Revue de presse achats - semaine du 11 octobre
Vous n'avez pas eu le temps de surfer cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser car ayant trait aux achats.
Je m'abonneEn Isère, ces producteurs de puces résistent face à la domination asiatique
Toutes les puces sont fabriquées en Asie. Toutes ? Non ! A Grenoble, une bande d'irréductibles continue de résister encore et toujours aux géants taïwanais et coréens du secteur. Elle campe fièrement sur la Presqu'île, une langue de terre nichée entre l'Isère et le Drac, qui abrite un des plus grands pôles scientifiques français. Le Synchrotron européen jouxte une flopée de laboratoires prestigieux comme le Campus européen des sciences du photon et du neutron (EPN), le CNRS, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et surtout le Leti (Laboratoire d'électronique et de technologie de l'information), une émanation du CEA spécialisée dans la recherche appliquée en microélectronique et nanotechnologie, considéré comme l'un des meilleurs au monde. "Nous sommes une force de proposition dans le domaine du nanomètre pour les industriels français , explique Didier Louis, adjoint au directeur du CEA-Leti. Nous faisons de la R&D en collaboration avec tout l'écosystème de la région." >> Lire l'article complet sur le site de Challenges
Fenelec : le prix du cuivre court-circuite les marchés
Cette hausse est source de tension de trésorerie et de blocage de projets, donc une impossibilité d'honorer leurs contrats étant donné que la hausse du prix ne peut être répercutée sur le donneur d'ordre. Pour les fabricants marocains de câbles, ceux par exemple qui étaient capables d'acheter 1000 tonnes de cuivre par an, réduisent les volumes, voire achètent la moitié, vu qu'ils ne sont plus capables d'acheter les mêmes quantités. Ces derniers adoptent donc une politique de rationnement des ventes. "Le fabricant va vendre la moitié de ce qu'il vendait avant. Il va choisir ses clients, choisir le type de cable qu'il va fabriquer, d'où la tension de trésorerie chez le fabricant, puisqu'il ne peut pas servir le marché avec la même quantité", explique Ali El Harti. De nombreuses matières premières sont cotées en bourse et le cours des métaux est souvent très volatil. Pour les métaux dits "non ferreux" (aluminium, cuivre, plomb et zinc), la cotation de référence est celle du London Metal Exchange (LME), qui représente 80% des échanges mondiaux. En y jetant un coup d'oeil, l'on s'aperçoit qu'au soir du 12 octobre le cuivre est côté à 9.527 dollar américain la tonne. >> Lire l'article complet sur le site Les Inspirations.eco
Pénurie: les produits qui manquent et ceux qui pourraient bientôt manquer
Suivant les tensions sur le prix du bois, la filière du papier serre les dents. Que ce soit du côté du papier-toilette, dont les coûts de production ont augmenté de 30%, ou de la papeterie, les conséquences seront une probable hausse des prix et des délais de livraison plus long. A terme, ce manque de papier ne signifie pas des rayons vides pour les produits d'hygiène mais probablement des difficultés pour le monde de l'édition, qui risque de réduire le nombre de tirages, davantage en raison de la flambée des prix que du manque de matière première. Le géant du meuble Ikea est lui aussi confronté à des ruptures de stocks. Des étagères, des chaises, des corbeilles... Environ 10% des références de produits sont manquantes dans les stocks. Les raisons sont encore multiples: la crise du Covid-19, les difficultés du transport maritime, les pénuries de matières premières... Fait étonnant: la fameuse armoire PAX n'est actuellement produite qu'en blanc pour faciliter la production. D'autres grandes chaînes, comme Conforama, assurent néanmoins ne pas connaître encore ces difficultés. >> Lire l'article complet sur le site de BFM TV
Les pénuries touchent les magasins de vêtements et chaussures
