Revue de presse achats - semaine du 4 juillet
Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine ? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.
Je m'abonneCarrefour et louis delhaize vont bientôt mettre fin à leurs accords dans les achats
Le groupe de grande distribution Carrefour a annoncé mardi que les accords dans le domaine des achats conclus avec son concurrent belge louis delhaize, propriétaire des enseignes Cora ou Truffaut, prendraient fin prochainement. L'accord entre les deux distributeurs concernant les achats pour la France se terminera le 28 février 2023, tandis que le contrat portant sur l'international, comme celui relatif à la Belgique et au Luxembourg viendront à échéance le 31 décembre 2022. Dans le secteur de la distribution, les acteurs nouent régulièrement entre eux des alliances, accords ou contrats afin de mutualiser leurs achats de biens, le but étant de réaliser des économies et d'accéder à de nouveaux fournisseurs, de nouvelles sources d'approvisionnement et de nouveaux produits. >> Lire l'article complet sur le site des Echos Investir.
Externalisation des achats : Logitrade lance sa nouvelle plateforme numérique
La PME montpelliéraine Logitrade, spécialisée dans l'externalisation des achats et approvisionnements de produits non stratégiques et qui compte, parmi ses clients essentiellement des grands comptes comme, Alstom, RATP ou Bouygues Telecom, annonce, le 5 juillet, que sa solution baptisée BuyXSell est désormais opérationnelle et déjà adoptée par un premier grand compte, le groupe de chimie Arkema (Lyon). Agnès Damette, la présidente de Logitrade, veut révolutionner l'acte d'achat pour ses clients, tout en répondant aux nouvelles exigences sur les supply chains et les achats qui ont poussé la chaîne d'approvisionnement à se digitaliser. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune.
Fin de la grève qui menaçait l'approvisionnement de gaz en Europe
Un mouvement de grève sur plusieurs champs pétroliers et gaziers norvégiens risquait de stopper plus de la moitié des exportations du petit pays nordique, premier fournisseur de la France en gaz naturel. Mardi 5 juillet, dans la soirée, le gouvernement norvégien a décidé d'intervenir pour mettre fin à un mouvement de grève, commencé le matin même. Un geste rare, qui révèle la gravité de la situation, alors que la grève, si elle s'étendait, menaçait de stopper plus de la moitié des exportations de gaz naturel du pays, deuxième fournisseur du Vieux Continent, dont un quart de la consommation d'énergie provient du royaume scandinave. >> Lire l'article complet sur le site du Monde.
Crise énergétique : le Maroc et l'Espagne tracent de nouvelles routes pour l'approvisionnement en gaz
Le branle-bas de combat pour trouver de nouveaux fournisseurs de gaz, en remplacement de la Russie bélligérante en Ukraine, se poursuit. Alors que l'Algérie avait annoncé ne plus approvisionner le royaume en gaz, le Maroc a remis en service deux grandes centrales électriques grâce à du gaz naturel liquéfié (GNL) acheminé depuis l'Espagne via le Gazoduc Maghreb Europe (GME). Les deux sites fournissent entre 10% et 17% de la production nationale d'électricité, selon des médias locaux. Ce GNL servira notamment au redémarrage des stations à gaz de Tahaddart et Aîn Béni Mathar, dans le nord du Maroc, autrefois alimentées par le gaz algérien. L'Algérie avait menacé en avril de rompre son contrat de fourniture de gaz à l'Espagne si Madrid venait à acheminer du gaz algérien "vers une destination tierce", une référence implicite au Maroc. Fin octobre, Alger avait décidé de ne pas renouveler le contrat du GME sur fond d'escalade de tensions entre les deux voisins du Maghreb autour de l'épineux dossier du Sahara occidental. Depuis, Rabat cherche à diversifier les pistes pour couvrir ses besoins. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune.
Emballages : quel potentiel de réduction des coûts ?
