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Revue de presse achats - semaine du 17 juin

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Revue de presse achats - semaine du 17 juin

Vous n'avez pas eu le temps de surfer sur le Web cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, une série d'articles relatifs aux achats, à la relation fournisseurs, à la RSE ou à la supply, qui devraient vous intéresser. Bonne lecture!

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RSE

"Opposer industrie et écologie conduit à une impasse"

Interview de la secrétaire d'Etat, Agnès Pannier-Runacher - Opposer industrie et écologie conduit à une impasse : en matière de transition écologique, l'industrie française n'est pas le problème, c'est la solution ! Fondamentalement, les industriels s'adaptent à une demande et la demande, c'est nous. Donc, nous sommes tous complices de cette manière de produire, basée sur un marché de masse, un recours massif aux matières premières, la recherche d'économies d'échelles... C'est un modèle de société hérité de la seconde guerre mondiale, construit sur une croissance et une démographie fortes. On est en train de le changer mais on ne peut reprocher à l'industrie de nous avoir servis pendant 70 ans. Elle n'est que le reflet des consommateurs. >> Lire l'interview sur le site des Echos

Climat : 700 entreprises épinglées pour manque de transparence

Ce que l'ONG leur reproche ? Un manque de transparence en matière de dérèglement climatique, de sécurité de l'eau ou de déforestation. Certaines boîtes cumulent et manquent de transparence sur les 3 volets. En France, c'est le cas de Christian Dior et Hermès International. Encore un peu de taff pour l'industrie du luxe, donc... D'autres entreprises sont épinglées. CGG, Dassault Systèmes, Leclerc, Elior, Esso, BPCE et Rallye font office de mauvais élèves pour leur manque de transparence sur l'aspect climatique. Niveau sécurité de l'eau, ce sont Casino, Veolia Environnement, Renault, Engie et EDF qui sont pointées du doigt. Enfin, côté déforestation, ce sont Carrefour, Pernod Ricard, Thales et Suez qui sont à blâmer. Par ailleurs, il est intéressant de noter que la proportion des entreprises françaises qui acceptent de renseigner leurs données est inférieure à celle des entreprises européennes. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

Le "virage vert", le prochain défi de l'industrie française

La transition énergétique sera le prochain défi de l'industrie française et européenne. Dans sa dernière étude sur les investissements industriels dans le monde, réalisée avec Fives, EDF et l'institut de la réindustrialisation, le cabinet Trendeo a recensé un peu plus de 12.000 annonces de projets depuis 2016, dont près de la moitié en Asie, pour un montant total de 4.800 milliards de dollars. Sans surprise, la région confirme donc son statut d'atelier du monde, en dépit de la hausse sensible des salaires en Chine ces dernières années. Les Etats-Unis concentrent 26 % des investissements recensés, l'Europe 17 %. La France est la septième destination du Vieux Continent avec 239 projets de plus de 30 millions de dollars, derrière le Royaume-Uni (309) mais devant l'Allemagne (236). >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Les banquiers s'engagent pour verdir les flottes des armateurs

Onze banques ont annoncé leur adhésion aux "Poseïdon Principles", qui visent à verdir les flotte des armateurs à l'échelle internationale. Dans leurs lignes de crédits, elles intégreront désormais les efforts verts. Parmi eux, des poids lourds de la finance du fret maritime comme Citi, la Société Générale, ABN Amro, Amsterdam Trade Bank, Danske Bank, Danish Ship Finance, DNB, DVB, le Crédit Agricole, ING ou Nordea. Ces principes visent à offrir des références communes au niveau international pour aligner la flotte mondiale sur les engagements pris par l'OMI en avril 2018 concernant la réduction des émissions annuelles totales de GES d'au moins 50 % d'ici à 2050 par rapport à 2008, et les émissions de CO2 d'au moins 40 % d'ici à 2030, et jusqu'à 70 % d'ici à 2050 de l'industrie maritime. Un travail collectif imaginés par Citi, la Société Générale et DNB, soutenu par des acteurs comme Maersk, Cargill, Euronav, Lloyd's Register et Watson Farley & Williams, et des experts comme le Global Maritime Forum, le Rocky Mountain Institute et l'University College London Energy Institute. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique

Rien ne sert de produire responsable, il faut acheter durable

Voilà un article qui n'est pas du tout récent mais qui nous semble encore au top de d'actualité... alors nous le glissons ici, l'air de rien :-)

