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Revue de presse achats - semaine du 19 avril

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Revue de presse achats - semaine du 19 avril
© Elena Kozyreva

C'est pour vous et rien que pour vous, qui n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine, que la rédaction a sélectionné des articles, parus sur le Web, qui sont susceptibles de vous intéresser car ayant trait aux achats.

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Soutien gouvernemental face aux tensions sur les intrants industriels

Il s'agissait pour la ministre déléguée chargée de l'Industrie de faire un point d'étape sur les actions mises en place (depuis trois mois pour la filière semi-conducteurs et depuis un mois pour les autres). Sur le court terme, celles-ci sont de trois ordres : douanières (faciliter au maximum l'acheminement des matières premières), diplomatiques (interventions via les services économiques des ambassades pour tenter de re-prioriser des commandes chez un fournisseur étranger) et solidaires (déblocage de situation critiques en utilisant des stocks disponibles constitués par prudence chez d'autres industriels). Il est également prévu des mesures complémentaires : les acheteurs publics devront prendront en compte les difficultés d'appros de leurs fournisseurs et la grande distribution est appelée au bon sens et à la bienveillance pour ne pas appliquer à la lettre de pénalités logistiques. A plus long terme, le credo gouvernemental est de relocaliser les productions d'intrants critiques, en ce qui concerne notamment sur l'électronique, la chimie, les plastiques, l'acier et les métaux. >> Lire l'article complet sur SupplyChain Magazine

La pénurie de composants durera jusqu'en 2023 (et tout le monde est d'accord)

La pénurie de semi-conducteurs est partie pour durer au moins jusqu'en 2023 : ce n'est pas de la divination, mais les constats concordants de trois géants de la tech. Dans un papier récapitulatif, Ars Technica fait l'écho de l'avis des CEO d'Intel, de TSMC et de la CFO de Nvidia. Et ils sont unanimes : la demande est bien plus forte que les capacités de production. Il faut dire qu'entre l'explosion de la demande de biens causée par le télétravail massif, les lancements de consoles de dernière génération, les constructeurs automobiles qui paniquent, les pannes et autres catastrophes naturelles, le nombre de lignes de production n'est pas suffisant. Si Intel et TSMC s'apprêtent à déverser des dizaines, voire des centaines de milliards de dollars, il faudra du temps pour que les usines sortent de terre et pour que les retards de production soient absorbés. Pat Gelsinger, nouveau p-dg d'Intel, estime que son entreprise a besoin de deux ans pour développer un appareil de production à même de répondre à la demande estimée. >> Lire l'article complet sur 01net

et aussi:

La pénurie mondiale de puces n'est pas près de se résorber

On a assisté à une ruée vers des articles tels que les ordinateurs portables et les smartphones, devenus indispensables pour accompagner le passage au télétravail de nombreuses personnes. Les consoles de jeux vidéo, qui permettent de s'occuper en évitant de penser à la pandémie mondiale, ont également été prises d'assaut. Les grandes usines qui fournissaient jusque-là les constructeurs automobiles se sont donc mises à fabriquer plutôt des puces pour smartphones, ordinateurs portables et tablettes. En fait, le problème concerne autant la demande que l'offre, car la production est plus forte que jamais en matière de ventes totales. Selon la Semiconductor Industry Association (SIA), qui représente l'industrie américaine des semi-conducteurs, les ventes de puces ont atteint 40 milliards de dollars en janvier 2021, soit une hausse de 13,2 % par rapport au même mois de l'année dernière. >> Lire l'article complet sur le site de Courrier International

Faute de puces électroniques, la Peugeot 308 repasse au compteur à aiguilles

Peugeot a trouvé une solution ingénieuse à la pénurie de composants électroniques : revenir à l'affichage analogique pour l'actuelle génération de sa berline 308. "C'est un moyen habile et agile de contourner un problème bloquant pour la production de la voiture, le temps que la crise des 'chips' prenne fin", a dit à Reuters un porte-parole du groupe automobile né de la fusion entre PSA et Fiat Chrysler. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle

