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Revue de presse achats - semaine du 2 novembre

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Revue de presse achats - semaine du 2 novembre

Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.

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Les politiques d'achats responsables, au service de la résilience de l'industrie française

Une trentaine d'entreprise s'engagent d'ores et déjà sur le principe d'achats responsables, invitant des producteurs ou des investisseurs à relocaliser dès à présent neufs segments de production comme certains emballages recyclables ou des cartes électroniques. Cette mobilisation est indispensable pour reconquérir notre souveraineté industrielle, expliquent OlivierLluansi, associé PwC, Jean-Luc Baras, président du Conseil national des achats et Vincent Moulin-Wright, directeur général de France Industrie. (...) "En croisant ainsi les politiques d'achats responsables et cette attractivité retrouvée, nous révélons un réel potentiel de réindustrialisation. Grâce au Plan de relance, il y a urgence à accélérer cette affirmation des politiques d'achats responsables de nos grands donneurs d'ordre et les relocalisations qui devront en découler. Il y va de la reconquête d'une sécurité d'approvisionnement, de notre volonté de jouer à "armes égales". >> Lire la tribune sur le site de La Tribune

Le groupe pharmaceutique Pierre Fabre relocalise une partie de son activité industrielle dans le Tarn et le Gers

Le groupe pharmaceutique et cosmétique tarnais renforce ainsi encore sa stratégie industrielle de fabrique de la quasi totalité de ses produits finis en France, notamment dans la région qui l'a vu prospérer. C'est d'abord l'usine de chimie fine de Gaillac, qui emploie 185 salariés et où sont fabriqués la plus grande partie des actifs pharmaceutiques et cosmétiques du groupe, qui va bénéficier de ces nouveaux investissements. Un total de 9,3 millions d'euros est débloqué pour ce site spécialisé dans l'extraction de principes actifs d'origine végétale. Une partie de cet investissement (4,5 millions d'euros) devrait être consacré à la relocalisation dans le Tarn de deux produits anti-cancéreux (encorafenib et binimetinib) jusqu'alors fabriqués en Allemagne. La seconde partie de l'investissement (4,8 millions d'euros) est destinée à faire passer à l'échelle industrielle la fabrication d'un actif dermo-cosmétique issu de l'eau thermale d'Avène. >> Lire l'article complet sur le site de France 3

Les achats doivent devenir gestionnaires des approvisionnements

Le besoin d'une entreprise en matière de stratégie d'approvisionnement dépend de deux facteurs: (1) l'importance stratégique des achats en termes de valeur ajoutée par ligne de produits, le pourcentage de matières premières dans les coûts totaux et leur impact sur la rentabilité, etc. et (2) la complexité du marché de l'approvisionnement mesurée par la rareté de l'offre, le rythme de la technologie et / ou la substitution des matériaux, les barrières à l'entrée, le coût ou la complexité de la logistique et les conditions de monopole ou d'oligopole (voir le tableau I). En évaluant la situation de l'entreprise au regard de ces deux variables, la direction générale et les responsables des achats peuvent déterminer le type de stratégie d'approvisionnement dont l'entreprise a besoin à la fois pour exploiter son pouvoir d'achat vis-à-vis des fournisseurs importants et pour réduire ses risques à un minimum acceptable. >> Lire l'article complet sur le site de HBR

Comment la Chine contrôle les chaînes d'approvisionnement en terres rares à l'échelle mondiale

La Chine a imposé un embargo sur les expéditions de ce qu'on appelle les "éléments de la terre rare" (ETR, ou "Rare Earth Elements" en anglais) vers les ports japonais. Cet embargo a bloqué l'une des chaînes d'approvisionnement les plus importantes du monde, entraînant une hausse de plus de 700 % des prix mondiaux des types éléments et composés présents dans les aimants industriels et l'électronique grand public. A l'époque, les fabricants de composants et de dispositifs informatiques avaient déjà pris des mesures pour diversifier leurs chaînes d'approvisionnement. Et cela n'a cependant pas fonctionné. Car si cette industrie était inexistante en Chine au début du siècle, le pays est désormais le fournisseur de plus des trois quarts des composés rares du monde. Pourquoi ? En raison d'un ensemble de circonstances qui s'est déroulé il y a des milliards d'années, alors que la croûte terrestre se refroidissait et que les plaques tectoniques commençaient à se détacher les unes des autres. Oui, la Chine se trouve être la principale source mondiale de ces aimants très recherchés. >> Lire l'article complet sur le site de ZDNet

