La marge à suivre
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Où se trouvent les marges budgétaires dans les collectivités? Elles ne sont plus dans l'impôt. Elles le sont encore moins dans la dette. Quant aux dotations de l'Etat, elles stagnent. La question devient brûlante à double titre. D'abord avec la hausse programmée des dépenses de fonctionnement: le Revenu de solidarité active devrait être généralisé dans les départements à la fin 2008; dans les communes, l'effet positif des transferts d'agents et cadres aux structures intercommunales s'estompe et la masse salariale suit le vieillissement du personnel. La liste n'est pas exhaustive. On peut ajouter, ensuite, que les collectivités continueront de subir le renchérissement des matières premières et de l'énergie. En 2006, les charges à caractère général ont augmenté de 4,2%.
Il est donc urgent d'activer un levier encore peu exploré: celui des achats publics. Des achats efficaces qui permettent, à qualité constante, de générer des gains. Les recettes paraissent simples: mieux définir les besoins, négocier quand le code l'autorise, stimuler la concurrence dans les marchés où les soumissionnaires sont rares, massifier ses marchés... Le tout avec un impact social relativement faible en interne, sauf cas d'externalisation. Pour mesurer la portée d'un tel levier, les acteurs pourront lire le calcul que nous fait partager Marc Falize, le président de l'Association des acheteurs des collectivités territoriales (AACT), dans l'interview qu'il nous a accordée. Le levier est là. La non-rationalisation des achats se justifierait d'autant moins que, in fine, c'est de la bonne gestion des deniers publics dont il est question.
Florent Maillet, chef de rubrique Achats publics
«II est urgent d'activer un levier encore peu exploré: celui des achats publics. Des achats efficaces qui permettent, à qualité constante, de générer des gains. Le tout avec un impact social relativement faible en interne, sauf cas d'externalisation.»