Les entreprises françaises en retard dans la gestion des notes de frais
L'étude KDS révèle que les entreprises françaises n'ont pas encore pris conscience de l'impact des notes de frais sur leurs coûts de gestion et sur le bien être de leurs salariés.
Je m'abonneLes entreprises françaises semblent ne pas s'intéresser à la gestion des notes de frais. « Elle n'ont pas encore pleinement pris conscience de leur impact sur leurs coûts de gestion et sur le bien-être des salariés », explique Stanislas Berteloot, directeur marketing de KDS, qui vient de publier sa deuxième étude annuelle sur le sujet. Et d'ajouter : « les chiffres parlent d'eux mêmes. Les notes de frais sont encore majoritairement traitées sur Excel. Ce qui alourdit considérablement la charge de travail de la comptabilité et interdit toute automatisation. » Et pour cause : la tâche est jugée ingrate par la majorité des sondés. Pas moins de 69 % estiment que les notes de frais sont une corvée. Un quart avoue même ne pas demander de remboursements de certaines dépenses et préférer perdre de l'argent plutôt que de remplir leurs notes. KDS révèle en outre que face à un processus faiblement automatisé, la surévaluation des notes de frais n'est pas marginale. « Près de 13% des salariés trichent », assure le spécialiste de la gestion des voyages d'affaires. Une triche perçue avant tout comme un moyen de dédommagement face à un système complexe et mal paramétré, ou pour compenser un surcout bancaire imputé sur le compte du collaborateur.