Revue de presse achats - semaine du 12 octobre
Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles publiés sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.
Je m'abonneLa Poste jugée pour avoir "entretenu la précarisation" de ses sous-traitants
L'"amende maximale" de 150 000 euros a été requise lundi 13 mai contre La Poste, jugée devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour prêt de main-d'oeuvre illicite après la noyade accidentelle en 2012 d'un coursier employé par un sous-traitant de sa filiale Coliposte. (...) Le magistrat espère que ce procès aura une "valeur pédagogique" face "au naufrage total d'une société" qui a "sciemment entretenu la précarisation de ses sous-traitants", parmi lesquels la victime. Il a aussi remarqué que l'on voit bien, au regard de l'identité des salariés dans les documents fournis que beaucoup sont "d'origine étrangère", "la population la plus fragile, sans doute pas la plus à même" d'accéder à ses droits, "d'être épaulés par les syndicats, les avocats... C'est aussi cela que l'on juge." Il ne s'agit pas "de faire le procès de la sous-traitance" mais de faire celui d' "un dévoiement pur et simple de [cette] sous-traitance dans le secteur de la livraison de colis", dont "le but lucratif (...) saute aux yeux", selon lui. >> Lire l'article complet sur le site du Monde
Airbus et ses sous-traitants : chronique d'une catastrophe annoncée mais assez incompréhensible
La kyrielle de sous-traitants et de fournisseurs, qui produisent pour Airbus des composants, sont désormais au chômage technique. Airbus a réussi à livrer 57 avions en septembre dernier, ce qui a donné un peu d'oxygène à sa trésorerie, puisque les transporteurs payent le plus gros de leur facture à ce moment-là. Mais les livraisons sont de plus en plus retardées par les compagnies aériennes, quand elles ne sont pas purement et simplement annulées. Au niveau des commandes, Airbus n'a absolument rien signé en septembre. Après un mois d'aout désastreux où l'avionneur européen a royalement engrangé une seule commande d'avion. L'ensemble de la filière industrielle qui, avec ses 28 usines en France et près de 200 000 emplois restait une des plus puissantes de France, se retrouve donc menacée de disparaître purement et simplement. >> Lire l'article complet sur Atlantico
Crise : les négociations distributeurs-fournisseurs à l'épreuve des prix bas
Les discussions seront-elles moins viriles à distance ? Rien n'est moins sûr. Les distributeurs anticipent la crise économique annoncée et doutent que la poursuite de la pandémie pousse les Français à débloquer les 100 milliards d'euros qu'ils ont épargnés. Dans les coulisses, le patron d'une enseigne raconte : "J'ai examiné nos 'net promoter scores' et j'ai constaté que la satisfaction des clients avait baissé de 30 points sur les fruits et légumes. Comme nos concurrents, nous avons pris l'engagement pendant le confinement de ne vendre que de la fraise française, mais elles sont 30 % plus chères et nos clients n'apprécient pas." "Un concombre néerlandais est jusqu'à trois fois moins cher à l'achat aux producteurs qu'un français", remarque Jacques Creyssel, le délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD). Les Etats généraux de l'alimentation (EGA) ont souligné il y a deux ans la nécessité de mieux rémunérer les agriculteurs mais n'ont pas remis en cause la compétitivité de l'agriculture française qui fait la part belle aux exploitations familiales de taille moyenne. Les paysans et leur syndicat, la FNSEA, mettent en cause les "surnormes" et le coût du travail. >> Mire l'article complet sur le site des Echos Entrepreneurs
Coronavirus : les retards de paiement et les contentieux entre entreprises se multiplient
