Revue de presse achats - semaine du 10 mai
Vous n'avez pas eu le temps de surfer cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles publiés sur le Web et susceptibles de vous intéresser car ayant trait aux achats.
Je m'abonnePourquoi Toyota résiste à la crise des semi-conducteurs
"Toyota a retenu la leçon du 11 mars 2011 probablement mieux que quiconque", selon Christophe Richter, analyste automobile de la maison de courtage CLSA. Le géant nippon a commencé à l'époque à passer en revue tous ses fournisseurs, jusqu'aux plus indirects. Ce qui lui a permis d'acquérir une connaissance très approfondie de sa chaîne d'approvisionnement, pour réagir plus vite en cas de crise. Ainsi Toyota "était bien mieux préparé que n'importe quel autre constructeur automobile dans le monde" à la pénurie actuelle de puces électroniques, estime M. Richter, interrogé par l'AFP. (...) Alerté dès les prémices de la crise des semi-conducteurs, le groupe a réagi en sortant partiellement du modèle classique de production "juste-à-temps", dont il est pourtant l'inventeur et qui consiste à limiter les stocks au maximum pour réduire les coûts. "Toyota a été le premier constructeur automobile à ajuster son système de chaîne d'approvisionnement d'un modèle pur de "juste-à-temps" à un modèle hybride où il stocke davantage des composants critiques comme les semi-conducteurs", explique à l'AFP Joshua Cobb, analyste automobile chez Fitch Solutions. >> Lire l'article complet sur le site de Boursorama
Coût des matières premières : vers une hausse des prix des voitures, selon Renault
Jean-Dominique Senard a déclaré : "il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt, l'aspect inflationniste est réel, les fournisseurs le ressentent déjà, et nous, en bout de chaîne, on va le ressentir". Pour lui, il est évident que les entreprises "vont devoir faire ce qu'il faut pour survivre et donc passer une partie de ces hausses de prix vers le public". Il a été clair : "il faut s'attendre" à une hausse des prix, "dire le contraire serait un mensonge". Il n'a toutefois pas encore une idée de l'augmentation que cela peut représenter, indiquant qu'aucune décision n'est prise. Ce contexte tombe mal pour Renault, déjà en pleine révision de sa stratégie prix. Le nouveau directeur général Luca de Meo a fait de la rentabilité la priorité. Pour lui, le Losange ne doit plus faire la course aux volumes, mais aux marges. Il ne veut plus voir des Renault dévaluées. Sur les derniers modèles, qui sont au niveau, il a déjà poussé pour augmenter des prix afin d'améliorer la rentabilité. >> Lire l'article complet sur le site de Caradisiac
Les prix du maïs au plus haut depuis 2013
La Chine n'a pas fini de jouer les troublions sur les marchés. Dans le secteur des céréales, ses importations pourraient atteindre les 50 millions de tonnes cette année selon certains analystes. Du jamais vu. Ces dix derniers mois, pour répondre à ses besoins, la Chine a "siphonné" tous les surplus de stock, explique un négociant. Elle a en particulier acheté une grande partie des réserves du plus grand producteur, les États-Unis. Les chiffres l'attestent, les stocks américains de maïs ont fondu quasi de moitié. Ils ne peuvent donc plus jouer leur rôle de régulateur des marchés en cas d'accident climatique comme en connaît en ce moment le Brésil. Les caprices de la météo deviennent alors tout de suite plus problématiques. Et c'est ce qui est en train de se passer. >> Lire l'article complet sur le site de RFI
Transition énergétique : l'AIE invite les Etats à constituer des stocks de métaux
