Revue de presse achats - semaine du 14 juin
C'est pour vous, et rien que pour vous qui n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine que la rédaction a sélectionné des articles parus cette semaine sur le Web et susceptibles de vous intéresser car ayant trait aux achats. Bonne lecture.
Je m'abonneLa pénurie de fruits contraint les industriels à réduire leur production
Des pertes de 60% à 70% pour les abricots, les pêches et les cerises, au moins autant pour les prunes et probablement plus de 50 % pour les fruits à pépins. L'épisode de gel de la fin avril met à mal une filière fruits déjà fragile, touchant à la fois les arboriculteurs et les industriels qui les transforment. La situation est d'autant plus délicate qu'en matière de fruits transformés comme ailleurs, le made in France fait recette et l'approvisionnement local dépasse désormais 50 % chez une majorité d'industriels. "Nous aurons des hausses de prix, mais nous aurons surtout à gérer la pénurie", s'inquiète Christian Divin, directeur général de la FIAC (Fédération des industries d'aliments conservés). C'est par exemple le cas pour le glacier ardéchois Terre Adélice (5,5 millions d'euros de chiffre d'affaires), dont plus de 80 % des fruits de terroir comme la pomme, la poire, la pêche ou l'abricot viennent de vergers de la vallée du Rhône. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Les entreprises prises au piège du prix des matières premières
D'après une enquête CPME de mai 2021 auprès de 2060 dirigeants, 28% des entreprises rencontrent des difficultés d'approvisionnement tandis que 59% d'entre elles sont impactées par la hausse du prix des matières premières. Parmi les dirigeants dans l'industrie et la construction, la part de ceux qui sont confrontés à des hausses du prix des matières premières culmine à 93% tandis qu'ils sont 69% à rencontrer des difficultés d'approvisionnement. Or, les entreprises ne sont bien souvent pas en mesure de répercuter ces hausses sur leurs propres tarifs, et ce, alors même qu'elles sont dans l'incapacité de réduire leur marge. Il est donc impératif de prendre la mesure de la situation en encourageant la prise en compte de la "théorie de l'imprévision" permettant d'adapter le contrat en cours en raison d'une modification générale de l'équilibre de celui-ci. En outre, la CPME souhaite que les acheteurs publics acceptent une indexation des prix et qu'ils n'appliquent pas de pénalité de retard. >> Lire ce sujet sur le site de la CPME
Hausse du prix du naphta et problèmes logistiques: la filière colle et adhésifs souffre
La pandémie a freiné la production industrielle dans de nombreux pays, les produits chimiques se sont donc raréfiés. Ils sont d'autant moins disponibles que les fournisseurs de la filière sont aux quatre coins de la planète ce qui complique les échanges au vu de l'explosion du prix du fret. "Avant il était possible de faire voyager seulement deux palettes de solvants dans un container, aujourd'hui la tension est telle sur le marché que nous n'avons pas le choix, il faut payer un container entier qu'il soit rempli ou non", raconte Jérôme des Buttes. La matière se raréfie aussi parce que la Chine, gros fournisseur, vend en ce moment localement plus cher, elle limite donc ses exportations. "La chaîne logistique qui était très fluide est devenue très compliquée à gérer", résume le président d'Aficam qui rappelle que sans indépendance industrielle, sans matière première chimique en quantité suffisante, l'innovation prendra du retard. >> Lire l'article complet sur le site de RFI
Pénuries dans le BTP : Bercy annonce "trois décisions immédiates"
Une circulaire sera ainsi, dans les prochaines heures, signée et envoyée aux acheteurs de l'État. Ceux-ci seront invités à "ne pas appliquer de pénalités de retard" si le retard constaté est lié à la pénurie de matières premières, comme l'a expliqué le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, lors d'un point presse. Pour lui, les pénuries actuelles constituent "un cas de force majeure", ce qui justifie une telle décision. Le gouvernement appelle les collectivités locales à faire de même. Une autre décision est la création d'un comité de crise qui aura vocation à faire remonter les comportements anormaux. "La règle doit être la solidarité entre les acteurs", a martelé Bruno Le Maire, qui a précisé que le gouvernement était prêt à aller jusqu'à publier les noms des entités ne jouant pas le jeu, suivant le principe anglo-saxon du "name and shame". Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises, pilotera ce comité. Enfin, une médiation de filière sera mise sur pied d'ici à quelques semaines, pour "amortir au mieux le choc de la crise sur l'ensemble des acteurs" - cela avait déjà été annoncé il y a quelques semaines. >> Lire l'article complet sur le site de Batiactu