Alors que la saison d'hiver débute, les grosses pièces, manteaux et doudounes pourraient manquer. Dans des réseaux comme Don't call me Jennyfer , la chaîne des adolescentes, ou Etam, la marque de lingerie, la question se pose, même si c'est, pour l'heure, de façon feutrée. La chaussure est particulièrement impactée pour la collection hiver. Les magasins qui vendent des modèles d'entrée de gamme, provenant d'Asie, n'ont pas réceptionné la totalité de leurs commandes. "Certaines n'ont reçu que 30 % à 40 % des livraisons, c'est dramatique", constate le président de la Fédération des enseignes de chaussures, Frank Boehly. Fin septembre, à l'occasion de la présentation de ses résultats trimestriels, le géant américain Nike a mis en garde contre la pénurie de baskets. Les causes de ce désordre valent pour la plupart des pénuries. La pandémie de Covid-19 a ralenti la production en Chine et, plus récemment, au Vietnam. Les usines ont été fermées en juillet jusqu'à mi-septembre. Leur redémarrage est intervenu trop tard pour rattraper la fabrication de modèles saisonniers. En outre, les coupures électriques monstres que connaît aujourd'hui Chine perturbent la fabrication. Certains ateliers ne fonctionnent que quinze jours par mois. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
La marque Aigle rapatrie la fabrication de bottes en France
Le parti pris d'acheter du made in France a poussé les consommateurs à choisir les modèles de la marque hexagonale. A tel point que son usine installée à Ingrandes-sur-Vienne (Vienne) peine à répondre à la demande actuelle. Le phénomène incite Aigle à rapatrier une partie de sa production de modèles pour enfants en France. Cette ligne est actuellement produite en Chine. Les premières paires de la French Lolly, un modèle vendu 65 euros, sont en train de sortir de son usine. "D'ici à 2023, 50 % de nos modèles de bottes pour enfants y seront produits", précise la dirigeante. Ce volume alimentera le marché européen de la marque, tandis que son fournisseur chinois continuera d'approvisionner les magasins asiatiques, qui représentent 50 % de son chiffre d'affaires. Cette relocalisation est censée diminuer l'empreinte carbone du fabricant en Europe et en Asie, en réduisant les transports de marchandises à travers le monde. Aigle - la marque aux 280 millions d'euros de ventes est en pleine relance stylistique pour devenir écoresponsable et atteindre 500 millions d'euros à moyen terme - dit répondre à sa nouvelle ligne de conduite environnementale. >> Lire l'article complet sur le site du Monde
Intermarché réorganise son équipe achats vins
Jusqu'ici chargé des achats de marques nationales sur l'épicerie salée, Clément Montaigne (en photo ci-contre) a remplacé mi-septembre Guillaume Galand en tant que permanent responsable des achats marques nationales et MDD de la filière vins. Passionné par ce secteur, Clément Montaigne, arrivé en 2016 chez les Mousquetaires, collabore donc désormais avec Stéphane Friez, adhérent à Castres (81) et à la tête des achats des vins MN et MDD ainsi que des champagnes MDD d'Intermarché. >> Lire l'article complet sur le site RayonBoissons
Supply Chain
Les porte-conteneurs sont devenus tellement énormes qu'on n'arrive plus à les décharger
Ces mastodontes aggravent considérablement les embouteillages dans les ports, qui n'arrivent plus à faire face à cet afflux de conteneurs, rapporte Quartz. Au port de Long Beach, en Californie, un navire moyen rapporte en moyenne 7.000 conteneurs actuellement, contre 4.000 avant la crise. "La surabondance des conteneurs frappe une infrastructure portuaire déjà en situation de tension extrême, en particulier dans les vieux ports comme Long Beach qui a déjà accumulé de gros retards, atteste Turloch Mooney, directeur associé de l'analyse maritime et commerciale chez IHS Markit. Certains de ces ports sont aujourd'hui au-delà du point de rupture." L'espace à bord des porte-conteneurs est devenu rare et coûteux, ce qui a incité les compagnies maritimes à entasser les cargaisons sur chaque bateau afin de maximiser leurs revenus. >> Lire l'article complet sur le site de Slate
Italie : le manque de routiers provoque un début de pénurie
