Budget 2024 : les entreprises serrent la vis et misent sur la tech
Un contexte économique tendu montre que les entreprises redoublent d'efforts pour optimiser leurs budgets. Le 30 octobre, Spendesk, acteur dans la gestion des dépenses pour les entreprises, révèle les résultats de son étude menée auprès de 5 000 entreprises européennes, portant sur les priorités d'investissement.
Je m'abonneLes entreprises européennes redoublent d'effort pour maîtriser leurs dépenses. L'étude menée par Spendesk apporte des informations concrètes sur les tendances et comportements en matière de gestion de budgets, révélant comment les entreprises adaptent leurs investissements en fonction de leur taille, de leur secteur et de leurs priorités opérationnelles.
Investissements en technologies et rationalisation des budgets
Les logiciels constituent l'un des postes de dépenses les plus conséquents. Dans les secteurs des assurances et des services financiers, les entreprises allouent jusqu'à 25 % de leurs budgets aux solutions technologiques, mettant l'accent sur l'automatisation et l'optimisation de leurs processus financiers.
Les start-up et très petites entreprises (1 à 19 salariés), après une forte croissance de leurs dépenses en 2023, ont réduit leur budget par salarié de 12 % en 2024. Cette baisse est due à une diminution des investissements en capital-risque, incitant ces petites structures à resserrer leurs coûts.
Lire aussi : Vendor Management System vs e-procurement : le match des solutions d'achats de prestations intellectuelles
Les entreprises de 20 à 49 salariés, qui avaient fortement investi dans le télétravail pendant la pandémie, se concentrent désormais sur la rationalisation de leurs dépenses en réduisant les frais de déplacement et en optimisant l'usage d'outils digitaux, sans compromettre leur compétitivité.
Enfin, la maîtrise des coûts est devenue un objectif majeur pour les entreprises de taille intermédiaire (50 à 249 salariés). Dans cette catégorie, les frais de déplacement et les technologies restent les principaux postes de dépense, tandis que les efforts se concentrent sur une gestion efficace des ressources humaines et matérielles, indispensable dans un climat économique instable.