Revue de presse achats - semaine du 4 mars
Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine ? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.
Je m'abonne[Groupement d'achats]La France contribuera à l'achat de munitions hors d'Europe pour l'Ukraine
Emmanuel Macron a annoncé mardi la participation de la France à la plate-forme d'achats de munitions mise en place par la République tchèque. Sans dévoiler de montants pour l'instant.
C'est un changement de pied pour Paris, qui s'était montré jusqu'à présent réticent à l'achat de matériel militaire hors d'Europe pour aider l'Ukraine. À Prague mardi, Emmanuel Macron a annoncé que la France participerait à « l'initiative tchèque » d'achat de munitions produites en dehors de l'UE.
L'initiative lancée par le président tchèque, Petr Pavel, est « un travail de mutualisation » qui est « extrêmement utile », a estimé le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse commune avec son homologue au château de Prague. « Nous la soutenons, nous y participerons », « nous sommes prêts à y contribuer », a-t-il affirmé... sans toutefois préciser à quelle hauteur pour l'instant. »Lire l'article complet sur le site des Échos.
[Inflation] Les prix baissent lentement... sauf sur les services, s'inquiète la BRI
L'inflation des biens est en train de décélérer avec la normalisation des chaînes d'approvisionnement mais l'augmentation des prix des services pourrait ralentir le processus de désinflation, selon une étude de la Banque des règlements internationaux (BRI).
Dans cette étude, les économistes de la banque centrale des banques centrales ont cherché à savoir si l'augmentation des prix des services ne risquait pas de prolonger la lutte contre l'inflation que mènent actuellement les banques centrales. En 2023, l'inflation des prix alimentaires, de l'énergie et « dans une moindre mesure » des biens de base ont graduellement reculé. La hausse des prix des services s'est en revanche avérée « plus têtue », soulignent-ils. Or, l'inflation venant des services tend à être plus persistante car elle dépend davantage de l'évolution des salaires et elle est moins sensible aux fluctuations de l'énergie que la production de biens. Les prix des biens réagissent plus rapidement en cas de choc sur les prix de l'énergie mais peuvent aussi redescendre plus vite lorsque le reflux des cours s'amorce. Selon les experts, cette inflation des services importe, en particulier dans les économies avancées où les services pèsent plus lourd dans l'économie, car elle pourrait « maintenir les pressions inflationnistes sous-jacentes à court terme » et signifier que les politiques monétaires vont devoir rester « restrictives ». »Lire l'article complet sur le site La Tribune.
[Pénuries] Le tour de vis des députés inquiète les industriels des médicaments
Les parlementaires ont décidé de renforcer les pouvoirs de l'Agence surveillant les approvisionnements en médicaments. Ils ont aussi durci les sanctions pouvant être imposées aux industriels qui ne respectent pas leurs obligations en matière de stocks de sécurité. Des mesures contre-productives aux yeux des laboratoires.
Prégnant depuis des années, le phénomène des médicaments manquants dans les pharmacies s'est encore aggravé en France l'an dernier . Pour tenter d'apporter une réponse à « l'angoisse indescriptible » des patients et de leurs proches en mal de traitements, la députée socialiste Valérie Rabault a présenté début janvier une proposition de loi obligeant les fabricants de médicaments à disposer de davantage de stocks de sécurité. »Lire l'article complet sur le site des Échos.
[Sourcing local] Cantines : pourquoi les règles françaises et européennes freinent l'approvisionnement en produits locaux
Si des aliments venus de l'autre bout du monde s'invitent dans les assiettes des écoliers, c'est en partie en raison des règles de la commande publique qui interdisent de discriminer en fonction de l'origine géographique d'un prestataire. Une «aberration» qui hérisse les collectivités territoriales.
Nous sommes en 2011. Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, s'insurge contre les obstacles réglementaires qui empêchent les cantines françaises de s'approvisionner en circuit court. «On ne va pas se résigner à voir des centaines de milliers d'enfants en Normandie consommer les pommes du Chili, alors même qu'il y a des pommes qui sont produites à quelques mètres de leur école. [...] C'est une aberration», tance l'actuel ministre de l'Économie. 13 ans plus tard, le constat dans les assiettes n'a guère changé, ou presque. Certes, les lois «EGalim» et «Climat et résilience» ont introduit un objectif de produits bio et durables dans le menu des cantines scolaires. Mais dans les faits, seuls 15% des restaurants collectifs, scolaires compris, atteignent effectivement ces objectifs.
Une large partie des aliments consommés par les enfants dans les cantines scolaires n'est toujours pas d'«origine France», en particulier lorsqu'il s'agit de produits transformés. »Lire l'article complet sur le site du Figaro.