Relocalisation des achats : le CNA reçu à l'Elysée

Selon Jean-Luc Baras, Président du CNA, la réunion avait quatre objectifs : présenter l'avancement du projet PwC-CNA sur le potentiel de relocalisation, valider les orientations en matière de stratégie de relocalisation sur chacun des segments, discuter des engagements des donneurs d'ordres dans le cadre de ce processus, et valider les prochaines étapes. (...) Le conseiller Economie-finance-Industrie du cabinet du Président de la République aurait été séduit par le fait que des grands donneurs d'ordres puissent acheter ensemble, "c'est un processus novateur qui crée un " effet de levier" ". Selon Jean-Luc Baras, cet accueil constitue "une étape importante dans la reconnaissance institutionnelle du CNA et de la fonction achats dans son rôle d'acteur important de la résilience industrielle et de soutien aux territoires". >> Lire l'article complet sur le site de Achat Public.info

et...

Interview de Jean-Luc Baras, président du CNA

"Nous avons détaillé les opportunités d'une relocalisation sur deux segments d'achats : les PCBA (électronique cartes circuits imprimés) et le plastique dans le secteur alimentaire. La prochaine étape consiste en la signature des LOI (Letter Of Intent) rassemblant les donneurs d'ordres des secteurs concernés d'une part, et les "preneurs d'ordres" potentiels représentés par leur syndicat ou leur fédération. Nous avons décidé de consolider et d'élargir ces groupes en impliquant d'autres acteurs de secteurs appropriés. (...) Le secteur des composants électroniques est très important car la relocalisation contribue à la sécurisation de la chaîne d'approvisionnement. C'est une motivation supplémentaire pour les donneurs d'ordres. Pour la filière plastique, la relocalisation favorise le circuit court et réduit l'empreinte carbone. Cela présente un intérêt majeur d'utiliser la recyclabilité du matériau. >> Lire l'interview sur le site du CNA

Métaux rares : Pourquoi la pandémie oblige à repenser nos stratégies d'approvisionnement

Ces approvisionnements soulèvent des problèmes géopolitiques, éthiques et environnementaux. Le contexte pandémique que nous connaissons actuellement a eu des conséquences importantes sur ces approvisionnements et a poussé les différents pays à concevoir et mettre en oeuvre des stratégies différentes pour les sécuriser autant que possible. Les métaux rares représentent une quarantaine d'éléments du tableau périodique. Ils sont produits à faibles tonnages et sont nécessaires à un grand nombre d'industries. Leur rareté n'est pas nécessairement due à leur faible teneur dans la croûte terrestre, mais davantage à leur complexité d'extraction. En effet, il faut distinguer les réserves, réellement exploitables, et les ressources, c'est-à-dire l'ensemble des gisements contenant les minéraux recherchés dans la croûte terrestre. Les métaux rares sont généralement présents à l'intérieur des minerais classiques. Ils proviennent, pour certains d'entre eux, des mines de zinc, de cuivre ou encore de nickel. On retrouve parmi ces métaux, l'indium, le gallium, le cobalt. >> Lire l'article complet sur le site de 20mn

Lithium : naissance d'un nouveau géant australien dans une opération à 3 milliards

Le monde du lithium se structure un peu plus. Lundi, deux sociétés australiennes ont décidé de fusionner pour former le cinquième producteur au monde. Orocobre et Galaxy Resources, toutes deux cotées à la Bourse de Sydney ont en effet annoncé lundi leur intention de se marier dans une opération à 3,1 milliards de dollars. Le patron d'Orocobre Martín Pérez de Solay y voit "l'opportunité de créer un leader indépendant dans le lithium". La fusion vise à leur donner une force de frappe financière suffisante pour développer des projets lithium et pour profiter de l'explosion de la demande liée à l'essor des voitures électriques . En investissant dans les mines d'Olaroz et de Sal de Vida en Argentine et de James Bay au Canada, le nouvel ensemble assure pouvoir faire grimper sa production de carbonate de lithium, un ingrédient essentiel des batteries électriques, de 40.000 à 100.000 tonnes dans les prochaines années. D'ici à 2025, la production pourrait même atteindre les 135.000 tonnes. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

