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La revue de presse éco de la semaine (26-30 septembre)

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La revue de presse éco de la semaine (26-30 septembre)

Vous n'avez pas eu le temps de suivre l'actualité cette semaine ? Pas de panique. Nous vous proposons un petit tour de l'actualité économique du lundi 26 au vendredi 30 septembre 2016. Au menu : le programme des candidats à la primaire de droite, le bilan du CICE et le PFLSS.

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Primaire : le détail des propositions des candidats de la droite

Mardi 27 septembre, six candidats de la primaire de la droite et du centre étaient invités à passer leur grand oral devant de nombreux entrepreneurs réunis pour l'occasion à la Maison de la Chimie.

Dans le cadre de la journée "Les Primaires de l'Économie", chacun d'entre eux a pu détailler ses propositions économiques en faveur des entreprises. Au menu des débats : fiscalité, innovation, emploi et marché du travail.

La rédaction de Chef d'Entreprise vous propose de découvrir toutes les promesses des candidats du parti Les Républicains.

PLFSS 2017 : 6 mesures pour les TPE et PME

Vendredi 23 septembre 2016, Christian Eckert, secrétaire d'État chargé du Budget et Marisol Touraine, ministre de la Santé et des affaires sociales ont présenté le projet de loi de financement de la Sécurité sociale dont l'objectif vise à la réduction des déficits du système social français.

Parmi les mesures énoncées, plusieurs concernent directement les entreprises et les travailleurs indépendants. Allègements de charges, régimes de retraite ou cotisations sociales, retrouvez l'ensemble des dispositifs annoncés.

Quelles sont les 3 start-up French Tech les plus valorisées ?

Pour établir le classement des start-up French Tech les plus valorisées, la banque d'affaires Avola Partners a examiné les levées de fonds réalisées en 2015 par 497 d'entre elles. Les Échos publient le résultat de ce classement, divisé en 9 secteurs d'activité : consumer services, fintech, business services, cleantech, digital media, medtech, adtech, e-commerce, et Internet des Objets. Parmi ces quelque 500 jeunes pousses, 286 sont parvenues à lever plus d'un million d'euros.

Dans le top 3 des start-up les mieux valorisées figure GuestToGuest, un site d'échange de maisons entre particuliers, valorisé plus de 250 fois ses revenus. Suivi de près par Zenpark, une solution de parking partagé automatisé (valorisé 115 fois ses revenus), puis de Lendix (financement participatif pour les entreprises), 110 fois. Les chiffres sont révélateurs de tendances à investir vers les services aux particuliers et l'automatisation, mais une bonne valorisation n'est pas obligatoirement synonyme de bonne santé si l'on en croit la faillite récente de la start-up belge Take it Easy, pourtant valorisée 16 millions d'euros lors de sa dernière levée de fonds. Reste aux "licornes" à grandir et à se développer ensuite pour prouver la pérennité de leur modèle économique.

Fleur Pellerin obtient 100 millions d'euros pour soutenir des start-up

En août 2016, l'ancienne ministre déléguée à l'économie numérique et ministre de la Culture, Fleur Pellerin, quitte le gouvernement et fonde Korelya Capital. Ce fonds d'investissement est dédié à "financer l'écosystème des start-up européen et tout particulièrement français" précise-t-elle dans un communiqué paru ce jeudi. Le projet sera mis sur les rails dès novembre. D'ici là, Korelya Capital va poursuivre son développement grâce à l'investissement de l'entreprise sud-coréenne Naver et de sa filiale de messagerie Line. 100 millions d'euros ont été injectés dans Korelya Capital par cette entreprise capitalisée en bourse à 27 milliards de dollars, précise La Tribune.

Pour l'ex-ministre née à Séoul, cette initiative "permettra d'offrir aux entrepreneurs français l'expérience d'une success-story asiatique, les moyens financiers de leurs ambitions mais aussi des transferts de technologies clés, ainsi qu'un accès privilégié au marché asiatique pour accélérer leurs projets." Un "pont tendu entre l'Asie et la France et le partenaire de Naver et Line pour se lancer sur le marché européen", selon Hae-Jin-Lee, président et fondateur de Naver. Séoul annoncera officiellement le partenariat ce vendredi.

