Revue de presse achats - semaine du 26 avril
Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous,d es articles publiés sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.
Je m'abonneJapon : un important gisement de terres rares qui pourrait couvrir les besoins pendant des siècles
Selon les géologues japonais qui ont fait la découverte, la quantité de terres rares de la région est si énorme qu'elle représente près de cinq fois la quantité de minéraux de ce type extraits depuis le début du 20e siècle. Business Insider a de son côté rapporté qu'il y a suffisamment d'yttrium pour répondre à la demande mondiale pendant 780 ans et de dysprosium pendant 730 ans, d'europium pendant 620 ans et de terbium pendant 420 ans. (...) La découverte du gisement japonais constitue donc une très bonne nouvelle pour notre génération dont la dépendance à la technologie n'est plus à démontrer. Néanmoins, le Japon risque de faire face à grands défis. Le pays devra notamment trouver un moyen pour extraire les terres rares à partir d'un gisement qui se trouve à plusieurs kilomètres sous la mer. >> Lire l'article complet sur le site de Neozone
Colis commandés sur Internet : le montant de la taxe à l'importation va augmenter
A compter de ce 1er juillet, l'ensemble des colis en provenance d'états non européens seront taxés dès le premier euro, en application d'une directive européenne de 2017. Jusqu'à présent, si la valeur de l'envoi était inférieure à 22 euros, aucun impôt n'était appliqué. "Pour les consommateurs, c'est un très gros changement car il est censé acter la fin de l'achat hors taxe sur Internet. Désormais, ils devront donc s'acquitter de la TVA dès la commande ou à la livraison du produit", commente Yves-Marie Durand, le directeur du centre de douane postal de Chilly-Mazarin (Essonne) - le plus grand de France - où le ministre délégué aux Comptes publics, Olivier Dussopt, s'est déplacé pour défendre cette nouvelle règle qui entrera bientôt en vigueur dans toute l'union européenne. "En France, on va ainsi passer de 15 millions de déclarations électroniques en douane à 450 millions", a estimé le ministre qui compte sur cette évolution en matière de TVA sur le commerce électronique transfrontalier pour lutter contre la concurrence déloyale pratiquée sur Internet et récupérer dans les caisses de l'Etat plusieurs milliards d'euros de manque à gagner. >> Lire l'article complet sur le site du Parisien
Le manque de caoutchouc naturel, nouveau casse-tête pour les constructeurs automobiles
Au second semestre 2020, alors que l'industrie chinoise redémarrait en trombe, la Chine a profité des prix bas pour acheter massivement du caoutchouc et alimenter ses réserves nationales. Pékin a tellement acheté de caoutchouc que les entreprises américaines ont, elles, dû taper dans leurs stocks de secours faute de caoutchouc disponible à l'achat. Par ailleurs, le transport de marchandises dans le monde pâtit toujours de la crise des conteneurs et du fret maritime. Bateaux non disponibles, équipages épuisés, canal de Suez bloqué ... les délais de livraison s'allongent considérablement. Un casse-tête pour l'industrie automobile qui travaille en flux tendu pour réduire les coûts. Sur les marchés, le caoutchouc est monté à 2 euros le kilo fin février, son plus haut niveau depuis 4 ans, avant de perdre un peu de hauteur. "C'est comme le papier toilette au début de la crise du Covid", explique auprès de Bloomberg Steve Wybo, responsable automobile dans la société de conseil Conway MacKenzie près de Detroit. "Si vous n'arrivez pas à mettre la main sur du plastique ou du caoutchouc, vous allez en commander plus que vous n'en avez besoin, car vous ne savez pas quand se présentera la prochaine occasion d'en acheter". >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Semi-conducteurs : l'Europe se lance dans la course aux puces du futur
La Commission européenne devrait annoncer fin avril "une nouvelle alliance européenne des processeurs dans le but d'assurer la souveraineté européenne en la matière", avec deux objectifs : permettre à l'Europe de "concevoir des semi-conducteurs plus puissants et moins énergivores", et "développer une capacité en Europe de produire ces processeurs à forte valeur ajoutée, en visant de passer sous les 5 nm". Son ambition est que, "d'ici à 2030", la production en Europe de ces semi-conducteurs de pointe et durables (dix fois plus économes en énergie qu'aujourd'hui) représente au moins 20% de la production mondiale en valeur. Aujourd'hui, les puces made in Europe pèsent moins de 10 % du marché européen des semi-conducteurs, et bien moins au niveau mondial. L'allemand Infineon Technologies, le néerlandais NXP et le franco-italien STMicroelectronics sont les derniers fabricants européens de semi-conducteurs, issus eux-mêmes des grands groupes d'électricité Siemens, Philips et Thomson. >> Lire l'article complet sur le site du Monde
Et...
