Revue de presse achats - semaine du 6 mai
Vous n'avez pas eu le temps de surfer sur le web cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles qui devraient vous intéresser car ayant trait aux achats. Relation fournisseurs, RSE, supply, commande publique, IT, fleet, mais aussi RH, tout y est. Bonne lecture!
Je m'abonneLa marque le Slip Français fait un carton. 28 entreprises fabriquent ses produits à travers l'Hexagone
Le sous-vêtement masculin made in France est arrivé sur ce très bataillé marché en 2012 avec un positionnement de qualité et de prix relativement élevé (à partir de 29 €). Depuis, le Slip Français affiche une insolente courbe de croissance : 20 M€ de chiffre d'affaires en 2018 (800 000 pièces livrées) et sans doute la volonté d'atteindre les 27 M€ cette année grâce à la montée en puissance des diversifications : lingerie féminine, maillots de bain homme et femme. "La fabrication est exclusivement française. Le Slip Français fait travailler aujourd'hui 28 entreprises réparties sur le territoire national", explique-t-on chez le slip Français où l'on reste volontiers discret sur les objectifs de croissance pour cette année 2019. (...) Le slip français est rarement en panne de nouvelles idées. Depuis 2016, la nouvelle fierté industrielle nationale pratique la décentralisation en créant un slip régional et en série limitée. Il s'agit pour les hommes d'afficher les couleurs de leur région avec une iconographie qui reprend les habituels éléments d'identification territoriale. Pour l'Occitanie, ce sont les montagnes, le ballon de rugby, le cassoulet, les coquillages de Méditerranée. Les trois régions les plus mobilisées pour la deuxième édition de ce "référendum du slip" sont récompensées par une édition limitée déclinée en slip, boxer et culotte. En 2019, le scrutin est déjà clos et les vainqueurs sont : Normandie, Bretagne et Hauts-de-France. Faute de concentration sur l'évènement, l'Occitanie pointe en cinquième position. >> Lire l'article complet sur le site de la Dépêche
Les enjeux des fournisseurs, fabricants et producteurs d'ingrédients
On comprend le défi majeur que doit relever un fournisseur d'ingrédients: créer un pont durable entre les matières premières naturelles et des ingrédients sur mesure répondant aux exigences spécifiques du client en termes de critères de qualité, de propriétés du produit, de processus de production et de politique de marketing. Pour atteindre cet objectif, le fournisseur d'ingrédients travaille méthodiquement à normaliser les solutions d'ingrédients individuelles susmentionnées et à sauvegarder les recettes développées en interne afin de garantir leur disponibilité permanente, ce qui permet la continuité de la production de produits finis de haute qualité et le développement de nouveaux produits. Logiquement, il s'agit d'un processus en cours, car la création d'ingrédients conçus individuellement, correspondant à des profils de marques spécifiques, ne s'achève jamais. Au contraire, observer l'évolution des tendances de la consommation mondiale, des phénomènes géopolitiques, des processus de production et des règles de commercialisation est une source constante de connaissances et d'inspiration.
Norevo est un fabricant et fournisseur établi dans le monde entier de matières premières naturelles et d'ingrédients spéciaux notamment pour l'industrie des aliments et boissons. Norevo fournit ainsi des matières premières naturelles et des ingrédients fonctionnels tels que la gomme arabique, la gélose, le miel, le sirop d'agave, les extraits et les cires de réglisse ainsi que la gamme de produits Confectionery Performers. Ces ingrédients naturels sont proposés aux fabricants de produits alimentaires sous des formes standardisées et faciles à manipuler. "Norevo s'efforce d'apporter une valeur ajoutée technologique en termes de réduction du temps de production, d'amélioration des performances des processus, de l'adéquation exacte du profil sensoriel attendu et, à la fin de la chaîne de production, d'un produit fini optimisé, voire d'un meilleur rendement de production", explique le fournisseur. Par exemple, les morceaux de gomme arabique sont broyés en granulés purifiés faciles à manipuler ou pulvérisés en une poudre à pulvériser rapidement soluble. Cet hydrocolloïde naturel est unique en ce qui concerne sa vaste gamme d'applications en tant que stabilisant, liant, émulsifiant, agent d'encapsulation et de revêtement dans les produits alimentaires, ainsi que dans les produits pharmaceutiques et cosmétiques. Chaque application industrielle nécessite ainsi des propriétés spécifiques. "La responsabilité du fournisseur est de définir la qualité exacte de gomme arabique nécessaire pour obtenir la fonctionnalité attendue du produit final et, en corollaire, de produire et de fournir la qualité de gomme adéquate", explique le fournisseur Norevo. >> Lire l'article complet sur le site de Agro Media
Kraft Heinz KHC.O va retraiter ses comptes 2016 et 2017 pour rectifier des anomalies comptables imputables à des salariés de sa division des achats
