Revue de presse achats (semaine du 14/05 au 18/05)
Voici une sélection d'articles parus cette semaine sur le Net, qui vous concernent directement ou indirectement car ayant trait aux achats, à la supply, à la RSE, à la relation fournisseurs, au management, aux RH, etc. Bonne lecture!
Je m'abonneLe halal, un marché juteux qui fait des envieux
C'est un marché toujours en croissance, et qui draine son lot d'innovations chaque année. Pour le volailler breton Doux, dont le sort devrait être scellé vendredi 18 mai 2018 par le tribunal de Rennes, il s'agit même d'une de ses principales sources de revenus ! Pourtant, les entreprises sont frileuses à raconter comment elles travaillent pour le marché halal. La raison ? Le sujet déchaîne les passions, voire les crispations. Pour éviter tout risque de contamination croisée, les industriels sont nombreux à miser sur des usines spécifiques. Charcuterie, confiserie, snacking, surgelés... Les gammes dédiées se multiplient chez les grands noms de l'agroalimentaire (Fleury-Michon, Haribo ou encore Nestlé), comme chez les PME spécialisées, qui attisent les convoitises. Corico, expert des volailles halal, s'est fait croquer par LDC en 2013, tandis qu'Amalric, fabricant de charcuterie, plats cuisinés et surgelés halal, incontournable en grandes surfaces avec sa marque Isla Délice, a ouvert il y a deux ans son capital au fonds d'investissement Idi. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle
Fnac Darty s'allie dans les achats à l'allemand MediaMarktSaturn
Cette alliance vise à permettre aux deux groupes de négocier de meilleures conditions d'achat auprès de leurs grands fournisseurs au niveau international comme Apple, Microsoft ou Samsung. Les deux groupes prévoient aussi de s'allier dans les achats de marques de distributeur et de développer en commun des outils visant à améliorer la connaissance de leurs clients. Cette alliance ne devrait pas avoir d'impact financier en 2018 et les synergies potentielles sont en cours d'évaluation, ont déclaré les deux groupes dans un communiqué, indiquant simplement que des "premiers impacts devraient être visibles progressivement en 2019, avec un objectif de plein effet pour 2020". >> Lire l'article complet sur le site de Challenges
Pétrole, gaz, charbon, cobalt... Les prix des matières premières vont-ils flamber?
Le calme est revenu mais la tempête se fait encore menaçante. C'est le message qu'il faut retenir de la 32e édition du rapport CyclOpe qui était présenté, ce mercredi 16 mai, dans les salons ouatés de l'Automobile Club de France, place de la Concorde à Paris. Ce grand barnum des matières premières, orchestré par le charismatique Philippe Chalmin, professeur à l'université Paris-Dauphine et fondateur du CyclOpe, principal institut de recherche européen du secteur, a passé en revue la plupart des "commodités" de la planète, du pétrole au cobalt en passant par la banane et le riz, le cacao ou le soja. >> Lire l'article complet sur le site de Challenges
Adidas continue d'étendre son sourcing en Asie du Sud-Est
Le patron de la firme aux trois bandes a indiqué que la transition de son approvisionnement de la Chine vers le Vietnam se poursuivrait, tout en balayant les inquiétudes à propos de l'imposition de droits de douane américains sur les chaussures fabriquées en Chine. Les usines vietnamiennes ont produit 44 % des chaussures Adidas en 2017, contre 31 % en 2012, tandis que les fabricants chinois ont réalisé 19 % des chaussures Adidas en 2017, contre plus de 30 % en 2012, a précisé Kasper Rorsted aux actionnaires de la marque. "Je ne nierai pas que cette tendance va continuer", a-t-il soufflé, avant d'ajouter : "La Chine demeure un important marché d'approvisionnement, sans tenir compte des droits de douane". Kasper Rorsted a également fait part de son incertitude quant aux secteurs qui pourraient être touchés par les nouvelles régulations douanières américaines : "Nous pourrions subir l'impact de droits de douane, mais ils s'appliqueront également à nos concurrents". Le rival allemand Puma, qui fabrique environ un tiers de ses produits en Chine, a annoncé le mois dernier qu'il travaillait sur un plan d'urgence pour déplacer une partie de sa production chinoise vers d'autres marchés asiatiques si les nouveaux droits de douane américains sont promulgués. >> Lire l'article complet sur le site de Fashion Network
Les whiskies japonais, victimes de leur succès
