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Revue de presse achats - semaine du 14 septembre

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Revue de presse achats - semaine du 14 septembre

Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine? La rédaction a sélectionné pour vous des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.

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Le Coq Sportif poursuit ses relocalisations avec des baskets en raisin

Avec cette basket végétale, la marque emboîte le pas au mouvement en faveur d'une mode durable qui se généralise chez les acteurs du secteur - avec de plus en plus de matériaux naturels ou recyclés, les nouveaux Graal de l'industrie. Elle représente aussi "un totem pour le groupe", selon son patron, Marc-Henri Beausire. (...) Le Coq se veut le chantre des circuits courts et de la relocalisation. Ses sneakers végétales sont ainsi assemblées au Portugal, où le groupe confie une part de plus en plus grande de sa confection. Un moyen de se détacher progressivement de l'Asie, l'épicentre de la production mondiale et d'où provient encore la grande majorité de ses 3 millions de paires annuelles. Il participe aussi à la renaissance du Made in France, en étant déjà l'un des plus gros producteurs de baskets, dans une industrie de la chaussure tricolore qui retrouve des couleurs... et l'intérêt des consommateurs : 84 % des Français déclarent vouloir acheter du Made in France, selon une récente enquête de la Fédération française de la chaussure. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

La France s'engage dans la relocalisation

Le plan de relance présenté le 3 septembre prévoit ainsi d'y consacrer un milliard d'euros d'aides directes - sur les 100 milliards mobilisés. Une somme qui servira, dans un premier temps, à financer le lancement d'un appel à projets, l'objectif étant d'aider financièrement les entreprises à bâtir un "plan d'affaires" pour relocaliser leurs activités. (...) "Injecter de l'argent pour produire en France ne suffira pas, avertit Isabelle Carradine. Pour créer les conditions du succès, il faut faire se rencontrer les donneurs d'ordre et les fournisseurs qui doivent bâtir, ensemble, produit par produit, un modèle économique viable, capable d'inciter le monde industriel à changer ses stratégies d'achat. Sans cela, ce plan restera un concept et n'aura pas le retour sur investissement attendu." Les actions déjà lancées par des régions comme le Grand Est, la Nouvelle-Aquitaine ou le Centre-Val de Loire montrent que cette stratégie d'accompagnement porte ses fruits au niveau local. Il reste maintenant au gouvernement à l'étendre au niveau national. >> Lire l'article complet sur le site de La Croix

Le médiateur des entreprises et la CNIL s'associent pour résorber les différends dans les relations contractuelles

La crise sanitaire a provoqué un double phénomène : d'une part, une accélération de la transformation numérique des entreprises, notamment à travers le développement du télétravail et de la vente en ligne. Ces évolutions génèrent un nombre important de questions relatives à la protection des données personnelles. D'autre part, une profonde crise économique qui frappe une grande majorité des TPE/PME. Ces mises en tension se répercuteront sans doute sur les relations contractuelles de ces entreprises avec leur écosystème, et risquent d'accroitre fortement le nombre de contentieux, y compris sur la répartition des responsabilités au regard du RGPD. L'institution judiciaire, la CNIL et les dispositifs de médiation comme le Médiateur des entreprises connaitront probablement un afflux de demandes. Pour aider les entreprises mais aussi les acteurs publics (collectivités territoriales, établissements publics...) à fluidifier leurs relations contractuelles en ayant une bonne compréhension de leurs obligations respectives, la CNIL et le Médiateur des entreprises ont conclu une convention de partenariat pour accompagner la sortie de crise sanitaire. >> Lire ce sujet sur le site de la CNIL

La Banque de France table sur une reprise économique plus forte que prévu

"Le rebond de l'activité de ces derniers mois est plus prononcé que ce à quoi nous nous attendions", explique Olivier Garnier, directeur général des études et des relations internationales à la Banque de France. "Même en août, l'activité a été meilleure que ce que les chefs d'entreprise prévoyaient, poursuit-il. Les carnets de commandes dans l'industrie se sont bien redressés, même s'ils restent bien en dessous de leur moyenne de long terme." L'amélioration est particulièrement visible dans l'automobile . En revanche, "l'aéronautique reste plus de 25 % en dessous de la normale", selon Olivier Garnier. (...) L'an prochain, mécaniquement, le rebond sera marqué, l'année 2020 ayant été plombée par le confinement. La Banque de France prévoit une hausse du PIB de 7,4 % en 2021 - le chiffre était de 6,9 % en juin dernier - sans tenir compte des effets du plan de relance. >> Lire l'article complet sur le site des Echos


RSE

Responsabilité des entreprises post-crise : entre confiance et opportunisme

"Les grands groupes ont ainsi pu, à l'occasion de cette crise, montrer leur utilité sociétale. Mais ce qu'ils ont pu faire, rapidement et efficacement, pour lutter contre la pandémie, ils doivent maintenant s'y employer de manière plus globale dans l'ensemble de leurs actions sociétales et de la RSE. Plus que des opportunités, cette crise crée aussi pour les entreprises des devoirs", nous confie Guillaume Petit, Managing Director - Corporate Reputation chez Ipsos France. Evidemment la confiance est contrastée : la où les gros groupes sont toujours perçus de manière plus ou moins vile, les petites marques mêlant proximité physique comme sociale ont su gagner en charme. Ainsi, comme dans la sphère politique les Français font davantage confiance à leur maire qu'à leur Président, dans la sphère économique ils accordent davantage leur confiance aux PME (81% en 2019) qu'aux grandes entreprises (34%). Mais à l'occasion de cette crise, la confiance dans les acteurs économiques a augmenté : de 5 points pour les PME (86% fin avril 2020), bondissant même de 19 points pour les grandes entreprises (53%). >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

La maison mère de Tommy Hilfiger et Calvin Klein arrête les peaux exotiques

Le groupe a expliqué à l'association que sa décision s'inscrit dans sa "stratégie de long terme pour faire progresser la mode de manière positive" et fait suite à des discussions avec les deux créateurs au sujet du lien entre le commerce des animaux sauvages et les épidémies et pandémies comme la COVID-19. "Chez Tommy Hilfiger, nous nous engageons à créer une meilleure industrie de la mode en créant une mode qui "ne gaspille rien et accueille tout le monde". Nous avons toujours pris et prendrons toujours très au sérieux l'environnement, les droits des humains, notre communauté et les questions connexes, c'est pourquoi nous n'utilisons ni de fourrure ni de peaux exotiques dans aucune de nos collections. Ensemble, nous pouvons faire avancer la mode pour de bon" - Tommy Hilfiger. PVH Corp. rejoint ainsi Chanel, le groupe SMCP (Sandro, Maje, Claudie Pierlot et De Fursac), Mulberry, Hugo Boss, Diane von Furstenberg, Paul Smith, Victoria Beckham, Vivienne Westwood et d'autres marques en prenant la décision éclairée de ne plus faire usage de peaux exotiques dans ses créations. >> Lire ce sujet sur le site de PetaFrance

Adidas Originals lance Clean Classics pour soutenir la lutte contre les déchets plastiques

Pour réussir cet engagement, on retrouve Primegreen : une gamme de matériaux de grande qualité contenant au minimum 50% de produits recyclés. Primegreen et la collection Clean Classics viennent bousculer les habitudes de production, en utilisant 70% de matériaux recyclés pour le haut des chaussures et du caoutchouc récupéré et renouvelable pour les semelles. Les baskets qui en résultent sont vegan, dans un effort de réduire l'utilisation de matériaux vierges à l'impact écologique élevé. En révisant ses méthodes de production, la collection Clean Classics ne permet pas seulement de réduire les déchets inutiles mais aussi d'offrir un design différent avec des coupes et détails inédits. >> Lire l'article sur le site de Mouv

France Relance : ouverture d'appels à projets pour soutenir la décarbonation de l'industrie

Doté d'une enveloppe totale de 1,2 milliard d'euros d'ici 2022, dont 200 millions d'euros dès 2020, le volet décarbonation de l'industrie vise à :
-soutenir des projets d'investissement dans l'efficacité énergétique via l'appel à projet "Efficacité énergétique des procédés et des utilités dans l'industrie". Celui-ci soutiendra dès 2020 sous la forme de subventions les projets d'investissements supérieurs à 3 millions d'euros. Il sera suivi de futurs AAP en 2021 et en 2022 ;
-soutenir la transition vers la chaleur industrielle bas carbone et l'usage de chaudière biomasse plutôt que charbon, fuel ou gaz via l'appel à projets "Aides à l'investissement et au fonctionnement pour soutenir la décarbonation de l'industrie". Cet appel à projets prévoit la mise en oeuvre d'un nouveau mécanisme de soutien au fonctionnement pour compenser les coûts additionnels liés à l'utilisation de combustibles décarbonés. ;
-soutenir des projets d'envergure de transformation des procédés contribuant à leur décarbonation, par exemple en les électrifiant, via l'appel à manifestation d'intérêt "évolution des procédés au service de la décarbonation dans l'industrie". Il identifiera les projets portés par l'industrie française et préparera les appels à projets de 2021 et 2022. >> Lire ce sujet sur le site de l'ADEME


Supply chain

Logistique - après les masques, les vaccins !