Kraft Heinz avait révélé en février avoir été cité à comparaître par la SEC dans le cadre d'une enquête sur ses politiques, procédures et contrôles internes comptables en rapport avec ses achats. A la suite de la première assignation, le groupe a ouvert une enquête sur les pratiques en matière d'achat. Il a précisé que celle-ci était en grande partie terminée et qu'il continuerait de coopérer pleinement avec la SEC. En février, Kraft Heinz avait également annoncé une dépréciation de 15,4 milliards de dollars (13,8 milliards d'euros) pour ses marques emblématiques Kraft et Oscar Mayer. Le document diffusé lundi a révélé que les inexactitudes augmenteraient le montant d'environ 13 millions de dollars. Les erreurs contenues dans les rapports des années 2016, 2017 et des neuf premiers mois de 2018 sont principalement liées au calendrier et à la comptabilisation des contrats de fournisseurs, a déclaré Kraft Heinz. >> Lire l'article complet sur le site de Boursorama
Ethiopie : payés 23 euros par mois pour fabriquer des vêtements Calvin Klein ou H&M
Les salariés des usines de vêtements d'Éthiopie, qui travaillent pour des marques comme Guess, H&M ou Calvin Klein, sont les moins bien payés au monde, avec seulement 26 dollars (23 euros) par mois, selon un rapport rendu public mardi. L'Éthiopie, qui ambitionne de devenir le principal centre manufacturier du continent, a séduit les investisseurs en mettant en avant la disposition des salariés à travailler pour moins de la moitié du salaire des travailleurs du Bangladesh, affirme le rapport du Centre Stern pour les affaires et les droits de l'homme de l'université de New York. Selon cette étude, intitulée "Fabriqué en Éthiopie : les défis de la nouvelle frontière de l'industrie du vêtement", les salariés du Bangladesh, notoirement mal payés, gagnent 85 euros par mois, ceux du Kenya 185 et ceux de Chine 291 dollars. "Plutôt que la force de travail docile et bon marché promue en Éthiopie, les fournisseurs basés à l'étranger ont rencontré des employés qui sont malheureux de leur rémunération et de leurs conditions de vie, et qui veulent de plus en plus protester en cessant le travail ou même en démissionnant", déclare le directeur adjoint du centre, Paul Barrett. >> Lire l'article complet sur le site du Parisien
Les produits du commerce équitable plébiscités par les consommateurs français
Dans les filières internationales (chocolat, café, banane...), les ventes de produits équitables ont progressé de 17 % l'an passé mais l'envolée a été de 34 % dans les filières "made in France" avec des gammes comme "Agri Ethique" (blé, farine, boulangerie), "Ensemble solidarité avec les producteurs" de la chaîne bio Biocoop qui a ouvert 70 magasins l'an passé, "Bio-partenaires" dans le commerce spécialisé bio, ou encore la gamme "Paysans d'ici" de la marque Ethicable. Né de la volonté de garantir aux paysans des prix plus rémunérateurs que ceux des marchés mondiaux, le commerce équitable, avec le réchauffement climatique en toile de fond, s'impose désormais comme une nouvelle norme plutôt que comme une niche militante. "Les consommateurs découvrent peu à peu que protéger la planète avec l'agriculture bio et protéger socialement les producteurs sont les deux piliers de la consommation responsable, liant les enjeux environnement-santé et protection sociale", explique Blaise Desbordes. Les géants de la distribution et de l'agroalimentaire surfent eux aussi sur cette tendance : en février, Monoprix a "basculé" toutes ses bananes en commerce équitable et tout son chocolat sera bientôt labellisé "Max Havelaar" ; chez Carrefour, une banane vendue sur trois est désormais "équitable" et Nespresso s'est mis à l'équitable pour certaines dosettes de café, avec le même cahier des charges que celui les militants du commerce équitable. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Importations d'acier, "L'Europe est la seule zone qui ne se protège pas"
ArcelorMittal a décidé d'arrêter temporairement sa production d'acier en Pologne et de la réduire en Espagne et en Italie. Philippe Darmayan, le président d'ArcelorMittal pour la France, met en cause la hausse des importations d'acier bon marché en Europe et réclame des mesures de protection. " Nous demandons d'abord que les mesures de sauvegarde qui avaient été prises soient renforcées, et notamment que les quotas d'importation d'acier en Europe ne soient pas revus en hausse de 5 % comme prévu au 1er juillet prochain. À cela s'ajoute la question du renchérissement du coût du carbone pour les entreprises basées en Europe. En janvier 2018, le coût moyen de la tonne était de 8 dollars. En mars 2019, il atteignait 26 dollars la tonne. Cela crée une inégalité de concurrence au détriment des industriels européens. En plus, ces importations massives, qui ne sont pas taxées, augmentent les volumes de CO2 qui entrent en Europe. Nous demandons aujourd'hui que le système de quotas d'émission de CO2 actuellement en vigueur en Europe soit complété par un système d'ajustement "vert" aux frontières." >> Lire l'article complet sur le site de La Croix
Quels sont les qualités d'un bon négociateur?
