Revue de presse achats - semaine du 22 mars
C'est pour vous, qui n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine, et rien que pour vous, que la rédaction a sélectionné des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser car ayant trait aux achats. Bonne lecture!
Je m'abonneGuerre des prix : le gouvernement veut sanctuariser les prix agricoles
Julien Denormandie et sa collègue Agnès Panier-Runacher, ministre chargée de l'Industrie, veulent inscrire dans la loi certaines recommandations de Serge Papin, qu'ils ont missionné "pour faire le bilan de la loi Egalim et trouver un terrain de conciliation entre industriels et distributeurs". Après plus de soixante auditions, l'ancien président de Système U a fait neuf recommandations. La mesure phare propose de sanctuariser les prix agricoles par contrat. " (...) "Je partage le diagnostic qui dit que la LME a fait porter la déflation des produits alimentaires sur le monde agricole. Il faut cracker le modèle." (...) "Ma première et principale préconisation, c'est de détourer le prix de la matière première agricole dans le cadre du premier contrat commercial, celui signé entre le producteur et le transformateur, et de faire en sorte que ce prix soit non négociable et reporté automatiquement sur les contrats qui suivent entre les transformateurs, les industriels et les distributeurs. Le prix de la matière première sera basé sur un indicateur partagé par les parties et qui sera contrôlé par un cabinet ad hoc" Selon lui, la sanctuarisation de la prise en compte des coûts de production sera facilitée par la pluriannualité des contrats sur trois ans, ou deux fois trois ans. (...) La loi Egalim sera donc modifiée. (...) Dans l'idéal, les amendements aux textes, les modifications nécessaires devraient être apportées dès cet été afin que les prochaines négociations commerciales se déroulent dans un nouveau contexte", déclare Julien Denormandie. Le ministre de l'Agriculture compte sur le soutien de son homologue de l'Industrie pour obtenir l'appui de Bercy... >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Filière auto : pénuries et rupture des chaînes d'approvisionnement - La FIEV tire la sonnette d'alarme et demande une concertation urgente au sein de la filière automobile
En se fondant sur les résultats d'une enquête conduite auprès de ses adhérents, la FIEV s'alarme des conséquences de la pénurie des semi-conducteurs, qui, conjuguées avec d'autres tensions sur les prix de certains composants et matières premières, fragilisent l'ensemble de l'appareil productif. Face à cette situation, qui s'aggrave et devrait être amenée à durer, la FIEV appelle à une réponse concertée de l'ensemble de la filière automobile. (...) 84% des répondants déclarent être impactés par des problèmes d'approvisionnement de composants ou d'alliages : 43% sont directement impactés, 41% sont indirectement impactés (à la suite d'arrêts de production chez leurs clients constructeurs ou de ruptures de livraisons fournisseurs). 92 % de ces derniers font état de retards de livraisons, compris entre un et six mois pour 50% d'entre eux. Les tensions en matière d'approvisionnement, de transport et de logistique engendrent une augmentation des prix d'achat (déclarée par plus de la moitié des répondants : entre 10% et 25% d'augmentation pour 37% d'entre eux, et entre 25% et 50% d'augmentation pour 16% d'entre eux.) >> Lire le sujet complet sur le site de la FIEV
Télécoms d'entreprise : Free vient défier Orange en cassant les prix
Le message de Free a le mérite de la clarté : l'opérateur promet de casser les prix pour se faire une place sur ce marché, un gros gâteau d'environ 10 milliards d'euros. (...) Free s'est fixé des objectifs ambitieux : il espère, à l'horizon 2024, générer entre 400 et 500 millions de chiffre d'affaires dans les télécoms professionnelles. Ce qui correspond à une part de marché d'environ 5%. Le lancement et les débuts de Free seront scrutés à la loupe par tout le secteur. D'abord par Orange, qui domine 70% du marché, SFR, qui en possède 20%, et Bouygues Telecom. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune
Flambée des prix sur les plastiques
Les derniers indices prix communiqués en février dernier par Elipso, l'association représentant les fabricants français d'emballages en plastique, en témoignent : les prix des plastiques sont repartis à la hausse. Le polystyrène expansé (PSE) affichait un indice de 108 comparativement à l'année de référence de 2014, alors même que cet indice était descendu à 84 en mai 2020. Idem pour les polyéthylènes basse densité et haute densité avec des indices variant de 105 à 109 selon les grades contre 81 à 87 en mai dernier. Le PET (polytéréphtalate d'éthylène), quant à lui, remontait à un indice de 98 contre 87 quatre mois auparavant. >> Lire l'article complet sur le site de ProcessAlimentaire
L'huile de palme atteint des prix historiques
De mémoire de palmier à huile, jamais les cours n'ont été si hauts. "Des prix hallucinants", commente Alain Rival, chercheur au Cirad qui parle d'un grand mystère pour la communauté des agronomes qu'il fréquente. Aucun mécanisme simple d'évolution des prix liés à l'offre et la demande n'explique ces données, ajoute-t-il. Il n'y a pas eu de grands épisodes climatiques qui ont affecté la productivité, la production est repartie après les premiers mois de Covid-19 dominés par un manque de main-d'oeuvre en Malaisie. Depuis, elle est restée globalement stable ce qui ne justifie donc pas cette flambée sur les marchés. Pour Philippe Chalmin directeur du cercle CyclOpe - think tank de référence sur les matières premières -, ces prix reflètent probablement avant tout la tension globale sur la planète des oléagineux, avec des prix très élevés, notamment pour le soja et le colza, suite à la très forte demande chinoise. Il ne faut pas exclure non plus une poussée spéculative pure, comme il y en a parfois, confie un négociant, l'huile de palme étant cotée sur un marché qui n'est pas des mieux contrôlé, celui de Kuala Lumpur. >> Lire l'article complet sur le site de RFI
Face à la pénurie de puces, Intel annonce la construction de deux usines de semi-conducteurs aux Etats-Unis
Pat Gelsinger veut à la fois renforcer ses capacités de production en propre et augmenter le recours aux sous-traitants, qui fabriquent les composants nécessaires aux technologies informatiques d'Intel, notamment pour les serveurs dans les centres de données. L'objectif est de "gagner en flexibilité et en taille pour optimiser la trajectoire d'Intel en matière de coût, de performance, de délais et d'approvisionnement" détaille le communiqué. Le groupe estime que le projet arizonien devrait créer 3 000 emplois qualifiés permanents et quelque 15 000 emplois locaux de long terme. Les 20 milliards de dollars d'investissements sont "audacieux", a commenté l'analyste Patrick Moorhead. "Je ne crois pas qu'Intel va s'arrêter là en matière d'investissements, surtout étant donné les besoins des gouvernements américain et européens, qui demandent plus de fabrication de pointe sur place", a-t-il ajouté. >> Lire l'article complet sur le site du Monde
Innovation
Lignoroc, le premier béton de bois à bilan carbone négatif
L'entreprise a mis au point un béton de bois, baptisé "Lignoroc". Un mètre cube de ce nouveau matériau, où les granulats ligneux remplacent le sable et le gravier, présente un bilan négatif de -236 kg de CO2. Le procédé de fabrication mécanique, très peu transformateur, n'a pas recours à la chimie, car le produit fini n'a besoin d'aucun traitement anti-feu, ni antifongique ni anti-termites, impactant peu les réserves de carbone accumulées par l'arbre durant des décennies. Si bien qu'une maison de 120 mètres carrés bâtie avec des panneaux préfabriqués autoportants en Lignoroc stocke encore 6 tonnes de CO2 dans son enveloppe murale. Quand l'équivalent en moellons, béton traditionnel ou briques en a produit respectivement 5, 10 et 20. Et ce matériau avec un déphasage thermique de 21 heures -12 étant déjà une très bonne performance - ne nécessite aucune isolation complémentaire pour maintenir une maison fraîche l'été et facile à chauffer l'hiver. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Mode : ces vêtements aux algues absorbent le CO2
