Revue de presse achats - semaine du 28 juin
C'est pour vous, et rien que pour vous, qui n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine que la rédaction a sélectionné des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser car ayant trait aux achats. Bonne lecture.
Je m'abonneFaut-il s'inquiéter de la flambée des matières premières ?
La bonne nouvelle, c'est que ces prévisions alarmistes ne sont pas encore certaines. La plupart des économistes considèrent au contraire que la hausse des prix des matières premières devrait s'arrêter rapidement. A commencer par le pape du secteur, Philippe Chalmin, professeur à l'université Paris Dauphine et fondateur du Cercle CyclOpe. "La flambée actuelle est avant tout le fait d'une désynchronisation temporaire de l'offre et de la demande", tempère-t-il. En pointant la reprise plus rapide qu'anticipée de l'ogre chinois, qui absorbe une grosse part de la production mondiale de métaux et de produits agricoles, la perspective de la mise en place de plans de relance, qui booste les appétits et la suractivité des spéculateurs qui, inquiets d'une possible déconfiture de la Bourse, se sont massivement tournés vers ces marchés. Les changements de comportements de consommation des ménages ont aussi bousculé la donne. "Comme ils ne pouvaient plus dépenser leur argent dans les services, ils se sont retournés vers les biens, qui absorbent beaucoup plus de matières premières", constate Christian Parisot. >> Lire l'article complet sur le site de Capital
Seb : "Nous allons devoir augmenter nos prix"
Les difficultés d'approvisionnement liées à la crise sanitaire commencent à peser sur les entreprises. Dans le secteur automobile, le cabinet Alix Partner a évalué que le coût total des matières premières par véhicule (acier, cuivre, plastiques, métaux rares...) est passé de 1 546 euros en moyenne, en mai 2020, à 3 000 euros, un an plus tard. Au total, la pénurie de semi-conducteurs, qui sévit depuis fin 2020, devrait entraîner pour sa part " un manque à gagner de 110 milliards de dollars [92 milliards d'euros] pour l'industrie, soit l'équivalent de 3,9 millions de véhicules ", estime le cabinet. Mais ces difficultés ne sont pas réservées au secteur automobile. Dans l'électroménager aussi, on commence à souffrir. >> Lire l'article complet sur le site de l'Obs
Bretagne : Avec la pénurie de matériaux et l'envolée des prix, le secteur du bâtiment va droit dans le mur
"La situation est grave et très inquiétante avec une hausse des prix des matériaux de 30 à 150%", s'alarme Stéphane Le Teuff, président de l'antenne bretonne de la Fédération française du bâtiment (FFB). Très utilisé dans la construction, le bois voit ainsi son cours flamber. Avant que la crise n'éclate, le mètre cube se négociait à environ 300 euros. Les professionnels doivent désormais débourser entre 800 et 1.000 euros pour s'approvisionner. "Presque tout le bois français part en Chine, déplore Rachel Denis-Lucas, présidente de l'Union régionale des négociants de matériaux de Bretagne. On se retrouve donc dans une situation de pénurie qui nous oblige à en importer au prix fort." Le bois n'est pas une exception et tous les matériaux de construction deviennent une denrée rare et précieuse. "Un morceau de PVC s'achetait 1,50 euro avant, c'est deux euros maintenant. Et c'est pareil pour l'acier ou le contreplaqué". >> Lire l'article complet sur le site de 20 minutes
Verkor, le nouvel allié tricolore de Renault dans les batteries
Le partenariat signé avec Renault, marqué par une entrée du constructeur au tour de table avec "plus de 20 % du capital", permet à la jeune pousse d'entrer dans une nouvelle dimension. "Nous passons du statut de start-up à celui de société industrielle, avec un actionnaire solide, et une feuille de route très claire ! Nous avons changé de division", se réjouit Philippe Chain, cofondateur et directeur de la clientèle. L'arrivée de Renault, comme actionnaire et futur client , va non seulement donner à Verkor de nouveaux moyens, mais elle va aussi lui permettre de crédibiliser son "business plan" et de finaliser un nouveau tour de table, avec d'autres partenaires. La société promet d'autres annonces importantes "dans les semaines à venir". Déjà soutenue par Schneider Electric, Capgemini ou encore InnoEnergy (la société créée par la Commission européenne pour investir dans des entreprises liées à la transition énergétique), Verkor a été fondée il y a moins d'un an avec l'ambition de devenir le "Northvolt de l'Europe du Sud" - en référence au pionnier suédois créé il y a cinq ans avec le soutien de Volkswagen. >>Lire l'article complet sur le site des Echos