Les Etats doivent constituer des réserves stratégiques pour éviter toute rupture d'approvisionnement. Ces stocks agiraient également comme un coussin contre la volatilité des prix qui, si elle devient trop importante, pourrait enrayer la transition. Les risques sont d'autant plus grands que ces matériaux sont concentrés dans une poignée de pays. Trois états extraient 50% du cuivre dans le monde : le Chili, le Pérou et la Chine. 60% du cobalt est issu de la République démocratique du Congo. La Chine extrait 60% des terres rares dans le monde et contrôle plus de 80% de leur raffinage. En comparaison, le pétrole est relativement bien distribué sur la planète. "Cette concentration géographique, les délais pour mettre en oeuvre de nouvelles productions minières, la qualité déclinante des ressources dans certaines régions, et les impacts environnementaux et sociaux [des mines, NDLR]... tout cela génère des préoccupations en termes d'approvisionnement", s'inquiète Fatih Birol . "Ces risques sont réels, mais surmontables, ajoute-t-il, estimant que tout dépendra dela réponse des politiques et des entreprises." Le risque ? La création de goulets d'étranglement. "Le stockage volontaire peut dans certains cas amortir les ruptures d'approvisionnement à court terme", avance l'agence. L'AIE recommande également aux Etats de publier leur stratégie climatique de long terme afin de donner de la visibilité et de conforter les investisseurs miniers. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Les 10 tendances clés pour les achats en 2025 et au delà
9. Les fournisseurs clés sont pleinement intégrés autour de l'innovation et du développement durable - Pour les fournisseurs stratégiques, les achats piloteront les actions d'innovation et de développement durable, en équilibrant les dimensions de relation long terme et d'amélioration continue. A ce titre, l'accent sera mis sur des chaînes d'approvisionnement plus courtes, avec une priorité moindre portée aux économies d'échelle au profit des stratégies multi-sources. Pour privilégier l'agilité et minimiser le recours aux investissements, les décisions de faire ou faire-faire seront plus fréquentes et davantage structurées, privilégiant souvent le faire-faire, en positionnant ainsi les achats dans une situation d'arbitrage plus centrale.
10. Les talents achats sont pluriels pour refléter la diversité des sujets couverts - Face à tant de défis, la fonction achats aura besoin d'acquérir un panel de compétences diversifié pour être en mesure de développer et mettre en oeuvre ces nouvelles stratégies, remettant souvent en question les pratiques actuelles, et sans reposer uniquement sur les parties prenantes externes à l'organisation. Même si cette tâche peut paraître intimidante, elle constitue en réalité une véritable opportunité pour les achats d'attirer de nouveaux talents, dès lors que la stratégie adéquate aura été élaborée au préalable. >> Lire ce sujet sur le site de EY
Achats - le CPO, conseiller de confiance
L'agilité est la caractéristique qui aidera les équipes approvisionnement à progresser et à prospérer dans cette nouvelle ère où l'innovation continue de s'étendre, au-delà des simples produits et services, aux processus métier de base et aux modèles commerciaux entiers. L'agilité, cependant, ne se développe pas de manière organique; les directeurs achats et autres responsables des achats doivent prendre des mesures délibérées pour intégrer l'agilité dans l'ADN du personnel et des opérations, sinon ils risquent d'être laissés dans la poussière alors que des organisations plus agiles et polyvalentes trouvent de la valeur et des opportunités avant elles.nPour rester au coeur des opérations et des résultats commerciaux, les CPO et autres responsables de l'approvisionnement doivent commencer à adopter de nouvelles stratégies, adopter les innovations d'aujourd'hui telles que les talents à la demande, les marchés et l'analyse du Big Data (...). Compte tenu de la complexité de la fonction opérationnelle et du large éventail de mandants qu'elle doit soutenir, la réussite de l'approvisionnement exige un leadership fort et visionnaire qui comprend les chefs de service et leurs lieutenants. >> Lire l'article complet sur CPO Rising
Relocalisation : la galaxie Mulliez va ouvrir une usine de jeans à Lille