La collection de quatre vêtements - un bombers, un trench-coat et deux t-shirts - se veut plus durable : elle a été conçue à l'aide d'un revêtement photosynthétique aux algues capable d'absorber le dioxyde de carbone et de rejeter de l'oxygène. La couche d'algues, apposée sur le textile, est composée d'ingrédients naturels, notamment de nutriments dérivés de plantes, de levures, de minéraux et d'eau. "Le processus vise à reproduire ce que la nature fait déjà mais sur les textiles, explique le studio Post Carbon Lab à Dezeen. Quant au processus de revêtement, il a pris entre sept et dix semaines", le temps (pour les quatre vêtements) d'absorber l'équivalent d'1,45 kilogramme de CO2, soit une valeur comparable à ce qu'un chêne de 6 ans capturerait en l'espace de six mois. Bien sûr, on oublie le lavage en machine ! Composés de micro-organismes, les vêtements doivent être entretenus à la main avec un détergent à pH neutre. Comme une plante, ils doivent prendre le soleil et être brumisés régulièrement car la quantité de carbone capturé dépend de la santé des algues. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN
RSE
CAC 40 ESG : le nouvel indice boursier qui rassemble 40 entreprises socialement responsables
Un nouvel indice, le CAC 40 ESG, vient agrandir la famille des indices à la Bourse de Paris, en réponse à une demande forte en matière de finance durable, a annoncé lundi son opérateur Euronext. Ce nouvel indice, lancé ce 22 mars, regroupe 40 sociétés qui ont démontré les meilleures pratiques d'un point de vue environnemental, social et de gouvernance (ESG), indique Euronext, l'un des principaux opérateurs de marché en Europe. (...) Neuf sociétés du CAC 40 n'intègrent pas l'indice CAC 40 ESG : Airbus, Alstom, ArcelorMittal, Dassault-Systèmes, EssilorLuxottica, Hermès, Saint-Gobain, Thales et Total. En revanche, neuf sociétés cotées sur l'indice élargi SBF 120 intègrent le CAC 40 ESG, à savoir Accor, Arkema, EDF, Gecina, Klépierre, Sodexo, Solvay, Suez et Valeo. Il n'existe pas encore de produits financiers adossés à cet indice mais de grands noms de la gestion d'actifs (Amundi, BNP Paribas et Lyxor) ont déjà confirmé leur intérêt pour cet indice boursier et la création d'ETF, des fonds qui répliqueraient cet indice, selon Euronext.
Ouïghours : après H & M, Nike en pleine tempête en Chine
La filiale chinoise du distributeur suédois a déclaré, dans un communiqué publié mercredi soir, que les exigences demandées à ses fournisseurs en matière de développement durable "ne représentent aucune position politique". " H & M respecte les consommateurs chinois" et s'engage à "investir à long terme en Chine", poursuit le communiqué. Sur Weibo (le Twitter chinois), la Ligue de la jeunesse communiste a accusé H & M de "répandre des rumeurs pour boycotter le coton du Xinjiang, tout en voulant gagner de l'argent en Chine". "Pas de respect, pas de business", pouvait-on lire sur le site China News, tandis que la chaîne CCTV accusait H & M de "manger le riz chinois tout en cassant le bol". >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Un cimetière à pales d'éolienne : le paradoxe de l'écologie
Ces images montrent parfois tout le paradoxe des initiatives écologiques. Et dans un pays comme les États-Unis, où les questions environnementales sont parfois décriées, ces images ont réellement du mal à passer auprès de l'opinion publique. Des photos ont été diffusées dans la presse lors de l'enfouissement de milliers de morceaux de 870 pales d'éolienne dans le sol. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo, les hélices arrivées en fin de vie ont été démontées en morceaux et ne peuvent être recyclées ni incinérées. Par conséquent, les morceaux sont destinés à polluer la terre pendant des millénaires. >> Lire l'article complet sur le site du Tribunal du Net
Relocaliser le textile en France diviserait par deux son empreinte carbone