La pénurie de nickel menace la transition énergétique

La Commission européenne reconnaît l'importance du nickel, mais le métal ne figure pas sur sa liste des matières premières " critiques " dont l'approvisionnement doit être sécurisé. Son énumération comprend déjà le cobalt et a vu apparaître en 2020 le lithium. Pourtant, c'est bien l'approvisionnement en nickel qui inquiète les industriels, et pas des moindres. Fin août, lors d'une conférence avec des analystes, le patron de Tesla, Elon Musk, a jeté un pavé dans la mare : il promet un contrat géant à la société qui pourrait lui fournir du nickel en quantité et extrait le plus proprement possible. Un avis partagé par Eramet : "Le goulot d'étranglement de la transition énergétique se fera sur le nickel", prévient sans détour Pierre-Alain Gautier, directeur de la stratégie du groupe français, rappelant que, par le passé, les producteurs de lithium et de cobalt ont montré leurs capacités à rapidement augmenter l'offre. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

InVivo veut installer un réflexe e-commerce chez les agriculteurs

La section digitale d'InVivo, qui fait l'union entre les coopératives agricoles, a déployé depuis février dernier la plateforme aladin.farm, une alternative tricolore au e-commerce proposée aux agriculteurs. Cette plateforme d'achat de biens et de services agricoles est née de l'initiative des coopératives en contact avec les exploitants sur le terrain. Depuis juillet 2018, neuf d'entre elles ont piloté le projet en coordination avec Octo Technology, qui assure conseil technologique et suivi méthodologique. Si l'agilité est de mise, la petite équipe constituée au lancement a bénéficié d'une approche "pas à pas" pour définir des objectifs réalisables et accueillir de la résilience et de la flexibilité dès ses fondations. Avec les équipes d'OCTO, les porteurs du projets ont conçu un minimum viable product (MVP), "pour démarrer "progressivement" et bâtir une "culture commune", a détaillé Vincent Ducas d'Octo. Les équipes du cabinet, après s'être approprié le métier, ont apporté leurs compétences sur le design et la technique, notamment tout ce qui concerne le développement front-end et back-end, précise ce dernier. >> Lire l'article complet sur le site de ZDNet


RSE

Malgré le reconfinement, un monde plus responsable est bien en train d'émerger

La crise pétrolière, engendrée par la crise sanitaire mondiale, a forcé les majors a changé leur fusil d'épaule. Avec une demande en baisse et des prix faibles, plus question d'investir dans des mégaprojets à la rentabilité limité. Le PDG de Total Patrick Pouyanné a ainsi expliqué que la production de pétrole de l'entreprise allait stagner voire même décliner d'ici 2030. Une révolution copernicienne ! Il ajoute : "Nous sommes dans le Top 5 des producteurs de pétrole, nous voulons être dans le Top 5 des énergies renouvelables". Ce changement de paradigme est aussi endossé par BP. Dans son rapport annuel sur le monde de l'énergie, le groupe assure que, dans un scénario optimiste, la demande de pétrole ne se relèvera jamais de la chute causée par la crise sanitaire. >> Lire l'article complet sur le site de Novethic

Malengé, l'emballage papier qui fait de l'ombre au plastique

L'imprimerie Malengé, créée en 1908 a développé un emballage parfaitement recyclable en papier, sans film plastique et sans aluminium. Destiné aux secteurs de la cosmétique, de l'alimentaire ou encore de la jardinerie, cet emballage a l'avantage d'être 15 à 40 % plus léger qu'un autre emballage avec un bilan carbone réduit de 15 à 60 %. Il se dit que tout serait parti d'une demande d'un client qui regrettait d'emballer ses produits bio avec de l'aluminium. Cela a encouragé Malengé Packaging à proposer un autre type de matériau pour son emballage. >> Voir le reportage sur le site de l'ADN


