Revue de presse achats - semaine du 30 mars
Vous n'avez pas eu le temps de surfer sur le Web cette semaine? La rédaction a sélectionné pour vous différents sujets publiés sur le Web et susceptibles de vous intéresser puisque ayant trait aux achats. Bonne lecture.
Je m'abonneVers une pénurie mondiale de préservatifs ?
Le nom de Karex Berhad est peu connu du grand public. Pourtant, cette entreprise malaisienne fabrique un préservatif sur cinq vendu dans le monde. Mais elle rencontre le même problème que beaucoup : sa production est actuellement à l'arrêt, en raison des mesures prises en Malaisie pour lutter contre la propagation du coronavirus. La crise sanitaire actuelle pourrait ainsi une conséquence inattendue, explique The Guardian, à savoir... une pénurie de préservatifs. Le quotidien britannique explique que les trois usines de Karex Berhad ont été à l'arrêt une semaine. De quoi provoquer un déficit d'au moins 100 millions de préservatifs, qui sont fournis à des marques comme Durex ou à des organismes comme le Fonds des Nations Unies pour la population. >> Lire l'article complet sur le site de Capital
"Relocaliser n'est plus une option mais une condition de survie de nos systèmes économiques et sociaux"
Tribune de Maxime Combes, Geneviève Azam, Thomas Coutrot, économistes, et Christophe Aguiton, sociologue - L'industrie pharmaceutique, qui a délocalisé des pans entiers de son appareil productif au point que 80 % des principes actifs des médicaments sont désormais importés de Chine et d'Inde, contre 20 % il y a trente ans, est citée en exemple des secteurs à relocaliser. Ce terme de "relocalisation" est désormais dans tous les discours, y compris de ceux qui n'ont cessé d'oeuvrer depuis des années à l'approfondissement de la mondialisation néolibérale au nom de l'abaissement des coûts. Sans pour autant que le contenu même des choix d'investissement et de production ne soit interrogé, ne faut-il ajouter à la compétitivité-coût, qui a guidé les choix des investisseurs depuis des années, que le seul critère de "compétitivité-risque", comme cela est désormais évoqué ? Ou bien faut-il interroger le contenu même de ces productions, de leur mode de financement, de leur impact sur la planète et de la qualité des emplois qu'elles font vivre ? >> Lire l'intégralité de la tribune sur le site du Monde
A Bercy et au Medef, la chasse aux mauvais payeurs est ouverte
Un accord unanime des organisations socio-professionnelles (AFEP, CPME, MEDEF, U2P) et des chambres consulaires a été trouvé afin d'engager un travail collectif pour lutter contre les mauvaises pratiques en matière de délais de paiement et promouvoir les pratiques solidaires. Le comité de crise les réunira autant que nécessaire avec l'appui de la DGCCRF. Pour rappel, les délais de paiement représentent une source de financement d'environ 700 milliards d'euros. Avec des retards qui sont stables en moyenne depuis 4 ans, ce sont déjà 13 milliards d'euros dont le blocage pèse sur la trésorerie de nombre d'entreprises. En deux semaines, l'équivalent de 3 mois de saisines a été enregistré par le Médiateur des entreprises et le Médiateur national du crédit. Le comité appelle donc l'ensemble des entreprises à adopter une ligne de conduite solidaire dans la gestion des relations contractuelles entre partenaires économiques. Dans le contexte actuel, il invite tout particulièrement les entreprises à respecter les délais de paiement, et à les réduire dans la mesure du possible. >> Lire l'article complet sur le site de Capital
Allemagne: "Name and shame" contre Adidas et H&M, accusés de profiter de la crise
Alors que Berlin vient de boucler le plus grand plan de sauvetage de son histoire, incluant notamment d'amples mesures de soutien aux locataires et aux entreprises en difficulté sur le paiement de leurs loyers (pas d'expulsion pendant six mois), certains groupes armés pour passer la crise tenteraient d'en profiter. C'est en tout cas le procès fait aux deux multinationales, bénéficiaires en 2019, qui ont annoncé ces derniers jours suspendre leurs mensualités locatives pour les centaines de leurs magasins ayant baissé leur rideau dans le pays (460 pour H&M). Adidas (ici un magasin à Berlin) a beau être l'un des fleurons du pays, la pilule n'est pas passée à Berlin. Si Olaf Scholz, le ministre des Finances allemand, s'est contenté de qualifier ce choix d'"irritant", la ministre de la Justice Christine Lambrecht, a jugé "indécent et inacceptable que des entreprises financièrement solides cessent de payer leurs loyers". >> Lire l'article complets sur le site du Figaro
