L'organisation achats en question
De plus en plus, les achats développent des avantages concurrentiels en travaillant la confiance avec leurs clients internes et leurs fournisseurs, la conduite de projets de transformation et l'intégration des fournisseurs très en amont des processus de création de valeur et d'innovation.
Je m'abonneAujourd'hui, le vrai défi est d'adapter les organisations à l'évolution de l'économie moderne en s'attaquant aux causes profondes des dysfonctionnements et à l'inefficience des processus. Pour y parvenir, nous avons à notre disposition un arsenal de moyens nous permettant d'alléger la charge transactionnelle, tels que l'externalisation des activités non essentielles par l'utilisation de plateformes d'e-commerce, la généralisation des catalogues en ligne ou la dématérialisation des documents, et notamment de la facturation.
Au-delà du principe que les "capacités relationnelles" ont à devenir un critère d'évaluation de référence et les acheteurs à consolider des stratégies collaboratives avec leurs clients internes, les grandes organisations ont capacité à intégrer plus fortement leurs équipes opérationnelles dans des processus participatifs où la responsabilité de l'action est plus largement partagée. Il s'agit là d'élargissement du partenariat interne dont l'objectif est de tirer pleinement avantage de ses synergies et de l'effet de taille des entreprises.
La mise en place de relations plus complexes fera naître d'autres questions, notamment sur l'objectivité de l'acheteur. Clairement, un professionnel achats ayant développé une proximité avec un fournisseur peut être aveugle face aux défauts de son partenaire ou perdre l'objectivité de rechercher et d'évaluer de nouvelles sources, ce qui pourrait nuire à ses obligations de productivité. C'est un risque potentiel que nous devons courir en préservant l'intégrité de l'acheteur par la mise en place de règle de collégialité de la décision.
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