Commande publique

Tour Triangle : la mairie de Paris visée par une plainte pour corruption

"Dans ce dossier, les services de la mairie de Paris ont alerté, à plusieurs reprises, sur les risques de favoritisme et de l'utilisation dispendieuse des fonds publics sans être entendus. La Chambre régionale des comptes a pointé dans son rapport de mars 2020 les irrégularités de ce montage, pour l'instant sans effet connu. C'est non seulement des centaines de millions d'argent public versé à UnibailL, mais cela pourrait constituer un délit de favoritisme qui relève du droit pénal", explique ainsi Elise Van Beneden, présidente d'Anticor. "Puisque les différents niveaux d'alerte publics n'ont pas fonctionné et que ce n'est pas parce qu'il s'agit d'opérations à 9 chiffres que la justice doit être différente, Anticor a décidé de porter plainte auprès du parquet national financier", justifie-t-elle. >> Lire l'article complet sur le site de BatiActu

Conversation (presque fictive) entre acheteurs : "être au maximum facilitateur"

Par Alain Bénard, président de l'AAPP - "ce qui est sûr, c'est qu'il faut être au maximum facilitateur et répondre aux demandes de nos élus et habitants. Cela ne veut pas dire agir sans réfléchir, mais bien connaître les limites à ne pas franchir. L'acheteur doit être agile, mais pas casse-cou.

- Je comprends. Pourtant, avec toutes ces propositions de simplification actuellement en discussion ou en vigueur depuis peu, j'ai du mal à suivre...

- Certes, mais quelles que soient ces évolutions ou ces révolutions, notamment avec la notion d'intérêt général, il est indispensable de toujours conserver les principes de base de la commande publique qui restent le paradigme de tout bon acheteur : la liberté d'accès à la commande publique, l'égalité de traitement des candidats et la transparence des procédures..

- Heu... paradigme ? Bon acheteur ? Tu te crois à l'oral devant un jury ?

- Ecoute, plus simplement : l'analyse du besoin, la bonne gestion des deniers publics et la mise en concurrence permanente. Voilà les piliers de l'achat public. Ceux-ci sont immuables car ils sont tout simplement du bon sens..." >> Lire l'intégralité de cette tribune sur le site de achat public

Loi Asap : la gauche a déposé un recours au Conseil constitutionnel

Entre autres points sensibles, plusieurs articles sur la simplification des installations industrielles sont ainsi dénoncés, susceptibles d'aller à l'encontre du code de l'environnement. "Nous craignons l'effet cumulatif des dispositions prévues dans ce projet de loi en matière d'environnement et d'urbanisme. Nous ne comprenons pas que quelques mois après la remise du rapport sur la catastrophe de l'usine Lubrizol, votre première action législative consiste à alléger les procédures et réglementations relatives aux installations classées pour la protection de l'environnement", avait réagi la députée PS Cécile Untermaier lors de l'examen final du texte à l'Assemblée, le 28 octobre. En matière de marchés publics par ailleurs, la députée craint que "les desserrements opérés sur les règles de seuils de publicité n'ouvrent la porte à une recrudescence de la corruption, tant sera grande la liberté donnée aux acheteurs publics". L'article 131, considéré en outre comme un cavalier, permet en effet, grâce à un nouveau "motif d'intérêt général" - jugé "arbitraire" - de "justifier la conclusion d'un marché public sans appel d'offres ni publicité préalable". >> Lire l'article complet sur le site du Figaro

Marché de prestations intellectuelles: 10% sur le critère prix, c'est possible!

