DossierCentres d'affaires et de domiciliation : une bonne santé menacée?
1 - Un rythme de croissance annuel de 3 à 4 % d'ici à 2016
Les experts de Xerfi anticipent une poursuite de croissance de l'activité des centres d'affaires et de domiciliation à l'horizon 2016. Mais cette expansion devra être accompagnée d'une réflexion sur l'avenir du secteur et des futurs relais de croissance.
Les bureaux proposés à la location profitent d'une conjoncture favorable. Les centres d'affaires et de domiciliation affichent une santé persistante. Après une hausse estimée à 3 % en 2013, le chiffre d'affaires des entreprises du panel Xerfi progressera de 3,5 % en 2014. Les spécialistes de cet institut détude anticipent une croissance de 4 % en 2015 et 2016. De plus en plus d'entreprises apprécient la flexibilité que leur apporte ce type de structure de location de bureaux. Le secteur possède de nombreux atouts en sa faveur :
- la possibilité de s'engager pour une période courte sans avoir à signer un bail,
- les bureaux équipés évitent aux entreprises des frais d'installation importants,
- les réseaux de centres d'affaires permettent aux clients de profiter de bureaux dans différents lieux,
- la domiciliation permet aux entreprises d'avoir une adresse prestigieuse à moindre coût,
- les salles de réunion et de vidéoconférence sont très utiles aux salariés de plus en plus nomades,
- le client peut augmenter ou réduire la surface louée en fonction de la conjoncture.
Le recours croissant à l'externalisation et la recherche de flexibilité de la part des entreprises permet de rendre variables des charges fixes et être plus réactif. La bonne santé de entrepreneuriat, malgré une conjoncture difficile, nourrit en particulier l'activité de domiciliation.
Des ratios financiers stables
Les ratios financiers des centres d'affaires et de domiciliation, en hausse ces dernières années, vont rester stables d'ici à 2015. Le taux de résultat net est estimé entre 9 et 10 %, soutenu par le CICE (près de 0,9 point de chiffres d'affaires en plus en 2014 et 2015). Les efforts d'investissements menés par les réseaux pour moderniser les centres et en ouvrir de nouveaux se ressentiront cependant au cours des exercices 2014 et 2015 (à travers l'implication sur les dotations aux amortissements).