La Chine reprend ses achats massifs d'or

Pékin a donné le feu vert à l'achat de grandes quantités d'or, ont déclaré à Reuters des sources proches du dossier. Il est le plus grand consommateur d'or au monde, s'en procurant des centaines de tonnes d'une valeur de plusieurs dizaines de milliards de dollars chaque année, mais ses importations ont diminué à mesure que le coronavirus se propageait et que la demande locale se tarissait. L'économie chinoise ayant fortement rebondi depuis le second semestre de l'année dernière, la demande de bijoux en or, de lingots et de pièces de monnaie s'est redressée, poussant les prix intérieurs au-dessus des taux de référence mondiaux et rendant rentable l'importation de lingots. Les quantités d'or entrant en Chine sont contrôlées par un système de quotas accordés aux banques commerciales par la Banque populaire de Chine (PBOC). Ce système permet généralement l'entrée du métal, mais restreint parfois le débit. "Nous n'avions pas de quotas depuis un certain temps. Maintenant, nous les obtenons ... le plus grand nombre depuis 2019" a déclaré à l'agence de presse une source au sein de l'une des banques qui acheminent de l'or en Chine. Les sources de Reuters ont également révélé qu'environ 150 tonnes d'or d'une valeur de 8,5 milliards de dollars aux prix actuels devraient être expédiées suite au feu vert de Pékin. Les livraisons pourraient arriver en avril ou en mai. La majeure partie des importations d'or de la Chine provient d'Australie, d'Afrique du Sud et de Suisse. >> Lire l'article complet sur le site de Insolentiae

Le Royaume-Uni confronté à une pénurie de nains de jardin

C'est un problème que les Britanniques n'avaient sans doute pas vu venir. Entre le coronavirus, qui a contraint le Royaume-Uni à fermer longtemps ses commerces et ralenti la production dans beaucoup de secteurs, et le blocage du canal de Suez fin mars, les jardineries du Royaume-Uni se retrouvent confrontées à une pénurie de nains de jardin. Les Britanniques adorent décorer leurs jardins avec ces statuettes colorées. Et le confinement a vu naître un tas de jardiniers en herbe, mais l'offre en nains de jardin n'a pas suivi ces nouvelles vocations. En raison de l'embouteillage du fret maritime créé le mois dernier par le blocage du canal de Suez, de nombreux petits gnomes attendent encore d'arriver au Royaume-Uni, enfermés dans leurs conteneurs. >> Lire l'article complet sur le site du Point

Alimentation animale: le Brésil et la Chine dictent leur loi du Sud-Ouest à la Normandie

Le bilan est implacable, aucune activité d'élevage n'est plus possible en France sans le recours massif aux tourteaux de soja brésiliens. Même les canards à foie gras du sud-ouest en sont gavés en complément du maïs local. Même les vaches normandes dont le lait finira en camembert authentique s'en régalent lorsque les pâtures sont inexploitables en hiver. "Cette vulnérabilité n'est pas d'aujourd'hui, analyse Sébastien Poncelet, économiste au cabinet Agritel. Il y avait un accord tacite depuis 1962 entre l'Europe et l'Amérique pour que les Européens puissent mettre en place tout un arsenal d'aides aux agriculteurs du moment qu'ils se fournissaient largement en protéines végétales sur le continent américain pour établir leur modèle intensif." Mais ces échanges gagnant-gagnant se sont déséquilibrés au fur et à mesure que le cheptel français devenait accro. Et avec le redémarrage de son économie, la Chine est en train d'assécher le marché mondial des protéines. Les vaches françaises ne seront pas prioritaires. Ni les consommateurs allergiques aux OGM. >> Lire l'article complet sur le site de Challenges

