Revue de presse achats (semaine du 24 au28 septembre)
Vous n'avez pas eu le temps de surfer sur le Web cette semaine? Pas de panique! La rédaction vous a fait une sélection d'articles (intéressants, bien sûr!) ayant trait aux achats et à la relation fournisseurs, à la RSE, à la supply, etc. On vous souhaite bonne lecture!
Je m'abonneAmazon entre dans le BtoB par la petite porte
Fournitures de bureaux, ampoules, projecteurs pour un séminaire... Depuis février 2018 en France, Amazon tente de répondre aux différents besoins des entreprises avec Amazon Business. Voici les seuls chiffres officiels : sa plateforme de vente en ligne réservée aux professionnels devrait générer 10 milliards de dollars de volume d'affaires cette année, dans les 8 pays où le service est présent (Japon, Inde, Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France, Italie et Espagne). Elle propose plus de 250 millions de produits et revendique plusieurs centaines de milliers de marchands. Avec le BtoB, le géant de Seattle vise un marché colossal. Peu médiatisé par rapport à l'e-commerce grand public, le BtoB est en pleine croissance. Et les perspectives donnent le vertige : le marché du e-commerce BtoB pèsera 6,7 trillions de dollars d'ici 2020 dans le monde, soit deux fois plus que le BtoC, selon une étude de Front & Sullivan. Pour attaquer le secteur, Amazon a décidé de rentrer par la petite porte. "Nous nous positionnons sur les achats de classe C, ou non-stratégiques. C'est-à-dire les petits achats ponctuels, irréguliers, non structurés, de moins de 5 000 euros, qui n'entrent pas dans des accords-cadres de l'entreprise avec ses fournisseurs", explique Amélie Véron, responsable d'Amazon Business France. Des dépenses qui ne pèsent en moyenne que 5% des achats des entreprises en France, selon le marchand spécialiste du BtoB Manutan. >> Lire l'article complet sur le site du Journal du Net
Walmart exige le déploiement de la blockchain chez ses fournisseurs de légumes-feuilles
L'entreprise américaine spécialisée dans la grande distribution Walmart et sa chaîne d'entrepôts Sam's Club ont annoncé le 24 septembre 2018 qu'elles demandaient à leurs fournisseurs de légumes-feuilles de mettre en oeuvre une traçabilité de bout en bout en temps réel en utilisant la technologie blockchain. Une disposition qui devra être mise en place d'ici septembre 2019. Depuis plus d'un an, Walmart est parvenu à développer, en collaboration avec IBM et onze autres entreprises alimentaires, un réseau de traçabilité alimentaire basé sur cette technologie. Lors d'un pilote mené par Walmart et IBM, il est apparu que le temps nécessaire à un détaillant pour tracer un article du magasin jusqu'à la ferme a été réduit de sept jours à seulement 2,2 secondes grâce à la blockchain. L'objectif est désormais d'étendre cette dernière afin de réduire le nombre de personnes malades lors d'incidents alimentaires tout en diminuant les pertes liées aux rappels de produits pour les détaillants et les fournisseurs. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog
Jean-Paul Onillon quitte la direction d'AMC, la centrale d'achat de Casino
Présent dans le groupe Casino depuis 2010, Jean-Paul Onillon quitte son poste de directeur général de la centrale d'achat AMC pour mener des projets personnels. Il est remplacé par deux personnes. >> Lire l'article du le site de LSA
Les meilleures pratiques en matière d'identification des fournisseurs
