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Revue de presse achats - semaine du 7 octobre

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Revue de presse achats - semaine du 7 octobre
© Anne BARROIL

Vous n'avez pas eu le temps de surfer cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web susceptibles de vous intéresser car ayant traits aux achats. Au menu: risque fournisseurs, commande publique, RSE, supply chain, etc. Bonne lecture

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Achats : les entreprises encore trop focalisées sur la conformité

L'approche réglementaire semble avoir pris le pas sur la réflexion de fond dans beaucoup de structures. Les deux tiers des responsables achats interrogés jugent désormais la conformité réglementaire "tout à fait importante", contre seulement 27 % lors de la dernière édition du baromètre en 2017. Un changement qu'EcoVadis explique par "le nouveau niveau d'exigences réglementaires et le devoir de vigilance mis en place depuis l'édition précédente". "L'importance accordée à la réglementation est assez frappante ! Mais pas surprenante, compte tenu de la prise de conscience mondiale et de l'augmentation des lois relatives à la chaîne d'approvisionnement et à la diligence raisonnable", complète son co-directeur général, Pierre-François Thaler. Mais au-delà des déclarations, peu d'actions, semble-t-il. Ainsi, les 400 responsables interrogés côté fournisseurs jugent, à 39 %, que "la RSE n'est importante pour leurs clients acheteurs que sur le papier et ne se reflète pas dans des mesures concrètes". "Bien que le respect de la conformité soit bien évidemment très important, une approche axée uniquement sur cet aspect est insuffisante pour engager véritablement les fournisseurs", alerte Pierre-François Thaler. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

RSE : le CAC 40 exige, les prestataires subissent

Ce qu'il constate en revanche, c'est que les chaînes d'approvisionnement sont très volatiles et que les pays jugés compétitifs il y a quelques années ne le sont plus forcément aujourd'hui. Si l'on prend l'exemple de la Chine, les salaires ont augmenté ces dernières années, et le gouvernement adopte une politique environnementale très stricte, qui permet notamment de fermer une usine du jour au lendemain. "De nouveaux pays s'ouvrent à la mondialisation. Pour le textile, les entreprises auront plutôt tendance à sous-traiter en Éthiopie." Des pratiques qui sont loin d'être alignées avec les discours. "La course au moindre coût continue", reconnaît Sylvain Guyoton. Sauf quand elles sont obligées de recourir à de la main d'oeuvre qualifiée - il explique que dans la tech et la chimie, il n'existe pas d'alternatives à la Chine - les entreprises continuent de chercher à produire plus pour moins cher. "Je pense néanmoins que ça ne pourra pas continuer indéfiniment." On l'espère, mais on attend de voir. Les intentions d'EcoVadis sont louables : en évaluant les prestataires, les équipes espèrent aussi éveiller les consciences. "Une entreprise qui se fait évaluer, ce sont potentiellement des conditions de travail ou un impact environnemental qui s'améliorent. Ces sociétés ont tout intérêt à être bien notées : elles figurent ensuite sur notre plateforme, et bénéficient de la force du réseau." Bien sûr, nul n'est obligé d'accepter d'être évalué. "Mais c'est dans leur intérêt, estime Sylvain Guyoton. La démarche demande un peu de travail la première fois, pour réunir les documents nécessaires, mais ensuite c'est facile. Et ça permet d'être bien référencé." >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

De la sous-traitance à la coopération : comment l'économie de la fonctionnalité révolutionne la relation client-fournisseur

