Revue de presse achats - semaine du 30 décembre
Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine ? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.
[Approvisionnement] Bilan 2024 pour les matières premières
En cette fin d'année 2024, nous nous penchons sur l'évolution des prix des matières premières : une flambée pour le cacao et le café, et une année noire pour les métaux. »Voir la vidéo sur BFM TV.
[Commande publique] Ces mesures de simplification qui entrent en vigueur au 1er janvier
Le décret publié ce mardi 31 décembre 2024 prévoit notamment la hausse de la part de prestations confiées à des petites entreprises ou des artisans dans les marchés publics globaux, la baisse du taux de retenue de garantie dans les marchés passés avec des PME et l'assouplissement du régime du remboursement des avances. »Lire l'article complet sur le site du Moniteur.
[Commande publique] Le seuil à 100 000€ pour les marchés publics de travaux est prolongé
La dispense de procédure jusqu'à 100 000 euros H.T. pour passer des marchés publics de travaux est prorogée d'un an. Elle doit désormais prendre fin le 31 décembre 2025. À moins qu'elle ne soit entre-temps pérennisée. »Lire l'article complet sur le site du Moniteur.
[Électricité] La France évitera-t-elle la surproduction ?
Avec ses 1 600 mégawatts électriques (MWe), l'EPR de Flamanville - enfin connecté au réseau après dix-sept ans de galère - porte la promesse d'une électricité abondante. Mais à force d'investir dans l'énergie, la France frôlera-t-elle un jour l'overdose ? "À terme, le risque de surproduction est réel", alerte le sénateur Ronan Dantec. La faute à une politique énergétique trop floue. "La suppression de l'objectif d'une réduction à 50 % de la part du nucléaire dans le bouquet énergétique français a relancé la guerre entre les partisans de l'atome et les défenseurs des énergies renouvelables. Or chaque camp possède un pouvoir d'influence important. »Lire l'article complet sur le site de L'Express.
[Supply chain] Les dangers de la supply chain : bien plus que de simples failles logicielles
Depuis quelques années, des entreprises telles qu'Okta, MOVEit et Snowflake ont été la cible d'attaques massives qui ont provoqué des violations de données significatives au sein de grandes entreprises à travers le monde. L'exemple de Solarwinds est encore dans toutes les mémoires. Et depuis, le volume de ce type d'attaques n'a cessé de croître.
D'après Gartner, près de 50 % des entreprises seront victimes d'une attaque contre leur chaîne d'approvisionnement logicielle d'ici 2025. De son côté, l'Agence de cybersécurité de l'Union européenne (ENISA) estime que ces attaques pourraient même représenter la menace principale à l'horizon 2030. En revanche, s'en tenir uniquement aux risques inhérents aux logiciels est une grossière erreur. Toute connexion qui permette d'accéder à un réseau expose l'entreprise à des risques qu'il serait dangereux de sous-estimer. »Lire l'article complet sur le site de L'Usine digitale.
[Sous-traitance] En 2024, une saignée sociale chez les sous-traitants de l'auto en France
Un géant français vacille. Michelin a officialisé le 5 novembre ce que ses 1 254 salariés de Cholet (Maine-et-Loire) et Vannes (Morbihan) redoutaient depuis plusieurs semaines : la fermeture d'ici à 2026 de leurs sites de production, dont les volumes se sont érodés ces dernières années, sans perspective de redressement. Hausse des coûts de l'énergie et du travail, déficit de compétitivité face à l'Asie, demande en berne pour les pneus de camionnettes et de poids lourds... Bibendum ne s'y retrouve plus. Il aura fermé en France six usines en vingt ans. Ses déboires ne sont que l'exemple d'un mal plus large, qui frappe l'ensemble des fournisseurs automobiles. Sonnée depuis plusieurs mois par leurs dirigeants, l'alerte résonne aujourd'hui au rythme des annonces de restructurations, de cessions et de fermetures de sites dans l'Hexagone et en Europe, faisant craindre un bain de sang social. »Lire l'article complet sur le site de L'Usine Nouvelle.
Actualités achats à l'international
[Économie] Espagne : l'inflation a encore augmenté en décembre pour atteindre 2,8% sur un an
L'inflation a encore augmenté en décembre en Espagne pour atteindre 2,8% sur un an, soit 0,4 point de plus en un mois, en raison notamment de l'augmentation des prix des carburants, selon une estimation provisoire publiée lundi par l'Institut national des statistiques (INE). Le taux du mois de novembre (2,4%) était déjà supérieur de 0,6% par rapport à celui du mois précédent, ce qui reviendrait donc à une hausse d'un point depuis octobre, où l'inflation s'était établie à 1,8% en rythme annuel, si ces données provisoires sont confirmées.
Avec cette troisième hausse mensuelle consécutive, après quatre mois de baisse ayant vu l'indice des prix à la consommation chuter à 1,5% en septembre, l'inflation en Espagne s'installe donc clairement au-dessus de la cible de 2% fixée par la Banque centrale européenne (BCE). L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCA), qui permet les comparaisons entre les différents pays de la zone euro, a lui aussi augmenté de 0,4 point en décembre, à 2,8%. »Lire l'article complet sur le site du Figaro.
[Énergie] La fin du transit de gaz russe par l'Ukraine rebat les cartes de l'énergie en Europe
Deux ans et dix mois après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, du gaz russe continue jusque-là de circuler à travers les canalisations ukrainiennes, à destination de pays de l'Union européenne (UE). Mais Volodymyr Zelensky, à la fin d'août, a fait savoir qu'il voulait en finir avec cette situation paradoxale. Le président de l'Ukraine n'entend pas renouveler l'accord de transit russo-ukrainien expirant mardi 31 décembre, un contrat quinquennal entre l'entreprise publique ukrainienne Naftogaz et le producteur Gazprom, dont l'Etat russe est l'actionnaire majoritaire. Si elle se confirme, la fin de l'accord russo-ukrainien sera d'abord synonyme d'une perte de revenus pour le Kremlin mais aussi pour Kiev, à un degré moindre. Le gazoduc dit Bratstvo (« Fraternité », ou « Brotherhood » en anglais) date de la fin des années 1960, du temps de l'Union soviétique. À travers l'Ukraine, il établit le lien entre la Russie et plusieurs pays européens. Depuis 2022, l'Autriche et la Slovaquie restent les deux pays à avoir le plus importé de gaz par cette canalisation et par ses extensions, devant la République tchèque, la Hongrie, l'Italie ou encore la Slovénie. »Lire l'article complet sur le site du Monde.
[Nucléaire] L'EDF allemand contre la relance de l'atome
Alors que l'opposition conservatrice veut examiner un redémarrage des derniers réacteurs nucléaires arrêtés en Allemagne en 2023, le patron de RWE écarte cette option. Tout comme la construction de nouvelles centrales, jugée trop risquée financièrement. »Lire l'article complet sur le site des Échos.
Sur le même thème
Voir tous les articles Veille