Faute d'une capacité de production suffisante pour satisfaire la demande, le groupe va suspendre la livraison de deux de ses flacons vedettes : le Hibiki 17 ans d'âge et le Hakushu 12 ans d'âge. Les derniers lots de ces produits seront acheminés en juin et septembre, et la compagnie ne sait pas quand elle sera en mesure de reprendre les ventes, a déclaré ce mercredi une porte-parole à l'AFP. Les autres catégories de Hibiki et Hakushu ne sont pas concernées par la pénurie. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Cet additif alimentaire contenu dans les bonbons sera bientôt interdit
Le dioxyde de titane (TiO2) est utilisé dans de nombreuses applications (additif alimentaire, cosmétiques, médicaments), notamment pour ses propriétés d'absorption des rayons ultraviolets et son caractère colorant blanc. Il se présente, au moins partiellement, sous forme de poudre nanométrique. L'association Agir pour l'environnement a appelé le gouvernement "à élargir cette interdiction aux médicaments et cosmétiques". "Le peu d'évaluations effectuées en amont de la mise sur le marché des nanoparticules de dioxyde de titane ainsi que les nouvelles études apportant la preuve de la toxicité du TiO2 plaident pour une interdiction de l'ensemble des produits auxquels sont exposés la population par différents biais (ingestion, voie cutanée, inhalation)", écrit l'association. Le dioxyde de titane utilisé dans les médicaments a "pour seule utilité de colorer ou d'opacifier le pelliculage des comprimés et gélules", souligne Agir pour l'environnement. Selon l'association, 4.000 médicaments contiendraient du dioxyde de titane (Doliprane, Dafalgan, Spasfon...). >> Lire l'article complet sur le site de Challenges
Commande publique
Velib': un contrat piège pour la Mairie de Paris
C'est un trou noir dans lequel la Mairie de Paris, le syndicat Autolib'Velib'et le consortium Smovengo sont attirés tous ensemble. Semaine après semaine, le nouveau système de vélo en libre-service de la capitale s'enfonce dans la crise et personne ne semble en mesure de trouver une porte de sortie . Un peu plus d'un an après l'attribution du contrat, au détriment du partenaire historique JCDecaux, les retards et difficultés techniques s'accumulent : fin avril, moins de la moitié des nouvelles stations prévues étaient ouvertes et deux tiers d'entre elles n'étaient toujours pas raccordées au réseau électrique et fonctionnaient sur batteries. Ce jeudi, l'Opinion s'est penché sur le contenu du contrat liant le syndicat Autolib'Velib'- qui regroupe 100 communes, dont la Mairie de Paris - et Smovengo - composé de la PME Smoove, de la société de parking Indigo, du groupe espagnol Moventia et de l'ex-Norauto Movibia. Selon le quotidien, le document de seize pages contient des clauses qui lient étroitement les deux parties, à tel point qu'il est difficile d'imaginer une rupture à court terme. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Smart city : vers quelle gestion intelligente des déchets ?
Les villes génèrent de plus en plus de déchets, et l'époque de l'inconscience et des décharges à n'en plus finir est clairement révolue. Une gestion intelligente des déchets peut permettre d'augmenter le taux de recyclage, de réduire le volume de déchets, de diminuer la dépense énergétique consacrée à leur collecte, voire de produire de l'énergie. Des outils novateurs apparaissent pour accompagner cette mutation. (...) L'idéal est de basculer vers de nouvelles méthodes de collecte et de tri, plus efficaces et moins énergivores. C'est ce que met en place l'éco-quartier Clichy-Batignolles, avec un réseau pneumatique souterrain : chaque habitant place son déchet dans le conteneur correspondant, dans la rue ou au niveau de chaque immeuble, et le déchet est envoyé, directement, au centre de tri le plus proche par des tuyaux souterrains. >> Lire l'article complet sur le site Les Smarts Grids
Commande publique : les bons comptes du premier trimestre
Le début de l'année 2018 semble confirmer le regain d'optimisme du côté de la commande publique. En effet, selon le baromètre réalisé par l'Association des communautés de France (ADCF) et la Caisse des Dépôts (CDC), le premier trimestre de l'année a été bien orienté. Le nombre d'appels d'offres est resté stable par rapport aux trois premiers mois de l'année précédente, mais les volumes budgétaires ont progressé de près de 2 Mds€. Le montant de la commande publique globale s'établit ainsi à 19,5 Mds€, retrouvant son niveau de 2014 juste avant les élections municipales. Cependant, elle " reste inférieure d'environ 3 Mds€ sur un trimestre au volume de 2012 et 2013 ", nuance l'ADCF, qui insiste sur le "retard" de la "remontada" habituelle lors d'un cycle électoral classique. Autre nuance : la reprise ne se fait pas sentir du côté des dépenses de travaux, neufs comme renouvellement. Représentant 6,9 Mds€, elles sont stables par rapport à l'an passé, à un "niveau plancher ". Comme en fin d'année, la baisse semble malgré tout enrayée. >> Lire l'article complet sur le site du Moniteur