Par Natacha Tréhan - "Avec l'économie de la fonctionnalité, nous entrons dans l'ère de l'usage, de la "servicisation". D'ici à 2030, "tous les produits seront des services", c'est d'ailleurs l'une des huit prédictions du World Economic Forum pour le commerce B2C. Mais cette "servicisation" se propage aussi dans les échanges B2B. Une étude de Forrester affirme que les services représentaient, en 2015, 58% du total des achats des entreprises américaines tous secteurs confondus. (...) Prenez un logisticien. Il peut acheter des milliers de luminaires pour ses entrepôts. Il peut aussi opter pour une solution "light as a service". Il évite toute immobilisation financière dans des produits non stratégiques, mais aussi les problèmes de maintenance et de recyclage, car le fournisseur propose l'ensemble de ces prestations. Grâce aux capteurs intégrés, le fournisseur optimise l'intensité de l'éclairage en fonction des mouvements (meilleures conditions de travail et sécurité pour les salariés) et en fonction du besoin de lisibilité dans les rayons (meilleure efficacité opérationnelle), générant ainsi des gains de productivité et des économies d'énergie. Dans l'économie de la fonctionnalité, un fournisseur détient de l'information sur l'utilisation du produit in situ. Le besoin du client n'est plus retranscrit à travers un cahier des charges plus ou moins bien formalisé. Le fournisseur, proactif, peut faire des propositions de services ou d'améliorations auxquelles le client n'avait peut-être pas pensé. Le fournisseur d'éclairage devient un conseiller sur l'agencement de l'entrepôt, sur la sécurité au travail, sur l'optimisation des circuits des chariots élévateurs, etc. >> Lire l'article complet sur le site de HBR

Produits transformés et coupe drastique des coûts : la chute de Kraft Heinz, symbole d'une consommation qui change

3G Capital a mis en place un système de réduction extrême des coûts. Il a supprimé près de 5 000 emplois et annoncé la fermeture de six usines de Kraft Heinz depuis la fusion. Surtout, il a appliqué, de manière extrême, la stratégie "budget à base zéro" qui consiste à initier tous les ans un nouveau budget sans tenir compte de l'ancien, en remettant en question les priorités de l'année précédente. Chaque dépense, même si elle n'est pas nouvelle, doit être justifiée. "Le modèle de 3G est de racheter des entreprises, en extraire des synergies en coupant les coûts. Mais ils sont allés beaucoup trop loin en réduisant des dépenses qui sont essentielles sur ce secteur aujourd'hui : le marketing et la R&D", juge Laurent Grandet, analyste et directeur consommation et distribution chez Guggenheim Partners, dans les Echos. >> Lire l'article complet sur le site de Novethic

Marges dans la grande distribution : dans le secret de la fabrique des prix

C'est un peu la boîte noire de la grande distribution. Dans ce document rare que Le Parisien - Aujourd'hui en France s'est procuré, nous découvrons l'envers du décor d'une enseigne, ses secrets les plus intimes qu'elle se garde bien de dévoiler à ses clients. Il s'agit de la liste des 10 000 références vendues dans les magasins Franprix, pour lesquelles tous les prix et les marges appliquées sont détaillés, depuis l'achat au producteur ou à l'industriel jusqu'au client. Ce fichier interne à la direction a été envoyé par erreur à de nombreux franchisés de Franprix. Il est d'ailleurs utilisé en justice par l'un d'entre eux, actuellement en conflit avec le groupe Casino ( lire ci-dessous ). Sollicitée, l'enseigne nous précise qu'il s'agit là " d'un document de travail " à destination de ses cadres, qui livre des " moyennes plus que des données réelles et aide à faire des arbitrages ". Au-delà de ces précautions d'usage, ce document, qui date de 2017, offre néanmoins une occasion unique de découvrir les secrets de la fixation des prix en magasin. >> Lire l'article complet sur le site du Parisien

Le bras de fer continue entre les géants africains du cacao et l'industrie

C'est la récolte suivante, celle qui sera lancée en octobre 2020, et pour laquelle Ghana et Côte d'Ivoire ont imposé un prix plancher de 2600 dollars, qui est dans toutes les têtes. Sa commercialisation, qui a toujours au moins un an d'avance, devrait normalement battre son plein. Or seules 20 à 30 000 tonnes de fèves ont été vendues, au Ghana, estime-t-on dans le négoce, seulement 40 000 tonnes en Côte d'Ivoire. Contre 300 000 tonnes l'an dernier à la même époque, chez le premier producteur mondial. La bonne volonté que l'industrie chocolatière affichait cet été tarde à se concrétiser. Tant qu'ils n'ont pas la garantie de pouvoir répercuter sur le consommateur, c'est-à-dire sur la grande distribution, le surcoût éventuel, par rapport au marché à terme, les grands chocolatiers comme les négociants traînent des pieds. D'autant que ce surcoût peut varier énormément, de 140 livres sterling entre le marché à terme et le prix plancher en mars prochain, à 450 livres en octobre 2020. Les acheteurs ne veulent pas se retrouver avec des positions excessives où ils prendraient des risques. >> Lire l'article complet sur le site de RFI