Le chiffre est affolant : 95,7 % des vêtements et linges de maison achetés par des Français sont confectionnés hors de France, souligne cette étude commandée par l'Union des industries textiles au cabinet Cycléco. Or, 1 kilo de textile importé génère aujourd'hui 54 kilos d'équivalent CO2. Soit deux fois plus que du textile produit en France (27,7 kilos d'équivalent CO2). Un écart qui s'explique notamment par la part conséquente du nucléaire et des renouvelables dans le mix énergétique français, moins carboné que celui de la Chine notamment. >> Lire l'article complet sur le site de WeDemain
Devoir de vigilance: le Parlement Européen réclame l'encadrement renforcé des entreprises
"L'application équitable et les défis opérationnels qui découlent (du texte, ndlr) ne sont pas suffisamment pris en compte", pointe la filière textile. "La mise en oeuvre des 'exigences de diligence raisonnable' aura un impact négatif sur la chaîne de valeur européenne que, selon l'expérience d'Euratex, les outils de soutien en ligne pourront difficilement éviter. Les décideurs politiques devraient évaluer correctement les aspects opérationnels lors de l'élaboration des exigences dans les prochaines propositions. Il est essentiel d'éviter de nouvelles menaces et des coûts supplémentaires, y compris ceux liés aux charges administratives pour l'industrie et, en particulier, pour les PME". >> Lire l'article complet sur le site de Fashion Network
Coca-Cola va tester son prototype de bouteille en papier
Après Carlsberg, Pernod Ricard ou encore Diageo, c'est au tour de Coca-Cola de tester une bouteille en papier. Celle-ci a été élaborée avec le partenaire Paboco (Paper Bottle Company) qui travaille également avec Carlsberg, The Absolut Company et L'Oréal. Le prototype devrait être testé cet été en Hongrie auprès de 2 000 consommateurs. "Ce prototype de bouteille en papier de première génération se compose encore d'une coque en papier avec une fermeture en plastique et une doublure en plastique à l'intérieur. Le plastique que nous utilisons est fabriqué à partir de plastique recyclé à 100% qui peut être recyclé à nouveau après utilisation. Mais notre vision est de créer une bouteille en papier qui peut être recyclée comme n'importe quel papier." >> Lire l'article complet sur le site de Rayon Boissons
Commande publique
Des lanceurs d'alerte à la direction achats du CHU Amiens Picardie
Des salariés de la direction des achats du CHU Amiens Picardie disent devoir régulièrement "falsifier" des pièces de marchés publics "toutes les semaines". Les agents affirment avoir alerté les ressources humaines, les syndicats et la direction générale sur "des dizaines de procédures falsifiées", "des marchés prolongés au-delà des 48 mois prévus par le législateur, reconduits par avenant sur des durées de 12 à 24 mois", sans "aucune procédure de remise en concurrence". Selon les agents de la direction des achats, ces irrégularités portent "sur des centaines de milliers d'euros". Ils ont alerté le parquet par deux courriers transmis fin février 2021, au titre de l'article 40 du code de procédure pénale. Le parquet annonce communiquer "prochainement sur la suite donnée à ces transmissions". >> Lire l'article complet sur le site de Achats Public. info
Menus végétariens, bio... Les cantines scolaires face au défi de la transition culinaire
Si l'article 59 est voté, mitonner un repas végétarien chaque jour alourdira un millefeuille de contraintes. Depuis plus de deux ans, les collectivités locales et leurs prestataires en restauration collective (Sodexo, Compass - Scolarest -, Elior...) se plient aux injonctions de la loi Egalim : offrir 50 % de produits de qualité (pommes Label rouge, lentilles AOC...), dont 20 % de bio d'ici à 2022. Le tout en traquant le gaspillage alimentaire alors que personne ne sait encore comment faire avaler des choux de Bruxelles aux tout petits. "Chez Sodexo, neuf responsables d'achats régionaux assurent l'approvisionnement avec une attention particulière sur la sécurité des aliments et le bien-être animal, précise Carole Galissant, directrice du pôle culinaire éducation. Ils vont jusqu'à vérifier sur place les conditions de travail dans les abattoirs de proximité." >> Lire l'article complet sur le site de l'Express
Mérignac : l'Etat va t-il réellement confier la maintenance de ses Falcon aux Suisses au détriment de Sabena Technics ?