Les retards de paiement sont les premières causes de contentieux. "C'est une vraie menace pour la trésorerie de l'entreprise, qui plus est pour une start up comme la nôtre", affirme au micro d'Europe 1 Mickael Besse, directeur de la régie publicitaire Doohit. Pendant cinq mois, sa start up a réclamé une facture de 30 000 euros à un client avant de faire appel au médiateur : "Notre métier ce n'est pas de récupérer des sommes auprès de notre client. Le médiateur a de meilleurs contacts, ce qui a permis de faire avancer le dossier beaucoup plus rapidement." "Cette crise a mis en évidence un besoin énorme de répondre à cette masse d'impayé", explique Nathalie Dostert, vice-présidente du tribunal de commerce de Paris. >> Lire l'article sur le site de Europe 1
Bouygues Construction renforce ses relations avec ses fournisseurs français grâce au dispositif Grappe du Lab Peak
Conscient qu'aucune entreprise ne peut réussir seule, en particulier dans un environnement complexe, Bouygues Construction a fait le choix de renforcer ses relations avec ses fournisseurs sur les territoires, en construisant avec ces derniers les bases d'un partenariat long terme. Un choix qui, dans le contexte actuel et pour répondre aux futures opportunités de l'économie de demain, trouve un écho particulier en répondant au besoin de développement de ses fournisseurs stratégiques, et ce, de façon collaborative et responsable. Pour consolider cette approche, le groupe Bouygues Construction a été accompagné par le Lab Peak dans la mise en place et le suivi des premières étapes d'un dispositif de "grappe". Seize PME de la région Auvergne-Rhône-Alpes ont ainsi pu bénéficier d'un accompagnement personnalisé et développer leurs relations avec le groupe Bouygues Construction. Cette démarche, expérimentée en 2018, puis renforcée entre 2019 et 2020, a été mise en place dans le cadre du Programme PEAK, dédié à la collaboration clients-fournisseurs, mené par Thésame, et en mobilisant le Programme "Ambition Région Innovation - Optimiser ma politique d'Innovation" financé par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, avec l'appui de la CCI Lyon Métropole. >> Lire ce sujet sur le site de Peak
Vodafone intègre des critères environnementaux dans son processus de sélection de fournisseurs
Vodafone a annoncé aujourd'hui qu'elle évaluerait les futurs fournisseurs sur leur engagement à lutter contre les émissions de carbone et à construire une économie circulaire, alors qu'elle s'emploie à atteindre son objectif à l'échelle de l'entreprise de réduire de moitié son impact environnemental d'ici 2025. À partir d'octobre 2020, 20% des critères de sélection des fournisseurs dépendront de leur engagement et de leurs performances sur les questions environnementales, aux côtés de la diversité, de l'inclusion et de la santé et de la sécurité, a déclaré Vodafone. >> Lire l'article complet sur le site de Business Green
La race charolaise dans les burgers McDonald's : "un gros débouché pour les éleveurs"
Souvent associée à la malbouffe, l'enseigne profite de la notoriété de cette "race d'exception" et affirme sa volonté de "s'associer aux meilleurs", selon les mots de Rémi Rocca, directeur qualité, achats et logistique de McDonald's France. Mais ce coup de projecteur réjouit aussi le président de la FDSEA en Saône-et-Loire, principal syndicat agricole français. "On s'est beaucoup bagarré avec ces enseignes qui importaient de la viande, et n'utilisaient pas de la viande française. Donc on ne peut qu'encourager cette démarche", rapporte Chrisitian Bajard, qui incite les éleveurs de charolaises à se rapprocher de McDonald's. Aujourd'hui, ils sont plus d'une centaine en contrat avec la firme. Ce partenariat s'est construit en 2011 avec le lancement du burger Le Charolais, puis renouvelé en 2017 avec la gamme Signature. Le retour du "Royal" avec du 100% charolais se veut donc un soutien pour les éleveurs. "Cette année a été compliquée, avec la crise, la filière bovine a souffert, donc c'était important pour nous de renforcer ce partenariat avec les éleveurs", indique Rémi Rocca. >> Lire l'article complet sur le site de France3
L'usine alsacienne de Reichshoffen, qui produira les stratégiques TER à hydrogène d'Alstom, passera sous pavillon étranger