Au Royaume-Uni, la situation est désormais catastrophique. Entre la crise du coronavirus qui a poussé les routiers de nationalité étrangère à rentrer chez eux et les nouvelles règles sur l'immigration introduites par le gouvernement britannique dans le cadre du Brexit, la pénurie de chauffeurs prend des proportions inquiétantes. À Londres par exemple, les étalages notamment de produits maraîchers pleurent misère. Au chapitre de l'essence, confie le journaliste Guy Dinmore, la situation est compliquée en Angleterre comme au Pays de Galles en raison du ralentissement des approvisionnements. En Italie, le scénario n'est pas encore identique mais la pénurie de chauffeurs inquiètent de plus en plus les professionnels du transport, toutes catégories confondues, qui dénoncent un ralentissement des approvisionnements en marchandises et en carburant et une augmentation du coût des transports insoutenable sur le moyen terme. "La reprise économique est menacée par le manque de routiers", averti Luigi Merlo, vice-président de Conftrasporto, la confédération du transport. >> Lire l'article complet Actu Transport Logistique
La solution radicale de Coca-Cola face à la crise des porte-conteneurs
Coca-Cola a trouvé une solution radicale pour faire face à cette situation: plutôt que des porte-conteneurs classiques, la firme va désormais expédier ses marchandises à bord de vraquiers. À l'origine, ces navires sont conçus pour transporter en vrac du charbon ou du minerai de fer, rapporte Bloomberg. La compagnie a déjà affrété trois vraquiers d'une capacité totale de 60.000 tonnes, soit l'équivalent de 2.800 conteneurs. Alan Smith, le directeur des achats de Coca-Cola, a défendu ce choix sur LinkedIn: "Avec la pénurie de conteneurs et d'espace, nous devons trouver des idées hors des sentiers battus. Cette solution permettra de maintenir en activité toutes nos lignes de production à travers le monde." Coca-Cola n'est pas la seule à chercher des solutions alternatives. Walmart et Home Depot ont également eu recours à des vraquiers. Ikea a choisi d'affréter ses propres porte-conteneurs pour désengorger la congestion du transport maritime. >> Lire l'article complet sur le site de korii
Décarbonation : un défi mal engagé... côté chargeurs
L'incitation des transporteurs à réduire leur consommation de carburant et à renouveler leurs parcs de véhicules, devançant le recours au transport multimodal, l'optimisation des emballages, la réduction des fréquences de livraison ou encore l'optimisation des préparations d'expéditions en entrepôts. 40% des professionnels interrogés estiment cependant que la crise relative à la pandémie de COVID va servir d'accélérateur à la décarbonation du fret. Déjà responsable de plus de 10% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, l'impact du fret, tiré par le e-commerce et la mondialisation des échanges, s'aggrave. Entre 2015 et 2050, le niveau d'émissions lié au transport de marchandises devrait progresser de 22% d'après les dernières estimations de l'OCDE. Or, les objectifs climatiques internationaux impliquent une réduction de 65% à 70% des émissions sur la même période. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique
Les tensions sur le fret maritime laissent craindre une pénurie pour les fêtes
"Les chargeurs ne peuvent plus absorber les coûts. La persistance de taux de fret astronomiques, associée à un retard dans l'approvisionnement, provoque déjà des pressions inflationnistes dans l'économie globale", observe Josh Brazil, vice-président Data Insights de project44. Sur le front des retards de conteneurs, la situation paraît tout aussi tendue. A titre d'exemple, entre Yantian, en Chine, et Los Angeles, sur la côte ouest des Etats-Unis, ils sont passés en moyenne de 2,46 jours en août 2020 à 12,93 jours en août 2021. Le prix moyen mensuel pour un conteneur de 12 m est, quant à lui, passé de 3 247 $ à 6 570 $ sur la même période. Même tendance entre Shanghai, en Chine, et Rotterdam, en Hollande, où les retards ont atteint 15,19 jours en août 2021 contre 1,88 jour en août 2020. Le prix moyen mensuel pour un conteneur de 40 pieds a littéralement explosé, passant de 1 650 $ à 12 977 $. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique
Comment les véhicules autonomes et les drones vont transformer la logistique
