Comment améliorer la RSE de ses fournitures de bureau ?
Parfois gourmandes en dépenses, les fournitures de bureaux peuvent l'être tout autant en émission de CO2. À moins d'acheter global, c'est-à-dire de tenir compte de l'ensemble du cycle de vie. Et de sensibiliser, à bon escient, ses collaborateurs...

Les achats de fournitures de bureaux pourraient-ils être vertueux ? L'affirmatif l'emporte largement. Pour améliorer la RSE de ce poste de dépenses, "il ne suffit pas de consommer des produits estampillés verts, mais de définir une démarche responsable qui tient compte du cycle de vie, depuis la fabrication des produits à leur fin de vie ", rappelle Jacques Aflalo, dirigeant du cabinet A2DM.
Cela doit s'inscrire en conformité avec la stratégie globale de l'entreprise. Il existe plusieurs leviers d'action, depuis l'acte d'achat, pour lequel on veillera à obtenir une traçabilité sur la fabrication et à optimiser la logistique, à la consommation, en faisant la chasse au gaspi et en adoptant les éco-gestes, jusqu'à la gestion en fin de vie en favorisant l'économie circulaire. "Leur réussite ne s'obtient pas sans une conscientisation des équipes et un accompagnement au changement ", met en avant Jacques Aflal.
Des achats écologiquement vertueux
Au préalable, la démarche doit débuter par une fine analyse de la consommation et des pratiques existantes dans l'entreprise. Ce diagnostic va servir à éliminer les références qui ne sont pas ou du moins très peu consommées. Profitez de cette occasion pour solliciter vos fournisseurs en leur demandant le grammage carbone des articles disponibles dans votre catalogue. "Cela va vous permettre d'identifier ceux qui ont un impact carbone notable et de les remplacer par des produits plus écologiques ou, à défaut, de vous en référer à votre fournituriste pour qu'il vous soumette une solution alternative", commente Jacques Aflalo. L'acquisition de stylos et/ou surligneurs rechargeables est préconisée pour réduire l'empreinte environnementale des bureaux. Plus coûteux au moment de l'achat, "ces modèles génèrent des économies dès l'emploi de la seconde recharge", affirme Sébastien Treguier, responsable achat et marketing de Bureau Vallée.
Dans la mesure du possible, mieux vaut porter son choix sur des références fabriquées à partir de matières recyclées ou biodégradables. Et/ou fonctionnant avec de l'encre végétale. Issue du lin, du soja ou encore de la noix de coco, elle offre en principe une meilleure durabilité. Pour le papier, préférez les gammes recyclées. "Leur surcoût, équivalent à deux ou trois centimes par

Sur le même thème
Voir tous les articles Achats publics