Thierry Breton va lancer une alliance européenne des semi-conducteurs
"Nous sommes en train de finaliser les discussions avec NXP, Infineon, STMicroelectronics, Bosch, Siemens, ASML. Avec les chercheurs du CEA-Leti en France, de l'institut Fraunhofer en Allemagne ou l'IMEC en Belgique et aux Pays-Bas aussi", a déclaré Thierry Breton aux Echos. Il se targue aussi d'avoir obtenu le soutien de 22 Etats et de compter à ses côtés Emmanuel Macron et Angela Merkel. "Nous ouvrons également ces discussions aux acteurs des télécoms et aux constructeurs automobiles. Vendredi, je rencontre en outre Pat Gelsinger, le nouveau président d'Intel, puis, dans les jours suivants, les dirigeants de TSMC et de Samsung pour leur exposer notre démarche", a-t-il encore annoncé aux Echos. >> Lire l'article complet sur 01Net
Aube : pénurie de matières premières dans l'industrie, "on va vers une situation catastrophique"
Pour l'aluminium, largement utilisé par le groupe Larbaletier, la courbe du LME (London Metal Exchange) Aluminium à Londres est passée d'avril 2020 à avril 2021 de 1.450 $ à 2.350 $, soit une hausse vertigineuse de 61 %. "En 30 ans de carrière, je n'ai jamais vu ça, rien que la peinture à bondit de 12% en 1 mois, c'est une situation incroyable et tout le secteur industriel est impacté, il y a une vraie crainte, car nous ne pouvons plus respecter nos devis initiaux, à cause de cette flambée et surtout nous allons manquer de matières premières", s'agace fataliste Olivier Choiselat. C'est en effet toute l'économie française qui risque dans les prochains mois d'être à l'arrêt. Et elle n'en a pas besoin. Après l'arrêt des commandes lié à la crise sanitaire, celles-ci repartent un peu partout avec une sortie de crise que l'on sent venir, pourtant cette nouvelle déconvenue fait peur. "La France n'a pas du tout anticipé cette reprise. En Asie et aux Etats-Unis, les pays ont su acheter nos matières premières françaises pour se faire des stocks et aujourd'hui nous n'avons plus de stocks chez nos fournisseurs. Nous avons tout faux au niveau national". Si certains concurrents du groupe Larbaletier n'ont pas du tout senti le vent tourner, Olivier Choiselat et ses équipes ont pu préserver l'essentiel grâce à un prêt garanti par l'Etat (PGE) réalisé durant la crise. >> Lire l'article complet sur le site de France 3
Pénurie de matériaux, flambée des prix... La crise sanitaire fait trembler le secteur du bâtiment
C'est tout un secteur qui s'inquiète. Depuis plusieurs semaines, les professionnels du bâtiment alertent contre le risque d'une pénurie de matériaux de construction, notamment du bois, et d'une flambée des prix. En effet, les prix de certains matériaux ont explosé, avec parfois +30, +40, +50% pour l'acier, le bois ou le encore le PVC. Une situation qui s'explique notamment par l'épidémie de coronavirus, mais aussi par les fortes exportations des États-Unis. Tout d'abord, l'épidémie a complètement désorganisé les filières d'approvisionnement. Les usines et les chantiers qui étaient à l'arrêt ont redémarré brutalement en début d'année. Chacun a essayé de se fournir là où la production a repris, ce qui fait grimper les prix. Par ailleurs, le prix de fret, donc du transport des marchandises a explosé : + 400% pour les conteneurs, dont beaucoup étaient coincés aux quatre coins du globe. Enfin, autre facteur : une taxe de Donald Trump sur le bois canadien. Les États-Unis se fournissent en Europe, ce qui fait grimper les prix. >> Lire l'article complet sur le site de Europe1
Alliances aux achats: Casino quitte Auchan pour Intermarché
Le groupe Casino a mis un terme à une alliance à l'achat avec Auchan pour en conclure une autre avec Intermarché, valable cinq ans et portant notamment sur l'achat des produits des grands industriels internationaux, selon un communiqué jeudi. Intermarché et Casino vont créer une centrale d'achat commune dans l'alimentaire, dont le pilotage sera assuré par Intermarché et qui devra négocier les conditions d'achats des produits de grandes marques internationales dans le cadre des fameuses négociations commerciales qui ont lieu chaque année pour fixer le prix des produits vendus en magasins. Une seconde centrale, pilotée cette fois par Casino, devra négocier de son côté les conditions d'achats de produits de biens techniques, de papeterie ou de textile. Ces accords "concernent un nombre restreint de fournisseurs incontournables par la taille et l'implantation, qui représentent individuellement un poids prépondérant dans de nombreuses catégories de produits", expliquent les deux enseignes dans ce communiqué commun. En outre, les deux entreprises vont créer une société commune chargée de commercialiser en France une offre de communication aux marques alimentaires, à l'aide des technologies développées par relevanC, filiale du groupe Casino spécialisée dans les solutions de ciblage en ligne. >> Lire l'article complet sur le site de Challenges
