Mieux collaborer pour rendre les chaînes d'approvisionnement plus efficientes
En plus du manque de visibilité et des difficultés inhérentes à la dépendance aux filières internationales, la complexité des collaborations serait un des maux profonds au sein des supply chain.
Je m'abonneLe premier défi à relever pour les professionnels de la Supply Chain
« 46 % des fournisseurs mondiaux citent le manque de collaboration comme leur principal obstacle à l'amélioration des processus de la chaîne d'approvisionnement. » C'est par ces mots que Laurelle Dormoy, senior account executive chez OpenText, spécialiste de la gestion de documents numériques et de l'échange de données, a débuté son intervention à l'occasion du Supply Chain Event qui s'est tenu les 15 et 16 novembre dernier à Paris.
Cet aspect se présenterait ainsi comme le premier défi à relever pour les professionnels du domaine. « Le manque de collaboration qui empêche non seulement les fonctionnements efficaces, mais aussi la stimulation de l'innovation », estime-t-elle. « Il faut voir cet aspect comme un pont qui va permettre aux chaînes d'approvisionnement de commande ou de contrôle, en réaction aux événements, de devenir de véritables chaînes d'approvisionnement collaboratives créatrices de valeur. »
La recette qu'elle préconise pour y parvenir : mettre en relation l'écosystème des clients avec l'ensemble de leurs partenaires au sein d'une même plateforme. Tous les acteurs accèdent ainsi de manière transparente et sécurisée aux informations relatives à la supply chain, pour mettre sur pied des processus métier collaboratifs de bout en bout. De cette manière, toutes les mises à jour et les changements survenus chez les partenaires peuvent être détectés et intégrés automatiquement, évitant ainsi les troubles imputables à une désynchronisation des données fournisseurs.
« L'avantage est aussi l'accès à une immense communauté d'entreprises pré-connectée, comme dans le cas du réseau que propose la plateforme OpenText Active Access, permettant de faciliter l'intégration de nouveaux partenaires BtoB », poursuit Laurelle Dormoy. Il en ressort également la possibilité de pouvoir automatiser un maximum de processus inter-entreprises, limitant ainsi les erreurs et les retards.