Revue de presse achats - semaine du 15 février
Chaque semaine, la rédaction opère une veille sur le Web pour sélectionner, à votre intention, des articles ayant trait à l'actualité de la fonction, et donc... susceptibles de vous intéresser. Voici :
Je m'abonneConteneurs, semi-conducteurs, matières premières... : les entreprises confrontées à une explosion des coûts
Les cours de l'acier et de nombre de matières premières s'envolent, faisant grimper la facture des acheteurs. La pénurie guette même pour le bois de construction - les Etats-Unis attirant les grumes des pays nordiques -, et les composants électroniques manquent sérieusement à l'industrie automobile. C'est qu'ils ne font pas partie des clients prioritaires des géants électroniques asiatiques, payant au cordeau. Résultat, près d'un million de voitures ne devraient pas voir le jour comme prévu au premier trimestre , faute de puces, selon les estimations du cabinet IHS. Dans la même veine, le prix du transport est en hausse avec les différentes mesures sanitaires, et surtout à cause de l'incroyable augmentation des tarifs des conteneurs entre la Chine et l'Europe. Effet de ciseau dévastateur, tout cela arrive quand il s'avère délicat de répercuter la hausse aux clients finaux, contraints de leur côté faire des choix dans un contexte de crise quasi mondiale. D'ailleurs, anticiper l'évolution de la demande est en ce moment un art bien divinatoire... >> Lire l'article complet sur le site des Echos
L'Etat veut accélérer la relocalisation en France de la production de composants électroniques
Comment sécuriser l'approvisionnement de semi-conducteurs pour l'industrie automobile? Bercy a réuni hier soir les professionnels de la filière et de l'électronique pour limiter l'impact de cette pénurie qui pèse de plus en plus sur la production des constructeurs français dans l'Hexagone et en Europe. A l'issue de ces concertations, Bercy annonce ce jeudi que l'automobile et l'électronique vont travailler ensemble afin d'optimiser les circuits d'approvisionnement. En temps normal, ce sont les équipementiers automobiles comme Valeo, Bosch ou Faurecia qui jouent le rôle d'intermédiaires entre ces deux secteurs, explique-t-on. Des capacités de production française seraient potentiellement à mobiliser, comme celles de ST Microelectronics. Peu de solutions concrètes ont cependant été avancées. >> Lire l'article complet sur le site de BFM
Accord sur le lait : Carrefour et U signent avec Sodiaal, Yoplait, Lactalis, Savencia et Eurial
Carrefour et Système U viennent de faire un grand pas. Via la centrale Envergure, qui négocie pour le compte des deux groupes, les enseignes ont annoncé avoir noué des accords avec Sodiaal , Yoplait , Lactalis , Savencia et Eurial . Ces accords porteront sur le lait conventionnel à 375 euros/1 000 litres pour Sodiaal et Yoplait (hors primes). >> Lire l'article complet sur le site de LSA
Négociations commerciales : "Il faut craquer la logique de la guerre des prix", juge Serge Papin, mandaté pour faciliter les discussions
Ces négociations commerciales annuelles entre producteurs, industriels de l'agroalimentaire et distributeurs sont en cours, après une année de crise sanitaire marquée par la flambée des cours des matières premières. "Elles ont engendré une brutalité dans le rapport de force, et c'est souvent, malheureusement, la loi du plus fort, estime Serge Papin. Je pense qu'il faut sortir de ce rapport de force et sortir des négociations annuelles." Serge Papin prône "la coopération, le dialogue (...) et le contractualisme : non seulement un document qui engage et un état d'esprit nouveau pour qu'il y ait une meilleure répartition de la valeur". Selon l'ancien patron de Système U, "c'est toujours le maillon le plus faible, l'agriculture, qui subit dans ce rapport de force. (...) Si on veut maintenir notre appareil agricole, (...) il faut sortir de cette loi qui est parfois celle du renard dans le poulailler." Promulguée en 2018, la loi Alimentation (Egalim) était censée