Dans un article publié sur CPO Rising, Andrew Bartolini liste les cinq meilleures pratiques en matière d'identification des fournisseurs : 1 - L'utilisation de l'analyse automatisée des dépenses pour obtenir une visibilité des dépenses au niveau de l'entreprise et une compréhension claire de ce qui a été dépensé, où, quand et avec qui. 2 - Posséder de solides capacités d'analyse du marché de l'offre pour comprendre les tendances du marché, anticiper les changements et accroître l'agilité d'approvisionnement. 3 - Avoir une "application active de techniques robustes" de découverte de fournisseurs pour identifier de nouveaux fournisseurs (et innovations de fournisseurs) sur le marché mondial en pleine expansion. 4 - Une utilisation intensive des outils eSourcing pour accélérer le processus de sourcing et améliorer les résultats via un processus plus compétitif, tout en capturant les connaissances en matière de sourcing, de fournisseur et de catégorie. 5 -L'élaboration et l'utilisation de stratégies d'approvisionnement rigoureuses comprenant l'utilisation de RFI et la prise en compte d'attributs hors prix dans l'attribution des contrats avec les fournisseurs. >> Lire l'article complet sur le site de CPO Rising
La tension monte autour des prix de l'électricité
Les prix flambent sur le marché de gros de l'électricité. Il y a quelques jours, le prix du mégawattheure (MWh) pour livraison l'an prochain a dépassé les 63 euros, avant de retomber légèrement autour de 61 euros ce mercredi. La hausse a été progressive depuis le printemps, mais elle s'est accélérée depuis cet été, en passant la barre des 50 euros/MWh. Ce bond est fortement corrélé à la hausse des cours, ces derniers mois, des quotas d'émissions de CO2 . Le prix de gros de l'électricité est déterminé par les anticipations des traders du coût marginal de la dernière centrale qui sera appelée sur le réseau électrique - souvent une centrale à gaz ou une centrale à charbon, qui doivent ajouter à leur coût de production le coût de la tonne de CO2. Longtemps à des niveaux très bas (autour de 5 euros), la tonne de CO2 a grimpé cette année au-delà de 20 euros, sous l'effet du mécanisme de stabilité destiné à résorber les quotas. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Les prix du pétrole grimpent au plus haut depuis 4 ans
Les cours de l'or noir ont bondi à plus de 81 dollars lundi après des commentaires de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le cartel répondait au président des Etats-Unis, Donald Trump, le pressant d'augmenter la production pour faire baisser les prix. Dans le détail, le baril de brent, référence européenne, a gagné jusqu'à 3,2 %, à 81,32 dollars en séance, son plus haut niveau depuis novembre 2014. Le WTI, référence américaine, a de son côté pris jusqu'à 2,57 %, à 72,60 dollars. Les cours remontent à l'approche de l'entrée en vigueur des sanctions contre les exportations de brut iranien début novembre. Néanmoins, le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Falih, juge qu'il n'y a aucune urgence à faire baisser les prix, contrairement à ce que demande Donald Trump : "Le marché est bien approvisionné", a-t-il déclaré à Alger dimanche après une réunion de l'Opep. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
PepsiCo rejoint l'alliance Nestlé et Danone dans la recherche sur les bouteilles
PepsiCo a rejoint NaturALL Bottle Alliance, un consortium de recherche formé par Danone, Nestlé Waters et Origin Materials, pour accélérer le développement de bouteilles 100% renouvelables et durables. L'objectif global de l'alliance est de créer des solutions d'emballage qui réduisent de manière significative l'impact carbone des bouteilles de boissons en plastique. L'alliance affirme que le consortium a déjà produit des échantillons de PET bioproduit à 80% pour un projet pilote, et espère obtenir une bouteille à base biologique à 95% après la construction et la mise à niveau d'un site de production à Sarnia, au Canada. L'alliance affirme qu'elle a l'intention de commercialiser des bouteilles destinées à l'industrie agroalimentaire une fois cette étape franchie. Les capacités de R & D de PepsiCo aideront l'alliance à atteindre cet objectif, selon le communiqué. Mehmood Khan, vice-président et directeur scientifique de PepsiCo, a déclaré: "La création d'emballages plus durables nécessite l'innovation au travers de la chaîne de valeur." >> Lire l'article complet sur le site de Foddbev.com