FashionCube, l'entité qui réunit six marques textiles de la galaxie Mulliez (Bizbee, Grain de Malice, Jules, Pimkie, Orsay et RougeGorge Lingerie), va ouvrir sur cette terre qui fut la Mecque du textile tricolore une nouvelle usine de production de jeans. La construction de ce "Denim Center" devrait démarrer en fin d'année à Neuville-en-Ferrain dans la métropole lilloise. L'investissement de 3,5 millions d'euros peut paraître modeste, mais ce genre de projet est devenu exceptionnel. Le distributeur nordiste se dote d'un site de production semi-automatisé avec pour objectif de sortir 410.000 jeans en vitesse de croisière, à partir de 2024. Le bâtiment totalisera 2.700 m2 dont 400 m2 de bureaux où seront réunies les équipes conception des différentes marques. Car il y aura également un centre d'expertise autour du denim doté d'un "fab lab". Quelque 60 emplois seront créés dans un premier temps, et le site abritera 105 personnes à court terme. Au départ, cela devait être une usine à tee-shirt . "Mais le process de fabrication n'était pas assez automatisé pour ce soit rentable", souligne Christian Kinnen, le chef de ce projet. Là, il s'agira d'une usine semi-automatisée. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Ces entreprises qui font le pari du made in France
Implanter en France une industrie leader dans le domaine des écrans nouvelle génération pour montres connectées, smartphones, PC portables, TV grand format et lunettes de réalité augmentée. Et ce, à l'heure de la domination sans partage des pays asiatiques. Le pari est audacieux. Il pourrait prêter à l'ironie, voire au dédain. C'est pourtant le rêve de Giorgio Anania, le PDG d'Aledia, une PME du secteur de l'électronique, sise dans le bassin grenoblois. (...) Dès que le ministère de l'Industrie a lancé des appels à projets dans le cadre de son plan France Relance, la société Aledia a décidé de sauter le pas pour la première étape de son projet , à savoir un premier bâtiment devant accueillir une ligne de production en grand volume. Les besoins immédiats s'élèvent à environ 50 millions d'euros pour le site et l'infrastructure, et environ 250 millions d'euros pour les équipements sur les trois premières années de production. "Nous étions en contact étroit avec la DGE depuis début 2020 pour implanter notre ligne de production. L'Etat va nous aider à hauteur de 5,1 millions d'euros", raconte Nathalie Gambade, directrice financière d'Aledia. Grâce, notamment, à ce concours public, "à l'horizon de 2025, notre entreprise devrait créer au total 500 emplois directs et 1.500 emplois indirects", anticipe Giorgio Anania. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Elior renforce son maillage d'acheteurs locaux au plus près des producteurs
Elior met d'ores et déjà en valeur des produits du terroir cultivés dans le respect des hommes et de l'environnement. Par exemple, 100% de la volaille fraiche servie par Elior France est d'origine française et plus de 500 boulangers locaux alimentent nos restaurants en pain frais de proximité. De même, nos achats responsables (sourcing local, bio, labels, ...) atteignent plus de 35% de nos approvisionnements en France pour les fruits et les légumes frais. Pour autant, Elior a décidé d'aller plus loin, dès le mois de mai 2021, en mettant en place une approche innovante et un dispositif renforcé par le découpage du territoire français en plus de 12 bassins d'approvisionnements. Ces bassins ont été délimités en fonction de la réalité agricole locale, des bassins d'emplois, du découpage administratif et de l'histoire culinaire des territoires. Pour animer chacun de ces bassins, des acheteurs spécialisés seront exclusivement en charge du référencement et de l'animation des producteurs locaux partenaires parmi les 400,000 agriculteurs-exploitants en France. Avec cette approche, Elior vise à apporter plus de débouchés et de visibilité aux producteurs français en lien avec les dynamiques locales de type "Projet Alimentaire Territorial". >> Lire ce sujet sur le site de Neo Restauration
Commande publique
Europe : la commande publique au menu de la présidence française ?