L'aéroport de Toulouse-Blagnac a testé un tracteur à bagages autonome développé par Navya et Charlatte Manutention. De même, le tracteur logistique autonome d'EasyMile dédié à la manutention de bagages sur zones aéroportuaires, ou de charges sur sites industriels est déjà déployé sur le site industriel de Stellantis à Sochaud et sur l'aéroport de Narita, au Japon. Cette technologie de conduite autonome n'est pas encore au point. Si une des promesses de ces véhicules est de pouvoir se passer du conducteur, pour l'instant très rare sont les start-up qui testent des véhicules autonomes sans opérateur de sécurité à leur bord. Toutefois, le terrain de jeu de l'entrepôt logistique ou des zones ultra-réglementées (aéroport, usine) semblent être un bon point de départ pour entraîner les systèmes embarqués. Les entrepôts, et usines 4.0 de façon plus générale, sont des lieux au sein desquels les personnes sont habituées à voir circuler de petits robots plus ou moins autonomes. Ces espaces sont souvent extrêmement réglementés et il est possible d'équiper rapidement l'infrastructure pour lui permettre de communiquer directement avec le véhicule. La circulation des véhicules autonomes sur de tels fermés semble facilitée. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Digitale
Transport maritime : un climat chamboulé pour les appels d'offres 2022
Cette année, la nouvelle saison des appels d'offres risque fort de ne pas donner raison à ce scénario de la prime aux "early birds" pour plusieurs raisons : Le rapport de force favorable aux compagnies s'inscrit maintenant dans la durée - Le recours aux commissionnaires de transport risque de ne plus être un plan B pour les grands chargeurs directs. - Les compagnies vont favoriser des contrats plus longs et des offres de services élargies. - Les alternatives au maritime plafonnent sur le plan des capacités. - La mise à disposition des conteneurs devient un problème structurel, qui alimente la tension du marché. >> Lire ce dossier sur le site de Upply
Énergie : le nouveau point de blocage des circuits d'approvisionnement
Dans toute crise, il y a des opportunités. L'envolée des prix des énergies, qui pourrait stimuler la demande de charbon pour remplacer le gaz devenu trop onéreux, est de nature à ravir les exploitants de capesize et de panamax qui vont y trouver des relais de croissance au minerai de fer et aux céréales. Le premier est handicapé par un marché chinois de l'acier volatile. La production a plongé en août à la suite de la révélation d'une éventuelle faillite du géant chinois de l'immobilier Evergrande, lourde de conséquences sur la construction et la demande d'acier. Les navires sont aujourd'hui affrétés à des niveaux de prix historiques. Le pétrole, qui pourrait connaître le même regain d'intérêt que le charbon, donne un espoir aux armateurs de pétroliers dont la flotte est aujourd'hui largement sous-occupée et surtout exploitée en deçà de leur seuil de rentabilité. >> Lire l'article complet sur le site du Journal de la Marine Marchande
RSE
Comment Michelin "emprunte" moins de ressources à la planète
Entre 2020 et 2030, pour produire ses pneumatiques, Michelin utilisera plus de 13 millions de tonnes de matériaux durables... l'équivalent du poids de 60.000 statues de la Liberté ! Dans moins de dix ans, le taux de matière durable des pneus du groupe Michelin sera de 40% (contre 28% en 2020) , l'objectif étant d'atteindre 100 % à l'horizon de 2050. Si le groupe substitue progressivement les matériaux issus de ressources fossiles par des matériaux durables, c'est-à-dire recyclés ou issus des déchets de la biomasse, c'est pour maîtriser l'ensemble du cycle de vie de ses produits. "Depuis l'accès aux matières premières elles-mêmes, jusqu'à la gestion vertueuse de la fin de vie des produits, en passant par un usage minimisant l'impact environnemental : chacun de nos choix de conception est guidé par l'analyse complète du cycle de vie", souligne Eric Vinesse, directeur de la recherche et membre du comité exécutif du groupe Michelin. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Olivia Grégoire : "Le devoir de vigilance européen, c'est le sens de l'histoire économique"
