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Revue de presse achats - semaine du 3 juin

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Revue de presse achats - semaine du 3 juin

Vous n'avez pas eu le temps cette semaine de surfer sur le Web? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles susceptibles de vous intéresser car ayant trait aux achats, à la supply, à la RSE, etc. Bonne lecture!

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Fonction achats: un maître mot : agilité !

Presque sans crier gare, il gagne en réactivité face aux évolutions du marché et des règlements, aux demandes des prescripteurs, à la gestion des risques. D'ores et déjà, par exemple, l'intelligence artificielle insérée dans les logiciels d'analyse d'écarts de prix l'informe en quasi-temps réel des écarts et variation de prix. Dans la foulée, il peut adapter ses contrats aux fluctuations du marché. Une condition est néanmoins requise pour exploiter ce nouveau potentiel d'agilité : être formé aux nouveaux outils digitaux ! Car les équipes achats sont condamnées à abandonner leurs tableaux Excel peu fiables qu'elles partagent par messagerie interposée, sans se soucier de sécurité. Elles doivent très vite se convertir aux secrets du métier d'analyste de données ("data analyst"), apprendre à croiser et faire parler les bases de données interconnectées, à développer grâce à ces bases les collaborations en interne et en externe. Il leur faut adopter sans délais les habitudes de travail en "mode agile" ou en "mode projet" qui sont issues de l'univers informatique, lot quotidien des start-up innovantes. Le management doit commencer par montrer l'exemple. La prise de risque et le droit à l'échec doivent être encadrés et valorisés. >> Lire l'article complet sur le site de l'Opinion

4 questions pour tout comprendre aux conditions générales d'achats

Il faut garder en tête que, sauf à être expressément acceptées par le vendeur, ces conditions générales d'achats ont seulement une valeur informative. En aucun cas les CGA ne peuvent prévaloir sur les CGV de façon automatique ou systématique - ce qui pourrait être considéré comme une forme de discrimination sans contrepartie. Dans sa décision du 18 décembre 2013, la Cour d'appel de Paris a considéré que "l'intangibilité des CGA, leur systématisation excluant toute négociation véritable, outre l'inversement de la situation de négociation voulue par le législateur dans l'article L. 441-6 du Code de commerce établissent un déséquilibre significatif dans les obligations des parties, au détriment du fournisseur". En outre, la Commission d'examen des pratiques commerciales a estimé que la dénonciation des CGV préalablement à toute négociation n'est pas conforme à l'esprit de la loi. De la même façon, il faut manier avec précaution les clauses des conditions générales d'achats qui imposent leur acceptation tacite ou expresse à la réception ou au début de l'exécution de la commande, aux dépens des CGV du fournisseur. En ce sens, il faut bien comprendre que la communication des CGA n'entraîne aucune obligation pour le fournisseur, et qu'elle permet surtout à l'acheteur d'entrer dans une phase de négociation commerciale avec son vendeur. >> Lire l'article complet sur le site de Finaxim


Supply chain

Comment bien choisir son prestataire logistique

Les prestataires qui répondront au futur appel d'offres devront pouvoir se faire une bonne idée de la façon dont il leur faudra remplir leur mission. Typologie des produits et des flux à traiter, modalités de stockage et de préparation des commandes, volumes et nombre d'unités considérés, conditionnement en entrée/sortie d'entrepôt, saisonnalité des ventes, géographie des expéditions : tels sont les principaux éléments à partir desquels un prestataire logistique pourra formuler une proposition personnalisée. "Il faut être très clair dans l'expression du besoin, souligne Didier Aivazoff, sans quoi soit le prestataire ne répondra pas, soit il répondra en proposant des tarifs volontairement dissuasifs". Bien entendu, il arrivera que le prestataire ait à faire face à des situations exceptionnelles, et donc à sortir des exigences du cahier des charges de son client. Outre que l'on peut toujours s'efforcer de prévoir et de prendre en compte en amont ces imprévus (notamment en s'accordant sur des tarifs), c'est naturellement la qualité du dialogue avec le prestataire qui permettra, le cas échéant, de corriger le tir. Lorsque certaines prestations exceptionnelles deviennent régulières ou que l'évolution de l'activité nécessite des ajustements, il faudra pouvoir s'accorder sur d'éventuelles modifications du cahier des charges, sur des plans d'actions correctifs (qui conduiront parfois à des investissements conjoints) ou sur la rédaction d'un avenant au contrat régissant la relation client/prestataire. >> Lire l'article complet sur le site de FAQ Logistique

Loi LOM, la guerre aux camions est-elle déclarée ?