L'Association du transport aérien international (IATA) presse les gouvernements d'entreprendre, avec les intervenants de l'industrie, une planification minutieuse pour être en mesure d'agir lorsque le vaccin contre la COVID-19 sera approuvé et prêt à la distribution. L'Association met aussi en garde contre les contraintes de capacité potentiellement graves qui pourraient affecter le transport des vaccins par avion. La livraison efficiente de milliards de doses de vaccin à l'ensemble du monde comportera des obstacles logistiques et programmatiques immensément complexes tout au long de la chaîne d'approvisionnement. L'ampleur potentielle des livraisons est énorme. Une simple dose à 7,8 milliards de personnes suffirait à remplir 8000 avions-cargos de type 747. Le transport terrestre va contribuer, en particulier dans les économies développées ayant une capacité de fabrication locale. Mais les vaccins ne peuvent être distribués dans l'ensemble du monde sans l'utilisation importante du fret aérien. "Même en supposant que la moitié des vaccins nécessaires pourront être transportés par voie terrestre, l'industrie du fret aérien devra tout de même relever le plus grand défi de son histoire." >> Lire l'article complet sur le site de Transportissimo


Commande publique

Marchés publics : pourquoi l'Europe protège-t-elle si mal ses propres entreprises ?

Les passants qui flânent rue d'Alsace-Lorraine, l'une des principales artères de Toulouse, savent-ils que le pavé qu'ils foulent vient de Chine ? Dans la ville rose comme à Fougères (Ille-et-Vilaine), Tours (Indre-et-Loire) ou encore Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), le granit n'a parfois rien de local. À plusieurs reprises, ce sont en effet des fournisseurs chinois qui ont été privilégiés pour la voirie de ces communes. Un comble quand on sait que les plus grandes carrières de granit de l'hexagone se situent à Sidobre, dans le Tarn, à moins de 70 kilomètres de Toulouse. Pourquoi ne pas avoir imposé, lors de l'appel d'offres, que l'entreprise choisie se fournisse localement ? Parce que l'Union européenne l'interdit, dénoncent les collectivités territoriales. Vantant les mérites d'un marché ouvert, aux règles de concurrence équitables, l'Europe refuse aux 27 toute préférence nationale et communautaire en matière de commande publique. >> Lire l'article sur le site du Figaro

Performance RSE : place aux audits sociaux et éthiques des fournisseurs

600 paires de rangers, des milliers d'uniformes et de casques,... Chaque année, le SDIS 06 s'appuie sur la centrale d'achat public pour la commande en nombre d'EPI (équipements de protection individuelle) dédiés aux pompiers lors de leurs interventions. "C'est dire si nous accordons une importance particulière au respect des normes réglementaires et de sécurité propres à tels produits spécifiques, et donc, à leur lieu et conditions de fabrication", explique le lieutenant Louis Fragale, adjoint au chef du service de la logistique au sein du SDIS 06. Ce dernier marque ainsi son fort intérêt pour "le devoir de vigilance dont faire preuve l'UGAP en la matière", et ce, en exigeant des candidats à ses appels d'offres - dans le domaine des vêtements professionnels et des EPI - de réaliser des audits sociaux et éthiques de leurs sites de production. Pour l'intéressé, "cette démarche nous rassure largement, à la fois en tant que client public que co-prescripteur impliqué, en amont, dans le choix technique de telles offres proposées par la centrale d'achat public". A l'image du SDIS 06, les acteurs de l'incendie et du secours sont désormais toujours plus interpellés par la performance RSE de leurs fournisseurs dans un contexte sociétal et politique faisant toujours plus la part belle aux impératifs de développement durable, achat public responsable en tête, comme le rappelle la dernière étude EcoVadis / Médiateur des entreprises. >> Lire ce sujet sur le site de l'UGAP

Les lignes directrices pour lutter contre les plastiques à usage unique par le biais des marchés publics en Méditerranée, maintenant disponibles en français