Amendements Plastique : la filière a faim de cohérence
La Fédération de la Plasturgie et des Composites, Elipso et Plastics Europe s'insurgent contre ces mesures et dénoncent "une formulation approximative aux conséquences désastreuses. "L'amendement Lambert tel que formulé s'applique autant aux produits à usage unique qu'aux produits réutilisables (sauf pour les couvercles à verre). Ce qui veut dire qu'il privera les consommateurs de produits auxquels ils sont attachés (boîtes de rangement, boîtes à bijoux, maquillage, etc.). Plus absurde encore, il cible des contenants alimentaires parfaitement réutilisables qui constituent une alternative à certains emballages à usage unique que cet amendement est censé combattre", regrettent les trois organisations représentatives. (...) Lesquelles s'inquiètent, enfin, des lourdes conséquences économiques engendrées pour les collectivités qui devront financer le remplacement des contenants en plastique ainsi que pour l'économie hexagonale en général : "à l'impact économique de l'amendement Rossi, se rajouteront pour les entreprises les répercussions à ce jour incalculables de l'amendement Lambert. Aux contours aussi flous que larges, il aura des conséquences sur de multiples secteurs et peut donc affecter l'économie dans son ensemble car c'est un grand avantage des plastiques que d'être, très souvent, la solution la plus compétitive sur leurs marchés". >> Lire l'article complet sur le site Plastics et caoutchoucs magazine
Supply chain
Un grand acteur de l'emballage s'attaque au vide
L'économie de l'espace vide n'est pas un nouveau roman, mais un rapport visant à révéler les enjeux des emballages non comblés dans le commerce international de biens de consommation et le e-commerce. C'est le résultat d'une enquête conduite par Forbes Insights auprès de cadres dirigeants dans quatre régions du monde. Ce rapport a été demandé en anglais et en français par le spécialiste mondial de l'emballage DS Smith, bien connu des utilisateurs français de carton ondulé. Selon les mesures effectuées par Forbes Insights et les estimations des cadres interrogés, les conteneurs et colis expédiés par la route vers les particuliers ne sont remplis qu'aux trois quarts de produits manufacturés, et pour moitié de produits alimentaires. Le rapport vise à faire prendre conscience à l'échelle planétaire du coût économique et environnemental du vide transporté en gros ou acheminé vers les particuliers. >> Lire l'article complet sur le site Les Marchés
Les entrepôts ne passeront pas en CDAC dans le cadre de la loi Elan
Précédemment voté au Sénat, l'amendement visant à soumettre les projets de surfaces logistiques en commission départementale d'aménagement commercial (CDAC) vient d'être retoqué par la commission mixte paritaire. "Nous sommes absolument ravis de ce retour à la raison, déclare Diana Diziain, directrice déléguée d'Afilog. Il aurait été difficile pour la CDAC de statuer sur des projets logistiques alors que sa grille d'analyse actuelle est dédiée aux installations commerciales et nous allions au devant d'une chute probable du nombre de projets d'entrepôts. La suppression de cet amendement est donc un vrai soulagement". >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog
Transport express : DHL annonce les ajustements de tarifs 2019 pour la France
DHL Express a communiqué aujourd'hui les ajustement de tarifs pour ses expéditions. À partir du 1er janvier 2019, les tarifs augmenteront en moyenne de 4,9 % pour les expéditions de moins de 70 kg et de 5,9 % pour les expéditions de plus de 70 kg. "Ces dernières semaines et ces derniers mois, nous avons plus spécifiquement axé nos investissements sur l'agrandissement des hubs et la création de nouvelles passerelles sur de nombreux marchés, ce qui nous a permis de dynamiser nos capacités de traitement des expéditions par heure et de réduire nos temps de transit", explique Philippe Prétat, Pdg de DHL Express France. >> Lire l'article sur le site de Actu transport Logistique