Pour la FNTR, "Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal responsable du réchauffement climatique et la mobilité (tous modes confondus) en est le premier émetteur. Les transporteurs routiers ont été parmi les premières professions à se mobiliser pour apporter des solutions concrètes en améliorant la performance énergétique des véhicules. Une mobilisation volontaire notamment grâce au programme "Objectif CO2" depuis 2008 désormais intégré dans le programme EVE (Engagements Volontaires pour l'Environnement) qui réunit aujourd'hui 42% de la flotte française de poids lourds. Une mobilisation payante puisque le TRM a baissé de 22% ses émissions de CO2 en seulement 10 ans. Aujourd'hui, le TRM représente seulement 7% des émissions totales de CO2 en France soit 3 fois moins que l'industrie. Un chiffre également à mettre en regard avec le fait que le Transport routier assume 99% de l'acheminement des marchandises et donc du service quotidien qu'il rend à la collectivité. Pour le transport routier de marchandises, la transition énergétique est évidemment une réalité. Ces résultats encouragent encore davantage la profession dans sa transition énergétique. C'est notamment le cas avec le développement du parc de véhicules fonctionnant au GNV qui est en forte augmentation et qui est, à date, la seule énergie mature en termes d'alternative concrète pour le secteur. Les transporteurs plaident donc également aujourd'hui pour l'émergence d'un mix énergétique pluriel, en fonction des besoins et des usages, alliant le GNV aux autres sources telles que l'hydrogène ou l'électrique quand cela est possible. >> Lire l'article complet sur le site de Transportissimo

Chaîne logistique, un baromètre 2019 très attendu

La prévision des besoins et la substituabilité des différents canaux de distribution sont des enjeux complexes à résoudre pour les chaînes logistiques au plus près des stratégies des firmes. L'organisation et le savoir-faire permettent de prendre des parts de marché. Les technologies existantes et en développement sont, pour 61 % des membres du Club Déméter Logistique Responsable, de nature à satisfaire les besoins à 10 ans du pilotage de la chaîne logistique.Les domaines insuffisamment couverts concernent en particulier des maillons non intégrés parfois tels que la logistique de retour, le partage de moyens, le cycle complet de vie du produit ou encore les impacts environnementaux. Une large majorité des interrogés sont d'accord sur la nécessité d'anticiper sur le fait que le consommateur final soit demain un acteur décisionnaire à intégrer dans la conception des chaînes logistiques. La complexité des données à gérer, la localisation des entrepôts et l'imprévisibilité liée aux interactions entre les canaux sont citées comme étant les principales contraintes de la transformation vers des chaînes logistiques omnicanales. Quant à leur perception sur la capacité des fonctions Supply Chain à être proactives et agiles en vue de satisfaire les marchés face aux nouveaux entrants, un petit 40 % s'estime confiant et nombreux sont ceux qui s'abstiennent ou restent prudents sur leurs évaluations. Quel avenir de la fonction logistique à horizon 10 ans ?Une majorité s'exprime sur un renforcement stratégique de la fonction supply chain dans les entreprises avec une dominance digitale pour 30 % d'entre eux. >> Lire l'article complet sur le site de Transportissimo

Pénuries de médicaments : les 6 axes du Leem pour fiabiliser la supply-chain

Dans une démarche pragmatique, le Leem (organisation professionnelle des entreprises du médicament) propose de se recentrer sur le coeur des MITM, ce qu'il appelle les "médicaments d'intérêt sanitaire et stratégique" (MISS), dont l'indisponibilité entraine un risque vital immédiat, en l'absence d'alternative thérapeutique. Les MISS, qui concernent 5 à 10% de la Pharmacopée, doivent faire l'objet d'une sécurisation renforcée : stocks de sécurité mobilisables en France ou en Europe, partage plus précoce des informations sur le suivi des stocks avec les autorités de santé, identification systématique des fournisseurs tout au long de la chaine de production, en particulier pour les substances actives, et protocoles établis par les sociétés savantes en cas de pénurie. Axe 2 : Encadrer les appels d'offre hospitaliers et les conditions économiques de ville - Pour améliorer la situation à l'hôpital, le Leem recommande le recours à un appel d'offre multi-attributaire systématique sur les produits les plus essentiels "avec une visibilité sur les volumes, note Thomas Borel. L'enjeu étant d'avoir une alternative réelle en cas de besoin". Côté ville, l'attention porte plus précisément sur les prix. Les prix très bas de certains médicaments anciens, devenus non rentables, peuvent encourager les exportations parallèles vers des pays voisins. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégie Logistique