protéger les revenus des producteurs mais le gouvernement a reconnu en septembre qu'elle n'avait pas atteint ses objectifs. Depuis, les relations restent très tendues entre les différents acteurs. "Il y a une logique de guerre des prix, poursuit Serge Papin. Il y a toute une organisation qui est en place pour faire baisser les prix qui est issue de cette loi. (...) Il faut la craquer, il faut qu'on arrête ça pour aller vers du dialogue. (...) Nous sommes dans une période où on doit faire appel à une forme de solidarité, de réconciliation. Il y a des filières qui, aujourd'hui, ont 40% de volume en moins parce que les débouchés sur la restauration, par exemple, les filières pour lesquels c'est dramatique, n'est pas le cas de toutes." >> Lire l'article complet sur le site de FranceTVInfo
Rossignol, Kässbohrer, Poma... pour les fournisseurs des stations de ski, le pire est à venir
Les stocks constitués pour cette saison ne s'écoulent pas et les besoins d'approvisionnement pour l'année suivante sont donc minimes. Les loueurs de skis - 60% des paires achetées - renouvellent d'un tiers leur parc d'une saison sur l'autre mais, cette année, le matériel n'est pas sorti et ils n'ont donc aucune raison d'en commander de nouveaux pour la saison prochaine. Rien avant deux ans pour le fabricant de dameuses Kässbohrer France - "Chez nous, les prochains sous qu'on va rentrer, c'est en décembre 2022", lance de son côté Didier Bic, président de Kässbohrer France, qui vend et entretient des dameuses. Il sera très difficile pour les domaines skiables, qui ont fait presque zéro recettes cette saison, d'investir en 2021. L'achat de dameuses en 2022, s'il a lieu, conduira à des livraison pour le début de l'hiver 2022-2023. "Ça fait deux ans sans rentrer un rond", résume-t-il. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune
Relocalisation ? Réindustrialisation ? Renaissance industrielle !
Par Anaïs Voy-Gillis, docteur en géographie-géopolitique de l'Institut Français de Géopolitique - "À la faveur du plan de relance, plusieurs industriels ont annoncé vouloir rapatrier tout ou partie de leur production en France. Néanmoins, cela se traduit rarement par des créations ex-nihilo de sites, mais plutôt par des extensions de sites existants pour augmenter les capacités de production. Par exemple, dans le domaine de la chimie, Seqens va investir dans ses lignes de production pour produire des anticancéreux et des antiviraux sur cinq de ses sites français. Trimet, producteur d'aluminium, va investir dans la modernisation de son site de Saint-Jean-de-la-Maurienne. Pierre Fabre va également relocaliser une partie de sa production de principes actifs à Gaillac dans le Tarn. Lacroix va créer une nouvelle usine pour la production d'équipements électroniques professionnels. Ainsi, les réalités sont très différentes d'une opération à l'autre. Néanmoins, au-delà de la sémantique, l'enjeu est bien de recréer de l'activité industrielle pérenne en France. Par conséquent, je préfère l'idée de "renaissance industrielle" car elle permet d'englober les différents mouvements à l'oeuvre pour augmenter la part de l'industrie dans le PIB et de ne pas s'accrocher à des représentations erronées. >> Lire la tribune sur le site de La Tribune
Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l'Industrie : "La réindustrialisation est un combat"
Nous sommes en guerre. Nous avons très vite armé nos industriels avec des outils de rebond et d'amélioration de leur compétitivité. Nous avons clairement choisi de soutenir l'offre pour créer de l'emploi en France. La réindustrialisation est un combat. Et nous ne l'avons pas perdu, loin de là. Faut-il aller plus loin? Oui! Les dispositifs que nous avons mis en place ont été dépassés par leur succès. Il n'est pas question d'interrompre une dynamique qui fonctionne. Le Président de la République et le Premier ministre ont validé notre proposition, avec Bruno Le Maire [ministre de l'Économie], de dégager 1 milliard d'euros supplémentaires au sein du plan de relance pour l'industrie. Le contrat, c'est : "Vous modernisez, vous innovez, vous décarbonez, vous localisez des productions en France? Nous vous aidons!" >> Lire l'interview sur le site du JDD