Selon le partenaire de Entrepreneur Network, Brian Tracy, beaucoup de gens pensent que les plus puissants négociateurs sont agressifs ou agressifs. Cependant, les gens agréables peuvent convaincre le plus souvent par le biais de négociations. Les négociateurs qualifiés ont la possibilité de vous donner automatiquement l'entente avec eux. Ils invitent, ne menacent pas et cherchent des situations gagnant-gagnant. >> Voir les conseils de Brian Tracy en vidéo sur le site de Entrepreneur
Business ou sourcing: quelles compétences pour les CPO ?
Ce sont leurs compétences en matière de sourcing et leur expérience qui leur permettent d'entrer dans le rôle de CPO en premier lieu; mais, ce sont leurs compétences en affaires qui déterminent en fin de compte le succès de leur rôle. Néanmoins, ce que chaque CPO valorise le plus aujourd'hui reste très varié. Il existe des arguments pour justifier que les professionnels de la passation de marchés mettent l'accent sur un domaine plutôt que sur l'autre, ainsi que pour les deux. C'est certainement une chose à considérer la prochaine fois que vous réorganiserez votre CV (ce qui, à mon avis, devrait être fait au moins tous les 18 mois, voire tous les 12 mois). Une approche serait d'avoir deux CV; une autre solution consisterait à organiser vos compétences en deux domaines distincts: l'expertise en matière d'approvisionnement et l'expertise en matière de commerce / conseil. >> Lire l'article complet sur le site de CPO Rising
Délais de paiement : pourquoi la situation se tend dans le BTP
Les entreprises pénalisées par ces retards ont identifié trois sources de problèmes. Les clients seraient de plus en plus nombreux à demander l'étalement de leurs paiements. "Les cas où les entreprises patientent jusqu'à 10 mois pour obtenir le règlement complet de leur facture ne sont pas rares", indique le rapport. Autre point noir : certaines entreprises artisanales ne seraient pas réglées dans les délais contractuels par les grands donneurs d'ordre privés. Enfin, d'autres professionnels déclarent ne pas obtenir le paiement des décomptes mensuels et doivent attendre la réception globale des travaux pour être payés des sommes qui leurs sont dues dans le cadre des marchés publics. Un secteur de plus en plus inaccessible aux petites entreprises, constate la Capeb. Par crainte de perdre un contrat, les artisans ne réclament pas toujours les indemnisations qui leurs sont dues en cas de retard. La Capeb milite donc pour une clarification du mode de calcul du délai dérogatoire de 45 jours fin de mois qui entraîne, dans certains cas, des règlements à 75 jours sans infraction à la législation. La confédération plaide aussi pour une réécriture du cahier des clauses administratives générales des marchés publics (CCAG) afin de lutter contre les délais cachés. >> Lire l'article complet sur le site du Moniteur
Supply chain
Putains de camions - Les poids lourds en question
Alors que près de 80 % des marchandises transitent par voie routière, le nombre de camions en circulation devrait augmenter de 40 % dans cinq ans. Pourquoi ce choix de la route au détriment du rail ou du transport maritime, qui présentent pourtant de nombreux avantages, notamment écologiques ? Pour quelle raison les camions sont-ils aussi nombreux - un tiers d'entre eux, selon les estimations - à rouler à vide ? Diesel bon marché, dumping sur les salaires des chauffeurs, explosion des commandes sur Internet, production et livraison à flux tendu : cette folie des poids lourds, qui résulte d'une série de décisions politiques, notamment un investissement massif dans les autoroutes, sert des intérêts économiques. Si les entreprises privées profitent de ce système, les citoyens en subissent les conséquences : embouteillages, pollution, risques sanitaires et usure précoce des infrastructures publiques. >> Voir le reportage sur Arte
Utiliser la chaîne d'approvisionnement comme une "arme compétitive"
