Mobilité en entreprises : la grande rupture
67 % des salariés et 62 % des décideurs considèrent qu'il est du "rôle" de l'entreprise de "s'impliquer dans les déplacements de ses salariés, selon l'étude d'opinion "Les nouvelles mobilités en entreprise" réalisée par Viavoice pour l'Observatoire du Véhicule d'Entreprise.
Je m'abonneUn avenir qui se nomme diversité, une implication vertueuse de l'entreprise La mobilité en entreprises, qu'il s'agisse des déplacements pour se rendre à son travail ou de ceux qui seront organisés dans le cadre du travail, seront au coeur de la vie quotidienne et de la société de demain. Si l'idée d'un changement majeur est pressenti, la nature exacte de cette mutation demeure incertaine : l'avenir de la mobilité en entreprise serait-il linéaire, du règne de la voiture vers un autre mode de transport dominant ? Les résultats de l'étude d'opinion, réalisée par Viavoice pour l'Observatoire du Véhicule d'Entreprise auprès de salariés, mais également de décideurs en matière de flottes de véhicules, révèlent au contraire une double rupture, majeure :
- La première est une marche vers une diversité de mobilités (et non vers une solution unique), reléguant par ailleurs le vélo en position secondaire ;
- La seconde est une implication attendue de l'entreprise, et jugée vertueuse sur tous les registres.
Une mobilité de demain très diversifiée, le vélo en position secondaire
Si actuellement le véhicule personnel demeure la référence, beaucoup anticipent le développement du véhicule partagé pour le futur. Concrètement pour les salariés, les types de déplacements qui paraissent avoir le plus d'avenir sont le véhicule partagé (64%), puis le véhicule personnel (48%), suivi par les transports en commun (41%) et enfin par la "carte mobilité" (25%). Parmi les formes de partage, c'est le covoiturage qui est préféré (37%), plutôt que le véhicule de collectivité (27%).
Fondamentalement, cette diversité souhaitée de modalités de transports s'explique par une déclinaison de géographies, de circonstances de déplacements :
- Les salariés résidant en agglomération parisienne privilégient pour l'avenir les transports en commun (56 %) mais également la "Carte mobilité" (39 %) ;
- Les salariés en agglomérations de 20 000 à 100 000 habitants citent en priorité le covoiturage (43 %) et les véhicules partagés (31 %) ;
- Les salariés en zones rurales (moins de 2 000 habitants) mettent l'accent sur la voiture personnelle (49 %), pour des raisons pratiques manifestes liées aux difficultés d'organisation, pour l'instant, de déplacements partagés. Autrement dit, les visions des transports d'avenir ne sont pas une affaire de parti-pris, mais bien plutôt des préférences pragmatiques liées aux conditions géographiques dans lesquelles les personnes vont être amenées à se déplacer demain : la révolution des déplacements sera gouvernée par des environnements différenciés.
Lire la suite en page 2 : L'implication des entreprises, facteur majeur de développement pour l'avenir
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