Oxfam dénonce les conditions de travail dans les plantations de thé, de fruits et de légumes

La guerre des prix dans la grande distribution alimentaire fait des victimes dans le monde : "les travailleurs dans les chaînes de production du thé et des fruits et légumes qui approvisionnent certains des plus grands supermarchés ", d'après l'association Oxfam, qui publie un nouveau rapport, jeudi 10 octobre. Elle complète son analyse de 2018 par trois nouvelles études : en Inde, dans le secteur du thé ; au Brésil, dans les exploitations de mangues, raisins et melons ; aux Etats-Unis, dans la filière de la patate douce. L'association a recueilli de nombreux témoignages pour en conclure que tous les maillons de la chaîne (distributeurs, industriels, transformateurs...) portent une responsabilité mais que "in fine, les exploitations sont victimes de cette pression sur les prix et sur les salaires", estime Caroline Avan, d'Oxfam France. (...) L'Hexagone ferait presque figure d'exemple, avec une loi votée en France, en 2017, sur le devoir de vigilance, qu'Oxfam aimerait voir portée au niveau européen. Aucune enseigne française ne figure dans le tableau des 16 chaînes de distribution les moins vertueuses dans le respect des droits des travailleurs. Aucune n'a été mise en cause, à la différence de grands noms comme les américains Costco et Whole Foods, les allemands Lidl et Aldi, ou les britanniques Sainsbury's et Tesco. >> Lire l'article complet sur le site du Monde


Supply chain

Comment, en ouvrant des magasins, Haribo a dû automatiser sa supply chain

Pour optimiser sa gestion des stocks, Haribo s'est doté d'un nouveau logiciel en 2017 automatisant sa supply chain. Un investissement d'autant plus nécessaire que le géant de la confiserie ouvre ses propres magasins.(...) L'objectif : anticiper la demande afin de réduire ses stocks et le gaspillage. Haribo automatise donc sa gestion de l'offre et de la demande qui était auparavant faite de façon manuelle. L'industriel, qui assure obtenir "des plans de production et de promotion détaillés jusqu'à un an à l'avance", affirme avoir atteint 80% de précision de prévisions contre 60% auparavant. Ce logiciel lui permet aussi d'assurer la disponibilité des ingrédients et des emballages.(...) Maintenant, Haribo souhaite passer à l'étape supérieure. En juillet 2019, FuturMaster a annoncé booster son logiciel avec des algorithmes d'intelligence artificielle. L'objectif ? Augmenter le taux de réussite de lancement des nouveaux produits et améliorer la planification des promotions. Or, le lancement de nouveaux produits est l'un des meilleurs moyens de stimuler les ventes dans le secteur de la confiserie, selon une étude d'Elsa Cros citée par Haribo. Concrètement, FuturMaster se penche sur l'historique des ventes afin de regrouper des produits présentant des caractéristiques similaires et d'analyser leurs comportements. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Digitale

Supply chain : une digitalisation à pas comptés

Alors qu'aucune entreprise interrogée n'est en mesure de gérer, avec la qualité et la fréquence requises, l'ensemble des données générées par sa supply chain, seules 12 % d'entre elles bénéficient de capacités d'intelligence artificielle (IA) en ordre de marche, quand 25 % assurent être en phase de mise en oeuvre, et 50 % en phase de test. A l'avenant, l'Internet des Objets (IoT), utilisé pour collecter automatiquement des données sur les flux et les actifs de la supply chain, n'est opérationnel que dans 5 % des sociétés. Toutefois, 24 % annoncent avoir un projet en cours, et 40 % investiguent le sujet sérieusement. Parmi ces innovations prometteuses, la blockchain n'est pas en reste, et 21 % des entreprises interrogées assurent avoir un projet en la matière dans les cartons. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Vers moins de gaspillage alimentaire dans la supply chain