Dématérialisation : "Le potentiel de gains pour l'usager, et pour les services publics est extraordinaire"
"Notre stratégie repose sur la mise à disposition d'un outil qui facilite énormément la dématérialisation des démarches, y compris évidemment pour les collectivités. L'outil demarches-simplifiees.fr. permet ainsi de réduire le coût de dématérialisation d'une démarche par dix, et de le réaliser en quelques heures. Nous allons parallèlement mettre en place, d'ici l'été, une sorte d'outil de pression sociale sur lequel seront référencées toutes les démarches qui ont été dématérialisées, et qui permettra au citoyen de commenter la qualité du service et de sa dématérialisation. Une sorte de trip advisor de la démarche publique... Henri Verdier, directeur interministériel du numérique et du système d'information de l'Etat français et administrateur général des données (AGD)" >> Lire l'article complet sur le site de La Gazette des communes
Supply chain
L'emballage, clef de voûte de la satisfaction client de FNAC Darty
"Auparavant, les commandes des clients de FNAC Darty suivaient deux logiques d'emballage différentes en fonction du type de biens à livrer. Quand les produits culturels transitaient par un site totalement mécanisé où la conception automatisée des colis était la norme, ceux qui servaient à transporter des produits techniques étaient presque entièrement réalisés manuellement par des préparateurs de commandes dévolus à cette tâche. " Afin d'améliorer l'expérience de nos clients e-commerce, nous avons souhaité faire converger la qualité de nos process d'emballage", raconte Mourad Bensadik, directeur logistique transports et flux du distributeur. Dans la chaîne logistique, ce point peut sembler anecdotique, mais il est en réalité très important car l'emballage est le premier contact physique que nous avons avec nos clients. " >> Lire l'article complet sur le site des Echos Executives
Une conjoncture moins porteuse pour le transport routier au 1er trimestre 2018
Dans son dernier baromètre, la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) constate une activité en léger repli pour les entreprises au premier trimestre 2018. Un fléchissement, par rapport au baromètre précédent, que la Fédération explique par "une conjoncture moins porteuse pour ses principaux secteurs clients et pour l'industrie, le commerce de détail, la grande distribution et la construction", précise le document. (...) Autre tendance mise en avant par l'enquête : une hausse de + 4,3 % du coût du carburant entre le premier trimestre 2017 et le premier trimestre 2018. >> Lire l'article complet sur le site de Actu transport logistique
RSE
Des chaussures à base de chewing-gum recyclé
Voici Gumshoe , une paire de chaussures dont la semelle est pour 20 % fabriquée à partir de chewing-gum. L'idée est venue aux édiles de la ville d'Amsterdam, confrontés au problème de ces détritus qui parsèment les trottoirs et exigent plus d'une vingtaine d'années avant de se dégrader naturellement. Quelque 1.500 tonnes sont ainsi ramassées chaque année. "Ce sont les déchets les plus courants après les cigarettes ", explique, dans une vidéo consacrée au projet", Marijn Bosman l'élue chargée de l'environnement. (...) Un plastique spécifique, Gum-Tec, a été mis au point. Il faut 1 kilogramme de chewing-gum, récupéré sur les trottoirs ou dans de petites poubelles spécifiques, pour fabriquer une paire de chaussures. Originalité, leurs semelles rose vif reproduisent une petite partie du plan de la ville. Les chaussures devraient être mises en vente à partir du mois de juin. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Les collants seraient aussi victimes de l'obsolescence programmée
L'association Halte à l'obsolescence programmée (HOP) vient de publier un rapport d'enquête sur l'obsolescence accélérée des collants. Sur les 3.000 témoignages reçus, elle a constaté que dans 70% des cas, les collants ne duraient pas plus de six utilisations. De plus, c'est pratiquement toujours car ils sont hors d'usage (filés ou troués notamment) que les usagers s'en séparent. Chaque année, ce serait ainsi "plus de 7.315 tonnes de collants qui seraient jetées", note l'association. Cette faible durée de vie est d'autant plus problématique que ces produits ont "un fort impact environnemental" et sont difficilement recyclable. Elle révèle d'abord qu'en devenant moins chers, les collants ont aussi perdu en qualité. Aujourd'hui ils sont fabriqués sans couture, or, suivant la machine utilisée, la qualité est variable. Ensuite, les collants comportent maintenant, en plus du nylon, des intrants chimiques "pour assurer un plus grand confort". HOP n'a pas eu accès aux quantités et aux compositions des intrants chimiques utilisés, mais elle émet "l'hypothèse selon laquelle les fabricants peuvent jouer sur les additifs chimiques pour rendre plus ou moins robuste un collant". >> Lire l'article complet sur le site de Actu Environnement