Flambée des prix agricoles : alerte sur le petit déjeuner
Si elle récuse le terme de flambée, l'Insee - dont les indicateurs sont plus complets que ceux de la FAO -, reconnaît elle aussi "une accélération générale des prix à la production". "C'est un énorme sujet de préoccupation pour nos adhérents, la matière première agricole représente en moyenne 55 % du coût des produits transformés", signale Stéphane Dahmani, directeur du pôle économie de l'Ania. Comme si ça ne suffisait pas, les prix du transport de la marchandise et ceux des emballages s'envolent également. "Je suis dans le métier depuis 1994, je n'ai jamais vu autant de hausses se profiler", témoigne Marc Désarménien, directeur général de la PME Fallot, fabricant de moutarde. Comment expliquer ce boom ? Les facteurs sont multiples. Il y a la météo bien sûr : la sécheresse au Brésil, en Ukraine ou aux Etats-Unis fait grimper le tarif des céréales. "On a eu des rendements divisés par deux entre 2019 et 2020 sur la récolte des oléagineux", renchérit Marc Désarménien. Le redémarrage rapide de l'économie chinoise met également sous tension la logistique mondiale, et la fermeture de certaines lignes de production d'emballages - verre, plastique, carton - pousse elle aussi à l'inflation générale, voire à des difficultés d'approvisionnement dans certaines filières. Le tissu agroalimentaire français, constitué à 90% de PME et d'ETI, tire la langue. Les grandes multinationales, telles que Danone et Nestlé, devraient elles aussi sentir le coup passer sur les résultats du premier semestre.>> Lire l'article complet sur le site de l'Express
Un ténor des semi-conducteurs pour le futur de Ferrari et la Ferrari du futur
Comme l'affirmait lui-même le patron du pôle de compétitivité mondial des technologies du numérique en Auvergne-?Rhône-Alpes, Jean-Eric Michallet (ancien cadre d'IBM), "un rééquilibrage de l'offre est en train de se profiler et pourrait probablement durer quelques années, le temps que les constructeurs automobiles se remettent en marche après cette crise mais aussi codéveloppent à nouveau des produits adaptés avec les fabricants." Devenue un objet technologique à part entière, au même titre que le smartphone de demain, la voiture du futur embarquera en effet, en plus de son système de gestion de l'énergie liée aux nouvelles motorisations électriques, un ensemble de fonctions applicatives faisant que sa valeur ajoutée ne se situera plus seulement dans sa carrosserie ou son moteur, mais aussi dans son électronique. Ferrari n'est d'ailleurs pas le seul constructeur à le présager puisque d'autres constructeurs comme Tesla ont déjà, depuis un certain nombre d'années, choisi de nouer des relations renforcées avec le monde de la microélectronique. Sans compter que l'État s'en est mêlé, de manière directe, en signant un avenant au contrat de filière de l'électronique destiné à booster les capacités ainsi que la souveraineté de cette filière stratégique française. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune
Faute de puces, Samsung réfléchit à stopper la production de son prochain smartphone
Le problème serait dû à une offre insuffisante de processeurs conçus par l'américain Qualcomm, l'un des principaux fournisseurs de Samsung. Après avoir refusé de commenter, le groupe de Séoul a tenté d'éteindre l'incendie. Dimanche, Samsung a expliqué que "rien n'avait été arrêté" concernant cette "interruption supposée de la production". Ces difficultés montrent en tout cas à quel point la pénurie de semi-conducteurs continue de secouer des pans entiers de l'économie. Les tensions avaient démarré fin 2020, lorsque les constructeurs automobiles ont subitement réactivé leurs achats de puces. Or dans un contexte de remise en route de l'économie dans une phase de pandémie, les fabricants de semi-conducteurs devaient déjà répondre à la demande en pleine explosion des marques de PC et de smartphones 5G, des produits eux aussi très gourmands en puces et dont les ventes ont décollé pendant les confinements. A cela s'est ajouté un phénomène de sur-stockage, notamment chez Huawei. Touché en mai 2020 par de nouvelles sanctions américaines, le groupe chinois a eu quatre mois pour gonfler ses stocks avant l'entrée en vigueur des mesures de Washington visant à le couper de ses fournisseurs. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Alimentation : les distributeurs gagnent plus que les industriels