Trop d'obstacles ont empêché une véritable harmonisation de la chaîne d'approvisionnement. Certaines exceptions s'appliquent - pensez à Amazon.com et à ses efforts incessants pour une livraison rapide et fiable des commandes de commerce électronique. Ou encore Dell Computer, qui a contribué à lancer l'ère du portable avec son approche de la personnalisation du produit. Pour l'essentiel, toutefois, l'idée d'une chaîne d'approvisionnement parfaitement synchronisée qui enterre la concurrence est restée un rêve lointain. Steven J. Bowen, président et chef de la direction du cabinet de conseil en gestion Maine Pointe, estime que ce rêve peut devenir réalité. Il est l'auteur de Total Value Optimization: transformer votre chaîne d'approvisionnement en une arme compétitive (attendez-la). Bowen pense que la tâche peut être accomplie grâce à l'application de "l'optimisation de la valeur totale", ou TVO. Il définit ainsi le terme: "Un ensemble de méthodologies et de techniques qui vous permettent de gérer une chaîne d'approvisionnement créée par la demande à partir d'une perspective numérique, ce qui crée un niveau de collaboration, de synchronisation et d'intégration que vous n'aviez pas pu atteindre auparavant." >> Lire l'article complet sur le site de SupplyChain Brain
RSE
RSE : "Le concept est formidable, ce qu'on en a fait est déplorable"
La RSE, sur le papier, c'est formidable. Ça pousse les entreprises à plus d'engagement, de transparence et de responsabilité. Dans les faits... Ça devient parfois un prétexte de com' comme un autre. Et c'est plutôt rageant. Le témoignage de Geneviève Férone, l'une des figures de proue de la notation sociale et environnementale des entreprises. Passée par l'ONU et l'OCDE, elle a cofondé Prophil, un cabinet de conseil en stratégie dédié à la convergence des modèles philanthropiques et économiques. "Les entreprises ont parfaitement compris les avantages qu'elles avaient à en tirer en termes de communication. Mais pour les opérationnels, c'est vécu comme un mal nécessaire sans leur apporter d'outils. Et pour ceux dont c'est le métier, ça n'est souvent qu'un moyen de comprimer les risques." (...) "La seule chose à faire, c'est de rendre la finance responsable en passant par le droit. On pourrait faire des procès à ceux qui continuent à financer des industries délétères. Faire peur en termes de rentabilité. Organiser des class actions envers les entreprises mortifères. Il faut attaquer la finance ! Le droit est un outil extra-gouvernemental très intéressant qu'on n'utilise pas assez. Si la finance bascule, on a une chance de s'en sortir. Sinon, les États ne pourront plus rien faire." >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN
RSE en open source : les entreprises se mettent à nu
Le mouvement est venu des entreprises américaines ou britanniques. En France, la loi pour une République numérique impose depuis 2016 aux acteurs publics, comme la SNCF ou Enedis, d'ouvrir leurs données en matière de transport ou d'énergie. Le mouvement gagne désormais du terrain dans le privé. Parmi les pionniers : des entreprises cotées comme Kering, des industries lourdes comme Vallourec, des banques comme BPCE ou des assureurs comme Euler Hermes..."Ouvrir ses données à tout un chacun est atypique dans des secteurs aussi concurrentiels et secrets que le secteur industriel ou financier, souligne Christophe Pérignon, doyen associé en charge de la recherche et professeur de finance à HEC Paris. C'est une démarche forte d'entreprise citoyenne et de RSE". Cette transparence peut susciter des craintes de la part des entreprises mais pourrait devenir un prérequis. >> Lire l'article complet sur le site de Novethic
L'UE aura épuisé dès vendredi les ressources que la planète peut lui offrir pour l'année
Pêche, agriculture, sylviculture, construction, empreinte carbone... si l'humanité consommait autant que les Européens, elle aurait besoin de 2,8 planètes bleues, note le rapport. Alors que l'Union européenne regroupe 7 % de la population mondiale, elle absorbe 20 % de la biocapacité de la Terre. La situation ne cesse de se dégrader : en 1961, ce "jour du dépassement" tombait le 13 octobre. Même si les cas varient selon les régions : cette année le Luxembourg a atteint ce cap dès la mi-février, quand la Roumanie y sera à la mi-juin. C'est "un déficit que nous continuons de creuser d'année en année, en empruntant des ressources à la Terre, aux autres pays et aux générations futures", déplore le WWF. A l'échelle mondiale, les hommes consomment aussi largement au-delà des capacités de renouvellement des ressources, et chaque année le "jour du dépassement" tombe plus tôt. En 2018 c'était le 1er août (en 1997 à la fin de septembre). >> Lire l'article complet sur le site du Monde
Commande publique
Non, la commande publique n'est pas un jouet !