Il convient de garder à l'esprit que la notation des offres doit porter sur leur degré de pertinence et permettre la détection des offres anormalement bases, ce qui est occulté par la prise en compte exclusive de considérations purement économiques. C'est donc utilement que le Conseil d'État a considéré que la pondération des classiques critères "prix" et "valeur technique" prévue par un marché, portant notamment sur des prestations de formation "achat public", respectivement de 10 et 90% n'était pas dans cette affaire manifestement disproportionnée ni de nature à neutraliser manifestement le critère prix. Par suite, une telle pondération est jugée comme pouvant permettre de choisir l'offre économiquement la plus avantageuse, et c'est tant mieux. >> Lire l'article complet sur le site de la Gazette des communes

Transition écologique : des collectivités soucieuses de miser sur l'appui des acteurs clés de leur territoire

Achat public durable, investissement vert, contrat de transition écologique..., "si les acteurs publics rivalisent de créativité et d'imagination pour booster la transition écologique de leurs territoires", comme l'a rappelé Maud Lelièvre, déléguée générale de l'association des Eco Maires, "force est de constater que nombre de collectivités manquent de moyens en la matière et nécessitent un véritable accompagnement technique et juridique, en particulier les plus petites communes". Un avis partagé par la Métropole Rouen Normandie qui s'est engagée dans un PCAET (Plan-climat-air-énergie territorial) propre à réduire à terme les émissions de gaz à effet de serre du territoire de 80 %."En matière de transition écologique, on se rend compte qu'on ne peut pas tout faire seul ! Il est impératif d'entraîner tous les acteurs du territoire", lance Christèle Morin-Deforceville, directrice du département Développement Economique au sein de la métropole. >> Lire ce sujet complet sur le site de l'Ugap

Quels sont les documents communicables en matière de marchés publics ?

Si, sous réserve des secrets protégés par la loi, l'ensemble des pièces du marché tels que l'acte d'engagement et le prix global de l'offre sont communicables, le bordereau des prix unitaires de l'entreprise attributaire, en ce qu'il reflète la stratégie commerciale de l'entreprise opérant dans un secteur d'activité, n'est quant à lui, en principe, pas communicable. Il en va de même des factures, états d'acompte, décomptes et autres pièces établies dans le cadre de l'exécution du marché, en tant qu'ils font apparaître ces prix unitaires. >> Lire l'article complet sur le site de Weka


Supply chain

Détente des flux chez Intermarché : retours d'expériences et regards croisés dans la supply chain

L'enseigne Intermarché achève prochainement la détente des flux sur les produits frais industriels pour en améliorer le taux de service magasin. Après plusieurs mois de pratique, incluant la gestion de quelques jours fériés, d'un confinement généralisé et d'une crise COVID-19, comment cette mesure est-elle vécue par chacun des maillons concernés ? Retours d'expériences et regards croisés, dans le cadre de Perspectiv'Supply, avec Patrick Blay de la direction logistique ouest chez Intermarché, Bastien Thirion, directeur commercial chez STG, Matthieu Salmon, directeur de Lahaye Logistique (Entremont, Candia, etc.) et Olivier Le Menn, coordinateur de flux de Laïta (Paysan Breton, Mamie Nova, etc.). (...) Le transport amont, salue aussi globalement la détente des flux. Ce nouveau schéma réduit l'urgence dans les opérations chez STG ou Lahaye par exemple. Cela se traduit d'une part par la diminution du risque d'erreurs (casse, dévoyés, etc.) donc par l'augmentation du taux de service, et d'autre part par la réduction du stress sur le quai, à l'exploitation mais aussi sur la route. Enfin, les RDV de livraison sur la base étant respectés à 98%, les conducteurs attendent généralement moins longtemps pour livrer la plateforme d'Erbrée.>> Lire l'article complet sur le site de Bretagne supply chain

Comment choisir un TMS ?

Il faut également porter une attention particulière aux commandes multi-points de chargement ou de livraison. En effet dès cette première étape, la commande du client doit être scindée en autant de segments qu'il existe de points logistiques à servir. La solution doit également gérer les segments parallèles pour les commandes clients plus volumineuses que la capacité normale d'une semi-remorque. Dans une situation comme celle-ci, il faudra deux ensembles pour réaliser la commande, donc deux segments. L'autonomie des segments permet donc une très grande souplesse dans la réalisation de l'exploitation. Elle s'accorde aux besoins réels quotidiens des transporteurs. Par exemple, pouvoir positionner des segments de ramasse lors d'une tournée de livraison permet de recharger au fur et à mesure de ses livraisons pour optimiser les kilomètres à vide. N'oublions pas non plus que la commande porte le tarif (et donc le chiffre d'affaires), mais pas le segment. Il faut donc que les segments conservent un lien permanent avec la commande dont ils sont issus. >> Lire l'article complet sur le site de Transportissimo