Outre les objectifs traditionnels liés à la qualité attendue, aux coûts optimisés et aux délais respectés, les pratiques d'achats durables engagent donc l'entreprise dans la protection de l'environnement, la pérennité économique et l'inclusion sociale dans le but de créer encore plus de valeur. Cette création de valeur n'est d'ailleurs pas que marchande : les clients finaux accordent de la valeur au service rendu ou aux besoins satisfaits, les fournisseurs à la confiance qui leur est manifestée, les salariés aux méthodes de travail déployées, les partenaires à l'image et à la réputation projetées... Mais, passer d'achats classiques aux achats durables a un coût. L'écoconception des produits et des processus, la préservation de l'environnement, les audits fournisseurs, dont la vigilance sur les conditions de travail, génèrent des dépenses supplémentaires. Et l'engagement peut aller encore plus loin dans la logique de l'actuelle COP 21 si l'acheteur adhère financièrement aux principes du Global Compact intégrant les thématiques ambitieuses que sont l'environnement bien entendu, mais également les droits de l'homme, les normes internationales du travail et la lutte contre la corruption... >> Lire l'article complet sur le site de The Conversation


Métier

Comment répondre aux nouveaux enjeux des achats ?

Interview de Laurent Guillot, directeur général d'Oxalys Technologies -"D'une manière générale, les évolutions réglementaires ont également accru les besoins de contrôle de la part des directions achats sur l'ensemble de la chaîne. Que ce soit en matière de respect des délais de paiement des fournisseurs, de gestion du risque fournisseur, mais également en matière de dépendance économique et de législation du travail, les directions achats sont très attentives à toutes ces évolutions, et travaillent en lien direct avec les services financiers, juridiques et qualité de l'entreprise. La demande du marché s'est également étendue à la dématérialisation du processus " commandes - factures" (Purchase-to-Pay), réconciliant les achats et la finance. Enfin, les directions achats se recentrent aussi sur la collaboration avec le fournisseur. En donnant au fournisseur de la visibilité sur les engagements de l'entreprise et sa politique achats ainsi qu'un point d'accès aux informations le concernant, cette collaboration concourt à maintenir à jour, à enrichir et à assurer la qualité des données fournisseurs stratégiques pour les organisations." >> Lire l'interview sur le site de GPOmag

La fonction achats, nouvel acteur incontournable de l'innovation

Cette évolution favorable du contexte, conjuguée avec la créativité de certaines directions d'achats, nous a fait passer d'une micro-économie matérialisée par le triangle de la qualité "totale" à une micro-économie que l'on peut matérialiser par un triangle de la "P.A.I" (performance, achat, innovation) ci-dessous représenté. C'est dans ce nouveau triangle d'or que les directions d'achats les plus imaginatives et performantes ont pu développer ce nouveau processus de co-innovation. Il ne s'agit pas du tout de co-développement, processus très ancien de partage des coûts de développement d'un produit ou d'un service déjà imaginé, entre deux partenaires, afin de générer des synergies entre eux, et de réaliser des économies d'échelle. Ce processus, qui n'a donc rien d'innovant, ne doit pas être confondu avec la co-innovation qui se situe, quant à elle, en amont de l'amont de tout le processus R&D de l'entreprise. Elle consiste en la rencontre de deux organisations B2B - le client et son fournisseur - qui mettent en commun une partie de leurs ressources pour étudier une idée émanant du fournisseur. Ces idées sont sélectionnées lors de rencontres discrètes, managées par la direction des achats, en collaboration avec la direction de la R&D, grâce à des connexions entre la stratégie technique et la stratégie achats. >> Lire l'article complet sur le site de The Conversation

Airbus et la Région Hauts-de-France étudient la livraison par drone

Intitulée "Expérimentation drones en Hauts-de-France", cette étude à finalité opérationnelle s'étendra sur six mois et associera les acteurs de l'écosystème économique et académique régional concernés par les activités logistique et retail. Son objectif : faire un état des lieux de la réglementation en vigueur et à venir, tout en identifiant les besoins des opérateurs économiques du territoire, ainsi que les concepts et solutions techniques susceptibles d'y répondre. Le tout visant à encourager le déploiement de nouveaux modèles économiques dans la région en s'appuyant notamment sur l'utilisation des drones à la fois pour les activités industrielles et de distribution. Cette réflexion autour de drones engagée par la Région entend encourager les innovations au sein des entreprises autour de leurs activités logistiques tout en créant de nouveaux emplois. Pour la filiale d'Airbus, cette étude doit permettre d'élargir son expérience autour des solutions de drones évoluant dans des environnements urbains ou semi-urbains. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog

Le palmarès des meilleurs fournisseurs 2019 de PSA

Deux nouveaux trophées sont apparus cette année, "Quality First" et "Prix spécial du Président", orientés vers l'innovation, y compris l'innovation de rupture. En 2018, le département achats du groupe PSA a représenté une enveloppe de 42 milliards d'euros, dont plus de 30 milliards pour les pièces de série. Ces achats sont effectués auprès que quelque 8 000 fournisseurs et le sourcing local est naturellement privilégié. Le "Trophée Management des Programmes" est allé à Novares, en reconnaissance de ses performances en termes de qualité des livrables, respect du planning, maîtrise de la dérive des coûts, management de projet, réussite des lancements et expertise technique. Le "Trophée Spécial du Président" est décerné à Flex-N-Gate et Centthor pour leur engagement et leurs capacités à proposer des solutions innovantes et en rupture, à surmonter les défis et à anticiper les changements dans un esprit d'amélioration continue. >> Lire l'article complet sur le site de Prol'Argus

Supply chain

Le futur de la supply chain aéronautique sécurisée se prépare grâce aux technologies de Thales

Face à la multiplicité du nombre de références et de fournisseurs, les processus d'achats de pièces détachées s'avèrent souvent longs, compliqués et coûteux et ne permettent pas toujours d'optimiser les achats. Les exigences de production ou de soutien nécessitent, dans certains cas, une forte réactivité. La qualité et la traçabilité des sources d'approvisionnements est essentielle pour garantir la conformité des articles. C'est pour répondre à ces enjeux que Thales a développé IVEN, en collaboration étroite avec des clients et des fournisseurs agréés du marché. Grâce à son positionnement exclusif, IVEN révolutionne la manière de vendre et d'acheter des pièces détachées telles que les fixations aéronautiques, les composants électriques, électroniques ou mécaniques, les matières manufacturés, etc. La plate-forme offre la transparence nécessaire pour acheter le bon produit aux meilleures conditions avec une traçabilité et une sécurité optimale. Elle contribue à améliorer la disponibilité opérationnelle des équipements, tout en réduisant les stocks et les coûts d'achat. Tiers de confiance, IVEN met en relation clients et fournisseurs certifiés à travers une interface unique, pour simplifier et sécuriser les transactions et accroître la qualité des approvisionnements. >> Lire l'article complet sur le site de ZoneBourse


Commande publique

La Cour des comptes déconseille vivement le statut associatif pour les centrales d'achat public

Depuis le Code des marchés publics de 2004, plusieurs acheteurs publics peuvent se regrouper pour former une centrale d'achat public. Tirant parti de cette possibilité, le département de l'Oise et cinq de ses établissements publics se sont associés en 2009 avec dix membres fondateurs pour créer la centrale d'achat Cap'Oise, devenue en 2016 Cap'Oise Hauts-de-France. N'ayant aucune obligation quant au statut juridique à adopter, ils ont retenu la forme associative " loi de 1901 ". La centrale d'achat a pris quelques libertés avec les règles de la commande publique, notamment pour réaliser des prestations de mandats de travaux. La Cour des comptes recommande au gouvernement de mieux accompagner les collectivités territoriales dans le développement de ces structures. >> Lire l'article sur le site du Moniteur

L'absence de remise d'une copie numérique exigée rend l'offre irrégulière

Dans le domaine des marchés publics, une offre irrégulière est une offre qui ne respecte pas les exigences formulées dans les documents de la consultation, en particulier parce qu'elle est incomplète, ou parce qu'elle méconnaît la législation applicable, notamment en matière sociale et environnementale. S'agissant des contrats de concession, en application de l'article L. 3124-3 du Code de la commande publique, une offre est irrégulière lorsqu'elle ne respecte pas les conditions et caractéristiques minimales indiquées dans les documents de la consultation. Tel est le cas, selon le Conseil d'État, d'une offre qui avait été présentée au format papier sans être accompagnée de copies dématérialisées remises par clés USB, tel que l'exigeait le règlement de la consultation. >> Lire l'article complet sur le site de Weka

Délais de paiement: une entreprise de TP à l'honneur du "name & fame"

Récompenser les pratiques exemplaires d'entreprises et d'organismes publics en matière de délais de paiement. C'est l'objectif des Prix décernés chaque année à l'occasion des Assises des délais de paiement, dont la 6e édition s'est déroulée le 12 juin au Medef, à Paris. Autrement dit, faire du "name & fame" des acteurs vertueux, en complément du "name & shame" pratiqué par Bercy pour dénoncer les mauvais payeurs sanctionnés par des amendes. Trois lauréats ont été désignés cette année : Prix "Public" pour la mairie de Déville Lès Rouen (Seine Maritime), Prix "Entreprise" pour la PME Luc Durand et Prix "Coup de coeur - Prix Entreprise" au cabinet de conseil A2 Consulting. >> Lire l'article complet sur le site du Moniteur