Les compétences collaboratives au service de la paix économique
Par Hugues Poissonnier - Que dire alors des compétences interorganisationnelles, qui permettent de mieux travailler ensemble ? Et bien que c'est peut-être là que se trouve un levier non négligeable de réussite de la transformation des organisations. C'est notamment l'une des retombées indirectes, sorte de bénéfice induit, de la démarche visant à mieux collaborer avec ses fournisseurs ou, plus généralement, ses partenaires extérieurs. Elle contribue en effet, et sans effort démesuré, à instaurer une culture de collaboration plus forte en interne chez chacun des partenaires. Si la collaboration en interne facilite la collaboration avec les partenaires extérieurs et rend possible un véritable "management des ressources externes" (le nouveau nom que l'on donne, de plus en plus, à la fonction achats), l'inverse, et de nombreux travaux récents le montrent, est également vrai. Il s'agit même de l'un des principaux bénéfices induits par la mise en oeuvre de véritables relations collaboratives et responsables avec les fournisseurs. De Tefal, qui pratique avec ses fournisseurs le mécénat de compétence, à Armor-Lux qui a su développer une culture collaborative forte entre ses fournisseurs étrangers et les usines situées en France pour gagner en agilité, en passant par le groupe Safran dont les multiples innovations s'appuient essentiellement sur la qualité croissante des échanges entre les différents services en interne et les fournisseurs, nombreux sont les exemples de diffusion de bonnes pratiques de collaboration en interne lorsque celles-ci sont initiées avec les fournisseurs. >> Lire l'intégralité de cette tribune sur le site de The Conversation
Une usine de masques fermée dans les Côtes d'Armor en 2018 : un crève-coeur pour l'ex-directeur
"Un scandale d'Etat" : l'Union Syndicale Solidaires des Côtes d'Armor ne mâche pas ses mots pour qualifier la fermeture de l'usine de masques respiratoires jetables Honeywell. L'entreprise était basée à Plaintel près de Saint Brieuc, mais son propriétaire américain baisse le rideau en 2018. Le site était pourtant rentable selon les ex-salariés, mais pas suffisamment sans doute. "Honeywell a pris la décision irresponsable en novembre 2018 de détruire ses huit machines en les faisant concasser par la déchetterie située sur la zone industrielle des Châtelet à Ploufragan", dénonce le syndicat Solidaires. C'est pourtant bien à ce spécialiste mondial que l'Etat Français avait passé commande de 200 millions de masques sous la menace du virus H1N1 en 2009. "On était le principal fabriquant pour la France", se souvient Jean Jacques Fuan, directeur du site de 1991 à 2006, "et on vendait partout dans le monde : Japon, Corée, Etats-Unis". C'est même à Plaintel qu'a été créé le masque FFP2 pliable, celui qui nous manque tellement aujourd'hui. >> Lire l'article complet sur le site de France
Projet Résilience : des entreprises d'insertion et des entreprises adaptées se mobilisent pour accroître la production de masques de protection
Le projet Résilience est initié par Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l'inclusion dans l'emploi et à l'engagement des entreprises. Il s'inscrit dans le cadre du mouvement "La France, une chance" à travers lequel les entreprises françaises sont invitées à s'engager en faveur de pratiques à forte valeur ajoutée humaine. Le projet Résilience, fortement soutenu par la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, la secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, et la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher, s'ouvrira rapidement à d'autres acteurs de la filière textile pour consolider et développer la filière dans une logique industrielle de proximité. Des dizaines d'entreprises de l'économie sociale et solidaire sont aussi appelées à rejoindre le groupement pour augmenter la capacité de production. >> Lire l'article complet sur le site du ministère de l'Economie