RSE
Fashion Week de Paris : les trois quarts des enseignes progressent vers une mode plus durable
"L'industrie de la mode connaît une transformation significative", estime l'ONU Changements climatiques. "De plus en plus d'entreprises s'orientent vers des modèles commerciaux plus durables aidant ainsi à lutter contre le changement climatique et à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD)". Le vert serait-il devenu la nouvelle couleur tendance ? À en croire le nouveau rapport "Pulse of the fashion industry", qui fait référence dans le secteur, "2017 a été un tournant" avec 75 % des marques de mode qui ont amélioré leur score en matière de soutenabilité. La note globale a ainsi augmenté de 6 points, passant de 32 à 38 sur 100. Parmi les leaders, Levi's vient ainsi de s'engager à n'utiliser que des énergies renouvelables dans les deux usines qu'elle possède d'ici 2025, et à réduire de 90 % les émissions de ses propres bâtiments, par rapport à 2016. La marque va plus loin puisqu'elle se fixe aussi l'objectif de réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre dans toute sa chaîne d'approvisionnement, y compris chez ses sous-traitants. >>Lire l'article complet sur le site de Novethic.fr
À Paris, l'économie circulaire fédère 30 entreprises autour des Deux Rives
Délimité par Bercy et la gare de Lyon sur la rive droite de la Seine, par Tolbiac et la gare d'Austerlitz sur la rive gauche, le quatrième quartier d'affaires de Paris, relevant administrativement de deux arrondissements différents (les XIIe et XIIIe), n'avait jusqu'à de temps récents pas de véritable identité unique. Jusqu'à ce que, début 2017, les ambitions de deux acteurs majeurs de la capitale ne se rencontrent : celle de la mairie de Paris, qui cherchait à incarner dans un territoire son plan Economie circulaire - alors en cours d'élaboration -, et celle de la Ratp, souhaitant créer un démonstrateur de la ville durable qui constitue le coeur de sa stratégie. Désormais, grâce à leur initiative conjointe, ces 350 hectares - où la Ratp a d'ailleurs son siège social -, sont soudés par un projet partagé, dénommé Les Deux Rives : celui de créer des échanges de matières, services et connaissances entre les quelque 700 entreprises qui y sont installées, afin d'en réduire les externalités comme d'améliorer la qualité de vie des 100.000 salariés qui y travaillent chaque jour - selon le modèle de l'écologie industrielle et territoriale, jusqu'à présent essentiellement pratiquée entre usines et/ou fermes. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune
Commande publique
Dépenses publiques : la valse des milliards
"Les dérapages de certains chantiers laissent sans voix. Entre les prévisions et le coût final, les factures explosent", commente Jean Nouailhac dans un article publié par Le Point. Et de donner "quelques exemples édifiants": À tout seigneur, tout honneur. Commençons par Paris et l'Île-de-France. On a beaucoup entendu parler ces derniers jours des notes de frais excessives de l'ancien président du Grand Palais, Jean-Paul Cluzel, mais on est passé à côté du véritable scandale : l'explosion du budget affecté à la rénovation de ce bâtiment historique, dont la construction date de l'Exposition universelle de 1900. Entre 2010 et 2017, le budget de cette rénovation de luxe avait été doublé et une nouvelle rallonge de 75 millions d'euros vient encore d'être accordée, ce qui nous amène à un total, sans doute encore provisoire, de 541 millions. Les travaux prévus pour commencer en 2020 doivent impérativement être terminés en 2024 pour les Jeux olympiques, le Grand Palais devant abriter les épreuves d'escrime et de taekwondo. >> Lire l'article complet sur le site du Point
Le conflit d'intérêt, nouvelle épée de Damoclès pour les acheteurs publics ?
