Pourquoi travailler en mieux disant?
Les techniques de référencement fournisseur ont évolué, se sont enrichies de nouveaux critères de sélection jusqu'à faire émerger une nouvelle approche : l'évaluation des offres au mieux disant. Mais qu'entend-on exactement par là et quels sont les leviers d'action pour travailler en mieux disant?
Je m'abonneQue met-on derrière le terme "mieux disant"? Telle a été la question de départ du groupe de travail de l'ObsAR dont les travaux ont permis l'élaboration d'une nouvelle méthodologie achat, présentée lors du dernier Forum Achats Responsables.
Privilégier la mieux disance est-ce donc à dire qu'il faut systématiquement prendre l'offre la plus élevée? Même si les acheteurs ne se focalisent plus sur le seul critère prix depuis longtemps, ce ne serait pas raisonnable de s'en tenir à cette définition mais plutôt retenir celle-ci : "proposition qui constitue un progrès, un avantage supplémentaire".
Le groupe de travail de l'ObsAR s'est attaché à déterminer la meilleure façon d'identifier et d'objectiver des critères RSE qui auront un impact réel et mesurable sur la performance d'une offre. "Notre objectif était de permettre à l'acheteur de faire un choix justifié et réaliste au regard de la stratégie achat de son entreprise et des spécificités de ses besoins", explique Bertrand de la Fouchardière, directeur des affaires publiques chez 3M et membre du groupe de travail de l'ObsAR.
Les acheteurs sont de plus en plus enclins à intégrer des critères RSE dans leurs appels d'offres et plus largement dans tout le processus achat mais suivant l'activité de l'entreprise et ses caractéristiques de fonctionnement tous les critères RSE n'auront pas le même impact. Les critères RSE sont multiples avec des taux de faisabilité variables. La difficulté à lever était donc de trouver un moyen de prioriser les actions RSE par rapport aux risques et opportunités qu'ils représentent pour l'entreprise.