Les cours des matières premières agricoles atteignent des sommets
Alors que la nouvelle campagne de grains approche à grands pas, les cours grimpent à toute vitesse . Sur les marchés à terme de Chicago, le soja s'échange contre 15,42 dollars le boisseau, son plus haut niveau en huit ans. Le maïs progresse de 50% depuis le début de l'année et cote à près de 7 dollars le boisseau, du jamais vu depuis 2013, tout comme le blé qui gagne 40 % depuis janvier. Sur le marché parisien d'Euronext, la tonne de blé est remontée à 247,50 euros, presque au plus haut depuis 2013. Les tensions sur ces trois denrées sont telles que le chef économiste du courtier StoneX Arlan Suderman a intitulé une récente note "le grand rallye des grains". Dans le jargon des financiers, un rallye est une forte hausse. Alex Sanfeliu, responsable du négoce chez Cargill, va plus loin en parlant même d'un possible "mini-supercycle" des matières premières agricoles, c'est-à-dire une hausse des cours sur plusieurs années. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Les usines bretonnes produisent plus de 26 millions de masques par mois mais souffrent encore du marché chinois
Des entreprises implantées dans tous les départements bretons et produisant au total pas moins de 26 millions de masques par mois. Des sociétés qui se sont créées pour répondre aux besoins sanitaires et à l'émergence d'un nouveau marché porteur, selon la volonté du chef de l'Etat mais sans vraiment de coup de pouce comme le regrette Joël Gourmelon le fondateur de Protect'me à Ploudaniel: "Nous n'avons reçu, en ce qui nous concerne, aucune aide de l'Etat. Moi, j'aurais aimé être davantage soutenu peut-être au travers de commandes de masques mais les pouvoirs publics ne jouent pas toujours le jeu. La plupart des marchés publics ne regarde que les prix et pas le lieu de fabrication des masques". Résultat: le marché asiatique rafle encore beaucoup d'appels d'offre. "80% des achats vont au moins cher et donc aux Chinois", confirme Franck Lecoq, le directeur général de Sanitrade France situé à Ploufragan dans les Côtes-d'Armor. "Ce ne sont pas seulement les collectivités, il y a aussi les entreprises et tous les acteurs de la santé. Pourtant, chez nous, l'écart de prix avec le masque chinois n'est pas énorme". "Il serait temps que les appels d'offre ne regardent pas simplement les prix des masques mais intègrent l'ensemble des coûts afférant aux produits: le transport, le stockage, l'empreinte carbone et la filière de recyclage par exemple. Nous recyclons nos masques mais je ne suis pas certain que ce soit le cas des Chinois" - Franck Lecoq, directeur général de Sanitrade France. >> Lire l'article complet sur le site de France 3
Des spécialités locales en distribution automatique
Les distributeurs sont équipés d'un système de télétransmission qui permet une gestion intelligente des stocks : "Lorsque les produits approchent de la DLC dans les appareils que nous gérons directement, nous prévenons le personnel qui peut alors les acheter à moitié prix, tout le monde y gagne !". Le GHT a souhaité également porter l'accent sur la production responsable : "C'était noir sur blanc dans le cahier des charges, détaille Pierre Muller, "le concessionnaire pourra proposer du café labellisé biologique, commerce équitable ou équivalent". Non seulement le GHT a souhaité limiter les déchets, gérer les produits approchant de la date limite de consommation, mais en plus il veut porter un accent particulier sur le commerce équitable et les circuits courts en optant pour la production locale. Réservées au personnel, les machines gérées en direct sont installées près de la cuisine centrale et peuvent ainsi proposer des plats faits maison. C'est une des fiertés de Pierre Muller que de pouvoir offrir aux agents et au personnel médical des plats élaborés avec des produits locaux. Son identité alsacienne prend vite le dessus : "Tout vient d'Alsace, dit-il avec gourmandise, les oeufs, le lait, la charcuterie, les légumes, les fruits... ". >> Lire l'article complet sur le site de Sante-achats.info