Selon une étude récente réalisée par Sapio pour le compte de Zetes, les niveaux actuels de visibilité sur la supply chain sont loin d'être parfaits. Ainsi, pas moins de 94 % des organisations interrogées reconnaissent ne pas disposer d'une visibilité suffisante. (...) Pour mettre en oeuvre une solution appropriée, il est impératif de bien cerner la cause du gaspillage alimentaire. Les facteurs responsables sont multiples. Les stocks excédentaires résultant de prévisions et de commandes tardives et/ou erronées, le temps perdu pendant la distribution ou encore les modèles de transport non adaptés ont tous un impact potentiellement dramatique sur les marchandises périssables. Seulement 30 % des entreprises disposent d'une visibilité totale sur les marchandises en transit. Rien d'étonnant, dès lors, qu'il soit aussi difficile de résoudre les problèmes de gaspillage à chaque maillon de la supply chain. Les études soulignent que 79 % des entreprises sont convaincues qu'une meilleure visibilité aurait un effet concret sur la réduction du gaspillage. Pour vous donner un avant-goût des économies potentielles, selon les estimations, les supply chains pourraient permettre de réduire le gaspillage alimentaire de quelque 240 milliards de dollars. Ainsi, diminuer les parcours à vide, améliorer l'OTIF, minimiser les mouvements de stock inutiles entre magasins, éviter les différends liés aux prévisions et aux commandes et mettre en place un routage plus intelligent constituent les clés d'une supply chain productive qui réduit le gaspillage. >> Lire l'article complet sur le site de FAQ Logistique


Commande publique

Affacturage collaboratif : l'Ugap embarque 45 fournisseurs

"Au total, nous assurons au fournisseur un paiement en trois à quatre jours, et à des tarifs préférentiels pour lui, puisque compte tenu du volume des factures, nous pouvons négocier de manière intéressante avec le factor", détaille Fadela Khaldi, chef du département offres financières de l'Ugap, qui évoque quelque 18.000 factures passées par ce système. Côté fournisseur, le grand intérêt du système par rapport à l'affacturage classique est la souplesse. "Nous mettons certaines factures mais pas toutes sur la plate-forme, en fonction de nos besoins de trésorerie, et nous avons divisé nos frais d'affacturage de 60 %", assure Bernard Rubinstein, président du groupe Prisme. Certes, ce petit groupe d'initiés est une goutte d'eau par rapport au quelque 700 fournisseurs avec lequel travaille la centrale d'achats. Ils représentent 320 marchés (véhicules, fournitures scolaires, matériel médical...) sur les 2.000 que gère l'Ugap. Car il n'est pas question d'embarquer tout le monde. L'efficacité du dispositif exige certaines conditions. "Les fournisseurs ont des avantages financiers, ils sont payés plus vite pour un service à un prix intéressant, mais il faut qu'ils soient vertueux, réguliers et fiables", prévient Fadela Khaldi. Des fournisseurs sont ainsi régulièrement bloqués lorsque les litiges avec l'acheteur se reproduisent trop souvent (équipement livré avec retard, produits défectueux...). >> Lire l'article complet sur le site des Echos