"J'ai demandé que la commande publique soit une priorité de la présidence française de l'Union européenne", a déclaré Alain Griset, ministre délégué en charge des PME, lors d'un déplacement à Nantes le 27 avril dernier, pour échanger avec des élus locaux et des chefs d'entreprises, présenter les plans de relance français et européen en faveur de la transition écologique et numérique. Des plans qui vont se traduire dans les territoires par des marchés ciblés des collectivités territoriales. Ce qui pose la question de leur accès aux PME. "Je me suis déjà battu pour qu'en dessous de 100 000 €, les acteurs publics échappent à une réglementation trop stricte pour vous attribuer ces marchés. Je vais continuer en demandant que la directive européenne sur les marchés publics évolue pour permettre de plus grandes préférences territoriales", a-t-il plaidé lors d'une visio-conférence. >> Lire l'article complet sur le site de Sante-achat.info
Un quart du budget de l'État s'évapore en sous-traitance
En additionnant les différentes formes de sous-traitance, à tous les échelons de l'État et des collectivités locales, le phénomène d'externalisation de l'action publique représente 160 milliards d'euros par an. C'est 7% du PIB et l'équivalent du quart du budget de l'État. (...) Ce phénomène a plusieurs effets pervers, selon l'analyse du groupe de fonctionnaires : une perte de compétences et même de "souveraineté", sur des actions que la puissance publique a pourtant elle-même décidées ; un risque de dévoiement de l'intérêt général et de dégradation du service public ; un nivellement par le bas des conditions de travail... Elle représente également un surcoût financier souvent important sur le temps long. Car les entreprises privées sont redevables de la TVA et doivent rémunérer leurs banques ou leurs actionnaires, ce qui n'est pas le cas pour des prestations réalisées en interne, souligne la note. Une externalisation induit également des "coûts de transferts" au moment de sa mise en place et annule toute possibilité de mutualiser les compétences entre territoires. Un paradoxe, pour une politique dictée officiellement par une volonté de "maîtrise de la dépense publique". >> Lire ce sujet sur le site de Politis
L'Egypte confirme l'achat de 30 Rafale à la France
Selon les détails dévoilés par Disclose lundi, la France et l'Egypte ont conclu le 26 avril un contrat d'un montant de 3,95 milliards d'euros, comprenant la vente de trente avions de chasse Rafale, ainsi que deux autres contrats au bénéfice du missilier MBDA et de Safran Electronics et Defense. Disclose a également indiqué que les versements de l'Egypte se feraient "principalement à crédit" et que Le Caire avait "obtenu un prêt garanti par la France à hauteur de 85%". Selon le média d'investigation, "le Trésor public s'est porté caution auprès de plusieurs établissements bancaires français" - Crédit agricole, Société générale, BNP Paribas et CIC - pour permettre le prêt. >> Lire l'article complet sur le site de Europe 1
RSE
En Côte d'Ivoire, la difficile lutte contre le travail des enfants dans le cacao
La pression monte sur ce pays d'Afrique de l'Ouest, premier producteur de cacao mondial, ainsi que sur les multinationales du chocolat, les consommateurs occidentaux exigeant de plus en plus un produit éthique, fabriqué sans abus contre les enfants ni atteinte à l'environnement. La Côte d'Ivoire s'est même vue menacée de boycottage de son cacao par un projet de loi américain, qui n'a finalement pas abouti. Issouf raconte qu'il est venu du Burkina Faso avec son père il y a deux ans. Celui-ci est reparti au bout d'un mois, le laissant avec un homme présenté comme son oncle pour travailler dans une plantation. "C'est un cas de traite", estime Alain-Didier Lath Mel, directeur de la protection de l'enfance au ministère ivoirien de la famille, présent à Soubré. Beaucoup d'enfants exploités dans les plantations viennent du Burkina Faso et du Mali, pays voisins pauvres et traditionnellement pourvoyeurs de main-d'oeuvre pour la Côte d'Ivoire plus riche. >> Lire l'article complet sur le site du Monde