Son rapport confirme quelques évidences. La distribution, c'est la péréquation des marges. Elles sont, en net, de 8,2 % et 8,9 % pour la charcuterie et la volaille, mais négative pour la boucherie (-1 %) et la marée (-6,4 %). Au total, en 2019, la marge nette des enseignes s'est établie à 2,5 %. Elle a été en moyenne de 1,2 % sur la dernière décennie. Le travail des équipes de FranceAgriMer pour l'Observatoire a permis la reconstitution des marges des transformateurs industriels. Elles varient selon les produits. Les abatteurs de porc passent de 0,7 % (en résultat courant) en 2019 à 3,3 % en 2020. L'abattage et la découpe de gros bovins progresse aussi mais reste à un faible niveau : 0,2 % en 2019 et 0,8 % en 2020. Les experts ont éclairci le flou entretenu par les gros industriels et déterminé une marge de 0,9 % en 2019 pour l'industrie laitière dans l'hexagone. Les distributeurs crient au manque de transparence des industriels. Les lueurs de l'Observatoire de la formation des prix et des marges montrent qu'en 2019, ils s'en sont mieux sortis que leurs fournisseurs. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Interview Patrick Gruau. "Gruau est devenu plus agile et plus frugal"
L'incertitude demeure concernant les approvisionnements en châssis chez certains constructeurs, dans le véhicule utilitaire et surtout dans le véhicule industriel ; les disponibilités en matières premières, comme l'acier, le plastique mais aussi le bois ne sont pas meilleures. Les hausses de prix atteignent 20% sur certains produits. Par ailleurs, la pénurie de composants électroniques a également des incidences par ricochet sur nos entreprises. Tout cela provoque déjà des tensions. >> Lire l'interview complète sur le site de l'Argus
Le "fabriqué en France" exposé à l'Élysée le temps d'un week-end
Pour sa deuxième édition, l'exposition "fabriqué en France" accueille 126 produits, allant du design à la robotique en passant par l'agroalimentaire, l'électronique ou le textile, les samedi 3 et dimanche 4 juillet. (...) Sur les 126 entreprises sélectionnées, 64 sont des PME, 30 des artisans ou TPE, et 4 des startups, avec deux grandes entreprises représentées. 35 ont bénéficié d'aides dans le cadre du plan de relance de l'économie. Les lentilles vertes de la maison Sabarot représentent la Haute-Loire, et les crémones de fenêtre de la fonderie Rollinger, les Ardennes. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro
Expert achats, le syndrome Dr. Jekyll et M. Hyde
Par Philippe Portier, porteur de projet recherche-intervention au RIST- "Il apparaît peu surprenant que l'expert Achats soit de plus en plus rattaché au CFO, homme aussi puissant et redoutable qu'incompétent en achat, comme en tout autre métier que le sien. Il s'agit d'exploiter la martingale de l'effet de ciseau 'positif' : CA en hausse - Coûts en baisse = Valorisation boursière au zénith. En ajoutant Cash-flow Client + Fournisseur = Free Cash-Flow disponible pour financer les trésors de guerre des opérations de croissance externe. En dépit de son plein gré, Mr Hyde-Achat se mue en pourvoyeur d'encours fournisseurs au service d'impitoyables Cash Manager. Mr Hyde-Achats argue pour cette raison qu'il assume un "fonction stratégique" dans l'organisation. S'il s'agit de contribuer à la compétitivité-coûts en réduisant l'impact des 2/3 du chiffre d'affaires correspondant aux intrants - souvent plus de 80% des coûts de production -, sans doute. Le tout est de savoir jusqu'à où et quand. Sans détruire la différenciation attendue par les clients. Ni négliger l'innovation qui assure seule la croissance à long terme. En un mot comme en cent, sans confondre stratégie d'entreprise et stratégie d'achats. Ils n'y sont pas aidés par l'inculture managériale commune - "l'intendance suivra" -, dont témoignent leurs féroces et intangibles KPI's fondés sur les savings - fussent-ils rewordés cost avoidance - déclencheurs d'incentives catalyseur de fortes motivations extrinsèques. >> Lire l'intégralité de cette tribune sur le site de Alliancy