Les régions cotonnières mondiales face aux risques climatiques
Dans le pire des scénarios climatiques, le rapport souligne que toutes les régions cotonnières mondiales seront exposées à un risque accru d'au moins un aléa climatique d'ici 2040. Bien que ces augmentations varient de très faible à très élevé, la moitié des régions cotonnières du monde seront confrontés à des changements drastiques avec une exposition à haut ou très haut risque à au moins un aléa climatique. Parmi les autres conclusions clés, il faut citer :(...) L'exposition à un risque accru de sécheresse affectera environ 50% du coton / 20% des régions cotonnières du monde seront exposées à un risque accru d'inondations fluviales d'ici 2040, et 30% des régions cotonnières seront exposées à un risque accru de glissements de terrain / Toutes les régions cotonnières seront exposées à un risque accru d'incendies de forêt./ 60% du coton sera exposé à un risque accru de vitesses de vent dommageables, et jusqu'à 10% sera exposé à un risque accru de tempêtes. >> Lire l'article complet sur le site de Mode In Textile
La pénurie des semi-conducteurs pourrait impliquer une pénurie de cartes bancaires
Pour fabriquer une carte bancaire, il faut des puces. Et pour faire ces puces, il faut bien évidemment des semi-conducteurs. Malheureusement, les chaînes de production de semi-conducteurs ont de nombreux problèmes ces derniers mois pour satisfaire toutes les commandes. À l'heure actuelle, chaque année trois milliards de cartes sont produites dans le monde, un chiffre astronomique intenable dans les conditions actuelles. Comme d'autres secteurs industriels technologiques, celui de la carte bancaire reste impacté par cette pénurie on peut citer celui des cartes graphiques, des smartphones ou des ordinateurs et tablettes qui ont vu leur marché exploser avec la généralisation du télétravail.>> Lire l'article complet sur le site de Atlantico
Egalim 2 : sept nouvelles mesures censées améliorer la rémunération des agriculteurs
Les industriels et La Coopération agricole le réclamaient de peur de se retrouver coincés entre les agriculteurs et la grande distribution : les députés ont adopté à l'unanimité une série d'amendements interdisant "la discrimination du tarif des fournisseurs de produits alimentaires en l'absence de contreparties réelles". Et ce dès lors que les matières premières agricoles représentent au minimum 25% du volume des produits transformés qui doivent être concernés par la clause de sanctuarisation. Cette partie du prix correspondant au coût des matières premières agricoles est non négociable entre l'industriel et le distributeur. Et ce à l'exception du maillon grossistes et de certaines produits alimentaires définis par décret. Selon Julien Denormandie seraient exclus de cette sanctuarisation du prix "les vins, eaux de vie, fruits et légumes frais". Pour que cette règle s'applique les matières premières agricoles devraient par ailleurs représenter 25% du produit au minimum en volume. Un tiers extérieur pourra être mandaté pour confirmer la réalité du coût d'achat des matières premières. >> Lire l'article complet sur le site de Réussir
Supply chain
Repenser les chaînes d'approvisionnement
Nous voyons donc aujourd'hui des entreprises revoir l'entièreté de leurs réseaux d'approvisionnement et de distribution à l'échelle de la planète. Elles accordent désormais beaucoup plus d'attention aux questions de guerres commerciales, de main-d'oeuvre, de fiscalité et de douane, aux coûts de transport et à la résilience de l'infrastructure et des économies des pays sources en cas de coup dur. Les guerres commerciales et la fiscalité ont aussi obligé des entreprises à revoir des décisions en matière de chaîne d'approvisionnement qu'elles avaient l'habitude de prendre en grande partie en fonction des coûts. Si le nationalisme économique n'a rien de nouveau, la COVID-19 a tout de même renouvelé l'intérêt envers ce concept, et de plus en plus d'entreprises cherchent à intégrer davantage de fournisseurs locaux ou régionaux à leur chaîne d'approvisionnement - ou du moins cherchent-elles des solutions de rechange et des fournisseurs moins éloignés pour une partie de leur offre de produits. Et il semble que les Canadiens sont prêts à mettre la main au portefeuille : notre récent rapport S'adapter au consommateur canadien indique que 79% des Canadiens sont prêts à payer plus cher pour se procurer certains produits auprès de fournisseurs locaux.>> Lire l'article complet sur le site de La Presse