CICE : un premier bilan porteur d'espoir

Alors que l'augmentation de 6 à 7% du CICE a été confirmée mercredi 28 septembre lors de la présentation du projet de loi de finance, le comité de suivi du CICE - piloté par France Stratégie - a rendu public le même jour ses premières conclusions estimant que le dispositif avait permis "une amélioration sensible des marges des entreprises".

Ces premiers résultats, qui analysent les années 2013 et 2014, révèlent que "l'effet direct [du CICE] est de l'ordre de 50 000 à 100 000 emplois crées ou sauvegardés". Pour rappel, lors de son lancement, le gouvernement visait, à terme, la création de 200 000 emplois.

Cependant, si le crédit d'impôt a permis de fournir 28,7 milliards d'euros de créances aux entreprises, le bilan est encore mitigé, notamment en ce qui concerne l'investissement, la recherche et développement et les exportations.

Le renforcement du CICE cette année devrait avoir un impact plus significatif. Le rapport estime, en effet, que "le CICE distribué en 2013 et 2014 pourrait dans les années à venir augmenter le niveau des exportations de l'ordre de deux points, grâce à l'amélioration de la compétitivité-prix des entreprises induite par la baisse des coûts de production". À lire sur Le Monde.

La France améliore sa compétitivité sur la scène internationale

Classée 21e au rang mondial de la compétitivité par le Forum Économique contre une place de 22e l'année dernière, la France se hisse actuellement vers le haut. On est pourtant loin de la 15e place obtenue en 2010 selon le Forum Économique mondial, qui publie ce rapport mercredi à Genève. L'étude a été réalisée auprès de 140 000 chefs d'entreprises dans 138 pays parmi les pays les plus compétitifs et sur la base de 12 indicateurs de compétitivité dont l'environnement macroéconomique, les infrastructures, la santé, l'éducation primaire, l'efficacité du marché du travail et l'innovation font partie.

Le rapport précise que la France se rehausse dans le classement grâce à la réduction de son déficit budgétaire public et à son adoption de la loi Travail, en dépit du rejet massif de cette loi par les citoyens. Parmi les points faibles de l'Hexagone à corriger, le rapport cite la "lourde dette publique et l'inflation proche de zéro", frein majeur à la relance économique, ainsi que la fuite des cerveaux. À ce sujet, la France a perdu 23 rangs car elle n'est pas assez attractive pour garder les jeunes talents et les ingénieurs étrangers n'y trouvent pas leur compte. Le classement indique qu'en la matière, la Suisse, Singapour et les États-Unis sont les trois pays les mieux classés. Parmi les pays ayant le plus progressé du classement, on trouve le Rwanda, qui a gagné six places pour atterrir au 52e rang.

French Tech : un modèle qui marche

Un bilan laudateur pour les start-up françaises. C'est en tout cas ce que démontrent les conclusions d'une étude publiée par EY et France Digitale et qui met en avant la qualité du modèle des start-up françaises.

À travers notamment l'accélération de leur développement et leur propension à s'exporter à l'international, les start-up hexagonales sont dynamiques. Sur près de 230 start-up étudiées, le développement de leur chiffre d'affaires progresse toujours davantage avec +39% par rapport à 2014 (contre + 37% en comparaison à 2013).

L'étude parvient également à souligner la capacité des start-up françaises à être créatrice d'emplois sur le territoire malgré leur internationalisation. Selon Les Echos, "pour un emploi créé à l'étranger par une start-up française, deux le sont en France".

Le modèle français des start-up s'appuie également sur leur leadership grâce en particulier à leur capacité à exporter. Et les investisseurs étrangers ne s'y trompent pas. Un tiers des start-up françaises ont été soutenues par des promoteurs étrangers en 2015.