La SNCF évalue et qualifie ses pièces de rechange imprimées en 3D grâce à 3YOURMIND

La SNCF gère aujourd'hui 32 000 km de rails, avec plus de 14 000 trains qui sillonnent le territoire chaque jour. Lorsqu'un train présente des défaillances, sa mise à l'arrêt peut coûter cher et sa réparation devient un enjeu crucial. Le groupe français peut difficilement se permettre des retards dans la production et la livraison des pièces de rechange. Or, grâce à la fabrication additive, la SNCF peut changer la donne. On le sait, la technologie permet de fabriquer tout type de pièces au plus proche du besoin et de repenser la chaîne d'approvisionnement : plus besoin d'attendre qu'un fournisseur envoie la pièce, celle-ci peut être imprimée localement. Mais, dans le cas de la SNCF qui doit gérer des milliers de trains, comment maîtriser ce nouveau flux ? Comment savoir si la pièce est disponible ? C'est là que la solution de 3YOURMIND entre en jeu. >> Lire l'article complet sur le site de 3DNatives

En France, la désindustrialisation n'est pas une fatalité

"Ce petit sursaut d'avant crise est sans doute le résultat de la baisse des charges opérée avec le CICE. On peut espérer que la prochaine diminution des impôts de production favorise également le développement de l'industrie dans notre pays", explique Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes. Mais, prévient-il, l'embellie demeure fragile et les chiffres de 2020 montrent "que la crise a fait reculer les parts de marché de l'industrie française bien plus que celles des autres pays européens". Pour espérer rouvrir des usines la France ne pourra donc pas se contenter de miser sur la relocalisation de certaines productions parties à l'étranger. "On ne va pas faire revenir ici de la chimie lourde ou du textile bas de gamme", met en garde Jean-Hervé Lorenzi. L'avenir de l'industrie tricolore passera bien davantage par sa capacité à innover et à s'imposer dans les secteurs d'avenir, ceux liés à la transition écologique par exemple. >> Lire l'article complet sur le site de La Croix


Commande publique

Le GRAM donne plus de poids à l'achat durable

Au GRAM, mutualisation rime de plus en plus avec développement durable. "Les mentalités évoluent et les pratiques aussi. On l'a observé pendant la crise sanitaire. Désormais les acheteurs prennent en compte l'aspect responsable, ce qui n'était pas forcément le cas il y a deux ans encore", témoigne Stéphane Baheux, coordonnateur du groupement, également chargé de définir sa stratégie d'achat. La volonté d'acheter plus responsable s'est déjà matérialisée dans le secteur de l'alimentaire. "Nous avons rédigé un cahier des charges conforme aux exigences de la loi Egalim, en mettant l'accent sur les denrées de qualité et bio, entre autres pour les conserves de légumes, les fromages ou les yaourts. Nous favorisons les circuits courts. Notre eau provient des sources de Saint-Amand (commune du Nord, NDR)", illustre Stéphane Baheux. Le GRAM exige, pour tous les produits, leur provenance, jusqu'aux zones de pêche pour le poisson surgelé. "Pour la volaille, nous demandons par exemple le lieu d'élevage, celui de l'abattage, le nombre d'intermédiaires...", poursuit le coordonnateur. Mais le pilier social du développement durable est aussi au menu. La préparation des légumes produits dans le Ternois (région du Pas-de-Calais) a fait l'objet d'un lot réservé. Résultat : la prestation a été confiée à deux ESAT du cru, installés l'un près de Saint-Pol-sur-Ternoise, l'autre près de Saint-Omer.>> Lire l'article complet sur le site de Santé-achats.info