Les conséquences des retards d'approvisionnements
Parmi les solutions trouvées, 44% ont développé rapidement de nouvelles sources de composants et de marchandises via leurs distributeurs, 43% ont augmenté leurs stocks de composants critiques. Un tiers des entreprises se sont même adressées directement aux fabricants pour leurs commandes voire envisagent désormais de s'approvisionner plus localement. 42% des organisations songent encore aujourd'hui à maintenir des stocks plus élevés ou à mettre en place des stocks d'urgence. 59% des entreprises se sont également tournées vers des solutions de suivi intelligente de suivi de la chaine d'approvisionnement. Ainsi, 32% des entreprises ont commencé à utiliser ces solutions depuis le début de la pandémie, même si 28% en utilisaient déjà auparavant. Plus d'un tiers pensent désormais mettre en oeuvre ou améliorer des systèmes logiciels de suivi des stocks. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique
Quand le port de Yantian s'enraie, le commerce mondial déraille
Cette année, le pire ennemi du Père Noël pourrait être un port dont le grand public occidental n'a jamais entendu parler. Au large de Shenzhen, une ville au sud de la Chine en face de Hong Kong, près de 50 porte-conteneurs sont encore bloqués dans le port de Yantian, un carrefour essentiel pour le commerce international. C'est un peu mieux qu'il y a quelques jours, lorsque plus de 70 navires attendaient que le travail reprenne dans le troisième port commercial le plus important du monde, et le plus grand en Chine. Les autorités l'avaient fait fermer à la mi-mai pendant deux semaines pour lutter contre un foyer de Covid-19 dans la région de Guangdong, où se trouve Shenzhen. Plusieurs ouvriers du port avaient d'ailleurs été testés positifs. Désormais, 70% de l'activité à Yantian a repris, ont annoncé les autorités portuaires qui espèrent un retour à la normale d'ici la fin juin. Mais "le mal est déjà fait", a annoncé Maersk, le plus important armateur de porte-conteneurs au monde. >> Lire l'article complet sur le site de France 24
Le Club Déméter dévoile son baromètre 2021 sur la résilience durable de la supply chain
Le dimensionnement des stocks pourrait-il être bouleversé en vue de la résilience ? - Oui à 48%, non à 19%. Selon le secteur du répondant, les réponses diffèrent, mais convergent vers certains redimensionnements des flux domestiques et une augmentation prévisible des stocks de sécurité pour les flux internationaux. Le flux tendu est partagé entre nécessité pour ne pas augmenter les surfaces de stockage et complexité de gestion.
Une relocalisation des productions à brève échéance est-elle envisageable ? - Oui pour 30% des répondants, non pour 22 %. Les logiques économiques et d'investissement pèsent dans la balance. Certains secteurs stratégiques comme celui de la santé, au vu de la situation vécue sur les vaccins et les masques en début de pandémie, pourraient faire l'objet de relocalisation. >> Lire l'article complet sur VoxLog
CO2 : l'Europe avance sur la taxation des camions avec l'"Eurovignette"
Après quatre ans de palabres, le principe du pollueur-payeur est en passe de rattraper les poids lourds en Europe. Mercredi, le Parlement européen et les Etats membres de l'UE sont enfin parvenus, en " trilogue ", à un accord provisoire sur la réforme de la directive Eurovignette - un dossier sur la table depuis 2017. Sur fond de "Pacte vert" et en vue de réduire les émissions polluantes des poids lourds et des autocars, le texte prévoit que, à compter de 2029 seulement, et de manière très progressive, les frais de péage auxquels sont soumis les poids lourds et autocars ne soient plus calculés en fonction de la durée du trajet, mais de la distance parcourue. Dit autrement, Bruxelles veut que les vignettes existant dans certains pays (qui peuvent varier d'une heure de route à plusieurs jours) soient remplacées, dans les huit ans après 2029, par des péages plus classiques, un point sur lequel le Parlement européen insiste de longue date. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