Bouygues et Dassault Systèmes révolutionnent la construction
Si les négociations à l'OCDE aboutissent, la France a déjà dit qu'elle adopterait une directive européenne sur le sujet dès le premier semestre 2022, durant la présidence française de l'Union. Le ministre a par ailleurs prévenu qu'il "retirerait" la taxe Gafa en cas de succès des négociations. Cet impôt sur les entreprises numériques, essentiellement américaines, a été au coeur de tensions entre la France et les États Unis ces dernières années. En cas d'échec, "nous la garderons", a-t-il ajouté. Mi-avril, le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, avait salué comme une "solution élégante" la proposition américaine. >> Lire l'article complet sur le site de Sud Ouest
Supply chain
La loi allemande sur les chaînes d'approvisionnement devant le parlement
Les syndicats allemands font campagne depuis des années pour une loi sur les chaînes d'approvisionnement qui renforce le devoir de diligence des entreprises allemandes en leur donnant plus d'obligations en matière de droits de l'homme. Le gouvernement est sur le point d'adopter cette loi. Cependant, le monde des affaires et les associations d'employeurs tentent, même dans cette dernière ligne droite, de la bloquer ou d'encore la saboter. En février de cette année a été publié un projet du texte de loi comportant des compromis décevants. Par exemple, dans un premier temps, la loi ne visera que les entreprises de plus de 3.000 salariés et uniquement leurs fournisseurs directs, alors que la plupart des abus se produisent en amont dans la chaîne d'approvisionnement. Un des principes de la loi Safe Harbours (sphère de sécurité) qui permettrait aux entreprises de limiter leur responsabilité en concluant un accord-cadre mondial avec le syndicat mondial concerné n'a pas non plus été repris. >> Lire l'article complet sur le site de Industrial Union
Les ports français à la recherche d'un second souffle
Selon Stéphane Raison, directeur général d'Haropa et préfigurateur de la fusion entre les ports du Havre, Rouen et de Paris d'ici le 1er juin 2021, et Eric Legrigeois, président du directoire du GPM de La Réunion, cette capacité foncière limitée impose "de renforcer les collaborations avec les acteurs privés et les collectivités au-delà des seules enceintes portuaires". Résumée par Jérôme Giraud, directeur exécutif, la contribution des ports décentralisés à la stratégie nationale est conditionnée quant à elle à trois enjeux : "l'intégration des décideurs et élus territoriaux, la reconnaissance de leurs complémentarités par les GPM et la prise en compte de leurs investissements dans les plans de relance de l'Etat". Les trafics 2020 des principaux ports français soulignent l'urgence d'agir au risque sinon de les classer définitivement en "deuxième division européenne".>> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique
Commande publique
Dématérialisation des procédures d'urbanisme : une aide distribuée aux collectivités
Les pouvoirs publics viennent d'annoncer qu'une aide financière sera proposée aux collectivités locales qui s'inscrivent dans la démarche de dématérialisation des demandes d'autorisations d'urbanisme. Les fonds seront tirés du programme France Relance. Cela concernera par exemple les permis de construire ou les déclarations préalables. Une réunion du comité de pilotage a récemment eu lieu, permettant de "confirmer que les conditions seront réunies pour que les collectivités volontaires puissent, dès juin 2021, mener de façon dématérialisée l'instruction des permis de construire, en se raccordant à la plateforme mise en place par l'État". Cette aide sera d'un montant de 4.000 euros par centre instructeur, augmentés de 400€ par commune rattachée (avec un maximum de 30 communes, soit un maximum de 16.000 €). Elle sera accessible courant mai "et pourra être versée sur présentation de facture, y compris pour les collectivités qui auraient d'ores-et-déjà anticipé cette dématérialisation". >> Lire l'article complet sur le site de BatiActu
Balthazar Seydoux : "Il faut moderniser le régime applicable aux marchés publics" (Monaco)