Les marchés publics peuvent favoriser des changements dans la chaîne d'approvisionnement avec un effet positif sur le reste du marché. Bien que les administrations publiques consomment des matières plastiques de nombreuses manières, certains domaines d'utilisation très intense ont été identifiés ainsi que les critères qui pourraient être appliqués dans les processus de passation des marchés. Ces zones correspondent: Aux plastiques à usage unique dans le secteur de l'industrie des aliments et des boissons, qui, du point de vue des marchés publics, concernent les achats et les contrats de prestation de services de restauration dans les bâtiments publics (écoles, hôpitaux, universités...); services de restauration pour réunions, conférences et événements; et services de distributeurs automatiques. Aux emballage en général applicable à toutes les fournitures, travaux et services effectués par les autorités publiques (par exemple, l'emballage des produits de nettoyage). Les lignes directrices s'adressent aux décideurs politiques des Parties contractantes à la Convention de Barcelone et leur fournissent une approche étape par étape pour développer le cadre approprié pour lutter contre la réduction des plastiques à usage unique grâce à la passation de marchés dans le secteur public. >> Lire ce sujet sur le site de cprac


IT

Derrière les promesses de la 5G, quelles applications concrètes sont déjà déployées ?

Dans l'industrie automobile, la 5G permet par exemple de connecter sans fil des véhicules guidés automatisés (AGV) qui déplacent les pièces des voitures jusqu'aux différents ateliers. Les opérateurs peuvent également afficher sur des tablettes numériques des données de production actualisées en temps réel, de façon à anticiper certaines tâches de maintenance. À Sindelfingen (Allemagne), Mercedes-Benz a inauguré début septembre une usine qui dispose d'un réseau 5G privé fourni par l'entreprise suédoise Ericsson et Telefónica Germany. Plus de 400 AGV s'activent à l'intérieur pour assembler la berline Classe S. Dans le même secteur, Siemens utilise également la 5G dans son centre de tests automobiles de Nuremberg (Allemagne). En-dehors des usines, la 5G sert à automatiser des infrastructures ou des plate-formes logistiques. Et cela ne s'arrête pas aux petits robots qui patrouillent parfois dans les aéroports pour faciliter votre enregistrement. En février 2019, Ericsson et China Unicom avaient annoncé le développement d'un "port intelligent" à Qingdao (Chine). Ici, la 5G permet de piloter des grues à distance et d'automatiser des appareils. L'entreprise qui gère le port espère ainsi réduire jusqu'à 70 % les coûts de main d'oeuvre. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle


Fleet management

Fiscalité automobile : nouvelle taxe et durcissement du malus au programme du PLF 2021 ?

le projet de loi de finances pour 2021 contient un plan qui pourrait venir bouleverser une fois de plus "l'écosystème fiscal" de l'automobile dans le but de favoriser le développement des véhicules dits propres. Selon la PFA (Plateforme automobile), l'État pourrait dire "oui" à une nouvelle taxe liée à la masse des véhicules. Une proposition qui reprend une recommandation faite en juillet 2019 par l'institut France Stratégie et qui avait déjà suscité un fort débat l'an passé. Concrètement, tous les véhicules au-delà d'1,4 tonne pourraient être taxés sur leur poids, à hauteur de 10 euros par kilo. Quid alors des véhicules électriques et hybrides qui, de fait, affichent un poids souvent élevé notamment dû à l'importance des batteries ? En parallèle, l'abaissement du seuil de déclenchement du malus serait également à l'étude. >> Lire l'article complet sur le site de Automobile entreprise


Travel management

Transport aérien et ferroviaire : où sont passés les voyageurs d'affaires ?

Les entreprises sont aujourd'hui en quête de réduction de leurs dépenses. Et nombre de déplacements professionnels sont aussi remplacés par les réunions virtuelles pour des questions économiques. L'engouement pour les visioconférences est-il pour autant un phénomène durable ? Selon les conclusions d'un récent rapport commandé par le RES Forum, la grande majorité des multinationales prévoient, y compris après la crise, à la fois un recours plus courant au travail virtuel et une baisse des voyages d'affaires. "En raison des avantages technologiques comme la vidéoconférence et de la récession économique, les voyages d'affaires seront limités pour répondre aux besoins essentiels. Et une partie des voyages d'affaires - 5 à 8% en moyenne - pourrait ne jamais reprendre" avançait cet été Linus Bauer, consultant en industrie aéronautique et conférencier à la City University of London. Certaines prévisions sont toutefois mois optimistes. Selon son p-dg Jean-Paul Agon, interrogé en juin dernier dans Les Échos, le groupe L'Oréal estime pouvoir "réduire les voyages de 30 à 40%". >> Lire l'article complet sur le site de Déplacements Pros


Mobilité

Le dilemme du vélo : mais comment démocratiser un mode de déplacement produit à 85% en Chine ?