Taxation des CDD courts : Myriam El Khomri rouvre le dossier

La question de la taxation des CDD courts revient sur la table des négociations. La ministre du Travail Myriam El Khomri et le ministre de l'Économie et des Finances Michel Sapin aimeraient obtenir une réévaluation de la question par les partenaires sociaux pour ralentir le creusement de la dette financière qui devrait atteindre les 30 milliards d'euros d'ici la fin de l'année, précise La Tribune. La proposition divise syndicats et patronat : d'un côté la CFDT, la CGT et FO observent que les contrats courts occasionnent des dépenses d'allocation pour les personnes en fin de CDD courts 3,3 fois supérieures aux contributions. Idem pour l'intérim avec une balance déséquilibrée entre dépenses et recettes (2,7 fois les dépenses face aux contributions). Côté patronat, on refuse la surtaxe, à l'exception de certaines fédérations de la métallurgie, prêtes à consentir à un effort.

Intervenant dans un contexte troublé, sur fond de désaccord entre le gouvernement et les syndicats depuis le passage de la loi Travail et en marge de la campagne électorale, cette proposition semble vouée à l'échec. Mais la ministre du Travail Myriam El Khomri discute discrètement avec les syndicats en espérant les convaincre pour mettre le dispositif en place d'ici la fin de l'année. Selon La Tribune, toujours, l'argent ainsi récolté devrait avoir un double effet : venir compenser la dette de l'assurance chômage, mais également être affecté à la formation des demandeurs d'emploi. Reste à attendre la réponse de Matignon et de l'Élysée.

Le tri des déchets devient obligatoire dans les PME

Depuis le mois de juillet, les entreprises de plus de cent salariés ont l'obligation de trier et de recycler leurs déchets de bureau. C'est ce qu'imposent les nouveaux décrets d'application de la Loi de transition énergétique. Les entreprises de 50 à 100 collaborateurs devront s'y atteler à partir de janvier 2017, et celles de plus de 20 salariés, en 2018.

Problème, au-delà d'une nécessaire réorganisation des pratiques : le surcoût généré pour les PME concernées, incluant le coût logistique et la taxe d'enlèvement pour les ordures ménagères. Afin de réduire - mais pas annuler - l'impact sur la trésorerie, Les Échos suggèrent plusieurs solutions, comme de mutualiser la collecte avec d'autres entreprises.

Le non-respect des règles pourra occasionner une amende administrative jusqu'à 15 000 euros avec astreinte journalière.

Paris : les entreprises insatisfaites de la fermeture des voies sur berge

La piétonnisation de la voie Georges-Pompidou a été validée le 26 septembre par le conseil de Paris. Au grand dam des entreprises qui travaillent dans la capitale et qui redoutent un impact économique négatif de cette décision. " Les reports de circulation importants dans le centre de Paris se traduiront par des allongements de parcours notables pour les professionnels franciliens ", regrette la Chambre de commerce et d'industrie de Paris et d'Ile-de-France citée par Le Figaro Eco.

Autres conséquences regrettables pour les entreprises, selon un dirigeant interrogé par le quotidien : l'obligation de réorganiser en interne pour réaménager les tournées et un stress supplémentaire pour les salariés chargés des livraisons. Les sociétés les plus impactées sont celles évoluant dans le secteur de la logistique, du déménagement ou encore l'hôtellerie-restauration.

Deliveroo lance un service pour les entreprises

La start-up américaine de livraison à domicile Deliveroo, valorisée à 275 millions de dollars depuis sa dernière levée de fonds se lance sur une offre BtoB. L'idée : permettre aux entreprises de gérer les comptes de leurs équipes et l'agenda des livraisons, voire d'accéder à des réservations 48h à l'avance et à certains outils pour réaliser des commandes en plus grande quantité. Il sera possible d'accéder à une base de données comprenant les noms des employés qui ont été servis, l'historique de leurs commandes et de paramétrer certains critères tels que la géolocalisation ou le montant journalier maximal des commandes.

Deliveroo est aujourd'hui implanté dans 12 pays et 110 villes. La start-up propose des formules petit-déjeuner, déjeuner express et livraison d'alcool.

 
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