"Conçu avec le SSA", marque de fabrique

A la pointe de l'achat d'innovation, le service de santé des armées (SSA) participe à de nombreux projets de cocréation de produits et de solutions d'avant-garde pour lesquels il peut espérer des redevances en cas de ventes. Il a même déposé sa marque auprès de l'INPI et accole un logo "conçu avec le SSA" à certains des équipements imaginés avec son appui et son savoir-faire. >> Lire l'article complet sur le site de Santé-achat.info


RSE

Ces marques qui abusent du Made in France

Yves Jégo, président de l'association Origine France garantie, a dû faire les poches de ce manteau Fusalp, une par une, pour découvrir finalement, sur une très discrète étiquette, qu'il était fabriqué en Chine. L'entreprise est pourtant française et son coûteux vêtement arbore un coq intégré dans le logo bleu-blanc-rouge. "Certaines marques sont d'une insincérité confondante, peste Jégo. Elles affichent un drapeau tricolore dans le but de vendre cher leurs produits et d'accroître considérablement leurs marges." Lacoste, Rossignol, le Coq Sportif... L'ancien membre du gouvernement Fillon estime que 20% à 30% de produits revendiquent ainsi de manière fallacieuse une origine française. Il a donc lancé une pétition afin qu'une loi réserve l'utilisation du drapeau français aux seuls produits véritablement tricolores. "Cette mesure de protection de nos savoir-faire permettrait de préserver l'activité industrielle et productive française, porteuse d'emplois, tout en garantissant l'information des consommateurs", défend Yves Jégo. >> Lire l'article complet sur le site de Challenges

Transports maritimes : le scandale des conteneurs au fond des océans

C'est la face sombre du transport maritime souvent noyée dans le secret : des cargos, pris dans des tempêtes, perdent leurs chargements. Les conteneurs se retrouvent alors au fond des océans. En moins d'un an, 3 000 de ces boîtes géantes seraient tombées à l'eau. Et il s'agit de véritables bombes écologiques pour les fonds marins, révélées par des prélèvements. "On va voir qu'autour du conteneur, il y a de moins en moins de faune marine", constate Antida Citores, de l'association surfrider. "Là on voit les prélèvements qui sont effectués : la population autour du conteneur est vraiment très limitée." >> Lire l'article complet sur le site de FranceTVInfo

Renault cherche à générer 1 milliard d'euros grâce à l'économie circulaire d'ici à 2030

"Notre ambition est de réaliser plus de revenus issus du recyclage et de la réparation à Flins que de l'assemblage de voitures là bas", a déclaré Luca de Meo, directeur général de Renault. "Et générer plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires dans l'économie circulaire." Renault a confirmé l'année dernière qu'il cesserait d'assembler de nouvelles voitures à l'usine de Flins et transformerait le site en centre de recherche, de recyclage et de réparation d'ici 2024 afin de sauver des emplois à plein temps dans l'usine. >> Lire l'article complet sur le site de US News

Carrefour renforce ses ambitions dans la RSE et la transition alimentaire

Parmi les changements les plus notables le distributeur décide de renforcer son engagement en matière de pêche durable, de lutte contre la déforestation, de nutrition et de santé, de produits locaux ou encore de réduction des emballages. Il se fixe, d'autre part, de nouveaux objectifs sur la réduction de l'empreinte carbone des produits vendus, le bien-être animal, l'engagement des fournisseurs de marques nationales, la diversité et l'engagement des collaborateurs. Surtout afin de favoriser l'atteinte de ces objectifs, l'indice RSE est désormais intégré à la rémunération variable de l'ensemble des salariés de l'entité Groupe, ainsi qu'à la rémunération variable des dirigeants des pays intégrés. Alors que jusqu'ici, l'indice RSE ne servait de base (à hauteur de 25%) qu'au calcul de la rémunération des dirigeants dans le cadre d'un plan "Long Term Incentive" et à hauteur de 20% à celui de la part variable annuelle du président-directeur général (mandataire social). >> Lire l'article complet sur le site de LSA