La Chine est incontournable. Vouloir la contourner est vain, ou bien trop coûteux, c'est s'emmêler les pédales. Je m'en suis aperçu pour la première fois assez tardivement, quand je bossais aux USA vers 2006 avec une firme nommée RISI, un spécialiste du marché du bois-papier-emballage. Ce secteur n'a l'air de rien, genre 0,7% de l'économie américaine, mais à chaque fois qu'un bien est produit il faut bien le mettre dans un carton. La Chine était en train de prendre tout le marché, en très peu de temps, et l'appareil statistique peinait à suivre le rythme. Peu de temps après, un journaliste new-yorkais tentait de vivre sans aucun recours aux produits chinois ; une véritable galère au bout de quelques jours, et c'était avant Ali-Express. Vous me direz qu'il suffit de monter en gamme pour conjurer la menace : en fait, ce n'est plus évident, ni pour le consommateur, ni pour le producteur. Le consommateur hexagonal croit éviter la Chine quand il achète sa voiture française, sauf que (pour ne prendre qu'un petit exemple) les deux tiers des systèmes de freins en ce bas monde sont produits dans une seule usine chinoise ; et le même consommateur sait-il que la Chine est devenue un des principaux exportateurs de caviar ? Pas question certes d'acheter ce caviar chinois, même s'il surclasse tous les autres dans les tests en aveugle ; et pourtant, il se vend, il suffit de ne pas insister sur la provenance au moment de l'étiquetage pour contourner nos préjugés. >> Lire l'article complet sur le site de Atlantico


RH / Management / carrière.... et autres!

"Monde d'après" : les quatre postures du décideur face à l'incertitude

Il existe en effet un courant de recherche qui s'est intéressé à la façon dont nous déterminons nos buts pour agir. Ces buts que nous fixons sont le reflet de notre manière d'envisager le futur. Réfléchir ainsi sur notre façon de faire émerger de nouveaux buts peut éclairer notre manière d'appréhender le monde de demain. Un article, en particulier, nous semble proposer un cadre fertile pour repenser cette question. Intitulé What to do next ? The case for non-predictive strategy, il a été publié en 2006 dans le Strategic Management Journal par Robert Wiltbank, Nicholas Dew, Stuart Read, et Saras Sarasvathy. Selon ces chercheurs américains, la posture que l'on adopte pour envisager le futur s'articule autour de deux grands paramètres. Le premier est celui de la prédiction : je peux estimer soit que je suis en mesure de prédire l'évolution de mon environnement (paradigme prédictif), soit au contraire que je ne suis pas en mesure de prévoir, si notamment j'agis dans un environnement incertain. Le second paramètre est celui du contrôle : je peux soit estimer que je suis capable d'influer sur l'évolution de mon environnement, soit au contraire que j'en suis incapable. En croisant les deux paramètres, on obtient quatre attitudes possibles... >> Lire l'article complet sur le site de Influencia

Managers de transition, les super-héros de l'entreprise ?

Le rôle des managers de transition a été primordiale lors de la pandémie. La crise du Covid-19 a poussé les entreprises à réagir très vite en appelant les managers de transition à la rescousse. D'abord pour aider sur un plan économique : gestion des finances, plans de sauvegarde des entreprises, adaptation de la production, meilleur suivi de la trésorerie, etc. D'après une enquête de terrain publiée en juillet 2020 par le cabinet de recrutement Robert Walters, l'enjeu principal taclé par les managers de transition pendant la crise est la digitalisation. Ils gèrent par exemple la refonte des outils de recrutement digitaux ou de gestion financière, améliorent la cybersécurité, proposent de nouvelles méthodes de management adaptées au télétravail, créent de nouveaux processus de recrutement, plus modernes. >> Lire l'article complet sur le site de Welcome to the jungle

Le succès fulgurant des masques couleur "chair" aux États-Unis

Un coup de génie qui a suscité l'engouement sur les réseaux sociaux et fait s'envoler la demande. À ce jour, dix des onze modèles proposés sont en rupture de stock. Pour faire face à la demande, Shami Oshun a d'ores et déjà annoncé qu'elle comptait renflouer ses stocks. Elle n'est pas la seule à proposer ce type de modèles. En mai dernier, Skims, la marque de sous-vêtements gainants de Kim Kardashian West, a commercialisé cinq masques dans les tons nude, visant à s'adapter à toutes les couleurs de peau. Victime de son succès, la collection s'est alors écoulée en moins de trente minutes, non sans quelques critiques à l'égard du modèle destiné aux peaux les plus foncées. Celles-ci pointaient un masque noir qui était loin de correspondre à toutes les carnations. Une remarque qui n'a pas échappé à Shami Oshun : sur onze modèles, six sont destinés aux peaux noires. >> Lire l'article complet sur le site de Madame Figaro


 
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