Les pépites tricolores de l'impression 3D sur le pont
Seulement voilà, si l'écosystème français s'est mis en marche, il navigue pour l'instant à vue. Et sous contraintes. D'abord, pour fabriquer des masques et matériels médicaux, les professionnels de l'impression 3D ont besoin des plans. Heureusement, des fichiers STL ont rapidement été mis à leur disposition en open source, comme le masque NanoHack de l'américano-chilien Copper3D. Les premiers essais réalisés ne semblent toutefois pas apporter une grande satisfaction. "Pour l'instant, nous disposons d'un certain stock mais nos fournisseurs ferment les uns après les autres et nous pourrions être obligés de fermer à notre tour, faute de matière disponible pour poursuivre", souligne le dirigeant d'Erpro. Autre contrainte : faire valider les essais par les autorités compétentes. "Surtout, il faut impérativement collaborer avec les autorités sanitaires pour s'assurer que le matériel que nous fabriquons est sûr", rappelle Laurent Dupont, ingénieur recherche à l'université de Lorraine et cofondateur du Lorraine Fab Living Lab. Les masques et matériel devront recevoir une autorisation préalable avant de pouvoir être utilisés dans les hôpitaux. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Arkema fabrique en urgence une solution hydroalcoolique pour les hôpitaux
Arkema a décidé de réorienter une ligne de fabrication pour produire dès aujourd'hui 20 tonnes par semaine de solution hydroalcoolique pour la distribuer gratuitement et en urgence aux hôpitaux français. En cette période de crise sanitaire, le Groupe va utiliser une ligne pilote de son centre de recherche Rhône Alpes (CRRA), près de Lyon, pour la dédier à la fabrication d'une solution hydroalcoolique et apporter ainsi son soutien aux professionnels de santé fortement sollicités. La solution sera livrée aux autorités sanitaires françaises et servira notamment à réapprovisionner en masse les hôpitaux de l'Assistance Publique. >> Voir ce sujet sur le site de Orange
Des aspirateurs aux respirateurs : la conversion express de Dyson
Le même moteur numérique qu'un aspirateur sur un appareil qui sauve des vies. Le fabricant britannique d'électroménager Dyson a mis en fin de semaine dernière l'ultime touche à son prototype de respirateur conçu dans l'urgence de la pandémie de Covid-19. Développé avec les laboratoires The Technology Partnership, le CoVent se veut un appareil médical facile à produire à grande échelle. La première commande du gouvernement britannique porte sur 10 000 exemplaires pour équiper des hôpitaux au bord de la rupture. >> Lire l'article complet sur le site du Parisien
Matières premières
Le marché du poisson frais s'effondre en Europe
Les pêcheurs français sont très inquiets en particulier en Bretagne dans le nord-ouest du pays : leurs clients, les mareyeurs, n'achètent plus de poisson frais. Avec des centaines de tonnes d'invendus et des prix qui ont plongé de moitié, en dessous des prix de soutien minimum, y compris pour les poissons les plus nobles comme la sole et le turbot, beaucoup de bateaux risquent de ne pas repartir la semaine prochaine alors que c'est la meilleure saison. La pêche française ne trouve plus de débouché dans les restaurants, fermés pour limiter la propagation du coronavirus. S'y ajoute la fermeture des écoles et donc des cantines scolaires, mais aussi la moindre fréquentation des cantines d'entreprise puisque le télétravail s'est généralisé dans l'Hexagone. Avec un confinement qui se généralise en Europe, tout le secteur halieutique du continent souffre. En Irlande, au Royaume-Uni, où la Fédération nationale des organisations de pêcheurs parle d'un "choc très sévère sur la pêche britannique". Et pour cause : 70 % des captures étaient exportées vers l'Europe, en particulier l'Espagne, l'Italie et la France, qui se sont donc fermées, et l'Asie. >> Lire l'article complet sur le site de RFI
Va-t-on manquer de riz ?
