SFR et Orange déploient la fibre optique au-delà des zones denses
Les opérateurs France Télécom-Orange et SFR ont signé le 15 novembre un accord visant a accélérer le déploiement de la fibre optique en dehors des zones très denses du territoire français. D'ici à 5 ans, le part des foyers raccordés à la fibre optique devrait atteindre 60 %.
Je m'abonneLes opérateurs France Télécom-Orange et SFR ont signé le 15 novembre un accord visant a accélérer le déploiement de la fibre optique en dehors des zones très denses du territoire français.
A travers ce partenariat, les deux opérateurs télécoms s'engagent a raccorder 9,8 millions de logements en dehors des zones très denses définies par l'ARCEP. L'opérateur historique devrait oeuvrer à la desserte de la majorité de ces foyers : 7,5 millions de logements.Cette décision résulte du constat par SFR et France Télécom de risque de recoupement de leurs projets de déploiement entamés séparément. C'est pourquoi, l'accord désigne, pour chaque commune, l’opérateur responsable du déploiement assurant le meilleur calendrier et la meilleure couverture proposés, au bénéfice des consommateurs et des collectivités locales. Les autres acteurs du marché pourront également s’appuyer sur les infrastructures ainsi déployées, dans les conditions définies par l'ARCEP, y compris en participant à leur cofinancement, pour proposer leurs offres commerciales très haut débit
L’engagement pris par chacun des signataires est de couvrir chaque commune dans les cinq ans qui suivent l’initialisation des déploiements. Dans les prochains jours, France Télécom-Orange et SFR prendront contact avec les représentants des collectivités concernées par ces projets de réseaux à très haut débit. Chacune d’entre elles pourra ainsi organiser la concertation locale nécessaire à une bonne articulation public-privé des déploiements. Au total, en intégrant les déploiements dans les zones très denses, ce sont près de 60 % des foyers français qui seront couverts par la fibre du fait de l’investissement des opérateurs privés d’ici 2020. Chacun des deux groupes est prêt à coopérer avec les collectivités locales aux nombreuses solutions envisagées pour couvrir les 40 % de foyers restants, selon une logique de complémentarité et d’efficacité globale.