Notre droit des marchés publics a bien instauré une forme de protectionnisme européen. Les acheteurs peuvent prévoir des critères ou restrictions fondés sur l'origine des produits ou la nationalité des candidats, si ces derniers viennent de pays où aucune réciprocité des grands principes européens de la commande publique n'existe (article 2 de l'ordonnance de 2015 et Code de la commande publique, article L. 2153-1). Il est alors d'autant plus étonnant que l'Union européenne semble rencontrer des difficultés à vouloir mettre en oeuvre cette réciprocité. Et puisqu'on regrette une forme de déshérence dans la défense du droit de la commande publique, notons aussi que le Conseil d'Etat, dans son avis (avis n° 397683 ci-joint) du 23 avril 2019 sur le projet de loi d'habilitation à prendre par ordonnances des mesures d'urgences pour la restauration de notre Dame-de-Paris (qui devrait être présenté le 10 mai à l'Assemblée nationale) ne s'émeut pas plus que cela non plus. Globalement, le projet de loi présente à ses yeux un intérêt général suffisant pour justifier certaines dérogations au droit commun. Il regrette "juste" que l'étude d'impact du projet ne comporte aucune mention de l'habilitation à déroger à certaines règles en matière de commande publique. Elle "doit donc encore être complétée sur ce point"... >> Lire l'article complet sur le site de AchatsPublic
Le bide des radars avec chauffeurs privés
Pas sûr que les faibles nombre de contraventions suffisent même à couvrir les 120 000 € par voiture et par an versés à la société Mobiom pour conduire ces serials flasheurs. Il faudrait environ 260 infractions relevées chaque jour pour rembourser les 3,1 M€ investis pour les vingt-six premiers véhicules mis en circulation. L'objectif de cette privatisation était avant tout de faire tourner plus ces radars embarqués qui ne roulaient alors en moyenne 45 minutes par jour, les gendarmes étant occupés à d'autres tâches. "Nous soutenions l'ambition mais il a fallu que la sécurité routière l'assortisse de choix technologiques hasardeux, avec la lecture automatique des panneaux, s'emporte Chantal Perrichon, la présidente de la Ligue contre la violence routière. Nous payons encore cette erreur de pilotage !" >> Lire l'article complet sur le site du Parisien
Notre-Dame, des dérogations sur l'environnement en question
Pour gagner du temps, le gouvernement est prêt à exposer les employés du chantier et les riverains, proteste également le directeur de l'association Robin des bois, Jacky Bonnemains. Car soyons clairs : après l'incendie, Notre-Dame est un site pollué, en particulier aux poussières de plomb. Alors qu'il faudrait imposer des précautions maximales, l'exécutif, lui, prévoit des dérogations. Rapporteure du texte à l'Assemblée, Anne Brugnera se veut rassurante. "L'article 9 va être réécrit, et il est hors de question de déroger aux codes tous azimuts, comme certains veulent le faire croire", souligne la députée LREM du Rhône, qui justifie les dispositions initiales par le souci de s'adapter aux contraintes d'un chantier hors-norme, notamment en termes de volumes de matériaux. Elle concède toutefois une rédaction trop floue. "Tout se fera dans les meilleures conditions de sécurité, ce sera un chantier exemplaire", promet l'élue, alors qu'une réunion interministérielle est prévue ce jeudi 9 mai pour revoir la copie. >> Lire l'article complet sur le site de La Croix
Baromètre AdCF-Banque des Territoires : "forte reprise" de la commande publique au premier trimestre