Bientôt un référentiel pour certifier l'incorporation de plastiques recyclés
L'utilisation de matières premières recyclées (MPR) est l'un des piliers de l'économie circulaire des plastiques. D'ailleurs, le récent décret "3R" rappelle qu'elle doit être favorisée pour soutenir le développement des filières de recyclage opérationnelles et l'accroissement de leurs débouchés, dans le cadre de l'objectif réaffirmé de tendre vers le recyclage de 100% des plastiques début 2025. Les plasturgistes français se sont engagés, pour leur part, à intégrer des quantités croissantes de MPR afin d'atteindre le seuil de 20% en 2025. Mais cela suppose de pouvoir attester objectivement des volumes utilisés, que ce soit sur l'ensemble de la production ou sur des articles spécifiques. C'est pourquoi le centre technique industriel de la plasturgie et des composites (IPC) a voulu créer un outil ad hoc. Il s'associe ainsi au Laboratoire national de métrologie et d'essais (LNE) pour rédiger un référentiel de certification qui permettra de réaliser des évaluations indépendantes dans les usines au travers d'audits effectués par le LNE. L'initiative s'inscrit dans le cadre de PolyCert Europe, un système d'harmonisation paneuropéen de certification d'intégration de MPR, porté par le syndicat européen des transformateurs de plastique EuPC, et que la Belgique, l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne ont déjà rejoint. >> Lire l'article complet sur le site de Emballages Magazine
Empreinte carbone, bien-être animal... Aoste sur le chemin de la reconquête
Chez Aoste, il souffle comme un petit vent de reconquête. Car si les confinements successifs ont eu un effet bénéfique sur la consommation globale des ménages, 2020 s'est traduite par une tempête sur les volumes mais aussi sur les prix. (...) "En 2019, nous avons subi une forte hausse du prix de nos matières premières en raison de la peste porcine africaine qui a réduit les cheptels, chinois notamment, et a fait grimper les prix. En 2020, nous avons réussi à répercuter une partie de ces hausses sur nos prix de vente, cela s'est fait au détriment de nos volumes", rappelle Philippe Duriez. (...) Une occasion de déployer une nouvelle dynamique sur ses marques phares (Aoste, Justin Bridou, Cochonou et César Moroni) et d'affirmer une stratégie tournée vers le bien-être animal et la réduction de son empreinte carbone. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune
Timberland se lance dans l'approvisionnement en caoutchouc régénérateur
La marque Timberland (...) va élargir son offre de cuirs régénératifs en construisant le premier système d'approvisionnement en caoutchouc régénérateur au monde pour l'industrie de la chaussure. En partenariat avec Genesis International (TGI), il mettra en oeuvre ce nouveau système en Thaïlande avec l'objectif de parvenir à une première collection de chaussure en 2023. Sont également concernées, les deux autres marques de la maison mère VF Corporation, Vans et The North Face. La culture régénérative du caoutchouc incorpore plusieurs espèces d'arbres pour imiter un écosystème forestier naturel, revitalisant la biodiversité et améliorant les services éco systémiques tels que la santé des sols, le cycle de l'eau, la séquestration du carbone et la création de microclimats favorables. Cette approche fournit également une diversité de rendements sur lesquels les agriculteurs peuvent compter pour de multiples flux de revenus, conduisant à une résilience accrue et à des impacts positifs durables pour la communauté, précise Timberland. >> Lire l'article complet sur le site de Commodafrica
La "clean beauty", nouveau défi stratégique de L'Oréal
