Le rançongiciel ou ransomware
Depuis 2015, le ransomware Locky a fait trembler nombre d'entreprises. Une fois qu'il a infecté un poste, ce rançonlogiciel crypte les données présentes sur l'ordinateur, mais aussi sur les serveurs auxquels il est relié. Les fraudeurs demandent le versement d'une rançon en échange de la clé qui permettra de déchiffrer les données ainsi cryptées. Il suffit de l'inattention d'un collaborateur qui clique sur une pièce jointe infectée (par exemple un fichier .doc, .xls, .zip) pour mettre à mal le SI de l'entreprise. Selon Kaspersky Lab, le nombre d'attaques par crypto-ransomware a été multiplié par 5 entre 2015 et 2016. Et Locky est loin d'être le seul: en 2015, on recensait déjà plus de 60 variantes du ransomware Locky!
D'après l'étude du Lloyd's, le rançonlogiciel n'est cité que par 37% des décideurs comme "principale menace externe susceptible de donner lieu à une atteinte à la sécurité des données".
Source: données issues de l'étude réalisée par le marché d'assurance le Lloyd's "Faire face au défi de la cyber-sécurité", dévoilée en septembre 2016. Enquête menée auprès de 350 décideurs de haut rang de toute l'Europe, dont 31 en France.
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