Achats publics innovants : une opportunité à saisir pour les startups

L'intérêt des acheteurs publics pour l'acquisition de biens et services innovants est en plein essor et la tendance devrait s'accentuer dans les années à venir. Que l'on songe par exemple aux enjeux du développement durable, à l'aménagement urbain ("smart city"), ou encore aux développements de technologies favorisant l'exercice de la démocratie participative, les personnes publiques sont friandes d'innovations, et l'intégration des nouvelles technologies au sein des services publics constitue à l'évidence le défi de demain. Afin de favoriser l'innovation tout en cherchant à moderniser le fonctionnement des services publics, le législateur a décidé d'ouvrir la commande publique aux startups et entreprises innovantes, pour une période expérimentale de trois ans, par décret n°2018-1225. Concrètement, le nouveau dispositif permet aux entreprises proposant des produits et services "innovants" (au sens du Manuel d'Oslo de l'OCDE) de proposer ces produits et services aux acheteurs publics (États, collectivités, hôpitaux et autres établissements publics, etc.) sans passer par la case appel d'offres, leur conférant ainsi un avantage économique et compétitif majeur. Le dispositif est à l'essai depuis le 26 décembre 2018 et restera en vigueur, à titre expérimental, jusqu'au 26 décembre 2021, sauf éventuelle prorogation. >> Lire l'article complet sur le site de Maddyness


Fleet / Mobilité

Car policy : un outil efficace de gestion des RH

Il est possible, véhicules de fonction ou pas, de s'appuyer sur la car policy pour gérer au mieux son personnel. Car quel que soit le type du véhicule, en matière de RH, la car policy aide à motiver le salarié en promettant des modèles de qualité, ergonomiques et écologiques. Un bon véhicule améliore les conditions de travail du salarié et peut le pousser à préférer une entreprise. "Une bonne car policy demeure un excellent moyen, très concret, d'attirer et de fidéliser les meilleurs collaborateurs, confirme Robert Maubé, directeur du cabinet RRMC, spécialiste de la gestion des flottes d'entreprise. L'employé sera alors moins tenté de partir à la concurrence." Ce constat se veut également valable avec des VU. "Prenez le métier de réparateur d'ascenseurs où l'on manque de personnel, illustre Robert Maubé. Offrir des véhicules de service de qualité pour un salarié qui y passe la journée, cela joue dans sa propension à rejoindre ou pas un nouvel employeur, et à lui rester fidèle. Toute la difficulté est de se situer légèrement au-dessus du marché. Mais pas trop car cela coûte vite cher à l'employeur." Dans ce contexte, nombre d'entreprises font très attention à sélectionner pour leurs salariés des véhicules de service adaptés aux différentes morphologies, au roulage ou encore au temps passé à bord. >> Lire l'article complet sur le site de FlotAuto

La voiture électrique, vraiment propre ?

Une voiture électrique n'est pas "propre" : elle nécessite beaucoup de matières premières et d'énergie pour sa fabrication et son fonctionnement. Elle doit progresser sur les conséquences pour l'homme et l'environnement des ressources exploitées pour sa fabrication et son alimentation en énergie. Mais son moteur n'émet ni NOx ni particules, elle limite fortement le bruit en zone urbaine et, comme le rappelle l'organisation Transport & Environment : "La performance environnementale des véhicules électriques est d'ores et déjà meilleure que celle des véhicules à carburant conventionnel. L'analyse du cycle de vie montre que même lorsqu'ils sont alimentés par l'électricité à plus forte intensité de gaz à effet de serre d'Europe, l'empreinte carbone des véhicules électriques est plus faible". Les modèles électriques sont donc globalement plus vertueux que les véhicules thermiques. >> Lire l'article complet sur le site d'AutoJournal


