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Rex PMU: une restauration collective adaptée à une culture d'entreprise atypique

Entre exigence de qualité et maîtrise des coûts, le PMU recompose son offre de restauration pour répondre aux attentes d'une population jeune et mobile, dans un contexte post-Covid qui a profondément changé les habitudes alimentaires au bureau. Retour d'expérience avec le témoignage de Fanny Lamarque, directrice Immobilier & Environnement de travail à l'occasion du SETA 2025.

Publié par Geoffroy Framery le - mis à jour à
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Rex PMU: une restauration collective adaptée à une culture d'entreprise atypique
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Au PMU (oui, on ne dit pas chez PMU, NLDR.), la restauration collective ne relève pas d'un modèle standardisé. Elle s'adapte à une culture d'entreprise singulière, marquée par la dynamique événementielle du monde hippique. « Nos collaborateurs sont jeunes, mobiles, et attendent une restauration rapide mais qualitative », résume Fanny Lamarque, directrice Immobilier & Environnement de travail. Loin des standards figés, l'offre se veut à l'image de l'entreprise : vivante, flexible et différenciante.

Une restauration partagée et financée à 60 % par l'entreprise

Sur le site central, le restaurant d'entreprise est mutualisé avec les deux maisons mères - France Galop et Le Trotteur Français. Le panier moyen est maintenu autour de 8 euros grâce à une prise en charge de 60 % par l'employeur. « C'est un équilibre complexe : impossible d'offrir une qualité premium si le seul objectif est la baisse des coûts », souligne Fanny. Pour y parvenir, PMU a régulièrement réévalué son modèle et ses prestataires, notamment après la crise du Covid.

La pandémie a d'ailleurs provoqué une rupture dans les usages. « Les collaborateurs ne consommaient plus comme avant. On a pris conscience que la restauration d'entreprise ne pouvait plus être uniquement fonctionnelle, confie-t-elle. Éloignement des tables, repas en solitaire... l'expérience a été vécue comme « triste » par beaucoup. Depuis, l'enjeu est devenu double : proposer une alimentation saine, mais aussi un moment de partage et de convivialité."

PMU déploie également des frigos connectés dans ses antennes régionales, où l'infrastructure ne permet pas toujours une cuisine complète. « C'est une solution équitable : le prix est calé sur celui du siège pour garantir une offre homogène à tous les collaborateurs, quel que soit leur lieu de travail », explique la directrice. Le système, automatisé, permet un réapprovisionnement optimisé en fonction de la consommation.

Circuit court, traçabilité et réduction des déchets

La qualité des produits est au coeur des préoccupations. Les prestataires sont sélectionnés sur la base d'un cahier des charges exigeant : saisonnalité, approvisionnement local, réduction du plastique, tri des déchets... « Ce sont des critères incontournables aujourd'hui, à la fois pour les collaborateurs et pour l'image de l'entreprise », note Fanny Lamarque. Les résultats sont suivis via des enquêtes internes semestrielles sur l'engagement, où la restauration figure parmi les points d'attention.

La prochaine étape ? Explorer des concepts hybrides, inspirés d'expériences passées dans de grands groupes. Une boulangerie interne, une offre de snacking enrichie, des corners thématiques pourraient voir le jour. « Il faut innover sans céder à la mode, mais en restant fidèle à l'ADN de l'entreprise », conclut la directrice de l'environnement de travail. Une équation délicate, mais désormais au coeur de la marque employeur du PMU.

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