Les lobbys pèsent, comme sur tous les sujets. La première étape est d'avoir, a minima, un texte, un socle. Il faut tenir compte des équilibres en place et de la culture économique propre à chaque État membre. Il y a des États très allants, des États plus réfractaires, chacun défendant ses positions avec pertinence. Il y a l'enjeu, comme souvent en Europe, de préférer un texte qui aboutisse rapidement plutôt qu'un texte qui serait extrêmement détaillé et trop ambitieux qui mettrait des années à aboutir. Certes, ce sont des textes engageants pour les entreprises. Mais, il ne s'agit rien de moins que d'adopter des textes qui caractérisent la pratique responsable du capitalisme européen. Et je pense que dans le jeu économique mondial, le fait de se doter de ces textes peut être extrêmement utile à l'endroit de la compétitivité et de l'attractivité des États membres en comparaison de certaines pratiques capitalistiques plus irresponsables. Soit l'Europe, s'appuyant sur un texte, encourage les entreprises européennes à se doter de moyens pour éviter les pratiques incohérentes avec le respect des droits fondamentaux, soit on ne légifère pas, et on met les entreprises en situation d'insécurité face à des jurisprudences qui peuvent mettre des années à se stabiliser. Ce n'est pas une idée d'hurluberlu qui descend du ciel pour se dire "tiens et si on enquiquinait encore les entreprises". C'est le sens de l'histoire économique. >> Lire l'intégralité de cette interview sur le site de Novethic
"Acier vert" le défi du siècle de la sidérurgie
ArcelorMittal, ThyssenKrupp, Tata Steel et consorts planchent désormais sérieusement sur la façon de fabriquer de l'"acier vert", multipliant les projets un peu partout en Europe. Ils ont compris - il n'y a pas si longtemps -, qu'ils n'avaient plus guère le choix, face à l'urgence climatique et à l'accélération des réglementations environnementales. "Depuis deux ou trois ans, leur niveau d'engagement a réellement évolué, c'est encourageant !" affirme Faustine Delasalle, associée du cabinet de conseil SystemiQ et directrice du think tank londonien Energy Transitions Commission. La plupart des grands acteurs du secteur se sont ainsi engagés à se convertir à la neutralité carbone d'ici à 2050 - parfois pas seulement en Europe. Certains se sont aussi donné des échéances plus proches. Le leader mondial ArcelorMittal a annoncé cet été qu'il comptait investir 10 milliards de dollars pour réduire ses émissions mondiales de carbone de 25 % d'ici à 2030, et de 35 % en Europe. L'enjeu est immense, car la sidérurgie est l'une des industries les plus sales de la planète : elle concentre à elle seule entre 7 % et 9% des émissions mondiales de CO2, selon l'association Worldsteel. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Commande publique
La Gendarmerie a commandé des Alpine A110
Le ministère a commandé des exemplaires de la version de base Pure. Elle est équipée d'un bloc de 252 ch. La vitesse maxi de la version de série est de 250 km/h. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 4,5 secondes. Le prix public est de 58 400 €. On imagine que le ministère a eu une ristourne ! Avec l'A110, le ministère a fait le choix d'un véhicule français fabriqué en France. Du patriotisme qui n'a rien d'anodin. Il y a un an, pour remplacer les Mégane RS, l'État avait choisi la Seat Leon Cupra. Un choix qui avait provoqué quelques remous. Le patron de la Gendarmerie Nationale s'en était même étonné lors d'une audition à l'Assemblée Nationale. Si des exemplaires de la compacte espagnole ont bien été livrés, le ministère n'a donc pas donné suite auprès de Seat ! >> Lire l'article complet sur le site de Caradisiac
Achats de masques à l'étranger : les collectivités plaident leur cause
