3 conseils pour des voyages d'affaires plus écoresponsables
La pandémie n'a pas eu que des effets négatifs : en entraînant la baisse des émissions CO2 au niveau mondial, dont près de 3% en provenance de l'aviation, elle (re)pose la question de l'empreinte carbone des voyages. Comment la réduire après la reprise ? Les conseils de Sap Concur
Je m'abonne2020, marquée par la crise sanitaire et les confinements successifs, a vu les émissions CO2 baisser de 7% au niveau mondial. Le secteur de l'aviation, responsable de 5% des émissions globales avant la pandémie, ne représente plus que 2,8% des émissions mondiales. Pour que les entreprises réduisent leur empreinte carbone et leur impact sur l'environnement après la reprise, en surveillant notamment le poste voyages d'affaires, qui représentant environ 1/3 des voyages*, les experts de SAP Concur, proposent quelques bonnes pratiques:
1. Faire le choix d'une stratégie de durabilité
Les entreprises devraient intégrer le développement durable à leurs stratégies directrices, et adapter leurs pratiques internes afin d'encourager leurs salariés à faire des choix plus durables en matière de voyages. De la même façon qu'elles mettent en place des mesures restrictives de contrôle et de conformité quand il s'agit des coûts des voyages (vols et hôtels), elles devraient adapter leurs politiques internes pour inciter leurs salariés à choisir des vols moins polluants.
Pour cela, les entreprises peuvent avoir recours aux outils d'analyse présents dans les plateformes de T&E, qui leur permettent de visualiser les volumes de CO2 émis, donnant de la visibilité à l'impact environnemental des options de voyage. S'appuyant sur ces informations, elles peuvent se fixer de nouveaux objectifs en termes d'émissions de CO2, et tenir leurs équipes garantes de l'atteinte de ces objectifs.
Lire aussi : Travel & Expense : faire entrer la gestion des voyages d'affaires dans une nouvelle ère
2. La technologie pour des voyages plus écoresponsables
Les entreprises devraient encourager leurs employés à jouer un rôle plus actif dans le partage de la responsabilité de l'éco-responsabilité. Les organisations devraient considérer la technologie comme une solution au problème de la durabilité pour inciter les collaborateurs à choisir les modes de transport les plus écologiques. Aujourd'hui, plusieurs applications de voyages comme TripIt ou Kayak indiquent les émissions de carbone des voyages en avion et permet aux collaborateurs de faire des choix de voyages plus écoresponsables. Certaines applications indiquent aussi les moyens de réduire ou de compenser cet impact, par le biais de l'achat de crédits carbone ou la plantation d'arbres, par exemple.
3. Non au reçus papiers !
L'ampleur de la pollution générée par l'utilisation des reçus papiers est encore mal appréciée par les voyageurs. Selon l'OBNL Green America, 10 millions d'arbres et 21 milliards de gallons d'eau sont consommés chaque année pour créer des reçus aux États-Unis. Des recettes qui génèrent 686 millions de livres de déchets, et 12 milliards de livres de CO2 par an, l'équivalent du carbone libéré par un million de voitures. En incitant leurs salariés à remplacer les reçus papiers par des reçus digitaux, les entreprises peuvent indirectement protéger l'environnement.
*source : Statistica