Handicap : Dépasser l'obligation des 6% pour construire dans la durée
A l'occasion du 1er salon Handicap & Achats, organisé par le groupe Les Echos la semaine dernière au Palais des Congrès de Paris, les intervenants sont souhaité rappeler que la qualité des prestations des ESAT et EA était aujourd'hui bien au RDV et qu'il était urgent de repenser la relation.

Les idées reçues ont la vie dure. Recourir à des ESAT et EA pour la réalisation de prestations de services ? Trop cher, services peu innovants, qualification des salariés insuffisante, manque de professionnalisme de ces structures, non respect des délais,...
Mais alors, comment expliquer que sur le terrain, les entreprises qui ont recours à ces sociétés sont satisfaites à 98 % (baromètre IFOP pour Humanis "Osez l'ESAT-EA) ? Bizarre...
"Nous travaillons beaucoup notamment avec la direction des achats pour leur dire que, oui, la qualité des prestations des ESAT et AE est bien au rendez-vous. Nous ne sommes vraiment plus dans la charité !", a ainsi lancé devant un auditorium plein à craquer, le DRH du groupe Société générale, Edouard-Malo Henry.
Dépasser les 6 % pour construire
"Il est urgent aujourd'hui que les entreprises dépassent cette logique des 6% et se posent enfin les vraies questions : celles de la place de l'humain dans les organisations", a estimé de son côté Guy Tisserant, champion handisport de tennis de table et président et co-fondateur de TH

En créant votre compte gratuitement vous pourrez accéder
à l'ensemble des articles de Décision Achats, sans aucune limitation.
Vous recevrez notre newsletter de veille de la fonction achats
& des invitations en avant-première à nos évènements.
Sur le même thème
Voir tous les articles Autres Achats