IT

Digitaliser les notes de frais pour plus d'efficacité

Comme pour de nombreuses applications, l'intelligence articielle (IA) décharge l'utilisateur de tâches rébarbatives et lui offre la possibilité de se concentrer sur l'analyse des données. Des algorithmes de reconnaissance optique de caractères, dits OCR, lui permettent de déchiffrer différentes factures. "L'avantage est d'éviter les erreurs de saisies", indique le directeur de SAP Concur. L'IA trie et analyse les informations récoltées selon un processus basé sur un "machine learning" d'extraction. Autrement dit, l'algorithme apprend grâce au volume de données traitées. "C'est un gain de temps et d'efficacité à tous les niveaux, tant pour le manager que pour le collaborateur", souligne Jean-Christophe Pharose. "L'automatisation permet à l'équipe comptable d'être plus efficace, en se délaissant des tâches de saisies afin de se concentrer sur d'autres tâches". Il ne s'agit donc pas de la fin de la comptabilité humaine, mais de l'émergence d'une pré-comptabilité numérique destinée à réorganiser le métier. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

RPA : entre bénéfices et désillusions

Tous les processus ne sont pas adaptés. Il est donc important de choisir l'outil adapté à chaque tâche. Cette démarche implique de commencer par identifier et évaluer les processus dans lesquels la RPA peut donner des résultats tangibles. Il est donc important de bien comprendre le processus que vous envisagez d'automatiser. Car pour être efficace, la RPA doit reposer sur un processus clair et défini. Exemple classique : l'envie d'automatiser la validation des factures. Sur le papier, cela parait simple. Mais dans certaines organisations, cette validation peut nécessiter plusieurs " feux verts". Cet exemple montre que la RPA peut être utile sous certaines conditions. Voici les principales : Une tâche répétitive que n'apprécient pas vraiment les collaborateurs ; Un grand volume ; un processus basé sur des règles ; une opération qui doit être faite rapidement Une tâche qui implique des données sensibles ; une tache sujette à l'erreur humaine (cette dernière condition renforçant le précédent critère). Si une opération coche chacune de ces cases, c'est probablement un bon choix pour la RPA. >> Lire l'article complet sur le site de ITSocial


https://www.acteurspublics.fr/articles/grands-projets-informatiques-moins-nombreux-mais-toujours-aussi-longs


Carrière / RH / Management

Au boulot, la reconnaissance, c'est sacré (et ça change la vie) !

"Alors que la reconnaissance passe par les échanges humains et la rencontre", souligne Laure Becker, consultante chez Diversity Conseil, auteure de "Pratiquer la reconnaissance au travail" (Dunod, 2018). Manque de temps, surcharge de travail, indisponibilité... "Les managers ont souvent le sentiment eux-mêmes de ne pas être reconnus par leur hiérarchie ou par leurs équipes", explique Christophe Laval, chargé de cours à HEC Montréal, professeur à l'université de Laval au Québec et co-auteur, avec Jean-Pierre Brun, du "Pouvoir de la reconnaissance au travail" (Eyrolles, 2018). Les conséquences ? Sérieuses ! L'absence de considération est la première cause de mal-être au travail. Selon une étude de 2016 de la Direction de l'animation, de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du Travail, le manque de reconnaissance triple le risque de maladie et double celui d'état dépressif chez les salariés. Soit un impact plus important sur le bien-être des collaborateurs que le "job strain", le "travail sous pression" ! A contrario, le pouvoir de la reconnaissance est énorme : "Elle a un impact direct sur le turnover, l'absentéisme, l'engagement, la conflictualité et, à l'arrivée, les comptes d'exploitation", estime Christophe Laval. >>Lire l'article complet sur le site de Capital

...Et dans la même série...

L'incompétence professionnelle et sociale, première cause d'une mauvaise ambiance de travail

D'après l'Observatoire de la santé psychologique au travail, entre 2013 et 2017, en France, on a identifié qu' "être en contact avec des gens impolis" et "avoir des personnes au travail qui prennent plaisir à me faire souffrir" sont des situations qui touchent 35 % des individus, ce qui génère un stress considérable. Plus d'une personne sur 3 ose donc reconnaître qu'elle est en souffrance au travail du fait de ces comportements. Ce type d'action, impolie et impertinente, est ce que l'on appelle, en économie comportementale, un comportement de punition antisociale. Identifiée expérimentalement par l'équipe du professeur Simon Gaechter de l'Université de Nottingham, cette punition antisociale se matérialise de la sorte : lors de la mise en place de contributions volontaires au bien commun au sein d'une équipe, si les individus ont la possibilité à la fois d'observer les contributions des autres et de punir certains d'entre eux, certains individus vont avoir tendance à punir ceux qui contribuent le plus ! Ceci arrive d'autant plus que le punisseur est lui-même un passager clandestin, c'est-à-dire une personne qui ne contribue pas, mais bénéficie du bien commun. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune


 
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