L'exclusion de plein droit des entreprises en liquidation judiciaire

Si l'entreprise informe effectivement l'acheteur public de sa mise en liquidation judiciaire en produisant le jugement, l'acheteur public doit rejeter sa candidature en application de l'article L2141-3 du code de la commande publique. S'agissant d'une candidature d'un groupement momentanée d'entreprises avec une entreprise en liquidation judiciaire après le dépôt des offres, l'article L.2141-13 dispose que " l'acheteur exige son remplacement par un autre opérateur économique qui ne fait pas l'objet d'un motif d'exclusion, dans un délai de 10 jours à compter de la réception de cette demande par le mandataire du groupement, sous peine d'exclusion du groupement de la procédure ". Dans les faits, il est possible que l'acheteur public ne soit pas le premier informé de ce changement de situation ou même jamais destinataire de cette information ; il ne pourra donc pas exclure automatiquement l'entreprise en liquidation judiciaire et candidate à la procédure en cours d'analyse des candidatures ou des offres. Aussi, dans le cadre des procédures de marchés publics qui peuvent durer dans le temps et/ou portant des projets structurant pour l'acheteur public, l'acheteur public peut, de sa propre initiative, mettre les candidats "sous surveillance" afin de s'assurer qu'aucun jugement de liquidation judiciaire n'est rendu pendant la phase d'analyse des candidatures et des offres. Cette "surveillance" doit permette de s'éviter une mauvaise surprise au stade l'attribution du marché. >> Lire l'article complet sur le site de eAttestations

Les acheteurs publics encore trop frileux face à l'achat innovant

Neuf mois après le "décret de Noël" du 24 décembre 2018 qui a ouvert la possibilité, à titre expérimental, de passer des marchés publics de gré à gré pour les achats innovants jusqu'à 100.000 euros, l'innovation peine toujours à décoller dans la commande publique. "Les acheteurs restent frileux", a résumé Martial Chevreuil, président de la commission innovation de Syntec Ingéniérie, à l'occasion d'une matinale sur le sujet organisée fin septembre par cette fédération professionnelle qui réunit 400 entreprises adhérentes. Trois grands freins ont été identifiés pour expliquer ce manque d'audace des acteurs publics : le coût - l'innovation étant considérée comme plus chère qu'une solution "sur étagère" -, le délai, car l'acheteur public n'a pas forcément le temps d'attendre que la solution soit au point, et l'aversion au risque. "Les règles sont méconnues, mais le problème est aussi d'ordre culturel. Dans le public, on veut acheter quelque chose de sûr, pas jouer les cobayes", observe la juriste Sakina Arfaoui, qui animait les débats. >> Lire l'article complet sur le site de La Gazette des communes


RSE

Les marques ne pourront bientôt plus jeter ou brûler leurs invendus

"Le projet de loi ne change rien au droit actuel, il rappelle la hiérarchie des modes de traitement des déchets, c'est-à-dire réemployer, réutiliser ou recycler. On n'interdit pas aux entreprises de jeter leurs invendus et il n'est écrit nulle part, noir sur blanc, qu'on n'autorise pas l'incinération en dernier recours", taclait en juin Arnaud Gossement, avocat en droit de l'environnement. Les enseignes elles, affirment avoir déjà pris à bras-le-corps le sujet de la gestion des invendus. Yohann Petiot, directeur de l'Alliance du commerce, qui regroupe 26 000 commerçants, affirmait il y a deux mois à Novethic que les volumes d'invendus étaient marginaux, représentant de 1 à 5 % des stocks. Surtout il défendait une autre mesure : "Puisqu'il y a une obligation à donner, nous défendons une obligation à recevoir". Concrètement les enseignes estiment aujourd'hui que les associations doivent monter en compétence pour être en capacité de recevoir tous leurs invendus. De même, il y a un enjeu de traçabilité. "Aucune enseigne ne veut que ses propres produits entrent en concurrence avec sa marque. Les associations garantissent trop peu le respect de la propriété intellectuelle". Reste donc à savoir comment va s'appliquer concrètement cette nouvelle mesure dans le quotidien de ces secteurs. >> Lire l'article complet sur le site de Novethic