Dans l'emballage, L'Oréal mise sur une réduction des volumes de plastique utilisé, le recyclage, le remplacement des plastiques par des matériaux biosourcés. "Aujourd'hui, environ 15% du plastique que nous utilisons est du plastique recyclé, alors que la moyenne du secteur est plutôt de 7 à 8%. D'ici à 2025, 50 % de nos packagings en plastique seront d'origine recyclée ou biosourcée et 100 % en 2030", explique Jacques Playe, directeur packaging et développement de L'Oréal. En 2020, la marque La Roche-Posay a lancé un tube en papier-carton avec une fine couche de plastique pour l'étanchéité et, en 2024, L'Oréal espère commercialiser des shampoings avec un packaging en polyéthylène, issu d'émissions de carbone. A ces approches s'ajoute la réinvention des produits avec les systèmes rechargeables ou les shampoings solides (Garnier, Dop). "Un quart des Français déclare avoir déjà acheté un cosmétique solide (hors savons, déodorants et dentifrices). C'est clairement le prochain relais de croissance du secteur", estime Anaïs Dupuy, de Kantar Worldpanel. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
IT
Rançongiciel. Une cyberattaque, et toute l'infrastructure pétrolière américaine a tremblé
Le gouvernement américain a pris des mesures d'urgence dimanche 9 mai pour éviter une pénurie d'essence. Vendredi 7 mai, le principal fournisseur en carburant de la côte est des États-Unis, Colonial Pipeline, avait dû fermer les vannes sous la menace d'un rançongiciel. (...) Le gouvernement américain a promulgué dimanche une loi d'urgence pour faciliter le transport par la route du carburant, explique la BBC, après que Colonial Pipeline, le principal opérateur américain d'oléoducs entre le Texas et New York, a dû en urgence fermer toutes les vannes vendredi, à la suite d'une cyberattaque. >> Lire l'article complet sur le site de Courrier International
Fleet management
L'entreprise aux prises avec la recharge électrique
L'engagement RSE des sociétés pèse sur leur capacité à recruter des talents de plus en plus portés sur l'électromobilité. "Il est donc important pour elles d'être bien conseillées dans l'installation de points de recharge, complémentaire au verdissement de leur flotte, car c'est un métier de service et d'exploitation" affirme Nicolas Banchet, cofondateur et président de ChargeGuru. Par conséquent, "l'objectif est d'avoir une gestion clé en main grâce à un intermédiaire capable de proposer une offre labellisée Advenir, d'identifier les besoins des collaborateurs, de concevoir la bonne infrastructure et d'en assurer la maintenance" énumère Thomas Vanquaethem, directeur Mobilité électrique de la SMEG, fournisseur d'énergie électricité et gaz sur Monaco depuis 130 ans. Il y a 4 ans, la Société monégasque de l'électricité et du gaz a répondu à un besoin d'écomobilité sur la Principauté avec l'installation de bornes de recharge, en voirie, en parking souterrain ou en société, solution désormais exportée en région PACA. Forte de ce travail, la SMEG a pu éprouver la "difficulté d'anticiper pour couvrir un usage actuel mais aussi futur, de 5 à 10 ans. Pour un parking en surface, par exemple, il faut prévoir le dimensionnement en fonction des nécessités à venir, dans la fourchette de financement avancée, et avertir sur une vision court-termiste ou trop étroite", explicite Thomas Vanquaethem. >> Lire l'article complet sur Automobile Entreprise
Véhicules d'entreprise : - 5,37 % en avril 2021 par rapport à avril 2019
70 871 véhicules légers ont été mis à la route le mois dernier, ce qui représente un repli de 5,37 % à jours ouvrés équivalents. Cette baisse a touché tant le segment des véhicules particuliers (41 040 unités immatriculées, - 4 %) que celui des utilitaires légers (29 831 unités, - 6,71 %). "Les motorisations alternatives sont les seules à tirer leur épingle du jeu par rapport à avril 2019", note l'observatoire. Ce dernier a enregistré l'immatriculation de 10 547 véhicules hybrides (+ 312,8%) - dont 5 447 rechargeables (+ 707,7 %) et 5 200 non rechargeables (+ 174,7 %) - ainsi que de 2 717 véhicules électriques (+ 53,3 %). En revanche, les immatriculations de VL diesel ont chuté de 18,6 % à 42 502 unités et celles d'essence de 13,67 % à 14 782 unités. >> Lire l'article complet sur le site de Flottes Automobiles