Les armements imposent leurs conditions aux chargeurs et aux ports du nord

Philip Damas a abordé les taux de fret. "La progression moyenne des taux spot est supérieure à 80 % en 2020." Cette hausse rejaillit sur les taux négociés dans les contrats à long terme. Drewry y constate une hausse jusqu'à 20 % qui devrait se maintenir jusqu'au premier semestre 2021. "Les chargeurs supportent aussi des coûts indirects en croissance liés à l'augmentation de leur niveau de stock, à des pénalités supplémentaires payées pour le stationnement des conteneurs et de gestion administrative. Les chargeurs paient donc plus cher leur transport maritime pour moins de services", résume Philip Damas.>> Lire l'article complet sur le site de l'antenne

L'entrepôt e-commerce : un ennemi à abattre ?

Tribune de Claude Samson, président d'Afilog - "Balle au centre pour l'instant sur le terrain des entrepôts, mais la tempête n'est pas définitivement passée pour autant. Le travail de pédagogie est devant nous. Plus que jamais, nous allons devoir montrer que les flux au sein de la plupart des entrepôts sont mixtes, l'omnicanal étant désormais la règle. Que si l'on empêche Amazon d'opérer ou d'ouvrir des entrepôts, il le fera depuis des plateformes hors France comme il l'a déjà fait pendant le confinement. Que les plus touchés seront les e-commerçants français et européens dont certains ont une armature logistique moins avancée qu'Amazon et moins de plateformes déjà réalisées. Ce serait donner une rente de situation à ceux qui ont déjà leurs entrepôts et intervenir dans le jeu naturel du marché. Bref, ce moratoire anti e-commerce non seulement raterait sa cible, mais aurait de surcroît des effets contre-productifs." >> Lire l'intégralité de cette tribune sur le site de VoxLog

Quinze chargeurs misent sur le transport à voile

Deux projets fédèrent déjà une quinzaine de chargeurs convaincus que le vent est une énergie d'avenir pour le transport de leurs produits par mer. Tel est le cas de Bénéteau, Manitou et Renault partenaires de Neoline. Créé en 2015 à Nantes, ce jeune armement s'est engagé auprès de ses clients à lancer deux cargos à voile début 2023 sur une ligne aller-retour entre Saint-Nazaire, Saint-Pierre et Miquelon, Halifax et Baltimore. "L'investissement de 50 M€ est bouclé à 94 %", confie son directeur Adrien Simonet. Soutenue notamment par son actionnaire Sogestran, la construction des deux navires est prévue à Saint-Nazaire (50 M€). Pour les trois chargeurs engagés dans l'aventure, Neoline leur garantit une réduction de leurs émissions de plus de 80 % pendant leurs trajets maritimes. Premier transporteur et négociant de marchandises à la voile, Towt a convaincu de son côté douze chargeurs sur la pertinence de son offre dont quatre communiquent déjà sur cette logistique : Cemoi, Belco, Longueteau et Ethix Drinks.>> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique

Octobre 2020 : Pourquoi y a-t-il une pénurie de containers actuellement ?

Le déséquilibre des échanges commerciaux entre l'Asie et l'Europe et les États-Unis, amplifié par le ralentissement de toute la chaîne d'approvisionnement que la Covid-19 a généré sur les disponibilités de main d'oeuvre dans les entrepôts, ont créé des blocages de containers comme solution de stockage temporaire chez les importateurs en Europe et aux Etats Unis. Les compagnies maritimes ont réagi en réduisant le temps de gratuité sur les détentions et demurrages afin de contraindre les importateurs à accélérer la restitution des équipements sur les ports afin de pouvoir les renvoyer plus rapidement au rechargement en Asie. Ce sont alors les transporteurs routiers qui se sont retrouvés submergés, en particulier dans les ports californiens, et ils ont eu énormément de difficultés à trouver des créneaux pour retourner les vides. >> Lire l'article complet sur le site de Container-z