"C'est une décision incompréhensible en contradiction avec la volonté affichée de défendre et de réindustrialiser notre pays " dénonce Alain Anziani, le maire de Mérignac et président de Bordeaux Métropole. C'est lui qui a alerté la presse locale par le biais d'un communiqué. Il explique que la décision du ministère des Armées d'écarter Sabena Technics "de l'appel d'offre pour la maintenance des Dassault Falcon 200 Gardian et des Dassault Falcon 50 de la Marine Nationale pourrait avoir des conséquences désastreuses" sur l'entreprise basée sur sa commune.(...) Le ministère des Armées affiche, pour sa part, une position très affirmée. "Dans le cadre du renouvellement de l'entretien des Falcon de la Marine Nationale utilisés en métropole et en Polynésie Française, l'offre de Sabena est de loin la moins bonne" nous assure la cellule communication. Elle explique que l'offre française est "significativement plus chère et ainsi pèserait beaucoup plus sur les deniers publics". >> Lire l'article complet sur le site de France3
Des téléphones français ultrarésistants bientôt aux mains des policiers et gendarmes
L'entreprise Crosscall vient pourtant de remporter un appel d'offres historique, pour équiper en smartphones police et gendarmerie nationales. À la clé, la livraison de 200 000 téléphones ?que les forces de l'ordre utiliseront pendant quatre ans. Si Crosscall est peu connu du grand public, c'est que ses appareils ultra résistants sont surtout prisés des sportifs, des professionnels du bâtiment, de la logistique... bref, de toutes les personnes qui risquent de malmener leur téléphone. La PME, créée en 2009 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), équipe notamment le distributeur de produits surgelés Toupargel, avec des modèles qui peuvent résister à des températures variant entre -25 °C et +70°C. En 2019, Crosscall avait également remporté l'appel d'offres pour renouveler la flotte mobile de la SNCF. >> Lire l'article complet sur le site de Ouest France
La problématique de l'analyse des offres avec variantes expliquée par Bercy
La détermination des critères d'analyse des offres et de la méthode de notation revêt une importance particulière lors de l'ouverture d'une consultation aux variantes car elles doivent permettre tant l'analyse de la solution de base que des offres alternatives. En cas d'ouverture aux variantes, la détermination des critères et sous-critères de choix des offres doit être particulièrement anticipée car l'acheteur doit envisager toutes les solutions potentiellement présentées. Cela est d'autant plus important lorsque la remise d'une offre variante est laissée à l'initiative des opérateurs économiques. Il est peu pertinent d'associer un critère à des spécifications techniques trop précises (ex : respect d'une norme particulière) ou pour lesquelles l'acheteur exige un niveau de conformité très élevé. La variabilité des offres étant limitée, l'analyse du critère porterait alors exclusivement sur la régularité de l'offre et non sur la plus-value de la solution proposée. L'acheteur doit donc être en mesure d'identifier parmi les caractéristiques essentielles du besoin, celles pour lesquelles les offres sont susceptibles de présenter une variation significative. >> Lire l'article complet sur le site de Weka
Les achats de titres restaurant sont des marchés publics
Le Conseil d'Etat a écarté la qualification de concession pour des marchés faisant l'objet de simple échange de valeurs, faute de risque d'exploitation pour la société gestionnaire. Les marchés de titres restaurant sont donc, malgré leurs modalités particulières de facturation et de gestion, des marchés publics. >> Lire l'article complet sur le site de Code Commande publique
Supply chain
Le blocage du canal de Suez pourrait avoir un impact de 40 milliards de dollars sur la chaîne d'approvisionnement
Le navire, nommé Ever Given, est coincé à l'extrémité sud du canal, avec des remorqueurs travaillant à renflouer le navire de toute urgence. Le navire aurait été pris dans une rafale de vent et s'est échoué, bloquant le principal couloir commercial, qui porte environ 10% du commerce mondial. Evergreen Marine, qui exploite le navire, a déclaré au Financial Times: "À environ six milles marins de l'extrémité sud du canal, le navire est soupçonné d'avoir rencontré une soudaine rafale de vent fort, qui a fait dévier le corps du navire de sa route. et échoué accidentellement. Le blocage aurait laissé des dizaines de navires bloqués dans l'attente de pouvoir traverser le canal. Les analystes de Russell ont estimé que la situation pourrait potentiellement créer jusqu'à 40 milliards de dollars de perturbations commerciales. >> Lire l'article complet sur le site de Supply Management