Réputation. Airbnb dépense des millions de dollars en gestion de crises
Dans une enquête choc, basée sur les témoignages de huit anciens membres de l'équipe de sécurité et de 45 employés ou ex-employés de la société, le magazine américain Bloomberg Businessweek lève le voile sur l'opaque et prestigieux service de gestion de crise d'Airbnb. Surnommé "la boîte noire" par les initiés, il emploie d'anciens membres de la Central Intelligence Agency (CIA) et intervient à coups de millions de dollars pour exfiltrer des locataires en danger, régler des contentieux juridiques et protéger l'image de l'entreprise. >> Lire l'article complet sur le site de Courrier International
Supply chain
Récapitulatif du premier trimestre 2021 : Bénéfices (net)tement supérieurs dans la ligne régulière
À n'en pas douter, le premier trimestre de 2021 aura sa place dans les annales parmi les meilleurs exercices de tous les temps pour les compagnies de transport maritime par conteneurs. Et ce, indépendamment de l'effet de base de l'inédite année 2020 que d'aucuns continuent d'exploiter de façon insensée dans leur analyse du marché. Elle n'a de valeur que pour mieux faire ressortir l'exceptionnelle période que traverse actuellement le secteur car la plupart ont encaissé en trois mois ce qu'ils avaient à grande peine perçu sur l'ensemble de l'année. Quoi qu'il en soit, le premier trimestre est rarement une période propice aux grandes envolées de la demande de transport. Le fret y est d'ordinaire en fond de cale. Or, cette année, tous les repères (telle la période creuse que représente le nouvel an chinois) ont volé en éclats. Aucun temps de pause n'est venu contrarier une demande qui galope à bride abattue. >> Lire l'article complet sur le site du Journal de la marine marchande
Schneider Electric nommé meilleure organisation mondiale de chaîne d'approvisionnement durable, fer de lance de l'action climatique dans l'ensemble de son écosystème
Plaçant la durabilité au coeur de sa stratégie actuelle de chaîne d'approvisionnement, (...) Schneider prévoit d'avoir 70 usines et centres de distribution à zéro carbone net d'ici 2025 et de poursuivre progressivement l'efficacité énergétique et carbone de ses 300 installations de fabrication et d'entreposage. Schneider a fixé son propre prix du carbone jusqu'à 130€/tonne pour aider à la prise de décision pour les investissements dans la chaîne d'approvisionnement avec un impact CO2 significatif. Un certain nombre d'ambitions du programme englobent le réseau d'environ 15 000 fournisseurs de la chaîne d'approvisionnement de Schneider, engagés à améliorer en permanence leurs pratiques en matière d'environnement, de sécurité et de responsabilité sociale. Les fournisseurs soutiendront également l'utilisation accrue de matériaux verts dans les produits de Schneider et sa transition vers des emballages en carton recyclé uniquement. Dans le cadre de cet engagement, Schneider a récemment lancé le Zero Carbon Project, qui vise à réduire l'empreinte carbone de sa chaîne d'approvisionnement. Dans le cadre de cette initiative, l'entreprise s'associera avec ses 1 000 principaux fournisseurs - qui représentent 70% des émissions de carbone de Schneider - pour réduire de moitié les émissions de CO2 de leurs opérations d'ici 2025. >> Lire ce sujet sur le site de Schneider
RSE
Réindustrialisation et écologie : ensemble, c'est tout
Le décrochage industriel a aussi un impact sur le climat - mais pas celui que l'on croit. Pour le comprendre, il suffit de comparer deux indicateurs : l'empreinte carbone et l'inventaire national. Tandis que le premier intègre les GES liées aux importations sur le lieu de consommation, le deuxième raisonne sur la seule base du lieu de production. Ainsi, selon la SNBC, notre empreinte carbone était de 749 Mt eq CO2, vs 424 Mt pour notre inventaire national. Sur la période 1995-2015, l'inventaire national a diminué de 25%, tandis que notre empreinte carbone augmentait de 11%, en grande partie due aux importations. Ces dernières sont souvent fortement carbonées, car outre l'impact du transport, les pays exportateurs ont souvent un mix énergétique moins vert que le nôtre, des réglementations moins strictes ou des méthodes de production plus polluantes. Dans une récente étude, le cabinet Deloitte s'est attaché à comparer sur sept filières l'écart d'empreinte carbone entre production nationale et délocalisée. Le résultat est sans appel : + 50% d'empreinte sur les volumes de production délocalisée... On comprend mieux alors pourquoi réindustrialiser nos territoires et verdir nos procédés peuvent et doivent aller de pair. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN
Les usines auto neutres en carbone, ça n'existe pas
Pour les experts du cabinet Carbone4 ou de l'Ademe, promettre une neutralité carbone à l'échelle d'un produit, d'une usine ou d'une entreprise n'a pas de sens. D'abord parce qu'il n'existe pas de définition de la neutralité carbone. L'Accord de Paris définit la neutralité au niveau planétaire comme l'équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre et les puits de séquestration. "A chaque fois, la neutralité carbone est définie au niveau planétaire ou au niveau des États à défaut de pilotage mondial, analyse Hervé Lefebvre, responsable du pôle trajectoire bas carbone de l'Ademe. En dehors de cette définition planétaire, il n'existe pas de définition partagée de la neutralité carbone, chacun peut donc y mettre ce qu'il veut. Neutre par rapport à quoi? Sur quel périmètre? Pour l'ensemble du cycle de vie des voitures ou uniquement pour les émissions directes?" >> Lire l'article complet sur le site de Challenges
Deliveroo expérimente les emballages réutilisables pour ses livraisons de repas
Après la signature, le 15 février, d'une charte d'engagement par 19 entreprises allant des plateformes de livraison aux fournisseurs d'emballages autour de la réduction de déchets dans le secteur sous l'égide du ministère de la Transition écologique, les acteurs passent à la pratique en matière de packagings pérennes. Deliveroo lance ainsi une expérimentation d'un an avec des contenants réutilisables. Il s'est allié pour l'occasion avec la start-up barePack autour des récipients de l'entreprise Monbento . Une soixantaine de restaurants de Paris et de la petite couronne sont déjà impliqués. Le principe ? Le consommateur adhère au système barePack pour 2 euros par mois. Lorsqu'il commande les plats d'établissements participant à l'opération, il conserve les contenants reçus jusqu'à une limite de cinq, à charge pour lui de les rapporter dans n'importe quel restaurant adhérant au concept et proche de chez lui. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Unilever va lancer sa première bouteille de détergent en papier
La bouteille est fabriquée à partir de pulpe de cellulose provenant de ressources durables et est conçue pour être recyclée dans le flux des déchets en papier. Elle est dotée d'un revêtement intérieur imperméable exclusif, permettant à l'emballage en papier de contenir des produits liquides tels que des lessives, des shampooings et des après-shampooings, qui contiennent des tensioactifs, des parfums et d'autres ingrédients actifs. Créer des emballages recyclables à base de papier sans ajouter une couche de plastique est un énorme défi. Selon Unilever, les emballages brevetés de Pulpex constituent une solution prometteuse pour réduire radicalement l'utilisation du plastique. "Pour lutter contre les déchets plastiques, nous devons repenser complètement la façon dont nous concevons et emballons nos produits. Cela requiert un changement drastique qui ne peut être réalisé que grâce à une collaboration de l'ensemble de l'industrie", explique Richard Slater, directeur de la R&D d'Unilever. >> Lire l'article complet sur le site de Premium Beauty News
Achats publics responsables: le palmarès
Seules 8 Régions sur 13 se sont engagées sur une stratégie d'achats responsables, qui donne lieu à l'établissement d'un SPASER : Schéma de Promotion des Achats Socialement et Écologiquement Responsables. Cet engagement a pourtant été rendu obligatoire par une loi de 2014 ! Trois Régions sont en tête : elles ont défini des objectifs précis, ont mis en place une organisation en interne afin que chaque agent s'approprie le nouveau cadre d'action ; et réalisent une évaluation annuelle des progrès accomplis. Le Centre-Val de Loire est la première région à obtenir le label ISO 20 400 sur les achats responsables. Cinq Régions ont un score de 0 car elles n'ont pas mis en place de SPASER, pourtant obligatoire pour la plupart d'entre elles. >> Lire ce sujet sur le site de Enviro score des Régions