Commande publique

L'allotissement doit être le principe, le marché global l'exception

Les raisons avancées par les acheteurs faisant le choix de ne pas allotir ou de passer un des marchés globaux sont analysées lors de l'exercice du contrôle de légalité par les services préfectoraux (marchés passés par les collectivités locales) ou devant le juge administratif. Selon le ministre, "l'allotissement constitue l'un des outils phares permettant de garantir une facilité d'accès des PME/PMI et TPE à la commande publique. Sa mise en oeuvre laisse une marge d'appréciation à l'acheteur afin de lui permettre de satisfaire au mieux son besoin et de faire une bonne utilisation des deniers publics". Concernant la stratégie que le Gouvernement entend mettre en oeuvre afin d'assurer le principe de l'allotissement, les travaux de l'OECP devraient déboucher prochainement sur la publication d'un nouveau guide opérationnel, mettant en valeur les bons usages. Il rappellera notamment le principe de l'allotissement, tant sur le plan réglementaire que sur celui des pratiques d'achat. >> Lire l'article complet sur le site de Weka

"Radio France 2022" : 60 millions d'euros d'économies annoncée

D'ici trois ans, il faudra que la Maison Ronde réalise 60 millions d'euros d'économies, soit 20 millions d'euros par an. C'est beaucoup, et c'est même trois fois plus que ce qui était jusqu'alors demandé par l'État. Trois raisons sont avancées par la direction de Radio France pour justifier ces restrictions supplémentaires : d'abord, il faudra s'adapter à la baisse des contributions de l'État, qui s'élève à 20 millions d'euros, il faudra également compenser l'augmentation mécanique des charges, qui s'élève elle aussi à 20 millions d'euros, et enfin, se donner les moyens d'investir dans la transformation numérique, à hauteur de 20 millions d'euros. Sur ces 60 millions d'économies tout pile, donc, cinq millions concernent, si l'on en croit ce rapport, les "coûts de diffusion", vingt millions "les ressources propres", et dix millions d'euros sur le "redéploiement des moyens." >> Lire l'article complet sur le site de l'Express


RSE

Les supermarchés asiatiques utilisent désormais des feuilles de bananier au lieu d'emballages en plastique

Le supermarché Rimping de Chiangmai, en Thaïlande, a été félicité par Facebook pour avoir proposé un emballage respectueux de l'environnement après qu'une entreprise locale l'a présenté sur sa page la semaine dernière. L'idée originale, qui a immédiatement séduit les internautes, a rapidement attiré l'attention des supermarchés vietnamiens. Les grandes chaînes de supermarchés vietnamiennes, telles que Lotte Mart, Saigon Co.op et Big C, ont toutes commencé à suivre les traces du magasin thaïlandais en expérimentant les feuilles de bananier comme alternative de conditionnement dans leurs magasins. (...) La chaîne d'épiceries envisage également d'utiliser les feuilles pour les produits à base de viande fraîche.(...) Selon VN Express, l'utilisation des feuilles en tant qu'emballage est un ajout utile aux nombreux autres efforts déployés par les établissements vietnamiens pour réduire les déchets plastiques. Big C, par exemple, propose déjà des sacs biodégradables à base de poudre de maïs dans ses magasins. Le Vietnam se classant au quatrième rang mondial pour le plus grand volume de déchets plastiques déversés dans l'océan, de tels efforts sont de la plus haute importance. >> Lire l'article complet sur le site de Nextshark

