Des salariés plutôt heureux mais sujets au stress et à la pression
Si une majorité des personnes se déclarent heureuses dans leur travail, beaucoup souffrent du stress et d'une mauvaise organisation du travail.
Je m'abonneLe salaire n’est pas le principal facteur de bien-être au travail, révèle Comondi, spécialiste de la formation qui a réalisé une enquête auprès de 2 596 personnes. Le salaire arrive même en huitième position des facteurs de bien-être. Les personnes interrogées privilégient l’intérêt et le contenu du travail, puis l’ambiance de travail, ce qui prouve l’importance des bonnes relations entre collègues. Viennent ensuite l’équilibre vie pro et vie perso, la reconnaissance professionnelle, la relation managériale, le niveau de responsabilités et les évolutions, et enfin le sens du travail.
Le stress et l’anxiété sont les premiers éléments qui viennent entraver l’équilibre vie pro/vie perso pour 68% des répondants. Effectivement, ces troubles ressentis au travail peuvent perturber le bien-être personnel (troubles du sommeil, maux physiques, relations tendues…). La surcharge de travail est le deuxième facteur de déséquilibre (60%) car cela peut accroître le stress, la fatigue, et allonger les horaires.
Viennent ensuite le temps de trajet et la mauvaise gestion du temps qui apparaît comme une problématique importante au travail pour 74% des répondants. Et c’est sur ce thème de la gestion du temps et l’organisation du travail que la majorité des personnes interrogées souhaiteraient progresser et se former pour se sentir mieux dans leur poste et mieux concilier vie pro et vie perso. Les répondants souhaitent également s’améliorer dans leur capacité de négociation et la communication interpersonnelle.
40% des répondants déclarent que leurs entreprises n’ont mis en place aucune action pour contribuer au bien-être et à la prévention des risques psychosociaux. L’écart se creuse très nettement quand on compare les établissements de moins de 500 salariés et les plus importantes : les grosses structures mettent en place plus de mesures que les petites.
Pour ceux qui ont mis en place des actions, les premières concernent la formation à la gestion du stress et des priorités, l’aide individuelle aux salariés (rendez-vous avec le médecin du travail, psychologue…), l’adaptation des horaires.