L'ONF lance ses premiers projets de compensation carbone

Avec leurs deux projets, l'ONF et WeNow, qui travaillent ensemble depuis deux ans, proposent donc aux clients de la start-up de participer à cette reforestation française, par le biais des crédits carbone. Un crédit carbone vaut une tonne de CO2 mais aussi, par conversion, un mètre cube de bois. "Nous voulons permettre à nos clients de contribuer à des projets en faveur des forêts publiques françaises, car elles sont un véritable levier de réduction de l'empreinte carbone et de préservation de la biodiversité. On constate de plus en plus chez eux une grande volonté d'avoir des projets locaux, qu'ils peuvent aller voir pour prendre concrètement conscience de leur impact", explique Fabien Carimalo, le patron de WeNow. Des projets existent déjà pour les forêts privées, mais les projets de la start-up et de l'ONF sont les premiers pour les forêts publiques. Réparties entre les forêts domaniales, à l'image de Rambouillet ou de Fontainebleau, et les forêts des collectivités, qui sont gérées par l'ONF, elles représentent aujourd'hui un quart des forêts sur le territoire soit 4,7 millions d'hectares en métropole. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro

Coca-Cola crée des bouteilles à partir de plastiques marins recyclés

La société Coca-Cola a dévoilé ses premiers échantillons de bouteilles fabriqués à partir de plastiques marins récupérés et recyclés. Grâce à un partenariat entre Ioniqa Technologies, Indorama Ventures, Mares Circulares et The Coca-Cola Company, environ 300 échantillons de bouteilles ont été fabriqués à partir de 25% de plastique marin recyclé provenant de la mer Méditerranée et des plages. Selon Coca-Cola, l'échantillon est la première bouteille en plastique fabriquée à partir de plastique marin qui a été recyclée avec succès pour le conditionnement d'aliments et de boissons. Les technologies de recyclage améliorées utilisent des procédés innovants qui décomposent les composants en plastique et éliminent les impuretés des matières recyclables de qualité inférieure afin de pouvoir les reconstruire à l'état neuf. Cela signifie que les plastiques de qualité inférieure souvent destinés à l'incinération ou à la mise en décharge peuvent désormais avoir une nouvelle vie. Cela signifie également que davantage de matériaux sont disponibles pour fabriquer du contenu recyclé, réduisant ainsi la quantité de PET vierge provenant de combustibles fossiles. >> Lire l'article complet sur le site FoodBev


Fleet management / Mobilité

Économie de carburant : la data jusqu'au réservoir

Aujourd'hui, tout est disponible pour suivre et analyser finement la consommation de carburant. Avec la connectivité presque standardisée des camions, la majorité des organes de motorisation sont capables, à l'aide de capteurs communicants, de mesurer voire adapter la consommation énergétique. Reliés au système télématique, ces capteurs permettent d'informer en cabine le conducteur sur sa conduite en temps réel et au gestionnaire d'historiser les consommations. Les équipementiers PL comme les constructeurs VI connectent tous leurs matériels et proposent des portails web de gestion de flotte et de télédiagnostic qui analysent à l'aide d'algorithmes toutes les données de consommation. Avec les TPMS par exemple, le bon état et la bonne pression des pneumatiques sont affichés en cabine. De même que les niveaux réels de carburant sont connus du conducteur ou de l'exploitant lorsque le véhicule est équipé d'une sonde ou d'une alarme de réservoir. Même la consommation de carburant des groupes frigorifiques peut être suivie en temps réel et gérée finement à l'aide de logiciels ou d'applications mobiles. >> Lire l'article complet sur le site de TransporInfo

L'hydrogène, avenir de la voiture électrique ?

On sait produire un hydrogène "vert", certes plus cher, grâce à l'électrolyse. "Il n'y a pas de verrou technologique et les coûts vont baisser avec le passage à l'échelle industrielle", assure Florence Lambert, directrice du CEA-Liten. D'autant que les scientifiques travaillent déjà sur la technologie suivante, l'électrolyse à haute température. Dans son projet Zero Emission Valley, qui porte sur 20 stations et un millier de véhicules, la région Auvergne-Rhône-Alpes prévoit ainsi de produire l'hydrogène grâce à 15 électrolyseurs répartis sur le territoire. L'autre atout majeur de la voiture à hydrogène, c'est l'absence de particules. "Cela permet de résoudre immédiatement un gros problème de santé publique dans une ville comme Paris", insiste Mathieu Gardies, cofondateur de Hype. La jeune entreprise, soutenue par Air Liquide et qui a passé un partenariat avec Toyota, possède une flotte de 120 taxis à hydrogène Mirai et devrait en faire rouler 600 dès l'année prochaine. "L'hydrogène, c'est le pétrole de demain sans l'inconvénient de la géopolitique. La France a un véritable savoir-faire industriel avec beaucoup de brevets au CEA mais aussi au CNRS. Il faut y aller car le monde ne va pas attendre", analyse Florence Lambert. L'hydrogène vert pourrait aussi devenir plus abondant et moins cher de 30 % d'ici à 2030 grâce aux énergies renouvelables, estime l'AIE. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Renault relance sa stratégie mobilité à travers une nouvelle filiale