Quel est le coût moyen de l'emballage sur une palette complète ? "Entre 20 et 50 €. L'emballage intervient tout au long de la supply chain et représente 10 à 25 % des coûts logistiques en France, soit plus de 20 Mds€", affirme Gérard Mathieu, directeur marketing et innovation de Smurfit Kappa France. "Aujourd'hui, les optimisations logistiques et des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées, se concentrent sur les organisations. Il existe d'autres gisements comme l'emballage. Son optimisation permet, non seulement, de réduire les coûts mais également les émissions de carbone, en occupant mieux les espaces et en consommant moins de matières premières pour les fabriquer", assure-t-il. Pour le démontrer, le leader européen des emballages en carton a développé une démarche adossée à un outil de simulation et de modélisation. Baptisée Supply Smart, elle "génère des scénarii alternatifs en jouant sur plus d'une centaine de leviers couvrant tous les maillons, de la production à la mise à disposition des produits auprès des clients finaux". >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique.
Cyrillus externalise sa supply chain avec Dispéo
Cyrillus, distributeur de vêtements hommes, femmes et enfants, qui a quitté le giron du groupe Vertbaudet, a choisi d'externaliser sa supply chain logistique afin de se concentrer sur son coeur de métier. La marque a choisi le prestataire logistique Dispeo (groupe Hopps), pour l'optimisation de sa logistique, à la fois au service de ses clients (40% du chiffre d'affaires est aujourd'hui réalisé en e-commerce) et de ses magasins (avec 56 magasins situés en France et en Europe). Dispéo va accompagner le distributeur, à la fois sur les volets logistique, technique (système d'information) et organisationnel. La filiale du groupe Hopps, spécialiste de la logistique e-commerce et omnicanale, assurera désormais la logistique de l'ensemble des produits Cyrillus (incluant au-delà du textile les articles de mobilier et de décoration vendus par la marque). Ce qui inclut la réception et le contrôle qualité, le stockage, la préparation des commandes, le transport ainsi que les retours marchandises. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique.
Achat public durable : « La clause verte » fait peau neuve
"La clause verte" surfe sur la vague du Plan national pour des achats durables (PNAD) pour se refaire une beauté. Pour mémoire, ce site internet, lancé en 2020, aide les acheteurs publics à identifier et insérer des clauses de développement durable dans leurs marchés publics. "L'été dernier, nous avons rencontré les équipes du Commissariat général au développement durable (CGDD) qui avaient en tête ce plan, explique Michaël Surelle, responsable achat public durable au CD2E, pôle d'excellence de l'éco-transition basé dans les Hauts-de-France. Ils cherchaient des ressources humaines et des relais territoriaux, et ont rapidement identifié le potentiel de La clause verte. De notre côté, nous avions également le projet de booster La clause verte avec des ambassadeurs locaux". Cet alignement des planètes s'est alors traduit par la signature d'une convention de partenariat. La plate-forme s'enrichit de diverses façons : des clauses sociales font leur apparition, mais aussi un pan entier dédié au cycle de vie. >> Lire l'article complet sur le site du Moniteur.
Les chaînes d'approvisionnement du solaire sont trop concentrées en Chine, dit l'AIE
Selon un rapport de l'organisation basée à Paris, le monde doit doubler sa capacité actuelle de production des "éléments constitutifs essentiels" des panneaux solaires : polysilicium, lingots, plaquettes, cellules et modules, d'ici à 2030. La technologie photovoltaïque, qui permet de transformer l'énergie solaire en électricité, est devenue le moyen le moins cher de produire de l'énergie dans de nombreuses régions du monde, en partie grâce aux investissements chinois. La Chine hébergeait en 2021 79% de la capacité de production de polysilicium, matière première pour la fabrication des modules photovoltaïques, dit l'AIE. La province du Xinjiang abrite 42% de ces capacités, dont la plus grande usine du pays, qui représente à elle seule 14% de la capacité mondiale. "Ce niveau de concentration dans toute chaîne d'approvisionnement mondiale représenterait une vulnérabilité considérable", a déclaré à Reuters Fatih Birol, directeur exécutif de l'AIE. >> Lire l'article complet sur le site de L'Usine Nouvelle.