RSEI, le nouveau label des entreprises inclusives
Bien qu'élaboré par la Fédération des entreprises d'insertion (FEI), en partenariat avec Afnor Certification, ce label, déclinaison de la norme internationale ISO 26.000 , ne cible pas seulement les entreprises d'insertion, mais bien toutes les entreprises inclusives, soit parce qu'elles ont fait de l'inclusion leur objet social, soit parce qu'elles développent des stratégies ou des dispositifs inclusifs. "L'inclusion est l'affaire de tous. C'est pourquoi nous avons voulu créer un référentiel qui puisse intéresser toute entreprise, même une PME, quels que soient son secteur et ses métiers", explique Muriel Pibouleau, chargée de professionnalisation au sein de la FEI. Attribué et renouvelable pour une durée de trois ans, le label consacre quatre niveaux de maturité : initial, engagé, confirmé, volontaire. A la mi-mai 2021, quelque 125 entreprises avaient engagé une démarche d'évaluation et 25 avaient obtenu le label. Parmi elles, le groupe Demain, spécialisé dans l'économie circulaire, le traitement des déchets, l'accompagnement socioprofessionnel et l'emploi pour tous, crédité par l'Afnor du niveau 'exemplaire'. "Si nos métiers renvoient immédiatement au volet environnemental de la RSE, à bien des endroits nous faisions jusqu'ici de la RSE sans vraiment le savoir. La démarche de certification est un outil très efficace de formalisation et de structuration des process, des organisations et des pratiques", raconte Géraldine Aymonier, directrice des ressources humaines du groupe coopératif Demain. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
RSE : Botanic devient missionnaire...officiel
Concrètement, qu'est ce qui va changer pour Botanic? Être une société à mission, c'est s'engager officiellement et juridiquement à accorder autant d'importance à la protection de l'environnement et au progrès social qu'à la performance économique. Botanic s'est ainsi fixée quatre grands objectifs et a mis en place des indicateurs qu'un organisme indépendant mesure tous les deux ans. Premier objectif de l'enseigne: proposer une offre alternative et mieux-disante, ce qui signifie que chaque référence produit sélectionnée le sera sur la base d'au moins un critère environnemental, avec à chaque fois l'indication de ses bénéfices environnementaux. Le groupe s'est aussi donné pour missions de "créer les conditions de transmission de savoir-faire environnementaux" mais aussi de "cultiver une relation de qualité avec toutes les parties prenantes du groupe, collaborateurs, clients, fournisseurs, partenaires": "Nous proposons sur tous les sites des formations et de la sensibilisation aux enjeux environnementaux pour nos collaborateurs, poursuit Luc Blanchet, et prônons aussi le management par le calme car nous sommes convaincus que si nos collaborateurs sont bien dans leur cadre et leurs conditions de travail, les performances n'en seront que meilleures." >> Lire l'article complet sur le site de ZePros
Les géants de l'immobilier s'allient pour limiter les déchets du BTP
Depuis son lancement, 93 projets ont été initiés au sein du Booster du Réemploi, représentant environ1 million demètres carrés. Parmi ces chantiers, il y a par exemple l'opération Métal 57 visant à étendre le siège de BNP Paribas Real Estate à Boulogne-Billancourt, ou la rénovation de l'ancien consulat de Chine par Groupama Immobilier. " Gecina, pour le projet l1ve, avenue de la Grande-Armée à Paris, a réussi à éviter 80 tonnes de déchets en réutilisant certains éléments de gros oeuvres de la façade pour faire des dalles de béton dans le parking ", s'enthousiasme Cédric Borel. Certes, le directeur de l'IFPEB concède qu'il ne peut affirmer à ce stade que le réemploi des matériaux constitue un gain économique pour les maîtres d'ouvrage, en comptant la pose, le stockage... Mais l'impact environnemental est lui très positif. L'IFPEB et le Centre scientifique et technique du bâtiment ont calculé que 1.000 m2 de réemploi permettraient d'économiser 44 tonnes de déchets, 67 tonnes d'équivalent CO2 et plus d'un million de litres d'eau. >> Lire l'article complet sur le site des Echos Planète