L'intitulé M.A.I s'oppose à la dénomination MaaS (mobility as a service), un concept très à la mode et qui définit les agrégateurs surtout spécialisés dans une intermédiation de services de mobilités. Ici, Renault a une autre approche. Le groupe estime avoir déjà un certain nombre d'expertise en matières de mobilités mais veut désormais passer à une phase industrielle. Renault M.A.I. va se concentrer sur trois métiers : les activités d'autopartage, le développement de technologies algorithmiques ciblées sur la mobilité, et l'exploitation de marques blanches dans le cadre de partenariats avec des collectivités ou des grands comptes. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune


IT

Cyber-menaces : qui attaque qui et comment ?

Thales attire l'attention sur les vulnérabilités de la supply chain, une cyber-menace également identifiée par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI). Les groupes d'attaquants tentent de contourner les solutions de cyber-protection mises en place par les entreprises, les organisations et les administrations, en se concentrant désormais sur les failles des prestataires, partenaires et fournisseurs. Souvent de plus petite taille, ces PME ou ETI n'ont pas accès à toutes les ressources humaines et financières pour investir significativement dans la protection de leurs cyberespaces. Utilisés comme de véritables Chevaux de Troie, ils constituent aujourd'hui une véritable cible pour les hackers, qui les utilisent comme porte d'entrée vers de plus gros fournisseurs. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune


RH / Management / Carrière

Exprimer sa reconnaissance aux équipes

Des opérateurs sur le terrain jusqu'au top management, en passant par les commerciaux, les managers, les intérimaires ou les stagiaires, exprimer sa reconnaissance envers les collaborateurs est plus qu'une question de politesse ou de bonne éducation. C'est un acte de management. En effet, le manque de considération entraîne une baisse significative de l'engagement des salariés dans le projet de l'entreprise. Pas étonnant de voir ainsi les meilleurs talents s'étioler ou bien fuir une organisation qui érode peu à peu sa performance. Pourtant, véritable levier concurrentiel de différenciation, la reconnaissance insuffle une culture alliant efficacité et respect d'autrui. Fiers de leur travail reconnu, les salariés ont plaisir à accomplir leurs tâches et se surpassent. Le dialogue social s'ouvre et facilite les échanges avec la hiérarchie. Le sentiment d'appartenance des salariés à l'entreprise augmente. Ainsi la marque employeur gagne-t-elle en attractivité. Avec des salariés motivés, les produits et les services de l'entreprise sont de qualité et en bâtissent la renommée. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune

En France, on reste au bureau sans rien faire pour se faire bien voir

D'après une nouvelle enquête signée Glassdoor, la plateforme de notation des entreprises, si l'on fait des horaires à rallonge, c'est surtout pour se faire bien voir. Ça commence dès le matin - 28% des personnes interrogées sont gênées d'être les dernières arrivées au bureau - et ça se poursuit en fin de journée - 30% pensent qu'il est mal vu de quitter le bureau avant 18h. Résultat : 26% des travailleurs et travailleuses admettent rester au bureau sans travailler... juste pour se faire bien voir. Le résultat de ce temps " inutile " au bureau ? C'est que 28% des personnes interrogées estiment pouvoir être aussi efficaces en ne travaillant que quatre jours, au lieu de cinq, par semaine. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN



 
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