Comment les distributeurs devront pérenniser leurs modèles de prévision de la demande post-pandémie
Par Patrick Buellet, chief strategy officer de Symphony RetailAI - "Avoir une supply chain agile et plus réactive, être capable de prévoir (à l'avance) des assortiments alternatifs, des fournisseurs alternatifs, avoir une réactivité plus grande, donc avoir une sorte de plan ORSEC pourra améliorer les choses et l'IA peut aider à identifier ces produits et ces assortiments de substitutions. C'est un peu ce qui est fait aux États-Unis lors de la saison des tornades où des assortiments spécifiques sont préparés dans certains entrepôts : piles électriques pour faire face aux pannes d'électricité, bouteilles d'eau grand format (gallon : 4,5 litres), etc. L'IA peut donc aider les distributeurs à réduire considérablement le surcout généré par une supply chain sur-sollicitée et à remplir au mieux les rayons jours après jours en cas de rupture de la normalité." >> Lire l'intégralité de cette tribune sur le site de VoxLog
Transport maritime : industriels recherchent conteneurs désespérément
À 9000 kilomètres de là, environ 500 000 conteneurs sont bloqués dans des bateaux au large du port de Los Angeles, point névralgique du commerce international, incapable de faire face à la reprise en fanfare des échanges mondiaux. Résultat, les prix flambent. Le SCFI, l'indice de référence pour les lignes maritimes depuis Shanghai vers le reste du monde, va de record en record. "Pour un double conteneur (40 pieds, soit l'équivalent en taille d'une remorque de camion), le prix a quintuplé et atteint 10 000 dollars. J'ai même eu confirmation de négociations à 15 000 dollars !" explique Yann Alix, délégué général de la fondation Sefacil, dédiée à la recherche logistique. "10 000 dollars, ça n'est jamais arrivé et ça me semble exagéré", s'étonne Michel Segain, président de l'Union maritime et portuaire de France (UMPF). Les ports, désorganisés par l'afflux de containers et les dockers touchés par la pandémie, ont également dû allonger les délais de transports de plusieurs semaines. >> Lire l'article complet sur le site de l'Expansion
Optimiser les stocks : entre amélioration du service et réduction des stocks
Par Mounira Nouasria, directrice des ventes Europe Centrale chez ToolsGroup - "On pourrait penser instinctivement qu'il faut augmenter les niveaux de stocks pour garantir les niveaux de service. Il faut tout d'abord rappeler ceci : les niveaux de service devraient être le premier indicateur de performance de la supply chain. Il faut bien distinguer la capacité à répondre à une demande diversifiée avec une offre correspondante, et la capacité à traiter les commandes des clients. La première peut satisfaire les dirigeants de l'entreprise, mais c'est la seconde qui permet de fournir au client l'expérience qu'il attend et renforcer sa fidélité. On se saurait trop insister sur l'importance, surtout en ces temps de crise, de définir des politiques permettant d'assurer un taux maximum de traitement des lignes de commandes. Selon un rapport de McKinsey intitulé Adapting customer experience in the time of coronavirus, les entreprises qui parviennent à fournir les meilleures expériences client en période de récession dégagent trois fois plus de valeur pour les actionnaires que les autres. " >> Lire la tribune sur le site de VoxLog
Le fret résiste sur les aéroports français
Les aéroports français présents dans le fret ont maintenu une activité en 2020. Deux flux principaux de marchandises expliquent cette résistance selon Thomas Juin, président de l'Union des aéroports français (UAF) qui tenait sa conférence de presse annuelle le 16 mars : "les envois liés au e-commerce en forte croissance et le fret sanitaire sous l'effet de la pandémie". Au final, l'année 2020 se solde sur un repli du fret avionné de 16,5 % avec un trafic de deux millions de tonnes. Par zone géographique, les aéroports parisiens et Roissy-CDG en particulier, demeurent les hubs du fret aérien français. Ils captent 83 % du fret avionné français et affichent un repli de 16,2 % : - 15,2 % pour Roissy-CDG (1,6 MT) et - 38,2 % pour Orly (54 724 T) relayé à la 3e place nationale derrière Bâle-Mulhouse qui progresse de 4,7 % (64 445 T). Suivent Marseille-Provence (51 300 T, - 14,1 %), Toulouse-Blagnac (47 900 T, - 27,7 %) et Lyon Saint-Exupéry (45 900 T, - 19,9 %). Avec Bâle-Mulhouse, Paris-Vatry en 9e position nationale se différencie grâce à l'augmentation sensible de ses vols charters cargo. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique
Brexit et Incoterms : faire les bons choix pour minimiser les risques