Le conflit d'intérêts repose sur des relations nouées entre les parties au contrat, le juge étant amené à tenir compte de la nature, de l'intensité et de la durée de ces relations. Le problème est que la notion de lien n'est pas exclusivement patrimoniale ou financière mais englobe également les liens personnels, ce qui ouvre la voie à un vaste champ relationnel allant des liens familiaux, même lointains, aux relations amicales. Et la responsabilité de la détection d'une telle situation de conflit d'intérêts repose sur l'acheteur, qui non seulement doit donc déterminer la nature des liens susceptible de caractériser une telle situation, mais doit au surplus vérifier que la personne " intéressée " ait été en mesure d'influencer l'issue de la procédure. Afin d'être exempt de toute critique, il est donc recommandé qu'une telle personne ne participe à aucun stade de la procédure, qu'il s'agisse de la rédaction du DCE, de l'analyse des candidatures des offres et bien sûr du choix final de l'attributaire. Et en cas de doute sur les liens entre un candidat à l'obtention du marché et une personne, même extérieure à la collectivité mais ayant participé de près ou de loin à la procédure de passation du contrat, l'acheteur devra exclure ledit candidat, en motivant évidemment sa décision afin d'éviter tout recours contentieux de ce dernier. >> Lire l'article complet sur le site de e-marchéspublics.com
Bolloré réclame 235 millions pour la résiliation d'Autolib'
La décision d'arrêter Autolib' prématurément coûtera cher au Syndicat Autolib' Vélib' Métropole (SAVM). En tout cas, c'est ce que pense Bolloré. Mardi, le groupe qui assurait ce service d'autopartage parisien arrêté fin juillet a envoyé sa facture à son client. Il réclame 235 millions d'euros au SAVM pour avoir cassé ce contrat. Cette note comprend plusieurs parties. D'abord, Bolloré estime avoir droit à 175 millions d'euros à cause du déficit du service entre son lancement en 2011 et son arrêt en juillet. Selon lui, ces pertes s'élèvent même à 235 millions. Il ne demande que 175 millions car il s'était engagé à prendre à sa charge jusqu'à 60 millions de déficit. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro
Téléphériques en Ile-de-France : la RATP vise les sommets
Après les métros, RER, bus et trams, la RATP ambitionne maintenant de faire circuler... des téléphériques. Pas au sommet des montagnes, mais dans les villes, là où l'entreprise a l'habitude d'exploiter ses réseaux de transport. "Le mode câble est aujourd'hui en capacité de s'affirmer comme un véritable mode urbain", estime Catherine Guillouard, p-dg de la RATP. Au-delà de sa simple capacité "à franchir des obstacles naturels ou techniques", le téléphérique est aussi "complémentaire des modes de transports traditionnels", estime la p-dg. Résultat : la RATP compte bien être parmi les premiers à exploiter des cabines en Ile-de-France. Ce lundi, l'entreprise a annoncé avoir conclu un partenariat avec le géant du BTP Eiffage et le spécialiste grenoblois du téléphérique Poma pour "répondre à certains projets cibles en Ile-de-France". >> Lire l'article complet sur le site du Parisien
Gare TGV de Montpellier : Saurel et Lachaud taclent la SNCF
Réagissant à la mise en route chaotique de la gare TGV Montpellier Sud de France et à la couverture médiatique désastreuse qu'elle suscite, Guillaume Pépy, président de la SNCF, a déclaré au micro de RMC, le 21 septembre, que la responsabilité en incombe à l'État et aux collectivités partenaires de ce dossier signé en 2012, et a refusé que son entreprise soit déclarée responsable de la situation actuelle. Philippe Saurel, maire de Montpellier et président de la Métropole, a réagi à son tour, le 23 septembre, affirmant qu'il doit aujourd'hui agir "pour éponger la pleutrerie des autres", et accusant Guillaume Pépy de ne pas dire toute la vérité dans ce dossier. Selon lui, les difficultés autour de la gare TGV de Montpellier, qui se situe sur le contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier (CNM), renvoient à un autre chantier, la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP), dont la réalisation est en cours de discussion. >> Lire l'article complet sur le site de Objectif Languedoc-Roussillon
Commande publique - Impartialité : l'ombre d'un doute... ne suffit pas
En ces temps où le pantouflage est vilipendé, le poids des lobbys fustigé et la pratique des allers et retours public-privé décriée, le Conseil d'Etat a le mérite de ne pas hurler avec la meute. Les faits, rien que les faits, doivent être examinés, semble rappeler le juge. C'est inscrit dans le marbre. Au nombre des principes généraux du droit de la commande publique qui s'imposent au pouvoir adjudicateur, comme à toute autorité administrative, figure le principe d'impartialité, dont la méconnaissance est constitutive d'un manquement aux obligations de publicité et de mise en concurrence. >> Lire l'article complet sur le site de La Gazette des communes