La décision du Vietnam, troisième exportateur mondial de riz dernière la Thaïlande et l'Inde, de ne plus signer de nouveaux contrats d'exportation de riz avant le 28 mars peut-elle compromettre l'approvisionnement mondial en riz ? En effet, hier le gouvernement a décidé de suspendre la signature de tous les nouveaux contrats d'exportation le temps de vérifier que le pays dispose de suffisamment de riz au niveau national pour faire face à l'épidémie de coronavirus. "Cette décision du Vietnam suscite beaucoup d'attention sur le marché international", a déclaré un négociant en riz européen. "Si les pays exportateurs de produits alimentaires commencent à limiter leurs approvisionnements pour assurer leur propre sécurité alimentaire, cela serait très préoccupant". Le Premier ministre Nguyen Xuan Phuc a demandé aux ministères du Commerce, des Finances et de l'Agriculture d'examiner les stocks de riz du pays et de soumettre un rapport sur les approvisionnements et les exportations d'ici samedi, selon le communiqué. "En attendant le rapport du groupe de travail, la signature de tous les nouveaux contrats d'exportation de riz sera suspendue et les contrats qui ont déjà été signés seront traités une fois le rapport disponible", a indiqué le gouvernement. >> Lire l'article complet sur le site de CommodAfrica
Le coronavirus terrasse le marché mondial du coton
"Du jour au lendemain, certaines enseignes du top 10 européen ont non seulement annulé leurs commandes, mais elles ont refusé de prendre livraison des produits fabriqués qui étaient déjà au bastingage dans les ports", s'indigne Anne-Laure Linget, analyste du secteur textile-habillement. Maintenant, toute l'industrie rebascule en Chine, mais ce pays a déjà importé beaucoup de coton, et va plutôt favoriser la production de polyester, avec un pétrole à 20 dollars. Dans ce contexte, le commerce du coton est au point mort. Même le coton déjà vendu aux filateurs ne part plus. "Il y a du coton qui aurait déjà dû être sur l'eau et qui est encore à l'origine en Afrique ou en Inde, témoigne un négociant. Le négoce est pris entre le marteau et l'enclume, entre les pays producteurs qui ont besoin d'évacuer leur fibre et les clients qui ne veulent pas prendre livraison du coton". Il va en outre falloir stocker ce coton "alors que la saison des pluies approche", par exemple en Afrique de l'Ouest. >> Lire l'article complet sur le site de RFI
Commande publique
"La concurrence entre Etats sur l'achat de matériel médical et sanitaire aggrave le problème"
Tribune de Laurence Folliot Lalliot, juriste -" Plus question d'appels d'offres transparents, les délais en sont trop lents, les procédures trop rigides. Partout sur la planète, l'heure est à la négociation directe, aux marchés de gré à gré, instruments utiles dans les situations d'urgence sanitaire, mais qui s'accompagnent souvent d'un cortège prévisible de favoritisme, malversations, et surfacturations, porteurs de futurs contentieux. (...) Les logiques de l'achat public s'inversent : les vendeurs se retrouvent en position dominante pour fixer les prix et les acheteurs sont en concurrence entre eux. Les prix s'envolent, les achats doivent être approuvés très rapidement, faisant fi des mécanismes administratifs traditionnels d'approbation. Un marché important a ainsi été manqué par une grande ville de Californie parce que le responsable des achats avait mis plus d'une heure à délivrer son autorisation. Des avances financières sont exigées par les fournisseurs même dans les pays qui ne les pratiquent pas en principe. Des commandes publiques lancées il y a déjà plusieurs semaines, alors que la crise sanitaire s'annonçait, ne sont plus honorées, les vendeurs trouvant de nouveaux acquéreurs prêts à payer un prix bien supérieur. En temps normal, la question qui agite les spécialistes de la commande publique internationale porte sur l'accès des entreprises étrangères aux marchés publics nationaux. >> Lire l'intégralité de la tribune sur le site du Monde
Une commande française de masques détournée vers les Etats-Unis sur un tarmac chinois