Pourquoi investir dans l'approvisionnement rend les organisations plus résilientes
Pour survivre aux périodes de crise et prospérer à long terme, les entreprises devront faire évoluer leur réflexion stratégique du juste à temps vers le juste au cas. (...) Au début des années 1990, lorsque Rolls-Royce était un acteur relativement petit sur le marché de la technologie de propulsion, avec une chaîne d'approvisionnement très traditionnelle, il a entrepris de réinitialiser le paradigme de création de valeur de son industrie. Cela a commencé par une idée de base: travailler avec les chaînes d'approvisionnement traditionnelles signifiait avoir des "luttes de marge" sans fin avec les clients et les fournisseurs, et ces combats ont inévitablement conduit à des résultats gagnant-perdant pour de nombreux acteurs, en particulier ceux qui ont un pouvoir de marché relativement faible. Au lieu de se concentrer sur les gains d'efficacité dans ce contexte, RR a décidé qu'une meilleure approche serait de se concentrer sur la gestion des relations à long terme. De manière célèbre, cela a conduit la société à décider d'offrir aux compagnies aériennes des contrats de puissance à l'heure, qui établissaient qu'elles n'achèteraient pas simplement des moteurs et des pièces de rechange à Rolls-Royce, mais paieraient pour la propulsion qu'elles consommaient. En d'autres termes, la société a choisi de vendre quelque chose que les clients considéraient comme un service plutôt qu'un bien - une décision qui en a rapidement fait un chef de file de l'industrie. >> Lire l'article complet sur le site de HBR
Management des risques : le retour de l'humilité
C'est le chemin qui compte en matière de management des risques. "Ce qui est important, ce n'est pas tant le risque en lui-même que la démarche sur le risque... La pandémie n'était pas attendue, mais elle a montré que les plans d'actions, les mesures de prévention et les pistes de défense prévues pour d'autres scénarios étaient pertinents et exploitables." "Les entreprises qui avaient une maturité et une culture des risques, et qui ont pris leurs décisions en s'appuyant sur des données objectives, s'en sont mieux sorti que les autres", affirme François Beaume, directeur des risques du groupe Sonepar et administrateur de l'Amrae. Difficile à quantifier, évidemment, mais, si certaines organisations ont pu poursuivre leur activité en mode dégradé en déclenchant leurs PCA ( "plans de continuité d'activité" ) , d'autres n'ont pas dépassé de 20 % à 30 % leur volume normal d'activité, voire ont été contraintes de fermer. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Commande publique
Quatre millions d'euros de rallonge pour sauver Vélib'
Smovengo, l'opérateur depuis 2018, a enfin déployé les 19 500 vélos promis au contrat, dans 1 400 stations. Sauf que le consortium formé par Smoove, Indigo, Mobivia et Moventia a décidé récemment de tirer la sonnette d'alarme. En cause : des coûts opérationnels qui explosent, liés à la surutilisation du parc et à l'engouement pour les modèles électriques, beaucoup plus chers à entretenir. Smovengo, qui perçoit 40 millions d'euros des collectivités, aurait menacé le SAVM de jeter l'éponge, si une rallonge importante n'était pas négociée. Au terme de discussions parfois serrées, Sylvain Raifaud, conseiller de Paris (EELV) et président du SAVM, dévoile au Parisien le contenu de l'avenant au contrat, qui sera validé ce jeudi par les élus. Smovengo va percevoir environ 4 millions de plus par an, pendant trois ans, soit environ 10 % de plus qu'aujourd'hui. Un coup de pouce sans doute nécessaire pour sauver un service emblématique, utilisé par plus de 400 000 abonnés. Mais qui ne résout pas toutes les interrogations sur le futur de "Vélib 2". La qualité de service reste très largement perfectible, de même que la gouvernance de Vélib, épinglée l'an passé par la cour régionale des comptes pour "ses choix de gestion peu rigoureux et flous". >> Lire l'article complet sur le site du Parisien