En atteignant 21,5 milliards d'euros au premier trimestre 2019, la commande publique connaît "une dynamique soutenue", se félicite l'Assemblée des communautés de France (AdCF), dans un communiqué. L'association, qui réunit près d'un millier de groupements à fiscalité propre, se fonde sur les résultats du baromètre de la commande publique qu'elle a constitué en 2015 avec la Banque des Territoires et le concours de la société Vecteurplus. Selon cet outil qui prend en compte à la fois les achats réalisés par les acheteurs publics en fonctionnement (fournitures, services...) comme en investissement (travaux), l'ensemble de la sphère publique avait dépensé 19,5 milliards d'euros au premier trimestre 2018. Ce montant était déjà en augmentation par rapport à celui du premier trimestre 2017 (18 milliards d'euros). Avec de telles progressions, "la commande publique retrouve presque les hauts niveaux des premiers trimestres des années 2012 et 2013" (respectivement 22,4 et 22,2 milliards d'euros), s'enthousiasme l'AdCF. (...) Pour l'AdCF, on est face aujourd'hui à "une forte reprise". Celle-ci "est principalement portée par les communes et intercommunalités qui représentent près de la moitié de la commande publique globale", détaille l'association. "Avec 2,8 milliards d'euros sur un seul trimestre, la commande publique des intercommunalités atteint un niveau record et représente les plus fortes progressions en pourcentage". >> Lire l'article complet sur le site de Banque des Territoires
Fleet / Mobilité
La prime mobilité bientôt obligatoire, mais plafonnée
Le gouvernement va rendre obligatoire la prime de mobilité pour tous les salariés. Cette prime, jusqu'ici facultative, doit permettre d'indemniser les trajets domicile-travail. Le dispositif sera inscrit dans la Loi d'Orientation des mobilités qui sera adoptée mi-juin. La prime mobilité sera néanmoins plafonnée à 400 euros par an et par salarié. Jean-Marc Zulesi, député LREM des Bouches-du-Rhône, prévient toutefois que cette prime ne pourra pas concerner des transports individuels, mais des modes de transport durables : vélo, covoiturage... >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune
21 mesures pour atteindre 5,2 millions de véhicules électriques en 2030
21 mesures ont été définies par l'association Equilibre des énergies pour assurer le succès de la mobilité électrique. Celles-ci s'organisant autour de trois grands axes : La transformation de l'image du véhicule électrique auprès du grand public et des entreprises / Le déploiement d'une offre plus large de véhicules et de services rendant le véhicule électrique plus attractif que le véhicule thermique/ Le développement d'infrastructures de recharge suffisantes pour donner aux électromobilistes l'assurance d'un rayon d'action suffisant. L'étude conclut, sous réserve de la mise en oeuvre de cet ensemble de recommandations, à la possibilité d'atteindre en 2030 un parc automobile de 5,2 millions de véhicules particuliers électriques (dont 2 millions de véhicules hybrides rechargeables). Cette trajectoire s'inscrirait en adéquation avec les prévisions gouvernementales et en particulier avec la Programmation pluriannuelle de l'énergie. >> Lire l'article complet sur le site de Transportissimo
Le marché du véhicule d'entreprise s'envole en avril
Sur les quatre premiers mois de 2019 et avec le même nombre de jours ouvrés d'une année sur l'autre (84 jours), le marché du véhicule d'entreprise s'inscrit en progression de +7,39 % à 293 130 unités (VP + VUL). Par segment de marché, c'est toujours le VUL qui connaît la plus forte augmentation sur la période: +8,99 % (124 263 unités). Le marché du VP s'établit pour sa part en progression de + 6,25 % à 168 867 unités. Par type d'énergies, l'essence accentue sa pénétration dans les flottes puisqu'elle représente désormais 21,62 % des immatriculations en entreprise. Sur quatre mois, ses immatriculations augmentent de + 60,9 % à 63 364 unités (VP + VUL). Sa part de marché sur le seul segment des VP atteint 33,81 %, avec un total de 57 092 immatriculations. L'électrique, pour sa part, voit ses immatriculations augmenter de + 47,33 % (VP + VUL) à 6 646 unités, avec une part de marché de 2,27 %. Sur les seuls VP, la part de marché s'établit