Il a été rapporté mardi soir, sur la chaîne RT, par le président de la région Paca et de l'Association des régions de France, Renaud Muselier. Comme d'autres présidents de collectivités, celui-ci a passé commande à un fournisseur chinois de plusieurs millions de masques hygiéniques, censés alimenter les établissements de santé et les EHPAD de sa région. "La commande avec le paiement a été réalisée, c'est-à-dire que les masques sont fabriqués et en attente en Chine, assurait l'élu. La difficulté que nous rencontrons c'est l'acheminement. [...] Ce matin sur le tarmac [de l'aéroport], en Chine, une commande française a été achetée par les Américains cash, et l'avion qui devait venir en France est parti directement aux Etats-Unis. Devant ces problèmes, je suis en train de sécuriser la marchandise de façon à ce [...] qu'elle ne soit pas saisie ou achetée par d'autres." Au prix d'un retard de plusieurs jours dans la livraison. >> Lire l'article complet sur le site de Libération
Le ministère des Armées accélère le paiement des petites factures
Un des plus gros donneurs d'ordres publics, le ministère des Armées a choisi montrer l'exemple sur le sujet. Le 20 mars, en raison des circonstances exceptionnelles, il a décidé que les factures d'un montant inférieur à 5000 euros pouvaient être réglées sans vérification préalable de la constatation du service fait. Ce contrôle sera organisé a posteriori de la période de confinement et pourra donner lieu, en cas de défaut de livraison, à l'émission d'un titre à l'encontre du fournisseur. >> Lire l'article complet sur le site de santé-achat.info
Covid-19 : la Commission européenne lâche la bride des acheteurs publics
Consciente de la situation que vivent les acheteurs, la Commission explique "[...] quelles options et marges de manoeuvre permet le cadre de l'Union européenne régissant les marchés publics en vue de l'achat des fournitures, des services et des travaux nécessaires pour faire face à la crise." Et au vu des préconisations le cadre est très large! Les acheteurs peuvent "considérablement" réduire les délais en cas d'urgence, pour accélérer leurs procédures. Si ce n'est pas suffisant : "une procédure négociée sans publication peut être envisagée". Voire "une attribution directe à un opérateur économique présélectionné [...] à condition que ce dernier soit le seul en mesure de livrer les fournitures requises dans le respect des contraintes techniques et des délais imposés par l'urgence extrême". Les acheteurs doivent aussi "envisager de rechercher des solutions de substitution et penser à collaborer avec le marché." >> Lire l'article complet sur le site achatpublic.info
RSE
Comment les marques peuvent-elles être solidaires en période de crise ?
Avec la crise économique qui s'annonce, les organismes financiers et autres créanciers ont un rôle important à jouer pour amortir le choc et faciliter la reprise. BNP Paribas l'a compris et a pris plusieurs mesures visant à soutenir les entreprises avec des solutions d'assouplissement (financements à court terme, aménagements des crédits). La Fintech n'est pas en reste, avec le gel des remboursements dans le financement participatif, emprunts simplifiés pour les TPE et PME, suppressions de commissions ou encore avances de fonds proposées pour aider les entreprises à tenir la barre. (...) La situation met à l'honneur ceux qui sont en première ligne, ceux qui permettent aux autres de vivre ou de survivre. De nombreuses structures se mobilisent pour financer et pérenniser ces fonctions vitales à leur échelle. On retrouve, bien entendu, les acteurs de la finance comme Generali, qui a annoncé la création d'un fonds de 100 millions d'euros pour affronter l'urgence du Covid-19, ou BNP Paribas qui répond à l'appel de l'Institut Pasteur à hauteur d'un million d'euros. Mais moins attendue, la grande distribution a répondu présente, au travers de la Fondation Carrefour qui a débloqué un fonds de trois millions d'euros à destination d'associations d'aide alimentaire aux plus démunis et aux hôpitaux français et européens. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN
Supply chain
Covid-19 : Carrefour s'allie à Uber Eats pour assurer certaines livraisons de courses à domicile
"Face à la crise, nous avons le devoir d'imaginer des solutions nouvelles et le digital nous ouvre collectivement beaucoup de possibilités", explique Amélie Oudéa-Castéra, directrice exécutive e-commerce, data et transformation digitale de Carrefour. Carrefour doit en effet faire face, comme ses concurrents, à une explosion des commandes en ligne et ce dans un contexte de tensions sociales liées aux inquiétudes de son personnel face au Covid-19. L'allié de Google déclare par ailleurs qu'il planche sur "d'autres actions". Pour Uber Eats, ce partenariat est un signe de reprise partielle de l'activité. La fermeture des restaurants avait entraîné une chute des courses réalisées par ses livreurs. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Digitale
