Tourisme d'affaires: Baromètre Meetings outlook
Présenté par MPI lors de la 21e édition du salon Réunir au Carrousel du Louvre le 17 septembre dernier, ce baromètre fait le point sur les dernières tendances du secteur du tourisme d'affaires en Europe, États-Unis et Canada. Le message : le climat des affaires s'améliore.
Je m'abonneEn 2014, le mot d'ordre était : "faire beaucoup plus avec moins". Cette année, comme l'explique Pierre Fernandez, senior director Europe de MPI (Meeting professionals International), et en raison d'un meilleur climat dans le secteur du tourisme d'affaires, on est passé à "faire beaucoup plus avec un peu plus". Si tout n'est pas rose pour autant, la reprise est bien là avec notamment une nette augmentation de la participation aux événements physiques (les entreprises invitent aussi plus de monde) et donc une baisse de la participation aux événements virtuels.
Des signes encourageants dans un contexte pourtant marqué par une augmentation des coûts à la fois dans l'aérien, des salles de conférences et de l'offre d'hébergement.
Comment faire beaucoup plus avec un peu moins ?
Différents leviers peuvent être actionnés. En tête, le fait de miser sur des réunions moins loin ou "in house" pour réduire les coûts voyage (28% aux États-Unis, 26% en Europe et 34% au Canada), diminuer la durée des réunions et événements (27% aux États-Unis, 16% en Europe et 26% au Canada) ou encore utiliser plus d'outils technologiques (25% aux États-Unis, 17% en Europe et 29% au Canada). Le fait de rechercher des prix non packagés n'arrive qu'à la fin (4% aux États-Unis, 4% en Europe et 7% au Canada).
Vraie convergence entre digital et événementiel
Impossible aujourd'hui de parvenir à rassembler ET fédérer sans miser sur le digital. Selon MPI, 63% des "meetings planners" utilisent d'ailleurs des applications mobiles et 80% en utiliseront d'ici la fin de l'année.
Autre tendance qui prend de l'ampleur : celle qui consiste à faire vivre un événement avant, pendant et après, via une stratégie bien définie sur les réseaux sociaux.