Recherche

Les directions achats passent leurs outils technologiques au peigne fin

Si les solutions eAchats sont largement considérées comme une clé de l'efficacité, le degré de satisfaction global à leur égard reste à parfaire. Les grandes tendances du moment, avec l'étude Rélévations UX Achats, menée par Media Dell'Arte pour Décision Achats en partenariat avec le CNA et PWC.

Publié par MATHIEU NEU le | Mis à jour le
Lecture
14 min
  • Imprimer
Les directions achats passent leurs outils technologiques au peigne fin

La pertinence des outils eAchats dans les organisations ne laisse plus beaucoup de place au doute. Plus de 83 % des professionnels des achats interrogés dans le cadre de l'édition 2019 de l'étude exclusive Rélévations UX Achats, menée par Media Dell'Arte pour Décision Achats en partenariat avec le CNA et PWC, estiment que ces solutions sont absolument indispensables dans leur activité. Près de 70 % des décideurs achats utilisent des solutions et services eAchats, même s'il est à noter qu'elle n'est fréquente que dans 47 % des cas. Après plusieurs années de déploiement axées sur les rudiments de la dématérialisation, une nouvelle ère semble s'ouvrir avec en ligne de mire pour les acheteurs de nouveaux gains d'agilité et d'efficacité.

"Nous sommes entrés dans une nouvelle période avec des projets plus matures et plus exigeants au sein des entreprises, caractérisés par des retours d'expérience plus forts, une vision claire de l'expérience utilisateur recherchée. Les organisations savent beaucoup mieux dans quelle direction elles souhaitent aller, ce qu'elles veulent éviter. Leurs interrogations portent davantage sur la manière d'atteindre leurs objectifs plutôt que sur les objectifs en eux-mêmes", constate Erika Perrotin, directeur PwC experte Digital Procurement.

En réponse à cette évolution, les éditeurs s'adaptent et rivalisent de nouveautés. Mais l'une des difficultés réside dans le fait de devoir s'adresser à des populations utilisatrices plus larges que par le passé. Le processus achats couvre trois catégories de personnels. "On distingue les experts, c'est-à-dire les acheteurs et les financiers, qui se montrent très intéressés par une amélioration de l'efficacité opérationnelle, par un monitoring des performances. Une deuxième catégorie est constituée par les utilisateurs occasionnels, à la recherche de critères de simplicité, de rapidité d'exécution, d'un quotidien plus facile. Enfin, les fournisseurs représentent un autre profil. Celui-ci est en attente de services innovants au niveau du catalogue, du référencement, du traitement des factures, des paiements", détaille Erika Perrotin. Parmi les principales attentes de la digitalisation des achats, les deux notions les plus mentionnées sont la libération de certaines tâches grâce à la robotisation (59 %) et un changement dans la valeur ajoutée apportée par les acheteurs (52 %).

Vers une relation éditeur / utilisateurs plus étroite

L'étude révèle que 43 % des acheteurs n'ont pas été mis en relation avec l'éditeur ou l'intégrateur afin d'adapter l'outil au besoin personnel, lors de la mise en place de la solution. Un obstacle que les fournisseurs tentent de lever, tandis que le désir d'accompagnement sur le long terme se fait de plus en plus sentir.

"Ces dernières années, nous étions demandeurs d'évolutions de fonctionnalités auprès de notre éditeur, notamment pour ce qui est de la recherche de catalogues sur Internet depuis l'application. Nous attendons de lui d'être proactif en matière de veille de technologies émergentes, sur la capacité à être un agrégateur de l'ensemble des besoins de leurs clients", confie Sylvain Feraud, Procurement Director chez Servier.

Être plus près des besoins des entreprises dès les premiers échanges constitue un axe prioritaire. "Lors du démarrage avec le client, nous parcourons ensemble la solution au cours d'une séance de brainstorming. Ce dernier va critiquer l'outil sur de multiples aspects. Les demandes sont divisées en deux catégories : celles qui sont spécifiquement élaborées en réponse à un souhait particulier, et celles qui visent à faire évoluer le produit de manière générale. Elles entrent ensuite dans un planning de développement pour être traitées dans les semaines ou mois à venir en fonction du degré d'urgence", souligne Olivier Audino, fondateur et

Livres Blancs

Voir tous les livres blancs

Vos prochains événements

Voir tous les événements

Voir tous les événements

S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page