L'Egypte négocierait le "doublement" de sa flotte de Rafale
Le Rafale a le vent en poupe ces derniers mois, et de l'aveux mêmes des opérationnels de Dassault Aviation, l'activité commerciale n'a jamais été aussi intense depuis de très nombreuses années. Outre la commande des 18 Rafale grecs signée il y a quelques semaines, Paris négocie activement avec Jakarta et Bagdad, deux pays qui souhaitent concrétiser leurs commandes de l'avion français dans des délais présentés comme courts. Mais d'autres pays sont également en négociation avec la Team Rafale, notamment au Moyen-Orient. Ainsi, les Emirats Arabes Unis veulent remplacer leur flotte de mirage 2000-9 par l'avion français, qui évoluerait aux cotés des F35A commandés auprés des Etats-Unis. Abu Dabi souhaite ainsi préserver le double sourcing de ses principaux équipements de défense, comme ce fut le cas avec sa flotte actuelle composée de mirage 2000 français et de F16 américains. >> Lire l'article complet sur le site de Meta Défense
RSE
Coca-Cola va tester des bouteilles en papier
Un prototype de bouteille a été développé grâce à un partenariat entre les scientifiques du centre de recherche et développement de Coca-Cola à Bruxelles et la société danoise The Paper Bottle Company (Paboco). "Le prototype actuel consiste en une coque en papier avec une couche intérieure en plastique et un bouchon en plastique recyclable. L'objectif ultime est de mettre au point une bouteille qui puisse être entièrement recyclée comme du papier", explique le producteur de sodas. "Une bouteille en papier ouvre un tout nouveau monde de possibilités d'emballage, et nous sommes convaincus que l'emballage en papier a un rôle à jouer dans l'avenir", a estimé Stijn Franssen, responsable de l'innovation en matière d'emballage chez Coca-Cola. >> Lire l'article complet sur le site de Ouest France
La SNCF abandonne le glyphosate
À la fin de l'année dernière, la SNCF s'est engagée à ne plus utiliser de glyphosate sur ses voies, avant même d'y être légalement obligée. Soit une consommation annuelle de 40 tonnes, qui ne représente que 0,5 % des 8 000 tonnes employées annuellement en France, tous utilisateurs confondus. Depuis plusieurs années, SNCF Réseau a anticipé l'abandon de l'herbicide à la très mauvaise réputation, en réduisant ses achats de produits phytosanitaires (pas seulement de glyphosate) de 60 % depuis 2008. Le volume de tous les produits phytosanitaires utilisés par SNCF Réseau a ainsi été divisé par quatre en 20 ans, passant de 245 tonnes en 1998 à 64 tonnes en 2018. >> Lire ce sujet sur le site de La lettre du cheminot
Schneider Electric : comment devient-on l'entreprise la plus durable du monde ?
Interview de Olivier Blum, directeur général stratégie & développement durable du Groupe - "Je pense qu'aujourd'hui les entreprises, dans leur ensemble, ne peuvent pas se détacher des ODD. En revanche, on ne peut pas s'engager sur tous les fronts. Lorsque l'on bâtit un nouveau programme, nous réfléchissons à la part d'existant que l'on souhaite maintenir. Pour ce nouveau Schneider Sustainability Impact, qui s'étendra de 2021 à 2025, nous avons défini six grands engagements : agir avec détermination pour le climat, utiliser efficacement les ressources, agir dans le respect de nos Principes de Confiance, garantir l'égalité des chances, mobiliser toutes les générations et soutenir les communautés locales. Le sixième pilier est propre à chaque pays. Au sein de ces engagements, nous avons établi onze objectifs concrets. Je tiens à préciser que l'atteinte de ces objectifs est prise en compte dans la rémunération des dirigeants." >> Lire l'interview sur le site de l'ADN
Les pressions sur l'eau, face ignorée de la transition énergétique
Les technologies de la transition énergétique sont complexes et consomment certains matériaux en grande quantité. Le lithium, le cobalt ou encore le nickel sont ainsi devenus les métaux vedettes des batteries lithium-ion utilisées dans les véhicules électriques. Le cuivre, déjà omniprésent dans notre quotidien, pourrait voir sa demande exploser en relation avec les nouvelles mobilités mais également avec le solaire photovoltaïque (PV). De manière globale, la dynamique de transition énergétique mondiale ne pourra se réaliser qu'à travers l'intensification des extractions minières à travers le monde et donc engendrer une augmentation de la consommation d'eau. À l'échelle d'un pays, le secteur minier se trouve souvent bien loin derrière l'agriculture ou même d'autres secteurs industriels (au Pérou, par exemple, il pèse pour environ 1 % de la consommation en eau du pays contre presque 89 % pour l'agriculture). Il n'en demeure pas moins un important consommateur, notamment lors des phases d'extraction et de traitement des minerais et génère de nombreuses externalités sur l'eau (déversements de substances, drainages acides, etc.). >> Lire l'article complet sur le site de The Conversation
Michelin lance la construction de sa première usine au monde de recyclage de pneumatiques
Cette usine de recyclage de nouvelle génération favorisera l'économie circulaire grâce à des procédés de recyclage novateurs. Collectés directement sur le site des clients, les pneus seront amenés à l'usine pour être découpés puis recyclés. La technologie d'Enviro, qui génère de nouvelles matières réutilisables de haute qualité - noir de carbone, huile de pyrolyse, gaz ou acier - permettra la valorisation de 100% des pneumatiques en fin de vie. Tel qu'envisagé à ce stade, 90% des matières régénérées seront réintégrés dans plusieurs types de production à base de caoutchouc : pneus, bandes transporteuses, produits antivibratoires. Les 10% restants seront valorisés en énergie, utilisée directement pour le fonctionnement de l'usine. Avec cette première unité de recyclage, Michelin sera ainsi en mesure de proposer une solution complète de recyclage, de la collecte du pneu usagé jusqu'à la réintégration des matières premières dans la fabrication de nouveaux produits. >> Lire ce sujet sur le site de Michelin
Le tatouage comestible, l'initiative pour supprimer le plastique des rayons fruits et légumes bio
Sur les rayons de la grande distribution, les fruits et légumes bio sont spécifiquement emballés pour les distinguer de leurs équivalents non biologiques. Barquettes, films plastiques, filets, étiquettes... Autant de déchets inutiles et un défi de taille pour le secteur qui cherche à améliorer son empreinte carbone. Conscients de la problématique de tous ces emballages, deux enseignes, une néerlandaise (Nature'More ) et l'autre suédoise (ICA) ont décidé d'unir leur force pour y mettre fin. Les deux entreprises ont eu la bonne idée de recourir à une technologie déjà utilisée dans l'industrie : le Laser Food, qui reprend le procédé du tatouage. Cette technique est nommée Natural Branding. Elle consiste à enlever une fine couche de la peau du fruit ou du légume à l'aide d'un faisceau lumineux. La technique est complètement sûre et le tatouage au laser ne nécessite aucune substance supplémentaire pour l'impression. En outre, la méthode est si superficielle qu'elle n'a aucun effet sur le goût, la qualité ou la durée de conservation. Il s'agit donc d'un tatouage comestible. >> Lire ce sujet sur le site de Je bosse en grande distribution
Supply chain
Trois raisons de prioriser la durabilité de la chaîne d'approvisionnement cette année
Les professionnels de la chaîne d'approvisionnement deviennent une force motrice pour le développement et l'exécution des programmes de développement durable de leurs entreprises, alors qu'ils recherchent des moyens de réduire les coûts, les kilomètres et les émissions. Cependant, réduire les kilomètres à vide et les coûts ne sont que quelques-uns des avantages liés à la priorité à la durabilité de la chaîne d'approvisionnement. (...) les indicateurs de performance clés (KPI) les plus couramment utilisés pour mesurer le retour sur investissement résultant de la mise en oeuvre de pratiques durables comprennent les économies de coûts (67%), les avantages pour la réputation de l'entreprise (59%) et le reflet du leadership de l'industrie (52%). Alors que les entreprises peuvent engager des dépenses initiales lors de la mise en oeuvre d'initiatives vertes, les économies de coûts potentielles à long terme l'emportent largement sur les dépenses initiales. Pour maximiser les résultats, 98% des expéditeurs mondiaux de l'étude emploient au moins un membre dédié uniquement à la gestion des initiatives vertes. Une approche plus efficace des types et de l'utilisation de carburant présente le meilleur retour sur investissement immédiat. Cela vient de la réduction des temps morts, de l'optimisation des itinéraires pour réduire la consommation de carburant et du passage à des carburants alternatifs. D'autres sources immédiates d'économies de coûts comprennent la prévision des stocks et la collaboration avec des transporteurs écologiques. >> Lire l'article complet sur le site de Supplychain Brain
Prix du transport : une baisse qui affecte surtout les plus petits transporteurs
Les prix du transport routier en France ont légèrement baissé en décembre 2020, selon le baromètre tenu par Upply, une place de marché dédiée au transport de fret et à la supply chain. "Le trinome prix-transactions-trajet moyen affiche une baisse généralisée en décembre 2020 dans notre base de données. La demande a pourtant été satisfaisante, mais beaucoup de transporteurs sont en situation fragile", indique-t-on chez Upply. En décembre 2020, les prix de transport en France ont affiché une baisse de 0,3 % par rapport à novembre 2020, et de 3,8 % sur un an. "Cette légère diminution constatée en décembre vient enrayer la dynamique que nous avions constatée en novembre, qui collait à celle de l'e-commerce", remarque Upply. Le volume des transactions a également baissé de 6,2 % par rapport au mois précédent. Un pourcentage qui serait toutefois à relativiser, compte tenu de la contraction du nombre de transactions courante sur le dernier mois de l'année. Enfin, la distance moyenne des trajets enregistrés dans la base Upply continue de baisser (- 4 % en décembre 2020) : "En période de fin d'année, on peut estimer que cette tendance illustre la vigueur du secteur de la livraison régionale", en déduit Upply. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique
IT
La cybercriminalité, de l'industrialisation à la professionnalisation
Par Jacques-Bruno Delaroche, ingénieur chez Exclusive Networks - "Aujourd'hui, on travaille dans un environnement cloud, et les cybercriminels vont y chercher directement les informations. Le seul véritable moyen de lutter consiste à intégrer la sécurité dès le début de la conception d'un outil métier. Les entreprises doivent cesser de considérer que la sécurité est uniquement un centre de coût. Il faut développer les outils en pensant directement les briques sécuritaires, et non pas en les intégrant dans un second temps. D'autant plus que déployer la sécurité en aval coûte plus cher que si on l'intègre directement à l'achat. Pourquoi développer des mécanismes de reverse proxy a posteriori alors qu'ils auraient pu être une composante clé du projet initial ? C'est tout un mécanisme de pensée qu'il faut revoir au sein des entreprises." >> Lire la tribune sur le site de l'Usine Nouvelle
La sécurisation numérique de l'e-administration au niveau local : un objectif sécuritaire autant qu'économique
En 2015, 430 millions de programmes malveillants avaient été découverts et un site internet sur 500 avait été infecté. Si on peut estimer que les chiffres sont aujourd'hui encore plus importants, la cybermenace est en outre désormais plus protéiforme : aux traditionnels virus, vers, chevaux de Troie ou logiciels espions s'ajoutent désormais le phishing (vol d'informations personnelles), le défaçage (piratage d'un site web destiné à le détourner), le spoofing (usurpation d'identité électronique), les DDos (dénis de service distribué destiné à inonder une machine à distance de trafic inutile), le typosquatting (achat de noms de domaines très proches de ceux de sites internet très fréquentés) ou encore le "rançongiciel" (de l'anglais ransomware"). Si ce dernier subordonne au paiement d'une rançon la récupération de données sensibles, les méfaits du logiciel " Peyta " illustrent le coût de ces malwares pour l'économie : il aurait à lui seul coûter 1 milliard d'euros dans le monde en 2017.>> Lire l'article complet sur le site de Weka
Cloud et secteurs publics : OVH et Capgemini étendent leur partenariat au monde entier
Ces solutions communes s'appuient d'un côté sur le cloud (public et/ou privé d'OVH) et de l'autre sur le savoir-faire en cybersécurité de Capgemini. Cette complémentarité doit leur permettre d'attaquer plus frontalement des marchés comme celui de l'hébergement et de la gestion des données sensibles (comme celles de santé). L'ESN souligne également sa "solide expérience" en matière d'intelligence artificielle, d'analyse de données, de solutions applicatives (mais sans préciser publiquement lesquelles elle met en oeuvre dans ces offres), de "services managés" et de développement natif dans le cloud. Sans oublier sa "propriété intellectuelle développée en interne" qu'il apporte à l'offre. Bref, un IaaS... mais pas que. La solution visera également "à promouvoir les logiciels libres". Tout comme pour les solutions applicatives, le point reste à préciser, mais on peut penser qu'il s'agit d'outils de gestion d'infrastructure et de microservices de type Kubernetes ou Anthos qui permettent de garantir une ouverture. >> Lire l'article complet sur le site de Le MagIT
L'armée américaine va se doter d'une usine mobile d'impression 3D
Le ministère de la Défense américain (DoD) a mandaté la société ExOne, spécialisée dans la fabrication additive métallique, de créer une "usine" portable d'impression 3D dans un conteneur de moins de 30 mètres carrés. Elle sera déployée directement sur le terrain, par voie terrestre, maritime ou aérienne, pour fabriquer des pièces, soutenir les théâtres de guerre, les secours en cas de catastrophe ou d'autres opérations à distance. Ce contrat, d'un montant de 1,6 million de dollars, a été attribué par la Defense Logistics Agency (DLA) qui en charge de la fourniture du matériel aux forces armées nationales et assure notamment l'acquisition de pièces de rechange d'armes et des munitions. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Digitale
Avisé : quand l'IoT sécurise les trains
Le projet Avisé (Alerte Voiture Immédiate de Surveillance d'État) a débuté en 2016 par un groupe de travail cherchant des solutions pour prévenir les incidents résultant des portes de Corail non sécurisées. Très vite, la solution d'installer des capteurs IoT pour mesurer la tension des lampes témoins indiquant si la porte est sécurisée, s'est imposée. Le premier déploiement du projet, appelé lot 1, a été mis en place en Septembre 2019 avec l'installation des 1450 capteurs IoT sur les portes de 350 voitures de trains Corail Intercités. "La mise en place de ce système de surveillance de la sécurisation des portes d'accès sur notre matériel remorqué à voyageur (Type voiture Corail) est un vrai plus. Au quotidien nos ASCT (les agents à bord des trains), sont rassurés, d'une part lors de leur ronde en vérifiant l'allumage du voyant au-dessus de chaque porte d'accès à compter de 15Km/h, et d'autre part de recevoir un sms qui leur permet de se rendre le plus rapidement possible sur la voiture et la porte incriminées lorsqu'une alerte est émise, pour appliquer les dispositions nécessaires", explique Pascal Laissac, responsable national sécurité matériel/chef de projet intercités chez SNCF Voyageurs-Direction intercités. >> Voir ce sujet sur le site de la SNCF
Comment les fournisseurs IT romands voient-ils les priorités de leurs clients en 2021?
En 2021, la priorité numéro 1 des entreprises en matière IT sera de poursuivre la numérisation de leurs processus métiers. C'est ce que pensent les fournisseurs présents en Suisse romande sondés en novembre par ICT journal. Et c'est aussi ce que pensent les CIO romands selon notre enquête réalisée quelques semaines plus tôt (voir graphiques ci-dessous). Si la transformation digitale était déjà au sommet des priorités il y a un an, la pandémie a encore renforcé cet agenda. Avec le confinement, les organisations ont fait basculer leurs opérations internes et commerciales sur les canaux en ligne. Les directions ont pris conscience de l'importance de l'IT pour leur activité mais aussi des lacunes empêchant certains processus d'être conduits de manière complètement dématérialisée. La signature électronique, l'e-commerce, la place de travail numérique et avec elle la transition vers le cloud devraient profiter de nouveaux investissements.>> Lire l'article complet sur ICTJournal
Donner du sens au paysage de l'intelligence artificielle
Alors que les outils intégrant de l'intelligence artificielle deviennent de plus en plus courants, de nombreuses entreprises se retrouvent à rattraper leur retard lorsqu'il s'agit de déployer ces nouveaux systèmes dans leur infrastructure. Et c'est plus que compréhensible : ces outils sont très variés, souvent mal compris et ils évoluent constamment. Pour commencer à donner un sens au paysage de l'IA et déterminer comment votre entreprise devra s'adapter, la première chose à comprendre est que le terme "IA" couvre en fait un large éventail de choses différentes.>> Lire l'article complet sur le site de HBR
Fleet management / Mobilité
Forfait mobilités durables : un dispositif en quête de popularité
La seconde initiative est la mobilisation des acteurs de la filière de la mobilité. L'Alliance des Mobilités du CNPA, Via ID, Ekodev, Klaxit, Betterway et Skipr s'allient pour lancer un collectif dédié au Forfait mobilités durables. D'autres intervenants tels que Cityscoot, Dott, Getaround, Bird, Virtuo, Bla Bla Ride, Mobivia, Edenred ou encore Xioami s'y sont d'ores et déjà greffés. Ce groupe de travail se donne pour objectif de lever tous les freins à la mise en place du forfait dans les entreprises et les administrations, et de communiquer sur ses bénéfices. Parmi les pistes à l'étude de ce collectif, on trouve la possibilité de rendre obligatoire le forfait selon un calendrier progressif à définir, l'augmentation du plafond à 800 euros, ou encore l'opportunité d'une prise en charge par l'Etat à hauteur de 50%. >> Lire l'article complet sur le site du Journal de l'Automobile
Borne de recharge rapide : sur autoroute, toutes les aires de service en auront d'ici 2023
L'exécutif compte mettre la pression aux acteurs du secteur, puisque "toutes les aires de service du réseau autoroutier concédé seront équipées de stations de recharge pour véhicules électriques d'ici au 1er janvier 2023", indique le document. Ici, le gouvernement n'émet aucune proposition, mais exhorte les parties concernées à le faire. C'est là que les 100 millions d'euros d'aide interviendront. Selon le type de station, l'installation de bornes sera cofinancée à hauteur de 10 à 30 % des coûts. "Ce taux pouvant être porté à 40 % dans certaines situations spécifiques", souligne-t-on. En l'occurrence, ce taux de 40 % concerne les petites stations à faible rentabilité s'équipant d'au moins quatre points de charge rapide, dont la moitié proposant une puissance minimum de 150 kW. >> Lire l'article complet sur le site de Frandroid
RH/ Management / Carrière
Le télétravail a entraîné l'émergence de nouvelles pratiques managériales et redessiné le rôle des managers
Bien que 63 % des répondants estiment que le digital a un impact positif sur l'entreprise, les bénéfices tendent à se cristalliser autour du collectif au détriment de l'individuel. À titre individuel, 60 % d'entre eux voient un impact positif du digital pour eux-mêmes. Seule une minorité des répondants estime que les liens au sein des équipes se sont renforcés grâce au digital. Bien que ce résultat soit en hausse de 8 points par rapport à 2017, il appelle à considérer les évolutions des moteurs de l'engagement au sein des organisations.>> Lire l'article complet sur ITSocial
Comment gérer l'état émotionnel des collaborateurs et continuer de garantir le meilleur environnement de travail possible ?
En 2021, il se peut que nous ayons été confrontés à notre lundi le plus blues à ce jour. La pandémie a laissé peu de répit à la population de la planète l'année dernière. Les entreprises sont passées en mode survie et ont dû demander beaucoup à leurs collaborateurs. Alors que ces défis semblent destinés à se poursuivre en 2021, les dirigeants d'entreprise sont confrontés à une baisse du moral des employés sur une plus longue période que d'habitude. Les entreprises ont déjà compris qu'elles doivent continuer à prendre soin des besoins émotionnels, financiers et motivationnels de leurs collaborateurs. Dès lors, comment faire pour insuffler un nouvel élan et aider les équipes à voir le verre à moitié plein en ce début d'année ? >> Lire l'article complet sur HRVoice