L'utilisation des ressources, un levier majeur pour le climat
L'utilisation plus efficace des ressources représente un levier crucial pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, note un rapport publié le 14 mai par le think tank britannique Green Alliance. Intitulé " Less in, more out ", ce nouvel opus démontre que l'utilisation plus efficace des ressources permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre du Royaume-Uni d'environ 150 millions de tonnes équivalent CO2 d'ici 2032. Les auteurs se basent sur un scénario appliqué à cinq secteurs-clés : la construction (79,14 Mt eqCO2), la production automobile (28,66 Mt), l'alimentation et boissons (24,12 Mt), l'électronique (16,36 Mt), et le textile (6,09 Mt), ces évaluations étant basées sur les travaux du Centre for industrial energy, materials, and products (Ciemap). Le hic, c'est que la politique climatique britannique a totalement balayé ce levier majeur pour se concentrer sur les émissions dites "opérationnelles", en particulier celles des véhicules et des bâtiments. Si Londres décidait de s'attaquer en amont aux ressources utilisées par ces cinq secteurs, elle pourrait au contraire atteindre ses objectifs climatiques (1,95 Mt eqCO2 par an entre 2023 et 2027 et 1,72 Mt eqCO2 entre 2028 et 2032, selon les 4e et 5e budgets carbone nationaux). >> Lire l'article complet sur le site de Euractiv
Total tente de déminer un scandale sur l'huile de palme à la bioraffinerie de La Mède
Devant la levée de boucliers écologistes face à l'usage d'huile de palme dans les biocarburants, Total annonce s'engager pour une diversification responsable des approvisionnements de sa bio-raffinerie de La Mède. Sous la surveillance de Nicolas Hulot. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle
Achat responsable : Rennes a sa feuille de route
Adopté à la mi-avril par la ville de Rennes, le schéma de promotion des achats responsables, partagé avec la métropole et le CCAS, sera soumis à l'approbation, les 17 et 29 mai, de ces deux entités. Il s'appuie sur quatre axes : une commande publique transversale, équitable et sociale, au service de la transition écologique, également outil de développement économique en facilitant l'accès des PME aux marchés. Les trois organismes se fixent comme objectif d'intégrer des éléments environnementaux et/ou sociaux dans 80 % de leurs marchés publics en 2020. S'il n'est pas le premier schéma de promotion des achats responsables du secteur public, le document rennais n'en est pas moins particulier. "Il est commun à la métropole, ainsi qu'à la ville et au CCAS, même si ces dernières n'y étaient pas astreintes de manière réglementaire", précise Wilfrid Clément, responsable de la commande publique des deux collectivités bretonnes. >> Lire l'article complet sur le site achatpublic.info
Le développement durable, ce truc de filles : quand sauver le monde n'est pas assez viril
Conséquence probable de ces disparités, on observe également que plus de femmes tendent à travailler dans les métiers du développement durable. Ainsi, selon l'étude Birdeo sur les métiers de la RSE et du développement durable menée en 2018, on trouve plus de femmes travaillant dans ces métiers qui sont liés à la transition écologique et sociale. Les femmes seraient près de 60% à travailler dans ces métiers, alors qu'elles représentent par ailleurs une minorité des professions de cadres de même niveau dans les autres secteurs. Et c'est assez logique : quand on regarde les préoccupations de carrière des étudiants (garçons et fille) on observe, là encore, que celles qui donnent le plus aux critères développement durable et RSE dans leurs choix professionnels, ce sont les femmes. Ainsi, selon une étude de l'Université de Berkeley, la majorité des étudiantes placent ces critères dans le top 3 de leurs préoccupations professionnelles, alors que les étudiants, eux, placent plutôt le salaire et les opportunités d'avancement dans ce top. >> Lire l'article complet sur E-RSE
Doc & IT
RGPD : pourquoi beaucoup d'entreprises ne seront pas au rendez-vous