Faut-il revoir l'attribution des marchés publics à Monaco pour les rendre plus efficients et plus transparents ? Le point de vue de Balthazar Seydoux, président de la commission des finances et de l'économie nationale du Conseil national. (...) Pour le Conseil national, aujourd'hui, plus que jamais, cette question est centrale. En effet, dans une période de crise économique telle que nous la vivons en ce moment, il est fondamental que l'argent public profite avant tout aux entreprises monégasques. C'est un principe sur lequel nous insistons à chaque débat budgétaire, et qu'a rappelé à de nombreuses occasions le président Stéphane Valeri. Pour cela, il faut étendre les règles qui avantagent nos entreprises du bâtiment dans le cadre du "vade-mecum" à l'ensemble des appels d'offres de l'État, quels que soient les secteurs d'activité concernés. Il faut aussi, bien sûr, une volonté politique forte pour faire respecter ce principe de la priorité nationale. >> Lire l'article complet sur le site de Monaco Hebdo
RSE
Le café cherche toujours une production vertueuse
Dans tous ces pays producteurs, le phénomène du travail des enfants a été observé. La culture du café demande beaucoup de travail manuel pour la taille, la collecte du grain, le tri, la fertilisation ou encore le transport. Or les employés dans les fermes sont payés une misère - 3 dollars pour 45 kilos ramassés par exemple au Guatemala. Les familles embauchées ont donc souvent besoin de l'aide de leurs enfants pour augmenter la quantité ramassée et espérer un meilleur salaire. Mais leurs conditions de travail sont souvent déplorables. Ils sont déscolarisés, sans couverture sociale, ils n'ont pas de contrat et sont parfois maltraités. Ainsi, selon le ministère du Travail américain, 20% des enfants travaillant dans le secteur seraient exploités. Ils seraient 34 000 au Vietnam par exemple, dont 12 500 âgés de moins de 15 ans. En Côte d'Ivoire, c'est carrément du trafic d'êtres humains qui a été révélé avec des enfants du Bénin, Togo ou Burkina emmenés de force dans les plantations ivoiriennes, contraints de rester 3 ou 4 ans avant de pouvoir rentrer. >> Lire l'article complet sur le site de RFI
Environnement : un plastique à base de sciure bois qui se décompose en 90 jours a été crée
Une équipe de chercheurs de l'université de Yale a développé, dans le cadre de travaux présentés dans la revue Nature Sustainability, un bioplastique particulièrement prometteur. Très résistant mais tout aussi bien capable de se dégrader entièrement en l'espace de trois mois seulement, contre plusieurs centaines d'années pour les plastiques conventionnels à base de pétrole. Dans leur longue quête aux matériaux plus écologiques, les chercheurs ont utilisé un grand nombre de biomasse comme point de départ : les coquilles d'oeuf, les déchets végétaux, etc. Ici, les chercheurs de Yale se sont basés sur de la sciure de bois ainsi qu'un solvant biodégradable pour obtenir une bouillie de polymères organiques et de celluloses avec des liaisons hydrogène set des enchevêtrements à l'échelle nanométrique. En bref, cette substance est à la base du bioplastique que l'équipe de recherche a mis à l'épreuve au cours des différentes expériences qu'ils ont menées. Il présente une solidité mécanique semblable aux plastiques classiques. Il se révèlerait également très stable et résistant aux rayons UV ! Cette caractéristique est indispensable pour qu'il puisse contenir des liquides. >> Lire ce sujet complet sur le site de Aurore Market
Luxe : LVMH lance "Nona Source" pour vendre ses chutes de tissus et de cuir sur Internet
Que faire des "belles endormies", surplus de cuir ou de tissus d'une maison de luxe ? Le groupe LVMH les met depuis lundi 26 avril à disposition des professionnels de la mode, à prix cassés, via une plateforme numérique. "Nona Source" est ouverte à tous les créatifs de la mode, y compris des maisons concurrentes, sous réserve d'avoir un numéro SIRET. La plateforme propose d'acheter des chutes de tissus ou de cuir sélectionnées par des experts de la mode et certifiées "stocks dormants" des maisons appartenant à LVMH, au tiers du prix de gros, selon le groupe. Par exemple, on y trouve 693 m² de cuir d'agneau à 34 euros/m², un panneau de 70 cm x 70 cm de peau de serpent d'eau à 100 euros du m² ou encore 2 mètres de popeline au motif Vichy pour 14 euros. Pour le lancement, 100 000 mètres de 500 tissus différents et 1 000 mètres de cuir sont disponibles sur la plateforme. >> Lire l'article complet sur le site de Sud Ouest
Comment AP peut avoir un impact positif