Birmanie: des usines textiles au coeur de la contestation

Le coup d'État ne sera pas sans conséquence à court et moyen termes sur l'activité birmane liée à l'habillement-chaussure. "La situation des Rohingyas et les problèmes de droits de l'homme au Myanmar ont rendu les investissements moins attrayants pour les entreprises occidentales que pour la Chine", expliquait dès février Lucas Myers, analyste pour Woodrow Wilson International. (...). Et les conséquences n'auront pas tardé. Début mars, le groupe suédois H&M a finalement annoncé qu'il suspendait la prise de commandes auprès de ses fournisseurs birmans, au nombre de 45 selon la liste mise à disposition par l'entreprise. Le 15 mars, c'est le groupe italien OVS qui emboitait le pas de son compatriote Benetton en indiquant également suspendre ses passages d'ordres en Birmanie. Fast Retailing (Uniqlo) a pour l'heure seulement confirmé que deux usines d'un de ses partenaires locaux ont été incendiées à Rangoun. L'Irlandais Primark est lui au coeur d'une polémique lancée par le Guardian. Le journal rapporte que, le 18 février, un fournisseur de la marque aurait séquestré son millier d'employés pour les empêcher de rejoindre les manifestations. Primark a annoncé lancer une enquête, et suspendre son approvisionnement depuis le pays. >> Lire l'article complet sur le site de FashionNetwork

Fabrice Bonnifet : "Climat, les entreprises doivent accélérer"

Interview de Fabrice Bonnifet, directeur développement durable & QSE (qualité-sécurité-environnement) du Groupe Bouygues et président du Collège des directeurs du développement durable (C3D) - "Les investisseurs ont compris que la "fête" du gaspillage est finie. Ce n'est pas une question idéologique mais mathématique. Les entreprises prédatrices de ressources vont gagner moins d'argent parce qu'il y aura moins de ressources facilement accessibles. Enfin, la réglementation les contraint de plus en plus à investir dans des entreprises vraiment "green". Les entreprises contributives (...) sont malheureusement peu nombreuses. Citons Interface, Favi ou encore Pocheco. Ceci dit, les investisseurs ne regardent pas, à ce jour, l'existant mais le potentiel des entreprises à se transformer. L'enjeu actuel n'est donc pas d'être totalement " green " mais d'être crédible pour y parvenir en termes de plan d'actions et de modèle d'affaires. Ainsi, les entreprises qui n'auront pas défini, dans les deux ans, une stratégie carbone en phase avec les objectifs de l'Accord de Paris, vont agoniser avant de disparaître. Elles seront lâchées non par leurs clients mais par les investisseurs. L'excuse qui consiste à dire "nous pouvons polluer car nous créons des emplois et de la richesse", ne tient plus. >> Lire l'interview sur le site de OCM

Pour Danone, les bouteilles d'eau sont devenues un boulet

Car les eaux en bouteilles sont régulièrement pointées du doigt pour leur empreinte environnementale : emballages en plastique, transport sur de longues distances, et parfois surexploitation des sources... 30% des français affirment avoir réduit ou supprimé leur consommation d'eau en bouteille depuis 2 ou 3 ans, selon les chiffres l'Observatoire de la consommation responsable. Et 34% utilisent désormais une gourde, un chiffre qui grimpe à 70% pour la tranche d'âge 18-24 ans. Parmi les victimes de ces changements d'habitudes, Danone, dont l'activité "eau en bouteille" est de nouveau en baisse lors de la présentation de ses résultats trimestriels. "Au premier trimestre 2021, le chiffre d'affaires diminue de -11,6% en données comparables, soit une baisse de -11,2% en volume et de -0,4% en valeur", indique le groupe. >> Lire l'article complet sur le site de BFM