Changement climatique : pourquoi les multinationales ont intérêt à l'anticiper

Après avoir passé au crible de l'analyse "risques/avantages" de 251 des plus grandes multinationales comme Apple, Microsoft, Sony, Unilever, UBS, China Mobile, Infosys, BHP, Total, L'Oréal ou Danone, CDP a évalué les coûts supplémentaires liés aux risques climatiques (l'élévation des températures, les intempéries, la tarification des émissions de CO2) à 970 milliards de dollars, dont 250 milliards rien qu'en dépréciations d'actifs ; "la plupart des impacts étant susceptibles de frapper au cours des cinq prochaines années". Les plus exposées étant les entreprises du secteur des énergies fossiles, qui devront absorber le choc de la transition vers une économie sobre en carbone. Mais le jeu en vaut la chandelle car les gains commerciaux potentiels de l'adaptation à la nouvelle donne climatique sont, eux, estimés à 2.100 milliards de dollars ; la quasi-totalité étant "hautement probable ou pratiquement certaine". Mieux, "la valeur potentielle des opportunités commerciales durables liées au changement climatique représente près de sept fois leur coût de réalisation", souligne CDP. A savoir : 311 milliards de dollars de coûts contre 2.100 milliards d'opportunités. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Déplastifier la beauté : comment la cosmétique revoit ses packagings

L'agitation gagne tous les niveaux. Fin 2018, Chanel a pris des parts dans la start-up finlandaise Sulapac, à l'origine d'un nouveau matériau sans micro-plastique, recyclable de façon industrielle et biodégradable en milieu marin. L'Occitane vient de signer un accord d'approvisionnement avec une société de plastique recyclé, tandis que L'Oréal a cocréé Sustainable Packaging Initiative for Cosmetics (Spice) avec Quantis, entreprise en conseil environnemental. (...) Le challenge est aussi de convaincre les services marketing encore frileux à l'idée de faire du luxe à poids léger et en matériaux grisés. "Si on explique clairement au consommateur pourquoi on change ses emballages, il n'aura pas une vision dégradée de la marque ni la sensation d'être volé, et il acceptera", remarque Pascale Brousse, fondatrice de l'agence prospective Trend Sourcing. "Le vrai problème, c'est le plastique à usage unique", nuance Arnaud Meysselle. Si les flacons se recyclent généralement bien, les tubes de crème ne sont pas plus vertueux qu'un set de couverts jetables. "La réglementation en matière de format de recyclage refuse les tubes, car on considère qu'ils renferment encore trop de produit, ce qui oblige à un trop lourd process de nettoyage", précise Guillaume Lascourrèges, directeur du développement responsable Clarins. De plus, de nombreux tubes sont polymatériaux, ce qui les rend inrecyclables. >> Lire l'article complet sur le site de Marie Claire

Les entreprises françaises se montrent très "proactives" pour réduire leur CO2

"La France est la mieux placée en volume de CO2 produit par million de dollars de chiffre d'affaires avec une moyenne de 148 tonnes", signalent les auteurs de cette étude. Un chiffre qui, s'agissant de ce critère, place l'Hexagone loin devant l'Allemagne (246 tonnes de CO2 émis par million de chiffre d'affaires), classée 5e, et la situe aux antipodes du Canada (1.235 tonnes) et de la Chine (1.201 tonnes). "Il faut bien avoir en tête qu'après la toute une législation a commencé à s'imposer en France", rappelle Cyril Blanchard, de Refinitiv France. La production d'un rapport extra-financier, notamment, est devenue un exercice obligatoire pour les entreprises les plus importantes. Mais les bonnes intentions qu'elles affichent sont loin de se traduire toutes par la fixation d'un objectif de réduction du CO2 à atteindre, l'expression la plus tangible d'un engagement environnemental fort. Quelque 30 % d'entre elles s'abstiennent de dire quand elles se mettront à le faire et avec quelle intensité. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Les entreprises pharmaceutiques émettent plus de CO2 que le secteur automobile

Difficile cependant de mettre tous les acteurs dans le même panier. Cette triste statistique cache en effet d'énormes disparités. Avec 77,3 tonnes eCO2/M$, le laboratoire américain Eli Lilly est ainsi 5,5 plus polluant que le Suisse Roche (14 tonnes eCO2/M$). De même, Procter & Gamble émet cinq fois plus de CO2 que son concurrent Johnson & Johnson, qui pèse pourtant le même chiffre d'affaires et possède une gamme de produits similaires. " Pour se conformer aux limites fixées par les accords de Paris (+1,5 °C par rapport au niveau pré-industriel), il faudrait que les acteurs du secteur baissent leurs émissions de 59 % d'ici 2025 ", fait valoir Lotfi Belkhir. Rien d'impossible, puisque Roche a par exemple augmenté ses revenus de 27,2 % entre 2012 et 2015 tout en réduisant ses émissions de 18,7 %. Le laboratoire américain Amgen remplit lui aussi déjà les objectifs. >> Lire l'article complet sur le site de Futura Planet