CMA CGM évite Le Havre en raison de la congestion en Europe du Nord
Au tour de CMA CGM de faire valoir une "congestion trop intense" et "un manque de productivité constatés depuis des mois en Europe du nord" qui affectent "la fiabilité des horaires de son service" pour justifier le saut d'escale au Havre, sacrifié pour "maintenir sa qualité de service dans cet environnement difficile". Le Havre est le dernier port export sur ce service et fait les frais des retards dans les ports du nord qui le précède. Sans doute les armateurs cherchent-ils à préserver garder fenêtre de passage à Panama. Le service Eurosal, reliant l'Europe du nord à l'Amérique du sud et aux Caraïbes, en fait les frais. La ligne est opérée avec Hapag-Lloyd et Cosco au moyen de navires de 10 500 EVP. "Malheureusement, cette situation ne devrait pas s'améliorer avec la période estivale", indique l'armateur français qui fait état d'une suspension de trois mois à compter du 6 juillet. Pour couvrir l'import et l'export depuis Le Havre, CMA CGM proposera un transbordement à Anvers pendant toute la durée de la suspension. >> Lire l'article complet sur le site du Journal de la Marine Marchande
RSE
Travail forcé des Ouïghours : une enquête ouverte en France contre quatre géants du textile
Les plaignants - l'association anticorruption Sherpa, le collectif Ethique sur l'étiquette (branche française de "Clean clothes campaign"), l'Institut ouïghour d'Europe " (IODE) et une femme ouïghoure ayant été internée dans la province du Xinjiang (nord-ouest de la Chine) - s'étaient appuyés sur un rapport publié en mars 2020 par l'ONG australienne ASPI (Australian Strategic Policy Institute) sur le recours au travail forcé de la minorité ouïghoure. Les plaignants demandaient à la justice française d'enquêter sur ces entreprises qui "continueraient d'y sous-traiter une partie de leur production ou de commercialiser des biens utilisant du coton produit dans la région, se rendant complices des graves crimes qui y sont perpétrés". >> Lire l'article complet sur le site du Parisien
Canada Goose va abandonner la fourrure dans ses produits
Après Armani en 2016 ou Prada en 2019, c'est au tour de Canada Goose d'annoncer qu'elle renonçait à utiliser de la fourrure dans ses vêtements. L'entreprise canadienne qui fabrique des vêtements d'hiver, a annoncé dans un communiqué qu'elle "va arrêter l'achat de fourrure d'ici la fin de l'année 2021 et cesser de produire avec de la fourrure au plus tard à la fin de 2022". (...) Plus généralement la marque cherche à proposer des produits moins carbonés et plus respectueux de l'environnement. Des nouveaux produits ont été annoncés par le groupe qui nécessitent moins d'eau pour leur confection et fait à base de nylon recyclé. En 2019 l'entreprise a annoncé sa volonté d'arriver à la neutralité carbone d'ici 2025. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro
Déchets du bâtiment : les entreprises de travaux au pied du mur
Au 1er juillet, de nouvelles dispositions réglementaires entrent en application pour dissuader le phénomène des déballes , ces déchets du bâtiment déversés sur des terrains non autorisés, avec l'accord ou non de leurs propriétaires. Cette disposition fait partie de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec). Première obligation pour les artisans, celle d'établir, dans chaque devis de travaux de rénovation, de construction ou de démolition, une estimation de la quantité de déchets générée, les modalités de gestion et de tri de ces déchets, et les points de collecte prévus pour les recevoir. Il faudra également notifier au maître d'ouvrage le coût de traitement de ces déchets. Cette dernière disposition est cruciale, selon Jean Passini, président de la Commission transition écologique de la Fédération nationale du bâtiment (FNB), qui regroupe les deux tiers des entreprises du secteur. "L'enjeu, c'est de mettre au grand jour la façon avec laquelle on doit traiter les déchets, pour la rendre équitable d'une entreprise à l'autre et responsabiliser l'ensemble de la chaîne", explique Jean Passini, lui-même PDG d'une entreprise de bâtiment. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Eco-mobilier lance les crédits recyclage