"Les collectivités prennent leur part et ont vraiment à coeur d'utiliser la fonction achat comme un outil stratégique de développement de leur territoire", insiste Christophe Amoretti-Hannequin, directeur finances responsables et achat. "Il ne faut pas oublier qu'au plus fort de la crise, les collectivités ont été au rendez-vous et ont soutenu la création de manufactures de masques", ajoute-t-il, en citant les exemples de Bordeaux ou Marseille. La ministre, elle, considère que les collectivités n'utilisent pas suffisamment, ou pas assez bien, les outils mis à disposition des acheteurs dans le code de la commande publique pour favoriser des approvisionnements plus locaux. Bercy préconise notamment de baisser le critère prix au profit de critères sociaux ou environnementaux "en sélectionnant davantage les entreprises sur la qualité ou la durabilité du produit". Mais même avec la meilleure procédure possible, le résultat reste aléatoire, comme le souligne Thomas Rouveyran, avocat chez Seban et associés. "On peut bien sûr jouer avec les critères ou les clauses qui vont de manière indirecte favoriser des offres nationales ou locales. Mais on ne peut pas aller plus loin, sinon on fausse les règles de la commande publique." Dunkerque en fait l'expérience lors d'une récente consultation pour l'achat de masques chirurgicaux. La collectivité s'est retrouvée avec des prix variant de 2,9 à 5 centimes pièce. Parmi les offres, il y avait celle d'une entreprise française. Elle n'était pas la plus chère mais elle n'a pu être retenue car le surplus était quand même de plus de 2.000 euros sur la facture finale. Et pourtant, elle avait obtenu la meilleure note sur le plan environnemental... >> Lire l'article complet sur le site de la Gazette des communes
IT
CO2 : "Le numérique va connaître la même tempête que le transport aérien" (Patrice Caine, Thales)
Je peux vous donner plusieurs leviers. Le premier passe par l'utilisation la plus généralisée possible des algorithmes dits frugaux. Un algorithme similaire produit le même résultat avec la même efficacité, mais en utilisant moins de capacités de calculs. Cette piste fait l'objet de sujets de recherche et de développement tout à fait concrets. Deuxième levier : le smart data plutôt que le big data. Qu'est-ce que cela veut dire ? Aujourd'hui, les algorithmes big data ingurgitent des quantités de données de manière massive. A-t-on finalement besoin de faire ingérer toutes ces données à un algorithme plutôt que de sélectionner le juste besoin afin de consommer le moins possible de capacités de calculs. Troisième levier, qui me semble très prometteur, le Far Edge Computing : faire en sorte que les algorithmes traitent la donnée au plus près de là où elle est créée. Par exemple, un pod optronique installé sous le Rafale va récupérer énormément d'images. Ne faut-il pas déjà les traiter ou les prétraiter à bord du pod plutôt que d'envoyer toutes les données brutes à Balard [au ministère des Armées] pour qu'elles y soient traitées ? Cela éviterait de mobiliser tout un tas de capacités de calcul et de communication qui sont consommatrices d'énergie et donc émettrices de CO2. C'est ce qu'on appelle le "Far Edge computing" qui permet de traiter la donnée au plus près des capteurs. Il y a, là encore, des gains qui ne sont pas négligeables. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune
Le Big Bang de la facture électronique
Chronique du cabinet Caprioli & Associés - "L'Ordonnance insère (de nouveau) un article 289 bis dans le Code Général des Impôts qui généralise en I. l'obligation d'émission, de transmission et de réception des factures électroniques pour les seuls assujettis à la TVA établis en France ou ayant leur résidence habituelle en France. Elle porte sur les factures de ventes de biens et services "domestiques" réalisées entre assujettis (B2B) mais aussi sur les livraisons aux enchères publique de biens d'occasion, d'oeuvres d'art, d'objets de collection ou d'antiquité. L'obligation porte également sur les avoirs et les factures d'acomptes. Il est à noter que le non-respect de cette obligation par l'assujetti est désormais sanctionné à l'art. 1737-III du CGI par une amende de 15 euros par facture sans que le mondant des amendes appliquées au titre d'une même année civil soit supérieur à 15.000 euros. Les intéressés pourront choisir entre un portail public de facturation décrit à l'article L.2192-5 de la Code de la commande publique ou à une plateforme de dématérialisation privée." >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Digitale
L'iPhone face à la pénurie de semi-conducteurs