IT

Satair imprime en 3D une pièce de rechange certifiée pour les avions Airbus

Satair, filiale d'Airbus depuis 2011, vient de fournir à l'un de ses clients une pièce de rechange certifiée et imprimée en 3D métal, qui a déjà effectué son premier vol avec succès ! Cette pièce est la clôture du bout de l'aile d'un avon A320ceo qui n'était plus disponible auprès du fournisseur actuel. En utilisant la fabrication additive métallique pour la remplacer, la compagnie a pu éviter que cet avion soit cloué au sol. A un niveau plus large, cette opération met en évidence la flexibilité accrue de la production de pièces grâce aux technologies d'impression 3D, tout en respectant les mêmes normes de haute qualité garanties par la certification EASA Form1. L'entreprise estime que les coûts ont été réduits de 45 %, ce qui en fait une solution moins coûteuse pour les clients et avec un délai d'exécution plus court. >> Lire l'article complet sur le site de 3DNatives

Quelle valeur ajoutée tirer des jumeaux numériques ?

Les cas d'usages du jumeau numérique sont nombreux, depuis l'analyse et l'amélioration d'un processus à la détection automatique d'anomalies ou d'atteintes à la sécurité, en passant par la traçabilité de bout en bout. Prenons un exemple dans la logistique, avec le processus de réception des matières premières, produits semi-finis ou produits des fournisseurs. Les palettes transitent souvent dans des zones tampons où aucune donnée digitale n'est générée (pas de flashage, donc pas de remontée de données). La mise en place de caméras dans ces zones tampons, couplées à un modèle de détection d'objet, permet de générer des données et donc des indicateurs de suivi (capacité de la zone tampon, durée de stockage, nombre de palettes qui transitent chaque jour dans cette zone ...). Avec la possibilité de mettre en place des alertes, par exemple, lorsque des palettes restent trop longtemps dans la zone tampon. À plus long terme, nul doute que des projets étendus à tout un écosystème (entre plusieurs acteurs) devraient voir le jour pour optimiser les chaînes de valeur. En attendant, chaque acteur peut, à sa propre échelle, s'appuyer sur le potentiel du jumeau numérique pour améliorer ses propres processus, selon ses enjeux, son contexte et ses contraintes. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog

Recours massif au télétravail, un désastre écologique?

Si le recours de plus en plus important au télétravail en France et dans le monde est une aubaine pour les fabricants de la filière informatique et électronique, les effets sur la planète pourraient au contraire être dramatiques. Selon une étude menée par BNP Paribas 3 Step IT, il pourrait provoquer une hausse considérable du volume de déchets électroniques jétés chaque année. En effet, l'achat massif de nouveaux équipements informatiques (de la part des entreprises et des salariés) va entraîner la mise au rebut plus rapide de nombreux anciens équipements jugés obsolètes. Selon l'étude, 83% des entreprises françaises ont acheté du matériel supplémentaire pour assurer la continuité de leurs activités et 31% du parc d'ordinateurs en France pourrait alors devenir obsolète dans les prochaines années (22% au niveau européen). >> Lire l'article complet sur le site de BFM

Pourquoi Walmart abandonne les robots qui font l'inventaire dans les rayons

Selon le Financial Times, cité par l'Usine digitale, cette décision soudaine s'explique par un constat simple: Walmart aurait "constaté des résultats similaires de la part de travailleurs humains qui ont traité des commandes en ligne pendant la pandémie". Mais la décision de Walmart rappelle celle d'Elon Musk : on se souvient qu'en avril 2018, le Pdg de Tesla dans un reportage in situ de CBS dans son usine avouait que les considérables retards dans la production des Model 3 était notamment dû à une surestimation de l'efficacité de l'automatisation et à une sous-estimation de la valeur des travailleurs humains. >> Lire l'article complet sur le site de la Tribune