Pionnier du train à hydrogène, Alstom serait prêt à laisser une partie de la production au futur repreneur de l'usine de Reichshoffen, dans le Bas-Rhin. Bien entendu, le constructeur français garderait la main sur cette technologie en produisant la motorisation. Le site alsacien produirait les TER, notamment l'assemblage. Une telle perspective n'enchante pas les syndicats qui considèrent que l'activité serait insuffisante pour les 780 salariés du site. La direction d'Alstom rappelle que "le carnet de commandes est rempli pour quatre ans avec les TER mais aussi les futures rames du Charles-de-Gaulle Express et quelques Coradia pour l'Algérie et le Sénégal". Alstom, qui a signé le rachat de Bombardier Transport le 16 septembre dernier pour un montant de 5,3 milliards d'euros, s'est engagé, afin d'éviter de se trouver en position de monopole, à céder le site alsacien avec sa plateforme Coradia. L'opération doit être réalisée en juillet 2021 au plus tard. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle
Télétravail : 3 entreprises qui révisent leurs projets immobiliers
Déménager, investir moins, ou envisager carrément une autre manière de travailler, toutes les solutions immobilières sont sur la table. (...) Avant la crise sanitaire, le groupe d'intérim orléanais Partnaire (...) avait dans ses cartons un projet d'investissement de 10 à 12 millions pour la construction de son nouveau siège social, qui devait s'installer sur 7.000 m2 à Fleury-les-Aubrais. Mais avec le Covid, son président, Philippe Gobinet, a redimensionné l'opération à la baisse. "Nous n'avions encore rien signé. J'ai choisi de revoir l'investissement et j'ai trouvé un autre site finalement mieux adapté à notre nouveau mode d'organisation, sans doute durable, qui combine présentiel et télétravail", indique le patron. L'entreprise prévoit désormais d'emménager dans de nouveaux locaux d'une surface de 3.000 m2. L'investissement, réduit de moitié, tourne autour de 5 à 6 millions d'euros. Le terrain est en cours d'acquisition et le permis devrait être déposé avant la fin de l'année. D'ici deux ans environ, ces bureaux devraient accueillir une centaine de salariés, dont un tiers travaille en distanciel, tout en laissant assez de marge à l'entreprise pour assurer son développement futur. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Commande publique
"Le projet de loi ASAP peut être dangereux pour le droit des marchés publics"
Tribune de Mathias Amilhat, maître de conférences en droit public à l'université de Toulouse et membre de L'Observatoire de l'éthique publique.- "Il est vraiment regrettable que ce projet de loi ne sorte pas du stéréotype qui consiste à croire que les règles de la commande publique sont forcément trop contraignantes. L'idée selon laquelle il faut chercher à tout prix à les écarter pour permettre de rendre l'achat public plus simple et plus rapide, a décidément la vie dure. Ainsi, le projet de loi ASAP tente-t-il notamment de soustraire les contrats passés par les personnes publiques avec des avocats de toute procédure de publicité et de mise en concurrence en les intégrant dans la catégorie des "autres" marchés et contrats de concession. De la même manière, le projet permet-il l'augmentation du nombre de marchés publics conclus sans publicité ni mise en concurrence préalables en reconnaissant une nouvelle hypothèse de dérogation aux procédures de publicité et de mise en concurrence lorsque "l'intérêt général" le justifie. Les députés ont même voté un amendement supplémentaire relevant - une fois de plus - le seuil en-dessous duquel les marchés publics de travaux peuvent être conclus sans publicité ni mise en concurrence préalables, à savoir 100.000 euros. Toutes ces modifications sont présentées - et malheureusement en partie perçues - comme favorisant la conclusion de contrats "de gré à gré", c'est-à-dire en totale liberté. Or, les décisions des personnes publiques en la matière ne sauraient être discrétionnaires ; elles doivent rester relativement encadrées, non seulement pour des raisons de sécurité juridique mais parce qu'il s'agit d'argent public. >> Lire la tribune complète sur le site de Capital
Coronavirus : le gouvernement a-t-il fourni des masques toxiques aux enseignants ?