Réduction de l'impact environnemental du plastique : le ministère de la Transition écologique reçoit une charte d'engagement de la part des acteurs de la filière polystyrène
Les producteurs et utilisateurs de polystyrène ont décidé de prendre des engagements : l'Assemblée Nationale a en effet adopté une disposition visant à interdire les emballages en polystyrène d'ici 2025, à défaut de la mise en place d'une filière effective de recyclage. Le Sénat a précisé la mesure, en la ciblant sur les emballages en polystyrène non recyclables et dans l'incapacité d'intégrer une filière de recyclage. Dans ce contexte, les acteurs du secteur se sont engagés, à travers une charte d'engagement signée le 14 juin, à réduire l'impact de leurs emballages sur l'environnement. L'objectif principal consiste à développer une nouvelle filière de recyclage capable de produire une matière recyclée avec retour au contact alimentaire, permettant le recyclage effectif de 100% des emballages en polystyrène collectés et triés en France en 2025. Les signataires s'engagent, (notamment) à : - Viser le recyclage de 100% des emballages en polystyrène collectés séparément et triés en France au plus tard en 2025, avec des pilotes et des usines opérationnelles dès 2023, portés par Michelin, Inéos et Total. - Développer et produire une matière recyclée et recyclable (rPS) apte au contact alimentaire, et réutiliser jusqu'à 100% du polystyrène issu de la filière de recyclage et de collecte française des emballages pour les applications alimentaires. >> Lire ce sujet sur le site du ministère de la Transition écologique
Les niveaux de dioxyde de carbone ont atteint 50% de plus qu'à l'époque préindustrielle
La National Oceanic and Atmospheric Administration a déclaré que le niveau moyen de dioxyde de carbone pour mai était de 419,13 parties par million. C'est 1,82 partie par million de plus qu'en mai 2020 et 50 % de plus que les niveaux préindustriels stables de 280 parties par million, a déclaré Pieter Tans, climatologue de la NOAA. Les niveaux de dioxyde de carbone culminent chaque mois de mai juste avant que la vie végétale de l'hémisphère nord ne fleurisse, aspirant une partie de ce carbone de l'atmosphère et dans les fleurs, les feuilles, les graines et les tiges. Le sursis est cependant temporaire, car les émissions de dioxyde de carbone provenant de la combustion de charbon, de pétrole et de gaz naturel pour le transport et l'électricité dépassent de loin ce que les plantes peuvent absorber, poussant les niveaux de gaz à effet de serre à de nouveaux records chaque année. >> Lire ce sujet sur le site de Phys.org
Commande publique
Covid-19 : l'Etat encourage les importations de masques "à bas prix", dénoncent nos fabricants, menacés
Le syndicat des Fabricants français de masques (F2M), qui regroupe la moitié de la trentaine de sociétés qui se sont mises à fabriquer dans l'urgence des masques chirurgicaux ou FFP2 au début de la crise sanitaire, met en cause la politique d'achats publics via appels d'offres, qui "privilégie les bas prix" et donc, les importations asiatiques. "Si la production française n'est pas soutenue, que se passera-t-il en cas de nouvelle maladie infectieuse à risque épidémique?" interroge le F2M dans un communiqué en demandant aux administrations "d'acheter français". "S'il n'y a pas de changement dans les appels d'offre publics, nous allons devoir arrêter les lignes de production par manque de débouchés", ajoute Arthur Allamand, trésorier de l'association, et par ailleurs directeur commercial de Savoy International, qui fabrique des masques en Haute-Savoie. >> Lire l'article complet sur le site de Capital
Contentieux : le référé secret des affaires sort du bois