Un drone super agile ? Donnez-lui des plumes

Le design inspiré des oiseaux est une nouvelle évolution d'un drone que l'équipe a créé en 2016, celui-ci ajoutant la queue et les ailes extensibles. Floreano a également travaillé sur d'autres drones bio-inspirés, notamment un drone remorqueur inspiré par les guêpes. "Il était assez compliqué de concevoir et de construire ces mécanismes, mais nous avons pu améliorer l'aile pour qu'elle se comporte davantage comme celle d'un (rapace)", explique Ajanic. "Maintenant que le drone comprend une queue en plumes qui bouge en synergie avec l'aile, il offre une agilité inégalée.">> Lire l'article complet sur le site de ZDNet


Fleet management

L'industrie automobile prépare sa migration vers l'hydrogène

Dans une voiture, la part du constructeur est faible puisque ce sont les équipementiers (autrement dit les sous-traitants) qui représentent entre 70 et 80 % de la valeur ajoutée. Ce sont eux qui apportent la technologie. Ces industriels, dont la taille est variable, interviennent généralement dans le secteur de la mobilité au sens large. C'est pour cette raison qu'ils commencent à s'organiser pour devenir des acteurs de référence dans l'hydrogène, au niveau de la pile à combustible et/ou du réservoir. Même si certains constructeurs auto ont déjà une offre (Honda, Hyundai, Renault, Toyota en attendant PSA, Audi et BMW ainsi que certains constructeurs chinois), c'est dans le bus et le camion que les besoins se font sentir. Les équipementiers ont investi en conséquence pour acquérir des compétences, coopérer avec des entreprises spécialisées ou les racheter le cas échéant. >> Lire l'article complet sur le site de H2H24

L'ACEA alerte sur le manque de bornes de recharge pour véhicules électriques

Pour l'ACEA, le déploiement des infrastructures ne suit pas le rythme de l'augmentation du parc de véhicules. Alors que les ventes de voitures électriques et hybrides rechargeables au sein de l'UE ont progressé de 110 % au cours des trois dernières années, le nombre de points de recharge n'a augmenté que de 58 % sur la même période, annonce l'association. " C'est potentiellement très dangereux, car nous pourrions bientôt atteindre un point où la croissance de l'utilisation des véhicules électriques stoppe si les consommateurs concluent qu'il n'y a tout simplement pas assez de points de charge où ils doivent voyager ou qu'ils doivent faire la queue trop longtemps pour un chargeur rapide " alerte le directeur général de l'ACEA, Eric-Mark Huitema. >> Lire ce sujet sur le site de l'AVERE


RH / Carrière / Management

Le management de transition voit ses missions modifiées par la crise

"Le management de transition est adapté aussi bien en période de croissance qu'en période de crise. Actuellement, les entreprises, qui ont peu ou pas de visibilité, hésitent à recruter en CDI. Le management de transition leur offre une réponse rapide, flexible et adaptée", explique Karina Sebti, directrice générale de Robert Walters Management de transition. Elle note, par ailleurs, un changement dans la typologie des missions : "L'incertitude économique rebat les cartes des priorités. Gestion de la trésorerie, restructurations et transformation de l'organisation sont aujourd'hui les préoccupations majeures des entreprises. Les manageurs de transition vont désormais être appelés pour de la gestion de crise." Ainsi, "alors qu'avant le Covid-19 les DRH étaient recherchés pour mener un plan d'embauche sur un marché du travail tendu, ces professionnels sont désormais demandés pour gérer des plans de sauvegarde de l'emploi (PSE)", illustre Patrick Abadie. Reste que cela a un coût : de 1 300 à 4 500 euros par jour, selon les fonctions et les profils, d'après une étude de Robert Walters publiée le 17 septembre. "C'est cher, c'est vrai, reconnaît Philippe Tellier, directeur des manageurs de site chez GT Logistics, qui fait régulièrement appel à des manageurs de transition. Mais nous sommes prêts à payer le prix fort, car rien ne serait pire que de laisser un poste vacant." De plus, il apprécie la réactivité de la formule. >> Lire l'article complet sur le site du Monde



 
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