Blancs, en coton, de marque DIM : les enseignants les surnomment "les masques slips". Ces masques distribués à la rentrée aux professeurs des écoles seraient toxiques pour les personnes qui les portent, selon une enquête du site d'information environnementale Reporterre. (...) Sur les paquets des masques DIM, est inscrite la précision suivante : "traité au zeolite (sic) d'argent et de cuivre, et au zeolite (sic) d'argent". Or, selon les informations recueillies par Reporterre le zéolithe d'argent n'est pas sain : il participe à l'accumulation de "granules métalliques dans différents organes", indique ainsi une étude de l'université de Rouen. Par ailleurs, une note de l'Agence européenne des produits chimiques conclut que cette substance peut "nuire à la fertilité" en plus de porter atteinte à l'environnement. >> Lire l'article complet sur le site de RTL
La Cour des comptes reconnaît l'apport de la fonction achat GHT
Saisie par la commission des affaires sociales du Sénat, la Cour des comptes a mené l'enquête sur les groupements hospitaliers de territoire. Alors qu'ils ont été pour le moins mesurés dans certains secteurs (projets médicaux partagés, offre et accès aux soins, système d'information), les magistrats financiers de la rue Cambon ont estimé que la fonction achat, domaine de prédilection avec l'informatique de l'action des GHT, avait plutôt bien progressé. Côté organisation et professionnalisation, la rue Cambon confirme les enquêtes de la DGOS et de l'IGAS. Les groupements ont " très largement organisé et structuré leur fonction achat ", avec la création de départements ou de filières, l'installation de cellules juridiques, le plus souvent au sein des établissements supports, et la mise en place de délégations de signatures. 100 % des GHT auscultés par la Cour des comptes (des enquêtes terrain ont été effectuées dans 77 établissements appartenant à 13 GHT dans les 13 régions métropolitaines) possèdent une direction achats commune, et 77 % d'entre eux disposent de comités existants ou en cours de finalisation, dont le travail est de définir la feuille de route stratégique, de piloter la fonction, de suivre la convergence des contrats et les progrès des plans d'actions achat territoriaux (PAAT). 85 % des GHT du panel de la Cour ont retenu une organisation déconcentrée, avec une direction centralisée et des référents dans les établissements parties. >> Lire l'article complet sur le site de Sante-achats.info
Attribuer une note technique éliminatoire n'est pas illégal sous certaines conditions
Le juge du référé précontractuel du Tribunal administratif de Versailles rappelle qu'aucun texte, ni aucun principe n'interdit à un acheteur public de prévoir l'attribution d'une note technique éliminatoire dès lors que cette information a été portée à la connaissance de l'ensemble des candidats. Cela étant, en cas de contentieux, le niveau d'élimination peut faire l'objet d'un contrôle de la part du juge qui tiendra alors compte de la spécificité des prestations. (...) La Cour de justice de l'Union européenne considère ainsi que les offres qui sont éliminées au stade de l'évaluation technique n'ont pas a être notée au regard du critère du prix : "les offres soumises qui n'atteignent pas un seuil de points minimum prédéterminé au terme de cette évaluation sont exclues de l'évaluation ultérieure fondée tant sur des critères techniques que sur le prix". Le grief tiré de la neutralisation du critère du prix devient donc inopérant au regard tant de la réglementation des marchés publics issues des nouvelles directives marchés publics que de la jurisprudence communautaire. >> Lire ce sujet sur le site du cabinet Palmier - Brault Associés
RSE
Geodis propose en accès libre son calculateur d'impact environnemental
Ce calculateur d'émissions de polluants et de GES engendrés par un flux en comparant différents modes de transports (transport aérien, ferroviaire, routier, maritime, fluvial...), est désormais en libre accès sur son site internet. Un outil disponible en langue anglaise et française, qui, pour chaque expédition, établit une évaluation chiffrée, selon le mode de transport choisi, la masse des marchandises transportées, leur origine ainsi que la destination, permettant d'avoir une vue d'ensemble des différentes options possibles. "La mesure précise des émissions générées par ses activités est une condition préalable à l'amélioration. Cette initiative fournit un moyen transparent et fiable de quantifier les émissions de gaz à effet de serre et des polluants de chaque mode de transport", commente Cécile Bray, experte senior climat carbone de Geodis. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog
Supply chain
La supply chain, nouvelle super star des comex
Analyse et prédiction des risques sont au coeur de problématiques pas si nouvelles, mais déterminantes aujourd'hui. La technologie s'avère prééminente dans la prise en compte de plus en plus importante des prévisions. La justesse de ces prévisions est ainsi cruciale pour l'optimisation des flux. C'est, par exemple, au travers de l'intégration de l'application de planification aux différentes briques métiers (sales & operations ou forecasting & procurement) que l'entreprise engagera avec succès sa transformation digitale. Une planification rendue complexe, en ce moment, par l'évolution du secteur retail. >> Lire l'article complet sur le site de Forbes
Comment la palette s'adapte à l'automatisation
Au développement de cette mécanisation correspond une évolution du cahier des charges pour l'utilisation des supports de manutention bois : "Les contraintes d'aujourd'hui n'ont à rien à voir avec celles d'il y a cinq-six ans, en matière d'automatisation et de productivité des outils utilisés par nos clients, détaille Hervé Fourcade, directeur commercial de LPR France. Si la palette traditionnelle pour l'agroalimentaire est normée et que ses dimensions demeurent de 80 x 120 cm, les tolérances qui existaient par le passé côté fabrication ou utilisation sont aujourd'hui beaucoup plus restreintes". LPR a ainsi dû s'adapter à cette mécanisation, ses palettes locatives étant amenées à être manutentionnées de nombreuses fois, entraînant une usure des planches, des plots et des semelles. Or, les exigences en "manque de matière" bois (portant sur le taux d'usure de la palette) s'étant durcies, elles ont imposé à l'entreprise une augmentation du taux de réparation de ses palettes après contrôles et tri pour répondre aux contraintes des outils de stockage et de manutention : "Cela nous oblige à des investissements assez importants sur nos centres de service pour automatiser tout ce qui est tri et réparation, avec des calibreuses qui vont respecter des dimensions, et surtout des manques de matière que nous n'avions pas auparavant", poursuit Hervé Fourcade. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog
Supply chain management : où sont les femmes ?
Historiquement, le domaine de la logistique est un métier "d'hommes". Cet a priori est encore une réalité pour certaines activités (notamment le transport, où elles ne sont que 2 %). Néanmoins, nous assistons ces dernières années à un mouvement de fond de féminisation, notamment avec le développement du Supply Chain Management (SCM, ou gestion de la chaîne logistique étendue) qui couvre les activités de management stratégique tout au long de la chaîne logistique (du 1er fournisseur au client final et au consommateur). Ainsi, selon les données de l'Insee, l'emploi féminin a augmenté de 3 % entre 2008 et 2014, plus rapidement que dans d'autres secteurs, pour atteindre 17 % des effectifs. (...) S'ajoute à cela l'image des femmes en SCM, véhiculée par la presse spécialisée. Elles semblent si peu nombreuses dans les postes à très haut niveau de responsabilité que, lorsqu'elles les atteignent, leur promotion fait l'objet d'une attention particulière dans les éditos des magazines spécialisés ou d'un numéro spécial journée de la femme. >> Lire l'article complet sur le site de The Conversation
Le programme EVE présente ses résultats pour une logistique éco-responsable
Lancé à la fin de 2018, celui-ci a déjà convaincu 740 entreprises qui se sont engagées dans des démarches de réduction de leurs émissions de GES pour une flotte totale de 88 000 véhicules et 97 700 conducteurs. Avec 249 entreprises labellisées, ce sont 610 000 tonnes de CO2 qui sont désormais évitées annuellement. Un programme encourageant comme le soulignait Anne-Marie Idrac, présidente de l'association France Logistique : "Les EVE valent mieux que les taxations et les interdictions ! Ce programme est intéressant car il est volontaire, structuré, organisé, avec des outils qui font progresser l'ensemble du management des entreprises, et en réunissant tous les acteurs - chargeurs et commissionnaires. J'encourage l'ensemble des entreprises de notre filière à se saisir de cette démarche prometteuse qui améliore non seulement les émissions mais aussi l'image de notre secteur, et par extension l'attractivité de nos métiers." >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog
RSE
La crise du Covid pousse l'Union européenne à accélérer sur le devoir de vigilance
Le 29 avril, le commissaire européen à la Justice Didier Reynders a annoncé que l'Union européenne élaborerait d'ici l'an prochain une proposition législative qui s'inspire de l'esprit du texte français. La proposition, déjà dans les cartons, a pris une acuité nouvelle avec la crise du Covid-19. Elle pourrait donc être intégrée au Green Deal ou au plan de relance européen. La pandémie "a douloureusement mis en évidence les vulnérabilités de notre économie et des chaînes d'approvisionnement mondiales non réglementées, souligne Didier Reynders. Les conséquences sont désastreuses pour les travailleurs, notamment en bout de chaîne, documente le CCFD-Terre Solidaire dans un rapport. "Les entreprises ayant de meilleurs processus d'atténuation des risques dans leurs chaînes d'approvisionnement causent moins de dommages et résistent mieux à la crise. Nous devons donc nous assurer que cette conduite responsable devienne la norme, une orientation stratégique pour les entreprises", assure le commissaire européen. Nous en sommes loin : un tiers seulement des entreprises européennes réalise une diligence raisonnable sur l'ensemble des droits humains et 16% vont au-delà des fournisseurs de rang 1, montrant le peu d'efficacité de la seule incitation, selon une étude du British Institute of International and Comparative law (BIIC). Il faudra donc "soutenir et protéger les entreprises dans cette transformation", ajoute Didier Reynders. >> Lire l'article complet sur le site de Novethic
IT
Comment les cybercriminels volent 1.500 milliards de dollars par an
L'ONU estime à 5.200 milliards de dollars (près de deux fois le PIB de la France) par an le coût de la cybercriminalité pour l'économie mondiale entre 2020 et 2025. (...) Comme chaque année, Thales publie son manuel des cybermenaces, "Cyber threat handbook" et déchiffre les organisations criminelles. Premier constat, il existe un véritable réseau constitué de plusieurs groupes d'attaquants qui mutualisent leurs compétences et interagissent pour organiser des attaques de plus en plus sophistiquées. Les techniques évoluent très vite, chaque groupe se spécialise dans une technique différente et revend ensuite sa compétence sur le marché noir de la cybersécurité. >> Lire l'article complet sur le site de Challenges
Travel management
Covid-19 : pourquoi le risque d'être contaminé en avion est infime
C'est donc la cabine passagers qui concentre toutes les craintes. Le risque n'est pas totalement nul mais il est minime, assurent les constructeurs. Selon Iata, sur 1,2 milliard de passagers transportés entre janvier et juillet, 44 cas de transmission du virus associé à un voyage aérien, ont été identifiés. "Cela représente 1 cas tous les 27,3 millions de passagers", souligne David Powell. L'industrie rappelle que l'air au sein de la cabine est renouvelée toutes les deux à trois minutes, que cette cabine est équipée de filtres à particule, identiques à ceux des blocs opératoires (HEPA) qui absorbent 99,9% des particules. Par ailleurs, les flux d'air qui circulent du haut vers le bas évitent les mélanges d'air entre les rangées de sièges. Les trois constructeurs ont également testé dans leurs avions, au sol, et en vol des dizaines de scénarios, après les avoir modélisés en 3D. Comme par exemple un passager qui tousse ou éternue afin de voir ce qu'il se passe en termes de diffusion des gouttelettes pour les autres passagers. Et, cela avec ou sans masque. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro
"ISO 20400, une norme essentielle de responsabilisation des achats travel"
Tribune de Christophe Drezet, EPSA - "Le travel management et la fonction achats connaissent une évolution parallèle vers le durable qu'il est intéressant de faire converger. Dans cette optique, la nouvelle norme ISO 20400, qui adapte la dimension responsable aux achats, est un outil aussi complet qu'essentiel. Aujourd'hui les acheteurs ne s'intéressent plus simplement au prix d'achat d'un produit ou service mais bien à son coût de cycle de vie englobant son coût total de possession (ou TCO Total Cost of Ownership - qui prend en compte le coût d'acquisition, le coût d'utilisation et le coût de fin de vie), les risques et opportunités qu'il induit pour l'entreprise, ainsi que les externalités environnementales, sociétales et sociales pour l'entreprise et les citoyens. On verra dans la suite de cet article que le coût de cycle de vie est la question centrale de la norme ISO 20400." Le business travel, fortement impacté par la Covid19, ne peut faire l'impasse d'une remise en question souhaitable (indispensable) concernant les enjeux du RSE et de la neutralité CO². >> Lire l'article complet sur le site de Déplacements Pros
Fleet management
Véhicules légers rechargeables : + 206 % en septembre 2020
La part de marché de l'électrique s'élevait ainsi fin septembre à 5,9 % sur le segment des VP et à 1,7 % sur le segment des VUL ; et celle de l'hydride rechargeable à 3,7 %. La France a atteint 68,6 % de l'objectif fixé par le contrat stratégique de filière, à savoir 170 000 véhicules légers rechargeables neufs immatriculés en 2020. Rappelons qu'elle doit de plus rattraper un déficit de près de 30 000 unités pour tenir la trajectoire vers 1 million de VL électrifiés en circulation en 2022, avec 69 524 unités mises à la route en 2019 sur un objectif de 100 000. >> Lire l'article complet sur le site de Flotauto
Les montants du bonus écologique 2021 pour les entreprises
Le Gouvernement s'y est engagé : le bonus écologique sera maintenu au-delà de l'année 2020. Toutefois, les montants alloués pour l'achat d'un véhicule électrique ou d'un hybride rechargeable neuf seront revus à la baisse. Ils seront réduits de 1 000 euros à partir du 1er janvier 2021 et subiront une nouvelle baisse de 1 000 euros en 2022. Concrètement, pour les flottes, le bonus écologique sera donc de 4 000 euros pour les véhicules électriques neufs dont le prix est inférieur à 45 000 euros, contre 5 000 euros actuellement. Il sera de 1 000 euros pour l'achat d'un hybride rechargeable de moins de 50 000 euros et dont l'autonomie électrique est supérieure à 50 kilomètres. >> Lire l'article complet sur le site de Automobile-Entreprise
Les fausses promesses de l'hybride rechargeable
Publiées simultanément fin septembre, deux études risquent de faire pâlir l'étoile de l'hybride rechargeable. Selon Transport & Environment (T&E), les PHEV émettent en réalité 117 grammes de CO2 au kilomètre, soit 2,5 fois plus que ce qui est annoncé par les données officielles. Le Fraunhofer Institute for Systems and Innovation Research (ISI) de Karlsruhe et le Council of Clean Transportation (ICCT) enfoncent le clou. Après avoir compilé les données recueillies sur 104 709 véhicules, les deux organismes estiment que le niveau de consommation réel peut être jusqu'à quatre fois supérieur aux valeurs contenues dans les certificats d'homologation qui font miroiter un appétit d'oiseau, souvent inférieur à 2 l aux 100 km. En réduisant artificiellement la consommation moyenne, les hybrides rechargeables permettraient surtout aux constructeurs de commercialiser de gros SUV à bon compte. Il y aurait donc tromperie sur la marchandise. >> Lire l'article complet sur le site du Monde
Le gouvernement va instaurer un nouveau malus automobile lié au poids
Selon nos informations, Matignon a ainsi rendu un arbitrage en faveur de l'instauration d'un malus automobile en fonction du poids du véhicule. Un amendement gouvernemental devrait être déposé dans les prochains jours au projet de loi de finances pour 2021. Le gouvernement n'a toutefois pas complètement suivi les recommandations de la Convention. Celle-ci prévoyait la création d'une taxe au poids à 10 euros par kilo au-delà de 1.400 kg. Hors de question, avait averti Bercy en septembre , en jugeant qu'une telle taxe pénaliserait lourdement l'industrie automobile française en pleine crise du fait du coronavirus.(...) Jean Castex a tranché pour un compromis : le seuil retenu est une taxation pour les véhicules de plus de 1.800 kg. Des exonérations sont également prévues pour les véhicules électriques et hydrogène et des ajustements devraient être mis en place pour les hybrides et les familles nombreuses. Avec un tel dispositif, de nombreux véhicules produits en France devraient échapper à la taxe. Ce serait ainsi le cas de la Peugeot 3008, qui faisait partie des exemples fréquemment cités dans les débats. Pour autant, la mesure devrait faire hurler l'industrie, qui craint que le seuil du poids diminue avec le temps. Bruno Le Maire comme Olivier Dussopt restent également réservés. En revanche, dans l'entourage de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, on souligne que c'est un arbitrage remonté jusqu'au président de la République, alors qu'en septembre encore, Bercy mettait son veto. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Carrière / RH / Management... et autres
Egalité femmes-hommes : un nouveau critère pour les cadres dirigeants
Elisabeth Borne, a indiqué ce week-end dans une interview au Parisien avoir l'intention d'engager une concertation avec les partenaires sociaux pour ajouter un nouvel indicateur sur lequel les entreprises seront jugées : la part des femmes dans les cadres dirigeants. Aujourd'hui, 37 % des entreprises comptent moins de deux femmes parmi les dix plus hautes rémunérations, ce que la ministre juge "choquant". Elle estime qu'il y a "toujours un plafond de verre" dans ce domaine. Cet indicateur rentre déjà en compte dans le calcul de l'indice global de l'égalité femmes-hommes. Cinq critères entrent jusqu'à présent en jeu : l'écart de rémunération, l'écart dans les augmentations annuelles, dans les promotions, les augmentations au retour de congé maternité et enfin la présence de femmes parmi les plus gros salaires de l'entreprise. Pour "changer les choses durablement", selon la ministre, l'indicateur portera non plus uniquement sur les salaires mais aussi sur la part des femmes parmi les dirigeants de l'entreprise. Les critères précis seront négociés entre les partenaires sociaux. >> Lire l'article complet sur le site des Echos