Supply chain

Cécile Maisonneuve : Plaidoyer pour l'entrepôt

Tribune de Cécile Maisonneuve, présidente de La Fabrique de la Cité et fellow de l'Institut Montaigne - "Dans le chaos de nos vies et de nos économies déstructurées par la pandémie, les quelques éléments de continuité qui subsistent tiennent largement à l'efficacité d'un secteur : celui de la logistique dont l'entrepôt, comme le camion ou le colis, sont les objets totémiques. Qu'est-ce qui a rendu possible et tenable le premier confinement à l'ère de la consommation de masse sinon la robustesse des chaînes logistiques ? Qu'ont en commun toutes les stratégies vaccinales qui fonctionnent sinon une attention prioritaire portée à la logistique ? Il faut lire le fascinant récit, sous la plume du Peterson Institute for International Economics, de l'opération Warp Speed lancée le 15 mai 2020 par l'administration Trump sur les vaccins, pour comprendre ce qu'est une chaîne logistique et son caractère stratégique. À mille lieues de "L'intendance suivra", la pandémie, depuis ses débuts, nous rappelle le mot fameux d'Eisenhower : "planning is everything, the plan is nothing". Et la logistique n'est autre qu'un art permanent du planning. En France, cette autre mobilité qu'est la logistique, celle des biens et non celle des personnes, a longtemps été l'angle mort des politiques de mobilité." >> Lire l'intégralité de cette tribune sur le site de L'Expansion

Crise du Covid-19 : un risque de pénurie mondiale plane sur les palettes en bois

Elles sont les supports discrets mais indispensables du transport de marchandises. Très demandées, les palettes de transport sont de plus en plus chères, en raison d'une pénurie de bois qui touche de nombreux secteurs, comme celui de la construction. Concrètement, le prix d'une palette, qui évoluait entre 9 et 12 dollars en 2020, a dépassé les 15 dollars en 2021, relève Bloomberg. Le bois servant à construire les palettes est de moindre qualité par rapport au bois de charpente (utilisé sur les chantiers) mais les deux matériaux voient leurs prix grimper de manière comparable. Derrière cette hausse, plusieurs facteurs : tout d'abord, les filières d'approvisionnement ont été désorganisées par la crise sanitaire. Ensuite, le redémarrage par à-coups de l'activité économique a entraîné des élans soudains de la demande et donc une hausse des prix. >> Lire l'article complet sur le site du Figarol

Conteneur : nouveaux rapports de force dans le Top 5

Les lignes de front sont en train de bouger au sein des cinq premiers transporteurs maritimes mondiaux de la ligne régulière conteneurisée. Entre CMA CGM et Cosco, numéros 4 et 3 mondiaux (3 010 320 et 3 009 071 EVP, respectivement), l'affaire est soldée. CMA CGM a retrouvé sa place dans le trio de tête, place qu'il n'a jamais admise de perdre puisque que tous les discours et autres éléments de langage n'avaient pas été réactualisés et persistaient à l'auto déclamer n° 3 mondial. Ce que la compagnie française n'était pourtant plus depuis qu'elle avait été déboulonnée par le groupe. >> Lire l'article complet sur le site du Journal de la marine marchande


IT

Agilité et données fiables nécessaires pour les processus achats

Cependant, la dispersion des données (72%), leur inexploitabilité (70%) et le manque d'ancrage des meilleures pratiques (70%) limitent la valeur pouvant être tirée des outils en place. Les systèmes de gestion des achats sont ainsi vus comme trop rigides pour intégrer de nouvelles idées (75% des répondants). Les processus et les systèmes en place ne permettent pas non plus d'installer une collaboration efficace et évolutive avec les fournisseurs (71%) et le manque d'intégration entre les systèmes Source-to-Pay est également dénoncé (71%). Du fait de ces manquements, 47% des répondants avouent avoir perdu ou vu annulées des commandes, 45% avoir constaté une baisse de revenus et 44 % une diminution de leur marge bénéficiaire. La gestion des stocks a également un impact significatif, sur la trésorerie comme sur la performance économique globale. 49 % se déclarent pénalisées par des soucis avec une place de marché tierce faute d'un contrat de niveau de service. 47% admettent souffrir de stocks excédentaires sur un site précis, entraînant des immobilisations financières et des coûts de stockage. >> Lire l'article complet sur le site de CIO


