Rétrofit: "une solution pertinente", selon l'Ademe
Le rétrofit est "une solution qui permet de diminuer considérablement les gaz à effets de serre'', assure l'Ademe qui estime qu'un véhicule ainsi transformé émet entre 61% et 87% d'émissions de CO2 en moins par rapport à un diesel.
Je m'abonneL'Ademe a publié hier, 19 mais, son étude consacrée à l'analyse du cycle de vie et impacts économiques et environnementaux du rétrofit électrique sur plus d'1 an qui confirme "les avantages économiques et environnementaux que permettrait le développement accéléré du rétrofit en France". L'étude 'Rétrofit'' démontre que le rétrofit électrique est "une solution pertinente pour répondre aux enjeux de qualité de l'air en limitant les émissions de gaz à effet de serre et en réduisant automatiquement l'usage des matières premières". Rappelons que le rétrofit est le fait de remplacer le moteur thermique, à essence ou diesel, d'un véhicule thermique par un moteur électrique à batteries ou à hydrogène (pile à combustible), et donc, d'éliminer les émissions nocives.
L'Ademe indique qu'il s'agit de la solution la moins polluante dans tous les cas de figure :
1- Pour les véhicules particuliers et citadines (type Fiat 500), c'est:
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- moins 66% d'émission de CO2 par rapport à un véhicule diesel
- moins 47% d'émission de CO2 par rapport par rapport à l'achat d'un véhicule électrique neuf
Le potentiel du marché est estimé entre 320 000 et 1,25 million d'unités à l'horizon 2030.
2- Pour les véhicules utilitaires légers et fourgonnettes, type fourgon spécial, c'est :
- moins 61% d'émission de CO2 par rapport à un véhicule diesel
- moins 56 % d'émission de CO2 par rapport à l'achat d'un véhicule électrique neuf.
Le potentiel du marché est estimé entre 70 000 et 270 000 unités à l'horizon 2030.
3- Pour les véhicules lourds, type poids lourds 16-19T et autobus, c'est :
- moins 87% d'émission de CO2 par rapport à un véhicule diesel
- moins 37% d'émission de CO2 par rapport à l'achat d'un véhicule électrique neuf.
Le potentiel du marché est estimé entre 15 000 et 45 000 unités à l'horizon 2030.