Concrètement, les produits fabriqués avec de la matière recyclée issue de DEA bénéficieront d'un crédit d'éco-participation versé directement par Eco-mobilier. Le montant est proportionnel à la quantité de matières premières recyclée utilisée. Le dispositif concerne les meubles en panneaux de particules (à plus de 75%) et les matelas fabriqués à partir de mousse issue de la literie recyclée. Plus la quantité de matière issue de la filière des DEA est importante dans les meubles, plus le montant du crédit est élevé. "Le barème proportionnel vise à encourager les démarches vertueuses et accroître l'utilisation de matériaux recyclés", précise Fabien Cambon. Ainsi, à titre d'exemple, une entreprise qui commercialise des meubles composés de plus de 75% de panneaux de particules pourra bénéficier d'un crédit recyclage de 40 euros par tonne de bois recyclé, issu de déchets d'éléments d'ameublement. >> Lire l'article complet sur le site de eco-mobilier
IT
Big data dans l'industrie : harmoniser pour mieux régner
Si une récente étude de McKinsey a montré que 75% des entreprises "prévoient une accélération des investissements dans les nouvelles technologies entre 2020 et 2024" 4, ces investissements doivent aller de pair avec la volonté d'harmoniser les services numériques proposés. Cette harmonisation doit même être priorisée par rapport au déploiement de nouvelles technologies qui ne seraient pas bien intégrées à l'environnement existant : c'est en proposant un univers numérique cohérent où les différents services interagissent, sont interconnectés et sont faciles d'utilisation que l'entreprise industrielle se démarque et s'assure de fidéliser ses clients. Plus encore, elle doit s'assurer d'harmoniser les données relatives à la gestion de l'information produits (PIM, Product Information Management). En effet, c'est en considérant le produit non pas en tant que tel mais aussi dans sa relation avec l'environnement digital (référencement, exploitation des données produits, traitement de ces dernières) que l'industrie va réellement entrer dans l'ère numérique. En effet, la création de la valeur à partir de la donnée suppose, avant toute chose, que l'entreprise se dote des moyens adéquats pour capter et digérer cette dernière. >> Lire l'article complet sur le site de Industrie et Technologie
Cette chemise intelligente dispose d'une connexion 5G et détecte nos signes vitaux grâce à des capteurs dans le tissu lui-même
Comment fonctionne la chemise ? Le portable a une technologie textile brevetée et certifiée qui se compose de quelques capteurs polymères imperceptibles intégrés dans le tissu lui-même. Ces tissus sont capables, selon ZTE, de détecter les signes vitaux, de réaliser un électrocardiogramme, d'analyser la respiration, les composantes de la sueur, l'effort musculaire et la température corporelle. La chemise analyse non seulement ces données, mais permet également les transmettre aux centres de santé ou de contrôle, ainsi qu'aux utilisateurs de consulter les données de leur mobile ou smartwatch grâce au réseau 5G. De la même manière, les données sont envoyées à une unité distante qui analyse les valeurs avec le logiciel médical. Si des anomalies sont détectées, un signal d'avertissement est émis et des tests de diagnostic sont effectués. Si les anomalies sont graves, des opérateurs de secours interviennent. >> Lire l'article complet sur le site de 45 secondes
Mercedes à fond sur le logiciel
Sindelfingen va devenir un spot tourné vers l'avenir, car le constructeur prévoit d'y ouvrir un hub "Mercedes-Benz Electric Software". Comme son nom l'indique, ce centre va combiner les expertises dans l'écosystème électrique (motorisations, recharge) et le logiciel. Il va s'étendre sur 65 000 m2 (l'équivalent de 8 terrains de football) et sera opérationnel début 2022. Par ailleurs, la Tech Academy qui se trouve sur place offrira la possibilité de former les salariés qui le souhaitent pour devenir à leur tour des experts afin d'accompagner la transformation vers un groupe qui sera de plus en plus basé sur les logiciels. >> Lire l'article complet sur le site de AutoNews
Travel management
Voyages d'affaires : Faut-il craindre le variant Delta ?