Generix Group : "Cette crise va changer notre regard sur l'approvisionnement"
Des leçons vont être tirées de cette crise et les comportements vont être modifiés. Il va falloir repenser la proximité des tiers de rang 1, 2 ou 3. Certaines industries en France sont complètement dépendantes d'acteurs de grand import et de l'évolution de leur production. La question d'une relocalisation, pour diminuer le risque sur les approvisionnements, va devenir cruciale dans la gestion du risque tout au long de la supply chain. Cela pourra passer par du multi-sourcing par exemple. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog
IT
Les DSI peinent à jouer un rôle dans la RSE de l'entreprise
Si les grands groupes n'ont (presque) que la RSE à la bouche, il n'empêche que pour la mettre en oeuvre les DSI sont encore nombreux à rester sur le banc de touche. A l'heure de la très tendance "sobriété numérique", les directeurs des systèmes d'information doivent tenter, si cela n'est pas déjà le cas, d'intégrer la gouvernance de la RSE. Et s'ils sont dans l'impossibilité - ou l'incapacité - de le faire, au moins peuvent-ils être épaulés par des tiers de confiance. "Les DSI doivent intégrer dans leurs équipes des personnes qui peuvent le représenter dans la gouvernance de la RSE", indique Véronique Torner. Même son de cloche du côté du club des grandes entreprises françaises, le Cigref. "Au niveau global et transversal, il y a des postes qui sont créés pour faire la jonction entre RSE et DSI et travaillent sur différents travaux comme l'éco-conception, les usages de la sobriété numérique, etc." >> Lire l'article complet sur le site du Monde Informatique
Fleet management
Les flottes en chute libre en mars 2020
Force est de constater que l'épidémie de coronavirus, qui a entraîné un confinement de la population à compter du 17 mars et une fermeture de l'ensemble des points de vente du pays, a littéralement détruit le marché des flottes. Au cumul, depuis janvier, la chute atteint 23,6 % pour un total de 166 727 immatriculations. Sur le segment des voitures particulières, la chute s'est élevée à 63,8 % en mars, soit un volume minime de 17 956 immatriculations. L'analyse par marques et modèles ne présente guère de sens dans ce contexte, pas plus que celle de l'évolution par types de carburant. On note toutefois que les électriques ont tiré leur épingle du jeu avec 1 545 unités, soit une hausse de 4,5 % par rapport à mars 2019. >> Lire l'article complet sur le site de Journal Auto
Management / RH / carrière
Le guide du management à distance en situation exceptionnelle
À situation exceptionnelle, organisation exceptionnelle. Le dimanche 15 mars en comité de direction, alors que la propagation du coronavirus s'intensifie, la direction générale de la Région Grand Est s'interroge sur les bonnes pratiques à mettre en place pour ses agents. 48 heures plus tard, le "Guide du management à distance en situation exceptionnelle" était né. (...) Clair, pratique et pertinent, le guide insiste notamment sur l'importance de la communication entre managers et collaborateurs, la gestion des priorités, et des méthodes de travail à repenser, à l'heure où le quotidien de chacun est bousculé. L'objectif : fournir très rapidement aux encadrants mais aussi aux agents des réponses pratiques pour travailler à distance dans une situation de crise. Pour ce faire, Clément Cambon sollicite plusieurs acteurs de la DIMAP et de Manag'Est (école de formation des managers interne à la Région Grand Est). Ensemble, après un rapide mais fructueux travail de recherche, ils recensent les bonnes pratiques existantes du télétravail dans le public et dans le privé, puis définissent les 4 parties du guide, avant de se répartir les rôles (le télétravail pour la DIMAP, la communication en situation exceptionnelle et les éventuels bénéfices d'expérience pour Manag'Est), le tout en s'appuyant sur l'outil collaboratif Teams. >> Lire l'article complet sur le site du ministère de l'Action et des comptes publiques