à 2,5 %, avec un total de 4 219 immatriculations. Le développement des motorisations hybrides affiche une croissance à deux chiffres sur quatre mois +12,76 % (9 499 unités VP + VUL). La part de marché ressort à 3,24 %. Ce sont les hybrides rechargeables qui font la croissance (+ 28,04 % à 2 726 unités (VP + VUL), tandis que les hybrides non rechargeables repartent eux aussi à la hausse (+7,59 % à 6 773 unités). Quant au diesel, il continue de reculer dans les parcs d'entreprise sur quatre mois, avec un repli de -3,24 % à 213 254 unités (VP + VUL). Sur le seul segment des VP, le repli est de -12,42 % (98 530 unités). Au total, les parts de marché du diesel s'établissent désormais à 72,75 % sur l'ensemble du marché entreprise (VP + VUL) et à 58,35 % pour les VP. >> Lire l'article complet sur le site de l'OVE
Travel
Les déplacements professionnels rendent les voyageurs dépressifs et anxieux
L'étude se focalise sur les inconvénients physiques des voyages d'affaires. Elle montre que les heures d'avions et les nuits seul dans les hôtels peuvent accélérer le vieillissement et augmenter le risque de crises cardiaques et d'accidents vasculaires cérébraux. "La plupart des plans de santé inclus dans les politiques voyages portent sur les besoins de vaccinations, voire sur les risques d'infection virale causés par la nourriture, les boissons ou bien les comportements à risque" déclare Andrew Rundle. "Très peu d'entreprises prennent en compte la souffrance physique et morale induite par les déplacements professionnels, or il existe des techniques de gestion du stress, comme la vigilance et la thérapie cognitivo-comportementale voire même la kinésiologie qui pourrait permettre une bien meilleure assimilation des effets négatifs par les voyageurs." Au sein de la communauté des voyageurs, on constate de plus en plus un rejet de la part des voyageurs. L'éloignement du cercle familial et amical est difficile et isole le voyageur mais ce n'est pas le pire. En règle générale, le voyageur est solitaire et ne peut compter que sur lui-même pour résoudre un problème. Communiquer avec une base n'est jamais simple (technologie disponible, décalage horaire...) et souvent il est nécessaire d'improviser pour parer au plus pressé. Les situations stressantes sont donc démultipliées surtout si vous ajoutez en plus une pression géopolitique générée par les déplacements réalisés en zone à risque. >> Lire l'article complet sur le site de DéplacementsPros
3 réflexes simples pour organiser un événement éco-responsable
Entreprises, institutions ou associations, toutes organisent des événements, petits ou grands. Peu importe l'ampleur, leur impact environnemental est une réalité. Mais y intégrer une démarche RSE n'est pas si compliqué et amorce une dynamique vertueuse. Il suffit d'avoir les bons réflexes. Choix du lieu, offre alimentaire et goodies, l'ADN vous livre quelques bons réflexes pour organiser un événement éco-responsable tel : "Le contenu des assiettes en question" - Pour ce qui est du contenu des assiettes, prenez le temps de comparer - à qualité équivalente - avec des produits Bio par exemple. Vous serez sans doute surpris du faible, voire inexistant, différentiel de coût. Si votre événement nécessite un repas, pensez local, de saison ou issu de l'agriculture biologique. Vous trouverez sûrement auprès de votre traiteur une oreille attentive. En effet, bon nombre de ces professionnels des métiers de bouche ont déjà entamé une réflexion pour proposer un service plus respectueux de l'environnement. Sans exiger du 100% Bio et local, la marge de progression est réelle pour proposer à vos convives une offre alimentaire responsable. Pensez-y dès l'accueil : café, sucre et thé Bio et équitables sont faciles à mettre en oeuvre. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN
Environnement de travail
Télétravail : une formule gagnante ?