La hiérarchie des modes de traitement des déchets devant les juridictions : de l'incantation à l'application

Dans une décision prometteuse en date du 28 décembre 2018, le Conseil d'Etat a rappelé que la priorité est à la prévention et à la réduction des déchets, tout en confirmant la marge de manoeuvre laissée aux pouvoirs législatif et exécutif pour réglementer, notamment par interdiction, le jetable. En l'occurrence, le Conseil a rejeté le recours d'industriels tentant de faire échec à une réglementation interdisant la commercialisation de certains produits en plastique à usage unique. En utilisant la hiérarchie des modes de traitement et la préséance de la prévention, cet arrêt démontre que le Conseil d'Etat a beaucoup évolué dans la compréhension de cette norme, et cette décision est donc sécurisante pour les futures réglementations protectrices de l'environnement. En effet, les juges ne se sont pas satisfaits des mesures de substitution prévues par les sociétés (meilleure collecte, etc.) et a considéré que celles-ci "ne répondent pas à l'objectif de prévention et de réduction de la production des déchets en cause". Les juges ont aussi analysé, dans les écritures des entreprises, une "réponse partielle à l'objectif de prévention de la pollution tant qu'une partie des déchets continue d'échapper aux circuits permettant leur gestion selon la hiérarchie fixée par la loi" (voir notre analyse plus complète - Conseil d'Etat, 28 décembre 2018, n°404792) >> Lire l'article complet sur le site de ZeroWaste

Vertueux ou vicieux ? - L'économie circulaire, entre pièges et bienfaits

Pour atteindre rapidement l'objectif qu'il s'est fixé, l'exécutif veut utiliser et renforcer un levier clé : la "responsabilité élargie du producteur" c'est-à-dire qu'un producteur est obligé de financer, par avance, la gestion des déchets issus des produits qu'il met sur le marché. En outre, il doit veiller à l'information du consommateur, ce qui engendre des coûts supplémentaires. Avec le nouveau projet de loi, tout manquement sera passible d'une amende administrative pouvant aller de 3 000 euros (personne physique) à 15 000 euros (personne morale). De plus, une sanction sera également applicable pour toute absence d'indice de " réparabilité ", bientôt obligatoire pour les équipements électriques et électroniques. Même chose pour la possibilité offerte aux professionnels de proposer des pièces de rechange issues de l'économie circulaire pour l'entretien et la réparation d'équipements électriques et électroniques. Plus largement, fabricants et importateurs devront apporter, à la demande de l'Administration, une information claire, précise et harmonisée au consommateur sur les caractéristiques environnementales de leurs produits. Les produits les plus générateurs de déchets sont visés. Pour assumer ces coûts supplémentaires, les entreprises risquent de les répercuter, plus ou moins, sur leur prix de vente c'est-à-dire qu'in fine, le consommateur - citoyen - contribuable prendra en charge une partie de cette transition.>> Lire l'article complet sur le site d'Atlantico

Travel management

Indemnités kilométriques, repas : comment l'employeur détecte la triche dans les notes de frais

"20% des trajets déclarés sont arrondis par le haut", soutient l'homme de SAP Concur. Ce qui représente, évidemment, 20% d'indemnités versées indument. La solution pour éviter aux entreprises de trop dépenser ? "Faciliter la vie du salarié", ce qui ne l'incitera plus à frauder, volontairement ou involontairement. A travers une simple appli, reliée au GPS du téléphone, le salarié indique l'endroit où il souhaite se rendre et abracadabra : non seulement le logiciel lui fournit les routes à emprunter et le kilométrage exact, ce qui est à la portée du premier Waze venu, mais il se met automatiquement en connexion avec la compta et établit la note de frais en conséquence sans la moindre intervention humaine. Un salarié qui n'a plus besoin de faire lui-même une tâche fastidieuse est un salarié plus heureux. >> Lire l'article complet sur le site de Cadremploi