Travel
Le pied de nez de Air France à AccorHotels
La nouvelle ne va pas ravir AccorHotels. A l'occasion de l'ouverture de l'IFTM Top Resa, Air France a annoncé un partenariat avec le site de réservation d'hébergement en ligne Booking.com. L'accord d'une durée de trois ans met fin au précédent partenariat qui associait Air France au groupe hôtelier français présidé par Sébastien Bazin. Cette annonce semble mettre un point final aux velléités d'AccorHotels, qui envisageait, il y a moins de deux mois, d'entrer en force dans le capital de la compagnie aérienne en rachetant la participation de l'Etat. Le groupe hôtelier voulait notamment mettre la main sur le programme de fidélité d'Air France. " La plate-forme d'AccorHotels ne faisait pas le poids par rapport au nombre de destinations desservies par Air France ", expliquent en choeur Soline de Montrémy, directrice générale des ventes globales et des partenariats commerciaux d'Air France-KLM, et sa collègue Delphine Barault, directrice business development et partenariats commerciaux. En pratique, font-elles savoir, Accor ne proposait aucun hôtel sur un quart des destinations d'Air France et un tiers supplémentaire des dessertes de la compagnie aérienne était mal couvert par le groupe hôtelier. >> Lire l'article complet sur le site du Monde
IT
Les banques misent sur la blockchain pour accélérer les paiements internationaux
Aujourd'hui, une petite partie de ces transactions peuvent donner lieu à des aller-retours entre établissements financiers pour des raisons de format ou de conformité. Par exemple si la banque recevant l'ordre de paiement soupçonne que celui-ci provient d'un pays sous embargo, elle va demander des informations complémentaires. Ce type de vérifications peut prendre plusieurs jours. L'objectif du projet lancé par JP Morgan est de ramener ces délais à quelques heures. "Nous pensons que IIN va considérablement améliorer les paiements transfrontaliers, surtout au fur et à mesure que davantage de banques participeront au projet", explique Emma Loftus. "Nous sommes insuffisamment avancés dans l'aventure pour dire d'emblée à quelles conditions on avancera ou pas. Toutefois, il y a un beau faisceau de présomptions pour penser que d'ici à la fin 2019, cette blockchain soit quelque chose d'utilisé chez nous, au moins à titre complémentaire", explique Jean-François Mazure, responsable des activités de "cash clearing" à la Société Générale. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Fleet / Mobilité
Le gouvernement confirme le renforcement du malus pour 2019
Nouveau coup dur pour les automobilistes, mais aussi les constructeurs : le barème du bonus-malus automobile va bel et bien à nouveau évoluer au 1er janvier 2019... et pas en faveur des Français et de l'industrie automobile. Comme attendu, le conseil des ministres a tranché pour un abaissement du seuil d'application du malus de 120 à 117 g de CO2 par kilomètre. En revanche, statut quo sur le malus maximal : le barème s'étale ainsi toujours de 50 à 10 500 euros pour les véhicules au taux d'émissions de CO2 supérieur à 185 g. Mécaniquement, l'abaissement vient renchérir le coût du malus à chaque grammage (voir tableau). Recettes attendues par l'Etat, si toutefois le projet est validé par le Parlement : 570 millions d'euros, dont 31 millions générés par ce tour de vis. >> Lire l'article complet sur le site du JournalAuto
Vignette pour les poids lourds: décision du gouvernement d'ici fin octobre
Cette vignette permettrait de financer les investissements dans les infrastructures, à partir de 2020. "On cherche une nouvelle ressource d'environ 500 millions d'euros par an", a précisé la ministre des Transports. La mesure concernerait seulement les camions, pas les voitures. "Il ne s'agit pas de refaire l'écotaxe", a mis en garde Mme Borne. La question de savoir si seuls les poids lourds étrangers seront visés par cette vignette doit encore être tranchée, a-t-elle ajouté. Du côté des transporteurs, la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR) a condamné l'instauration d'une telle vignette en France, soulignant "qu'il n'était question que de taxer encore et encore le secteur routier".>> Lire l'article complet sur le site du Point
Taxi électrique : faute d'alternative, Munich opte pour les Jaguar i-Pace