L'ironie derrière tout le papier utilisé pour les factures et les paiements est qu'il existe des moyens électroniques d'envoi qui sont non seulement bien meilleurs pour l'environnement, mais aussi plus efficaces, sûrs et rentables pour les fournisseurs et les acheteurs. Les solutions de facturation électronique et de paiement électronique (Bottomline, Nvoicepay, Coupa, GEP, Esker, Taulia, Tradeshift) existent depuis des années, mais, comme indiqué ci-dessus, leur adoption n'est toujours pas à la hauteur. À eux seuls, la facturation électronique et les paiements électroniques ont un sens commercial, mais lorsque vous ajoutez les avantages environnementaux fournis par les deux, il n'y a vraiment aucune raison pour laquelle ils ne sont pas utilisés par la plupart, sinon la totalité, des entreprises du monde entier. >> Lire l'article complet sur le site de CPO Rising
Fleet management / Mobilité
M. Le Maire annonce le déplafonnement des aides à l'achat de V.E. en faveur des grands véhicules utilitaires
Le ministre a ainsi annoncé ce lundi le déplafonnement des aides à l'achat de véhicules électriques aux grands véhicules utilitaires. "Nous allons renforcer le soutien financier aux véhicules les plus lourds qui jusqu'à présent ne bénéficiaient pas des aides à cause des effets de seuil. Le plafond de 60 000 euros sera supprimé pour le soutien aux véhicules utilitaires électriques", a déclaré le ministre. Le ministre a notamment donné l'exemple du Renault Master ZE, commercialisé à partir de 47 600 euros HT, qui pourra bénéficier du dispositif. >> Lire ce sujet sur le site du CCFA
Mobilité durable : moins facile à faire qu'à dire
C'est vrai que le calendrier de déploiement du Forfait Mobilités Durables est loin d'être idéal. Face à la pandémie, à l'arrêt brutal de l'économie au printemps dernier, aux mesures de "stop and go" décidées par l'exécutif, à la généralisation du télétravail, les entreprises et leurs directions RH n'avaient sans doute pas la tête à se lancer dans des chantiers de ce type. Il faut en effet du temps pour en comprendre les mécanismes ; le baromètre pointe d'ailleurs une communication insuffisante et des clarifications nécessaires à apporter au dispositif. Depuis plusieurs années, au nom de considérations écologiques, l'exécutif a été tenté de multiplier les mesures censées réduire la place de l'automobile, les embouteillages et la pollution de l'air. Avec le risque pour les entreprises, d'être quelque peu dépassées par un tel empilement de dispositifs. Certains sont obligatoires (mais sans sanctions) comme le plan de mobilité entreprise ; d'autres sont facultatifs, mais "fortement conseillés", comme le FMD. Pas facile de s'y retrouver donc. >> Lire l'article complet sur le site du Journal de l'Automobile
RH / Management... et autres
Notre cerveau nous pousse à ajouter, même quand il faut soustraire
Ce que Leidy Klotz comprend, c'est que, dans de nombreux cas, retirer un élément aboutit à un meilleur design, une meilleure conception..., mais que notre cerveau n'y pense pas naturellement. Gabrielle Adams, également chercheuse à l'université de Virginie, décrit bien ce chemin de pensée étonnant : "Face à une difficulté, nous avons tendance à penser : 'Que pourrais-je ajouter pour résoudre le problème ?' On se demande rarement : 'Que pourrais-je enlever ? Que puis-je ôter ou supprimer, tout en améliorant la situation ?' Pour l'équipe de scientifiques comportementalistes qui a mené cette étude parue dans Nature, ce mode cognitif d'ajout par défaut peut avoir de grandes répercussions sur l'individu comme sur la société tout entière. >> Lire l'article complet sur le site de Courrier International
C'est dans l'incertitude que se révèle le véritable leadership
La crise du Covid-19 semble sans fin, épuise les organismes et assèche la capacité des dirigeants et de leurs équipes à se projeter. Mieux vaut apprendre à gérer son énergie et à préserver celle des équipes, dont la mobilisation peut être plus difficile à évaluer à distance. C'est l'autre challenge de cette crise : comment faire vivre une équipe en restant chacun chez soi ? Sans tous les rites sociaux qui jalonnent les temps forts de la vie professionnelle ? Sans cette main sur l'épaule ou cette conversation les yeux dans les yeux qui redonnent de l'énergie ? Il faut "Équiper pour durer" le top management avec une notion d'endurance centrale. Éprouvée dans des sessions d'immersion, elle permet aux managers de retrouver la vérité du terrain, d'expérimenter et tester de nouvelles solutions et d'en tirer des conclusions transposables dans leurs pratiques professionnelles. >> Lire l'article complet sur le site du JDN