Pourquoi boycotter l'avion n'est pas une si bonne idée

Les compagnies aériennes, au premier rang desquelles Air France , affrontent un ouragan de critiques, à tel point qu'une élue écologiste suggère de bannir l'avion là où il est en concurrence avec le train. Cette position méconnaît le rôle économique déterminant du court-courrier pour alimenter les avions long-courriers. La France est un des marchés domestiques d'Europe les plus dynamiques. Environ 50 % des 100 millions de voyageurs d'Air France sont en correspondance. On peut estimer que la moitié voyage sur le réseau purement français, en partie en concurrence avec le TGV. Si la SNCF devait transporter 25 millions de personnes en plus, notamment sur l'axe nord-sud saturé entre Paris et la Bourgogne , il serait nécessaire de construire un second réseau physique. Le bilan carbone du train passerait alors du vert au rouge. >> Lire l'article complet sur le site des Echos


IT

L'Union Européenne veut pousser ses entreprises vers l'Open Data

La nouvelle directive relative à l'ouverture des données et les informations des services publics (ISP) vise à faciliter le partage des données des administrations de chaque pays de l'Union et ainsi, espère-t-on à Bruxelles, stimuler l'activité économique sur le continent. Andrus Ansip, vice-président chargé du marché unique numérique, soulignait à cette occasion : "Les données sont de plus en plus le moteur de l'économie d'aujourd'hui et la libération du potentiel des données publiques ouvertes peut apporter des avantages économiques importants. La valeur économique directe totale des informations issues du secteur public et des données provenant d'entreprises publiques devrait passer de 52 milliards d'euros en 2018 à 194 milliards d'euros en 2030. Grâce aux nouvelles règles adoptées, nous veillerons à tirer un profit maximal de cette croissance". >> Lire l'article complet sur le site de Le Mag IT

Asystom, le petit boitier qui veut révolutionner le contrôle des équipements industriels

Interview du dirigeant, Pierre Naccache - "Asystom a développé une solution universelle intelligente de maintenance prédictive adaptée à l'industrie quels que soient les types de machines et leur âge. Notre force a été de pouvoir offrir une solution particulièrement innovante tant par sa capacité technologique que par sa simplicité de mise en oeuvre. Il suffit de coller notre petit boitier autonome et hyper intelligent sur la machine à surveiller et la solution se déploiera d'elle-même après une phase d'auto-apprentissage. Simple et sans interférence avec l'environnement. L'ensemble des données sont présentées à l'aide d'un outil visuel facile d'utilisation qui gère les alertes. Nous offrons la solution la plus aboutie du marché." >> Lire l'interview complète sur le site de Sepem Industries


Fleet management

Flottes : croissance en vue au bénéfice des énergies alternatives

Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, le monde de l'entreprise ne voit pas son avenir sans véhicules. À en croire le baromètre 2019 de l'OVE, la taille des parcs pourrait même croître dans les mois à venir. Les responsables de flotte sont ainsi 22 % à penser que le nombre de véhicules détenus va continuer de progresser (contre 7 % à estimer qu'il va se réduire). Comment expliquer cette tendance alors que le contexte réglementaire tend à limiter toujours plus l'utilisation de la voiture ? Pour François Piot, président de l'OVE, "ce phénomène est étroitement lié à une anticipation assez positive de l'activité économique. Il y a également davantage de besoins en termes de livraisons du dernier kilomètre". Mais, pour enrichir leur flotte, les gestionnaires de parc ne se tourneront pas vers n'importe quel véhicule. Ils sont 48 % à vouloir réduire encore la part du diesel dans leur flotte. Cette diminution ne se fera plus nécessairement au profit de l'essence, dont la consommation tend à augmenter considérablement les coûts. >> Lire l'article complet sur le site de l'Automobile l'Entreprise