[Énergie] Dans les starting-blocks, la filière hydrolienne française s'impatiente
Quelques années après un premier raté, deux fermes pilotes d'exploitation des courants marins sont attendues au large du port de Cherbourg dès 2026. Mais les financements publics ne peuvent se débloquer en l'absence de la publication de la programmation pluriannuelle de l'énergie.
Sur le port de Cherbourg-en-Cotentin, dans la Manche, l'impatience est grande. Quelques années après un premier raté, la filière hydrolienne, celle qui utilise les courants marins pour produire de l'électricité, n'attend plus qu'un top départ de l'État pour reprendre des couleurs en Normandie.
Non loin de là, en mer, le raz Blanchard, réputé pour bénéficier des courants de marées prédictibles les plus puissants d'Europe, est retenu comme le site d'accueil des deux premières fermes pilotes avec onze machines. Soit une zone de 60 km2, entre le cap de La Hague et l'île d'Aurigny. De même, en Bretagne, le passage du Fromveur, près de l'île d'Ouessant (Finistère), se tient prêt pour des développements futurs. »Lire l'article complet sur le site des Échos.
[Énergie] Nucléaire : coup de chaud sur la future facture des EPR
EDF évalue désormais à 67,4 milliards d'euros le coût de construction prévisionnel des six réacteurs EPR2 commandés par les pouvoirs publics pour engager la relance du nucléaire en France, soit une hausse de 30 % par rapport à une première estimation de 2021.
Deux raisons seraient à l'origine de ce coup de chaud sur les chiffrages : la progression des coûts d'ingénierie avec une demande de l'énergéticien de prendre neuf mois supplémentaires pour peaufiner ses plans. La deuxième est liée à la hausse des coûts de construction. Or, ce serait ces contrats de construction qui pèserait le plus dans cette explosion du budget initial. »Lire l'article complet sur le site du Parisien.
[Approvisionnement] Fragilisé par ses sous-traitants, Dassault Aviation en pleines turbulences industrielles
En 2023, l'avionneur n'a livré que 26 jets d'affaires sur les 35 prévus et 13 Rafale au lieu des 15. En cause, ses sous-traitants qui peinent à suivre les cadences.
Dassault Aviation traverse une zone de turbulences industrielles. «On a fortement été pénalisés par la chaîne d'approvisionnement. Cela a déstabilisé nos productions principalement à Mérignac (site d'assemblage final, ndlr)», a reconnu son PDG Eric Trappier, à l'occasion de la publication des résultats annuels du groupe. »Lire l'article complet sur le site de L'Usine Nouvelle.
Actualités achats à l'international
[Devoir de vigilance] EU waters down supply chain law to placate Germany and Italy
Les pays membres de l'UE s'apprêtent à voter une proposition qui vise à assouplir la loi sur le devoir de vigilance des entreprises qui les rendrait responsables des violations des droits humains et de l'environnement tout au long de leurs chaînes d'approvisionnement. Il s'agit d'un ultime effort pour convaincre l'Allemagne et l'Italie de soutenir cette directive contestée. »Lire l'article complet sur le site du Financial Times.
[Aéronautique] L'AMDIE veut identifier les chaînons manquants de la supply chain
L'Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE), dans l'optique de dynamiser l'aéronautique marocain, a lancé un appel d'offres portant sur la réalisation d'une mise à jour de l'étude de la supply chain aéronautique au Maroc, pour un montant de 1,1 million de dirhams. Cette mise à jour de l'étude de la supply chain aéronautique au Maroc a pour but de dresser l'état des lieux du secteur et d'identifier les chaînons manquants, offrant ainsi un éclairage crucial sur les perspectives de croissance. L'étude se déroulera en deux phases distinctes. La première se concentrera sur l'analyse détaillée de la supply chain aéronautique, examinant les tendances récentes, les développements clés, et les facteurs qui influent sur la croissance du secteur au Maroc. Cette phase inclura également une évaluation des emplois par écosystème, profil et domaine de compétences, permettant ainsi une compréhension approfondie du paysage actuel de l'industrie. »Lire l'article complet sur le site de l'Industrie du Maroc Magazine.
[Supply chain] NY Fed sees modest rise in February supply chain pressures
Les pressions de la chaîne d'approvisionnement ont légèrement augmenté le mois dernier pour la première fois en un peu plus d'un an a déclaré la Federal Reserve Bank of New York dans un rapport publié mercredi. Ce niveau est toutefois proche de la normale et reste bien inférieur aux niveaux élevés observés pendant la pandémie de coronavirus, indique la Fed. »Lire l'article complet sur le site de Reuters.