Tim Cook, PDG d'Apple, avait déjà prévenu plus tôt dans l'année que l'entreprise, alors relativement épargnée, risquait de rencontrer ce type de problème. Il craignait que les "contraintes d'approvisionnement soient plus importantes". La pénurie de semi-conducteurs sévit depuis de longs mois, et des experts estiment qu'elle pourrait durer encore un an. Elle est principalement due à une demande plus élevée que prévu. Ces puces sont essentielles pour faire fonctionner la plupart des appareils électroniques, et Apple n'est donc pas la seule entreprise touchée. Samsung, Toyota ou encore Sony ... tous les fabricants subissent la pénurie et la crise qu'elle entraîne. Proposant des smartphones, des ordinateurs, et bien d'autres objets électroniques, Apple se révèle être l'un des plus grands acheteurs de puces au monde. Même le géant américain, malgré tous ses fournisseurs, et toute sa richesse, ne parvient pas à s'approvisionner suffisamment en période de pénurie. >> Lire l'article complet sur le site de Siècle Digital
Fleet management
TCO Scope : 28 914 euros, le prix moyen d'une voiture d'entreprise
S'appuyant sur sa sélection de 60 voitures, l'AMO a parallèlement calculé que le prix moyen d'un VP d'entreprise s'est établi à 28 914 euros en 2020. Cela équivaut à une progression de 5,74 % par rapport à 2019, avec par exemple un prix de 20 573 euros pour un modèle du segment inférieur et un tarif de 35 227 euros pour un modèle dit "moyen supérieur". L'entrée significative de nouveaux véhicules électriques et hybrides rechargeables dans les flottes, "qui affichent des prix catalogues (hors bonus) élevés, augmente considérablement le prix moyen pondéré", estiment les rapporteurs.Parmi les données du TCO Scope figurent également le prix de revient kilométrique (PRK). En 2020, "le PRK moyen global pondéré de l'ensemble des modèles composant l'échantillon des voitures particulières s'est établi à 0,372 euro TTC/km", révèle l'Arval Mobility Observatory. >> Lire l'article complet sur le site de Caradisiac
Travel management
Les voyages d'affaires restent très pénalisés par des vents contraires
"Le voyage d'affaires reste pénalisé par des vents contraires. Il existe des éléments positifs comme la levée des restrictions de voyage aux Etats-Unis, la régression de l'épidémie avec la vaccination et l'arrivée de nouveaux traitements. Et d'autres négatifs : l'Asie toujours fermée, la possibilité de variants nouveaux, la pression environnementale..." explique Christophe Drezet, directeur associé au sein du pôle mobilité du groupe Epsa. "Dans l'ère post-Covid, de grandes entreprises estiment que, même si, en 2022, on tourne à plein régime, on va perdre définitivement 20 à 30 % du chiffre d'affaires de 2019, car les habitudes ont changé : fini les allers-retours dans la journée pour des meetings internes, limités les événements physiques au profit des digitaux", poursuit-il. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Carrière / RH / management.... et autres
Emploi : Pourquoi les cadres seniors sont une valeur ajoutée pour une entreprise
Durant ces dix, quinze ou vingt d'activité encore à venir, les cadres seniors ont d'importantes qualités à faire valoir. Toujours d'après l'étude 2021 de l'Apec, 25% des managers jugent que leur principal atout "est leur expérience des cas et situations possibles", suivi de près par "leur expertise technique" (20%). Ces profils expérimentés ont en effet vécu de nombreuses situations, difficultés et erreurs qui constituent un bagage solide pour affronter de nouveaux challenges et s'adapter aux imprévus. D'autant plus que le background des cadres seniors implique en général un regard différent et du recul sur les pratiques de travail. Dès lors, ils sont davantage autonomes et ont moins besoin d'être encadrés. Ils peuvent ainsi facilement devenir des piliers sur lesquels on peut se reposer et faire office de courroies de transmission pour le management. Près de la moitié des managers estiment d'ailleurs qu'ils sont, par rapport aux plus jeunes, davantage aptes à désamorcer un conflit. Pas étonnant alors que près d'un cadre senior sur deux travaille à des postes clés, notamment en commercial et dans la gestion, la finance et l'administration. >> Lire l'article complet sur le site de 20 mn