Michelin dévoile un pneu increvable sans air, en vente d'ici cinq ans

En association avec General Motors, Michelin a conçu l'Uptis (Unique Puncture-proof Tire System). Pour l'instant, c'est un prototype, qui est notamment testé sur des Chevrolet Bolt. Mais Michelin annonce que ce pneumatique arrivera en série en 2024. La particularité de l'Uptis, c'est qu'il est sans air. L'Uptis a une apparence assez proche d'un pneu conventionnel. Il y a une jante réalisée en aluminium et une bande de roulement aux sculptures classiques. La spécificité se trouve entre ces deux éléments, avec une structure en caoutchouc composite et en verre-résine, un matériau breveté. Cette partie en forme de chevrons est souple, capable ainsi de se déformer comme le fait un pneu conventionnel. Les avantages sont nombreux. Déjà, pour le conducteur, ce pneu apporte de la tranquillité. Il n'y a plus de risque de crever, et de se retrouver coincé au beau milieu de nulle part ! C'est aussi un plus en matière de sécurité, puisqu'il n'y a pas de risque de rouler avec un pneu sous gonflé. Michelin met aussi en avant le fait que les propriétaires de flottes ne seront plus impactés par des immobilisations de véhicules à cause d'un véhicule reparti au garage suite à une crevaison. L'atout est aussi écologique, avec moins de pneus à remplacer. Selon Michelin, chaque année, 20 % des pneus sont mis au rebut à cause d'une crevaison ou d'une usure irrégulière causée par une mauvaise pression. Ce qui selon ses calculs représenterait 200 millions de pneus ! >> Lire l'article complet sur le site de Caradisiac

Voitures électriques : les autonomies à 130 et 150 km/h

Que vaut une voiture électrique sur autoroute ? On sait que c'est le talon d'Achille de la voiture à batteries, puisque plus la vitesse augmente, plus l'autonomie chute, et parfois de façon drastique. Pour vérifier les capacités des véhicules actuels, les Allemands du loueur Nextmove ont réalisé un grand comparatif sur autoroute uniquement, sur une portion de 85 km, en aller-retour (170 km au total). L'aller s'est fait à 130 km/h au régulateur, et le retour à 150 km/h au régulateur, sans chauffage à chaque fois. Les résultats montrent que les consommations moyennes varient fortement, et dépendent de nombreux paramètres : poids, aérodynamisme, taille des roues, gestion de l'énergie et des batteries... C'est en tout cas ce qui explique qu'une Model 3 affiche 18,5 kWh/100 km et 20,9 kWh/100 km à 130 et 150 km/h, sur 170 km. >> Voir l'intégralité des résultats de ce test sur le site de Caradisiac


Carrière / Management ... et autres!

Management: pour être un meilleur leader, maîtrisez l'art de la question

Un p-dg que je connais sait que son poste peut l'empêcher d'obtenir des informations honnêtes qui remettront en cause sa vision des choses. Au lieu de s'en prendre à ses managers avec quelque chose du genre : "Le concurrent X nous a coiffés au poteau avec cette opération - comment avons-nous laissé cela se produire ?", il obtient des réponses plus utiles avec des questions du type : "Contre quoi luttez-vous et comment puis-je vous aider ?" ou en demandant aux clients et aux partenaires de la chaîne d'approvisionnement : "Si vous étiez à ma place, que feriez-vous différemment de ce que vous nous voyez pratiquer aujourd'hui ?" Pensez à la façon dont ces questions changent toute l'équation. Les gens ne partent pas sur la défensive. Le problème n'est pas déjà bien défini. Les questions sont ouvertes et les réponses peuvent être imaginatives, plutôt que de dire au patron ce qu'il veut entendre. >> Lire l'article complet sur le site de l'Opinion

Flexi-travail : et si les entreprises s'adaptaient à nos rythmes biologiques ?

Le chronotype, c'est ce qui définit la préférence d'une personne pour des activités matinales ou nocturnes, notamment l'heure du lever et du coucher. L'étude identifie deux groupes majeurs : les "alouettes" (ceux qui sont plus productifs en début de journée) et les "hiboux" (ceux qui, au contraire, préfèrent se lever tard et travailler tard). Pas la peine de faire un dessin. On nous l'a répété (et imposé) depuis des générations : l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Ce ne sont pas les gourous 2.0 qui diront le contraire : les morning routines pullulent, et nous offrent une petite dose de culpabilisation au passage. Cette doctrine est appliquée à la lettre par les entreprises et laisse peu de place aux hiboux - qui représentent pourtant 40% de la population. "C'est un problème", explique Linda Geddes dans les colonnes du Guardian. "Si votre boss est une alouette et que vous êtes un hibou, il risque de juger que vous êtes peu performant. Les managers-alouettes ont tendance à percevoir les salariés-hiboux qui arrivent plus tard le matin comme moins compétents." >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN


 
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