Le RGPD entraverait-il la compétitivité de l'économie européenne ? Elias Baltassis du BCG s'interroge. Appliquer un traitement différent entre les données des clients européens et les autres a un prix : "Cela revient à scinder le système informatique en deux", précise-t-il, avant d'ajouter : "Seule une minorité d'entreprises dont la clientèle ne comprend qu'une petite partie de citoyens européens font le choix de ne pas se mettre en conformité, arguant que le coût serait plus important qu'une éventuelle amende." Selon l'expert, une banque américaine a préféré vendre sa clientèle européenne - qui ne représentait que 4 % de son chiffre d'affaires mondial - plutôt que de se conformer au RGPD . Et elle n'est pas la seule sur cette voie. D'autres entreprises américaines, plus petites mais très digitalisées comme Drawbridge, une solution d'identification d'utilisateurs via différents appareils, ont également fait le choix de cesser leur activité en Europe. >> Lire l'article complet sur le site des Echos Executives
Un pont en métal imprimé en 3D
Le studio de design néerlandais MX3D utilise actuellement des robots pour imprimer un pont en acier tout en courbe. Ce projet est le fruit de la collaboration de plusieurs entreprises spécialisées qui cherchent à montrer leur savoir-faire pour remporter des contrats aux quatre coins du monde. Arup s'occupe de l'ingénierie, ArcelorMittal partage son expérience sur les métaux, Lenovo fournit les ordinateurs, ABB prête les robots, Air Liquide est en charge des soudures et TU Delft est responsable des recherches. Imaginé en juin 2015, ce pont devrait être achevé en octobre 2018. Son installation à Amsterdam n'est, elle, pas prévue avant l'année prochaine. Les quatre robots utilisés ont mis six mois à imprimer les 4500 kilos de métal et les 1100 kilomètres de câbles nécessaires à la finition de cette construction. L'impression 3D est aujourd'hui de plus en plus utilisée par les architectes et les industriels. >> Lire l'article complet sur le site de Influencia
Fleet
Diesel/essence : un TCO à redéfinir
Remis en cause pour ses effets nocifs sur la santé et l'environnement, bientôt exclu des centres urbains, le diesel a bien mauvaise presse. Et au sein des flottes automobiles des entreprises, son hégémonie se voit battue en brèche par une fiscalité qui lui est de plus en plus défavorable. Si les responsables de parc réfléchissent à se mettre à l'essence, voire à l'électrique ou à l'hybride, ils se penchent aussi sur le TCO de ces motorisations alternatives. Une réflexion qui va supposer de faire correspondre au plus près ces "nouvelles" motorisations aux usages de ces véhicules - ce qui réserve le diesel aux gros rouleurs. Et vous le constaterez en parcourant ce dossier, le changement est bel et bien en cours, même s'il n'en est qu'à ses débuts. En revanche, diesel ou essence, les recettes pour optimiser le TCO de la flotte restent inchangées, qu'il s'agisse de peser sur les négociations avec ses fournisseurs ou bien encore de revoir le mode de gestion de certains postes de dépenses... >> Lire le dossier sur le site de Flottes Automobiles
[Avis de l'ADEME] Émissions de particules et de NOx par les véhicules routiers
Le trafic routier est à l'origine de l'émission de nombreux polluants de l'air dont l'impact sanitaire est aujourd'hui démontré. Pour l'ADEME, la diminution des impacts des transports sur la qualité de l'air passe par une réduction du trafic, notamment en milieu urbain, grâce au développement de solutions de mobilité adaptées (mobilités actives (vélo, marche), transports en commun, mobilités servicielles). La mise à jour de l'Avis de l'ADEME sur les "Emissions de particules et de NOx par les véhicules routiers" fait le point sur les impacts et les pistes d'actions pour réduire cette pollution. >> Lire cet article sur le site de l'Ademe
RH/ management et autres
Alcool et travail: aucun milieu professionnel épargné
Les conclusions battent en brèche certains clichés: chez les femmes, ce sont les cadres qui présentent le plus haut pourcentage de consommation à risque d'alcool (11,7%), bien devant les ouvrières et artisans (8,6%). Certains secteurs se détachent malgré tout, et notamment ceux de l'éducation, des services à la personne et du commerce, dont les travailleurs ont en commun d'être "exposés quotidiennement au public dans le cadre de leur travail", note M. Airagnes. Les personnes confrontées "à ce type de risque psychosocial qu'est l'exposition stressante au public ont davantage de risque d'avoir des consommations d'alcool" plus élevées, explique le chercheur. Chez les hommes, cela se traduit par une plus forte propension au "binge drinking" (beuverie express), et chez les femmes à une augmentation de leur consommation hebdomadaire d'alcool. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro