[Tribune] Sécurité des voyageurs d'affaires et Duty of Care : mieux vaut prévenir que guérir !
"Comment voyager efficacement dans des conditions de sécurité optimales ?" Cette problématique a trait au devoir légal des entreprises qui se doivent d'adapter leur politique pour renforcer la sécurité de leurs voyageurs. Genèse d'une nouvelle vision du Duty of care.
Je m'abonneDans un monde plus incertain et mouvant que jamais, une constante demeure pour les entreprises : le voyage d'affaires est un véritable moteur de développement et de croissance du business. Et pour preuve : le contexte géopolitique actuel et les récents événements n'ont pas constitué un frein à celui-ci, comme on pourrait l'imaginer. Non seulement les entreprises continuent de voyager, mais le secteur du déplacement professionnel a même affiché une croissance de +1 % * en 20161.
La question fondamentale n'est donc pas "faut-il continuer de voyager ?" mais plutôt "comment voyager efficacement dans des conditions de sécurité optimales ?" Cette problématique, en tête des préoccupations depuis 2015, a trait au devoir légal des entreprises qui se doivent d'adapter leur politique pour renforcer la sécurité de leurs voyageurs. Genèse d'une nouvelle vision du Duty of Care.
L'émergence des politiques voyage préventives
Les travel managers ont pris toute la mesure de l'adage "mieux vaut prévenir que guérir". Nous vivons en effet un véritable tournant dans la manière d'appréhender les politiques voyage, passant d'une démarche curative à préventive. Les récents attentats qui ont touché l'Europe et le monde n'ont fait qu'augmenter l'état d'incertitude des voyageurs, poussant ainsi les entreprises à anticiper de façon optimale les risques liés aux déplacements professionnels, assumant pleinement leur devoir de sécurité auprès des collaborateurs.
Contexte politique, social et sanitaire des destinations visitées, potentielles perturbations climatiques et logistiques pendant le voyage... Autant de paramètres à prendre en compte en amont pour circonscrire un maximum de complications. Si les trois leviers principaux d'optimisation de politiques de Duty of Care résident dans le déplacement en tant que tel (communication d'urgence avec les voyageurs, possibilité de rapatriement et localisation immédiate), la prévention en amont du voyage gagne du terrain. Les sociétés ont davantage recours à des politiques de formation et d'information des collaborateurs avant le voyage, et facilitent la communication de ces mesures grâce à l'intégration, dans les outils de réservation en ligne, de fonctionnalités d'alertes ou de processus de validation.
Lire la suite en page 2: Le voyageur, co-constructeur de la politique de sécurité - L'accompagnement au changement, clé du succès de cette évolution
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