Fleet management

Hybrides et électriques : comment le marché auto accélère ses transformations

Les indicateurs sont toujours très encourageants. Si la baisse des immatriculations des véhicules neufs se poursuit, avec un repli net des immatriculations des voitures particulières en février (-21 %), les véhicules électriques, eux, ont endigué la chute (-11 %). Tandis que les véhicules utilitaires électriques ont carrément vu leurs immatriculations grimper de 3 %, et les modèles hybrides rechargeables de 134 % ! "La barre des 500.000 véhicules électriques et hybrides rechargeables en circulation a été franchie", s'enthousiasme Cécile Goubet, la déléguée générale d'Avere-France, l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique, qui représente l'ensemble de l'écosystème de la mobilité électrique en France. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Loi Climat : les quotas de verdissement des flottes privées et publiques revus à la hausse

Concrètement, le premier amendement du député LREM Jean-Marc Zulesi vient modifier les quotas de véhicules propres que doivent acquérir l'État et les collectivités lors de leurs renouvellements de parc en portant à 70 % à partir du 1er janvier 2027 le taux d'incorporation de véhicules à faibles émissions dans les flottes de l'État, contre 50 % jusqu'à cette date ; - ajoutant deux points d'étape pour les collectivités territoriales, à hauteur de 40 % à partir de 2025 et 70 % en 2030 de taux d'incorporation de véhicules à faibles émissions dans ces flottes. Le second amendement, porté par une longue liste de députés LREM, revoit également à la hausse des quotas de verdissement des flottes d'entreprise détenant plus de cent véhicules. >> Lire l'article complet sur le site de Automobile Entreprise


IT

Quand la blockchain pousse les géants du luxe à une alliance inédite

La transparence est une demande forte des consommateurs. Pour les entreprises, elle est devenue incontournable, comme l'a démontré le conflit des Ouïghours en Chine, avec la mise en cause de géants de la mode dans leurs achats de coton . Avec cette blockchain, il sera possible de voir de quelle ferme vient le crocodile qui a servi à fabriquer tel sac à main, et si le bien-être animal a été respecté. Ou, dans l'horlogerie, de s'assurer que telle montre au moment de sa fabrication a bien intégré les mécanismes brevetés par telle ou telle maison.(...) Ce système permet, en effet, de suivre tout le cycle de vie d'un produit, de mesurer de façon transparente les bilans carbone et d'entretenir ensuite un lien avec les acheteurs. Et au passage, de lutter contre les contrefaçons, un fléau dans le luxe, et contre le marché parallèle, grâce aux informations stockées dans la blockchain, qui ne peuvent être "ni modifiées, ni altérées ou piratées", précisent les entreprises. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Free s'associe à Ricoh pour s'implanter sur le marché des entreprises

En mars dernier, Free avait surpris le marché des télécoms en lançant la Freebox Pro, sa première solution de fibre entièrement dédiée aux professionnels. Comme à son habitude, l'entreprise fondée par Xavier Niel a décidé de s'attaquer au marché B2B en frappant fort avec une offre 100% fibre, particulièrement complète : un débit jusqu'à 7 Giga en réception et un 1 Giga en émission, un "backup 4G" en cas de déconnexion, deux lignes de téléphone fixe et surtout un forfait 5G pro avec 150 Giga de données. Et le tout sans engagement, à un prix de 29,99 euros par mois la première année, puis 44,99 euros par mois. On en sait désormais un peu plus sur la stratégie de commercialisation de l'opérateur. Après l'annonce d'un premier accord avec le distributeur LDLC, la division BtoB d'Iliad (la maison-mère de Free) et Ricoh viennent d'officialiser un partenariat pour promouvoir la nouvelle offre auprès notamment des PME et TPE. >> Lire l'article complet sur le site de InfuBuro Mag


 
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