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Le casse-tête tarifaire du Yield Management

Le Yield Management est un système de gestion des capacités utilisé par les prestataires de voyages. Dès lors, les prix négociés par les travel managers ne sont pas toujours compétitifs face à une offre tarifaire devenue complexe. Explications.

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Faut-il encore négocier les tarifs avec les fournisseurs? Rien n'est moins sûr. Chez les travel managers, la question fait débat. En cause: l'arrivée et le développement du Yield Management, qui place les responsables des déplacements dans les entreprises face à une offre tarifaire des plus complexes. Chez Air France, par exemple, ce système de gestion des capacités disponibles a augmenté le nombre de tarifs par vol: «De deux à cinq prix publics combinables et flexibles auparavant, il y a désormais jusqu'à 30 tarifs pour un même vol, explique-t-on chez le transporteur. Sans compter les notions introduites de mini-stay et d'advance purchase [lire glossaire ci-contre] qui complexifient les choses.» Dans le transport aérien, précurseur en la matière, le concept repose sur l'affectation d'un certain nombre de sièges à une valeur tari faire donnée. La valeur la plus basse, qui est un tarif d'appel vers les avions vides, est généralement proposée sur un nombre limité de sièges. A l'inverse, le plus grand nombre de places est attribué aux tarifs les plus élevés. Et ce, en fonction des disponibilités: plus il y a de places libres, moins celles-ci sont chères. L'ajustement se gère en direct. Cette logique implique donc que les jours de grands départs, par exemple, n'offrent aucun prix bas.

Si l'arrivée du Yield Management a permis de proposer des prix plus faibles, ce système a également favorisé des tarifs plus élevés. «Il n'y a pas beaucoup d'offres tarifaires très basses

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Romain Rivière

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