Malgré leur autonomie jugée encore limitée - un a priori qui s'efface progressivement avec l'arrivée des batteries de grande capacité -, les voitures électriques parviennent à gagner progressivement en notoriété auprès des sociétés européennes de taxis et de VTC. Après l'annonce réalisée au printemps dernier concernant la livraison de 200 Jaguar i-Pace destinés à l'aéroport de Heathrow (Londres), le constructeur au félin vient de mettre en service 10 exemplaires de son SUV à Munich. Annoncé fin juillet, le service peut être réservé en ligne avec des tarifs équivalents à la concurrence grâce à des subventions versées par la municipalité, à hauteur de 20 cents d'euros par kilomètre parcouru. Et à l'image du reste de la flotte du pays, les véhicules ont été peints en beige avec un panneau noir et jaune sur le toit, couleur caractéristique des taxis allemands. >> Lire l'article complet sur le site de Breezcar.com
Carrière / Management... et autres
"Transparence" des salaires : ce qui va changer en entreprise
C'est une petite révolution qui se profile dans le monde de l'entreprise. Dans le cadre de l'examen de la loi Pacte, qui a débuté mardi à l'Assemblée nationale, les députés ont adopté un amendement visant à améliorer l'information sur les salaires au sein de l'entreprise. Dans le même temps, Bruno Le Maire s'est dit "favorable" à la publication du salaire médian, seuil en dessous duquel sont payés la moitié des salariés (en France, il est de 1.710 euros). Deux mesures qui constituent un premier pas vers une transparence accrue des rémunérations des salariés. Fournir une grille de comparaison aux salariés. L'amendement voté par les députés, à l'initiative des rapporteurs (LREM) Roland Lescure et Coralie Dubost, propose de publier "les informations relatives au ratio du niveau et de l'évolution des rémunérations des dirigeants par rapport à la moyenne des rémunérations de l'entreprise, hors celles des dirigeants". Concrètement, il s'agirait de rendre public à l'ensemble des collaborateurs d'une entreprise le montant des rémunérations les plus élevées et leur écart par rapport au salaire moyen en interne. >> Lire l'article complet sur le site de Europe1
Comment les entreprises se transforment pour donner plus de sens au travail
Les jeunes qui se lancent aujourd'hui sur le marché du travail cherchent un travail qui ait du "sens". C'est-à-dire dont l'objectif ne soit pas seulement financier, mais aussi porteur de progrès social, sociétal et environnemental. De marginaux, ces jeunes sont devenus majoritaires, incitant les entreprises à présenter un meilleur visage. Nombreux sont donc les groupes qui se sont lancés il y a quelques années dans des activités à impact social. Comme Danone, qui créait en 2007 Danone Communities, pour aider financièrement des entrepreneurs sociaux engagés dans la lutte contre la malnutrition et le développement de l'accès à l'eau potable. Ou Veolia, qui fondait l'année suivante une coentreprise avec la Grameen Bank, pour distribuer de l'eau potable au Bangladesh. Et même le fabricant de ciment LafargeHolcim, dont le nom évoque désormais davantage la mise en examen pour "financement d'une entreprise terroriste" que son programme de logements accessibles... >> Lire l'article complet sur le site du Monde
Les profils atypiques ont-ils une chance de réussir au plus haut niveau ?
Ces candidats atypiques peinent en fait à s'imposer au sommet des organisations. A cela plusieurs raisons. D'abord, la faute au très français culte du diplôme encore très prégnant dans les sociétés franco-françaises. A cela s'ajoute le conformisme du management. "On considère qu'il est toujours plus facile de manager des gens qui nous ressemblent que des moutons à cinq pattes", observe Cécile Bonnet. Du coup, les recruteurs chassent sur des terrains qu'ils connaissent bien et/ou qui leur sont plus faciles d'accès. A savoir, le réseau des grandes écoles, les annuaires d'anciens qui, même s'ils doivent être à jour dans les universités françaises, sont plus facilement accessibles dans les grandes écoles. "Il est de bon ton de dire qu'aujourd'hui tout est permis, même si on ne sort pas d'une grande école mais en réalité ce sera plus difficile, moins balisé pour ces candidats atypiques. Dans les universités par exemple, on ne prépare pas aussi bien au monde de l'entreprise et à ses codes que dans les grandes écoles. Du coup, les recruteurs estiment gagner du temps en embauchant des candidats possédant déjà les méthodes et les codes de l'entreprise", argumente Lorraine Kron du Luart, chasseuse de tête au sein du cabinet Eric Salmon & Partners. >> Lire l'article complet sur le site de Cadremploi