Sabrina Salvatore, responsable RSE et transformation RH au sein du groupe Randstad, dresse le même constat. " L'équilibre des temps de vie est le troisième critère pris en compte par les candidats dans le choix de leur employeur, rappelle-t-elle. Proposer du télétravail est donc un vrai plus en termes d'attractivité. " Un moyen aussi de renforcer l'engagement. " Un salarié à qui on accorde le télétravail le prend comme une chance. Il aura donc à coeur de montrer qu'on a eu raison de lui faire confiance. " D'après le ministère de l'économie, des finances, de l'action et des comptes publics, le télétravail permettrait aussi de réduire l'absentéisme de 20 %. Cadre chez PSA à Paris, Stéphanie Ousset, 41 ans, pointe du doigt un autre bénéfice non négligeable pour les entreprises : " Faire des économies de mètres carrés. Cela a été le cas chez PSA. On a supprimé les bureaux attitrés, ce qui nous a permis de prendre des locaux beaucoup plus petits à Rueil-Malmaison. " >> Lire l'article complet sur le site du Monde
Entre bruits indélicats et grossièretés, 66% des Français sont gênés par leurs collègues
Open space rime aussi avec environnement de travail bruyant, difficulté à se concentrer, manque d'intimité et on ne parle même pas de la circulation des microbes. Quand on pense à cette chère Sophie qui passe 9 mois sur 12 à se moucher, à Jean-Mi qui passe des coups de fils à sa grand-mère et Sébastien qui enlève ses chaussures en pensant que personne ne le voit - ou ne le sent, l'open space, c'est tout de suite moins "cool". Sartre disait "l'enfer c'est les autres". C'est aussi ce que pense une majorité des Français. D'après un sondage réalisé par l'agence d'intérim Qapa auprès de 4,5 millions de candidats, 2/3 d'entre eux déclarent travailler avec des collègues gênants. En revanche, très peu ont l'impression de déranger leurs voisins de bureau. Seulement 11% des sondés pensent être à l'origine d'une gêne. Et ça, c'est plutôt gênant. Conversations perso, bruits indélicats et négativité En tête des motifs de gênes : les bruits corporels, qui irritent 1 sondé sur 5. Et on ne parle pas que de petits gargouillis avant la pause déj' mais bien de gaz et d'éructations. Vraiment charmant... La toux et les reniflements font aussi partie du package, que ce soit en hiver avec les rhumes ou au printemps avec les allergies. Il y en a pour toutes les saisons. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN
RH/ Carrière/ Management... et autres
Seconde partie de carrière : "vers 45 ans, la situation professionnelle devient tendue"
"Il ne faut pas avoir peur de son âge mais juste être plus attentif à sa carrière", met en garde Marie-Ange Laurier. À ce moment-là, le cadre est au firmament de son parcours, même au plus haut de ses compétences professionnelles. Mais c'est là que le bât blesse, c'est justement un moment clé, celui du bilan professionnel : "Soit il continue à évoluer en les développant, soit il stagne parce qu'il n'a pas de perspectives de carrière faute d'avoir anticipé d'éventuels changements", décrit Marie-Ange Laurier. Et c'est le secret pour bien gérer sa carrière après 45 ans : se renouveler, se remettre en question, encore et toujours. "C'est-à-dire se former régulièrement en étant ouvert à ce qu'il se passe dans son secteur, sortir de son huis-clos professionnel et faire le point sur ce que je sais à l'âge que j'ai", conseille-t-elle. Montrer qu'on n'est pas dépassé dans son domaine, être vigilant quant à sa durabilité justement, éviter les impasses et surtout être visible auprès des recruteurs. >> Lire l'article complet sur le site de Courrier cadres
Le procès France Télécom, une épée de Damoclès pour les entreprises
"Cette approche collective du harcèlement moral est inédite", confirme Loïc Lerouge, chercheur au CNRS et membre du Centre de droit comparé du travail et de la sécurité à l'université de Bordeaux. "Cette affaire a un retentissement mondial, il y a une grande curiosité. La France est le premier pays à poursuivre au pénal une entreprise sur le lien entre organisation du travail, mal-être et suicides. De gros enjeux sont liés à ce procès au regard du précédent qu'il va créer." Un avis partagé par Patrick Légeron, psychiatre et fondateur de Stimulus, un cabinet de conseil aux entreprises. "Cela va être un électrochoc. Les entreprises n'ont pas conscience des risques. Aux Etats-Unis, on a calculé que le coût du stress au travail était de plus de 300 milliards de dollars par an", constate le médecin. La vague sera d'autant plus forte que la tendance à la "globalisation" est très nette chez les juges du siège. Si la Cour de cassation résiste encore, de plus en plus de décisions tentent de démonter un " système " délictuel en droit pénal des affaires sans plus chercher de lien direct à la faute. Ainsi, en droit pénal financier, le tribunal a condamné la banque suisse UBS à une amende record de 4,5 milliards d'euros pour blanchiment de fraude fiscale au motif que la fraude " d'une particulière gravité trouve sa source dans une organisation structurée verticalement, systématique et ancienne". Bref un "système", encore un. >> Lire l'article complet sur le site des Echos