La question n'est pas de savoir si nous allons être frappés par ce variant mais quand. Outre la menace sanitaire qu'il représente, il va encore mettre en stress le marché des déplacements professionnels et du tourisme. Tous les pays surveillent la propagation de ce variant comme le lait sur le feu. Ils préparent différents scenarii plus ou moins restrictifs pouvant potentiellement affecter les personnes sur place. Pour le voyageur, le travel manager, l'acheteur et le décideur, il va falloir se tenir informé au jour le jour, car certaines libertés risquent de s'estomper. Même certaines frontières risquent de se bloquer rapidement. Quant aux compagnies aériennes, elles risquent fort de modifier sans préavis les dessertes actuellement opérationnelles. Se posera alors la question du rapatriement et avant tout des processus à mettre en place pour protéger les voyageurs qui pourraient potentiellement être affectés ou bien même se retourner contre leur employeur... L'approche des vacances ne doit donc pas détourner l'attention des acteurs des déplacements professionnels qui devront attendre avant de pouvoir être plus sereins. >> Lire l'article complet sur le site de Déplacements Pros
Fleet management / Mobilité
La "mobilité douce" s'installe en entreprise
Une aide annuelle de 400 euros par salarié : c'est le montant du forfait "mobilités durables" accordé par Crédit Mutuel Alliance Fédérale à ses collaborateurs. collaborateurs. Annoncé officiellement le 26 mai dernier, le dispositif s'inscrit dans l'accord-cadre "qualité de vie au travail", signé le 28 octobre 2020. Objectif : favoriser l'adoption de modes de déplacement alternatifs à la voiture individuelle (vélo personnel, covoiturage, scooter ou trottinette électrique en location...) pour les trajets domicile-travail. "Cette prime sera versée pour la première fois en décembre 2021 aux pratiquants attestant sur l'honneur avoir utilisé un mode de transport éligibles à ce forfait au moins trois fois par semaine pendant huit mois, explique la principale caisse fédérale de la banque coopérative. Tous les collaborateurs peuvent y prétendre (CDI, CDD, alternants et intérimaires), sans condition d'ancienneté." >> Lire l'article complet sur le site de RH Focus
Voiture électrique et charge sur autoroute : ces 5 choses que les néophytes doivent savoir
Trop longtemps, et à moins de rouler en Tesla avec un accès aux superchargeurs du constructeur, se déplacer en voiture électrique sur autoroute relevait de la loterie. Avec une seule borne d'une fiabilité moyenne par station, le risque était grand de se retrouver coincé. Désormais, plusieurs opérateurs débarquent en France avec des réseaux bien plus exploitables. Ionity est le plus avancé. Les tarifs appliqués sont élevés : hors formule d'abonnement, comptez 0,79 euro la minute de connexion. C'est le prix de la sécurité. Les constructeurs qui soutiennent ce maillage proposent à leurs clients des offres à meilleur coût. Avec plusieurs bornes ultrarapides par station au standard Combo CC2, recharger ici sa voiture électrique compatible ne devrait pas être un problème. Un chargeur tri-standard 50 kW CHAdeMO/Combo CCS + AC 43 kW est également exploitable à un coût plus léger (0,39 euro la minute). Un bon plan pour une facture moins salée... à condition de ne pas gêner les électromobilistes qui dépendent de ce matériel. Total a également commencé à ouvrir des stations de recharge rapide sur les autoroutes françaises. Fastned les rejoindra prochainement. >> Lire l'article complet sur le site de Automobile Propre
RH / Carrière / Management
Pourquoi certaines personnes ne veulent pas retourner au bureau
Poussée à l'extrême, cette envie de rester dans son cocon s'apparente au "syndrome de la cabane", explique la psychothérapeute. Sylvaine Perragin ose la comparaison avec les personnes emprisonnées. "Quand les détenus purgent de longues peines, il ne faut pas rater le moment où ils sont aptes à sortir. Si on attend trop longtemps, qu'ils ont trop vieilli, ou qu'ils ont peur du monde extérieur, ils se sentent inadaptés et renoncent." Sur Twitter, Léa* s'amuse. "Je me disais justement que c'était un énorme effort de socialiser avec les collègues. La flemme en fait ! Payez-moi juste pour travailler et arrêtez de m'imposer de sourire et d'échanger avec autrui !" Elle le dit sur le ton de la plaisanterie - smileys qui pleurent de rire à l'appui - mais elle persiste et signe. " J'ai déjà mes potes pour ça. " Et puis, la prise de conscience. "On est devenu sauvage, en fait." >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN
Ce que le futur du travail ne sera pas
"Les effets du télétravail sur les salariés ne sont pas encore véritablement analysés à l'heure actuelle, rappelle pour sa part Cathel Kornig, sociologue du travail et membre associée du Laboratoire d'économie et de sociologie du travail d'Aix-Marseille Université. Ce que l'on sait, c'est qu'avec la crise sanitaire les conditions de travail se sont dégradées, tout comme l'état de santé psychique des individus. " Résultat, après des mois de télétravail (mais aussi de confinement et d'un climat anxiogène), 2 millions de salariés seraient en situation de burn-out sévère, d'après le septième baromètre, publié en mai, par le cabinet spécialisé sur les risques psychosociaux Empreinte Humaine. C'est un doublement sur un an. >> Lire l'article complet sur le site de Start Les Echos