Comment, côté acheteur, se prémunir du danger ? La question est délicate. Difficile de jeter l'anathème sur un consultant appelé à aider une personne publique à préparer le marché ou expertiser les offres, pour le simple fait qu'il a travaillé dans le passé avec l'un des candidats. Le premier réflexe pourrait être d'interroger l'AMO sur ses éventuels liens avec les candidats potentiels. "Cette précaution nous semble plus opportune qu'un accord de confidentialité dont la portée n'a pas été jugée convaincante pour le TA", recommande Me Rodolphe Rayssac, avocat au cabinet Rayssac. "Toutes ces précautions ne suffisent pas forcément", ajoute-t-il aussitôt, "la difficulté réside dans le fait qu'il est très difficile de s'assurer que l'assistant à maîtrise d'ouvrage n'a pas de liens avec l'un des soumissionnaires. Le risque pouvant exister, selon l'étendue de ses missions, dès le stade de la rédaction du cahier des charges, et plus encore au stade de l'analyse." Plus facile à dire qu'à faire en effet. >> Lire l'article complet sur le site de Weka
Thomas Le Ludec : La valorisation des prestations logistiques doit perdurer
Interview de Thomas Le Ludec, directeur général du CHU de Montpellier - "La crise sanitaire a changé les regards. L'ensemble des acteurs ont pris conscience de leur interdépendance et que chacun est un maillon indispensable de la chaîne hospitalière qui a fait preuve d'une extrême résilience et solidarité pendant toute la période. Je suis convaincu également que les professionnels se sont rendu compte que la réussite du collectif repose souvent sur des actions qui passent souvent inaperçues habituellement mais qui sont structurantes pour le bon fonctionnement des services. Les exemples peuvent être multipliés : modification du paramétrage des unités fonctionnelles pour s'assurer des commandes des médicaments, des chariots de restauration et de leur acheminement au bon endroit et au bon moment, transfert de matériel informatique et modification de l'affectation des personnels et de leurs droits informatiques pour garantir de l'accès aux logiciels... La crise Covid a amené une plus grande connaissance et reconnaissance des différents acteurs, un dialogue plus nourri et j'ai confiance sur le fait que cette dynamique se poursuivra, dans une perspective que je souhaite plus centrée sur les projets que sur la gestion de crise." >> Lire l'article complet sur le site de Santé-achat.info
IT
Comment l'IA se met au service de la cybersécurité
Pour Olivier Patole, associé chez EY Consulting, il convient de tempérer les ardeurs du marché. "Il y a un delta entre le discours marketing des éditeurs et les retours du terrain. Leurs systèmes n'ont pas encore le niveau de maturité annoncé. L'humain conserve toute son importance même s'il se voit déchargé de tâches chronophages ou non économiquement viables", argue le spécialiste. L'IA peut néanmoins représenter une réponse à la pénurie de compétences cyber. "Compte tenu du volume des données à analyser, les organisations n'ont pas la capacité à mobiliser suffisamment de personnes pour une couverture complète et exhaustive", reconnait Olivier Patole. En revanche, les apports de l'IA s'arrêtent, selon lui, à la détection. "Un système auto-apprenant va détecter des signaux faibles comme un comportement anormal d'un poste de travail par rapport au reste du parc informatique. L'IA pourra cerner si cet événement est ou non un incident de sécurité", explique Olivier Patole. En cela, l'IA reste pour l'heure une aide à la décision, laissant l'humain orchestrer la réponse. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN
Travel management
Voyage d'affaires : en route pour la nouvelle vague !
Par Yann Le Goff - Les travel manageurs, acheteurs, donneurs d'ordres et décideurs ont besoin de visibilité afin d'anticiper au mieux la reprise. Quant aux fournisseurs et prestataires de services, ils ont besoin de feedback sur les attentes des clients et ce, même s'ils ont diligenté des enquêtes et des études de marché. Réagir et s'adapter est essentiel pour survivre, mais aujourd'hui, plus que le facteur économique, c'est le facteur temps qui est dorénavant celui qu'il faudra surveiller comme le lait sur le feu. On le disait avant la crise, c'est toujours d'actualité, celui qui a les bons outils s'en sortira avec plus de facilité (encore faut-il qu'il sache les exploiter et qu'il soit écouté dans son organisation). Comment vont évoluer le besoin, la concurrence ? À quelle vitesse les habitudes vont-elles revenir ? Ou sont-elles changées à tout jamais ?... Les questions fusent de tous les côtés, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on navigue beaucoup à vue... et pour cause : les quatre facteurs de décision ont été bousculés. >> Lire l'article complet sur le site de DéplacementsPros