Le choix de l'incoterm étant issu d'une négociation commerciale, la réalisation des opérations de dédouanement et le paiement des coûts de transport ne sont qu'une petite composante de cette négociation. Beaucoup d'entreprises négocient un incoterm sans connaître les conséquences douanières et fiscales. Ce qui cause un véritable problème. D'autre part, ce que constate Loïc Chavaroche est, contrairement à ce qui aurait été souhaité, un usage massif des EXW et des DDP dans les échanges avec le Royaume-Uni. Cela concerne des entreprises qui découvrent les échanges avec les pays tiers, primo-importateurs ou primo-exportateurs, ce qui complique encore le rassemblement et la fourniture de certaines données, ralentit les flux de données et de déclaration, entraînant des erreurs lors des contrôles obligatoires au point de passage. "On voit finalement que les deux règles qui sont le moins propices aux échanges bilatéraux sont celles qui sont les plus utilisées. Cela prouve que l'effort de communication, de pédagogie, de sensibilisation doit vraiment continuer à être mené avec tous les partenaires", constate Emmanuelle Butaud-Stubbs. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique
Myanmar : perturbations dans le transport de marchandises
À la suite du coup d'État militaire du 1er février dernier, des milliers de Birmans sont descendus dans la rue pour exiger le retour à la démocratie et la situation se tend dans le pays. Les grèves, suivies par le personnel de tous secteurs d'activités dont les travailleurs du textile, des entrepôts, des centres de distribution impactent toute la supply chain. Les usines continuent malgré tout à produire, en particulier dans le secteur de l'habillement, mais l'espace de stockage s'épuise car les exportations ne fonctionnent pas bien ou pas du tout. En effet, des organisations et associations ont cessé leur coopération avec le nouveau gouvernement militaire, notamment le Myanmar Container Trucks Association. Ainsi plus de 2 700 chauffeurs ont suspendu leur activité, ralentissant et perturbant toute la chaîne logistique, en particulier les terminaux du centre-ville de Yangon. De plus, la semaine dernière, plusieurs compagnies maritimes ont commencé à suspendre les réservations au Myanmar. La situation opérationnelle dans les ports continue à se détériorer : le transport routier et le stockage sont limités, et les procédures de dédouanement export sont également affectées. >> Lire l'article complet sur le site de Acte International
Mobilité
42% des personnes dont le lieu de travail est situé à moins de 1 km de leur domicile s'y rendent en voiture
C'est toujours la même consternation quand paraissent les statistiques de l'Insee sur les déplacements quotidiens. Selon ce document issu des recensements annuels et rendu public le 19 janvier, 42% des personnes dont le lieu d'emploi est situé à moins d'un kilomètre de chez eux prennent le plus souvent leur voiture pour s'y rendre. Presque autant circulent à pied, et les autres à vélo ou en transports publics. Lorsque la distance est comprise entre 1 et 2 km, la voiture convainc 56% des personnes. Entre 2 et 3 km, 63%, etc. Dans l'ensemble, 60% des déplacements domicile-travail de moins de 5 km se font en voiture. Un kilomètre se parcourt en dix minutes à pied, en trois ou quatre minutes à vélo, et parfois beaucoup plus, en fonction de la voirie et du stationnement, en voiture... Précisons que ces chiffres sont calculés à partir des recensements de 2015 à 2020, réalisés en janvier-février de chaque année, donc dans tous les cas avant le début de l'épidémie de covid et les bouleversements dans les mobilités qu'elle a provoqués. >> Lire l'article complet sur le site du Monde
RH / Carrière / Management... et autres
Equilibre entre vie professionnelle et privée : un cycle à alimenter, et pas une fin en soi !
A haut niveau, nos recherches ont montré que l'obtention d'un meilleur équilibre entre les priorités professionnelles et personnelles tient à une combinaison de réflexivité - remettre en cause des postulats acquis afin d'accroître la conscience de soi - et de redéfinition intentionnelle des rôles. Plus important encore, nos recherches suggèrent qu'il ne s'agit pas d'une solution ponctuelle, mais plutôt d'un cycle dans lequel nous devons nous engager continuellement, au gré des évolutions des circonstances dans lesquelles nous évoluons et de nos priorités. Ce cycle se compose de cinq étapes distinctes. 1- Prenez du recul et posez-vous ces questions : qu'est-ce qui me stresse aujourd'hui, provoque un déséquilibre en moi ou une insatisfaction ? Comment ces circonstances affectent-elles ma performance et mon engagement au travail ? Quel impact ont-elles sur ma vie personnelle ? A quoi donné-je la priorité ? Pour quels sacrifices ? Qu'est-ce qui en pâti ? Ce n'est qu'après avoir pris de la distance mentale et identifié ces facteurs que vous pourrez commencer à les résoudre. >> Lire l'article complet sur le site de HBR