Revue de presse achats - semaine du 9 septembre
Vous n'avez pas eu le temps de surfer cette semaine? La rédaction a sélectionné pour vous, des articles parus sur le Web susceptibles de vous intéresser car ayant trait aux achats, à la RSE, à la commande publique, etc. Bonne lecture.
Je m'abonneComment l'IA aide l'entreprise à sourcer, piloter et... innover dans ses achats
L'IA favorise l'émergence d'achats intelligents, augmentés, prédictifs, 4.0. En s'appuyant sur l'IA, les acheteurs sont plus rapides, réactifs, et performants. Sélectionner un fournisseur et signer un contrat se fait en quelques semaines au lieu de quelques mois. L'acheteur augmenté voit les fournisseurs non pas comme ils sont mais comme ils peuvent devenir. Il les voit non seulement en fonction de la valeur qu'ils pourront créer en collaborant avec son entreprise, mais aussi en collaborant entre eux. En combinant des systèmes comme Silex et Ideapoke, le sourcing prend en compte la capacité des fournisseurs à créer de la valeur à court, moyen et long terme. Un acheteur peut s'appuyer sur l'IA pour attirer des fournisseurs qui ne souhaitent pas travailler avec lui, par exemple parce que les volumes sont trop faibles, qu'ils perçoivent trop de contraintes ou qu'ils se sentent en désaccord avec les valeurs de son entreprise. La compréhension de ces points de blocage et des motivations profondes qui animent ces fournisseurs conduisent les acheteurs à mener des actions de marketing amont pour promouvoir leur organisation. Il s'agit donc de "chasser" ces fournisseurs pour en faire des nouveaux partenaires d'affaires qui vont contribuer à augmenter les ambitions de l'entreprise, apporter des nouvelles expertises et développer sa réputation. >> Lire l'article complet sur le site de The Conversation
La réalité virtuelle, le secret de Bugatti pour produire des séries limitées à la chaîne
Achim Anscheidt avoue regretter un peu le côté romantique des modèles en argile qui servaient jusqu'alors à parfaire les formes de ses voitures, mais les avantages de la réalité virtuelle sont tout simplement trop importants pour ne pas s'y mettre. "Le rendu dans les lunettes est très réaliste, poursuit le designer. Je peux voir tellement de choses. Et quand je sens que le design est fini à 90%, nous créons une maquette physique par usinage qui me coûte 80 000 euros. Au même stade, une maquette en argile coûte 400 000 euros."(...) Sans surprise, il s'agit d'un monstre de puissance, capable de passer de 0 à 100 km/h en 2,4 secondes, de 0 à 200 km/h en 6,1 secondes, et de 0 à 300 km/h en 13,1 secondes. Sa vitesse maximale est limitée électroniquement à 380 km/h. Elle pèse 20 kg de moins que la Chiron et son moteur W16 développe 1578 chevaux. La maquette usinée est proche du modèle final, et permet à Achim Anscheidt de corriger certaines imperfections qui lui avaient échappé lors de la CAO. "Ensuite je suis à 98% du design final, et je refais une maquette physique qui monte le coût total à 160 000 euros, tandis que j'en aurais eu pour 600 000 euros sur une maquette en argile à ce stade." Et c'est sans compter sur le temps nécessaire à la sculpture de l'argile (plusieurs semaines), le personnel requis (5 sous-traitants), plus l'infrastructure autour. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Digitale
Total met un peu de bio dans ses plastiques
Pour répondre à la demande d'industriels de l'agroalimentaire et des cosmétiques soumis à la pression des consommateurs, Total vient d'inaugurer à Rayong, en Thaïlande, une usine de bioplastiques à partir de déchets de canne à sucre. Le groupe projette également de bâtir en Europe une usine à partir de betterave à sucre. (...) Les bioplastiques ont désormais le vent en poupe et même si les volumes demeurent modestes, ils progressent rapidement. Avec 2,11 millions de tonnes en 2018, ils ne représentent encore que 1 % de la production mondiale des plastiques, mais dix fois plus qu'il y a dix ans. À lui seul, le PLA affiche une croissance annuelle de 15 %, malgré un prix supérieur aux plastiques classiques (10 à 20 % en moyenne), qui bénéficient actuellement des cours assez bas du pétrole et du gaz. "Les clients sont prêts désormais à payer la différence de prix, notamment pour répondre à leurs objectifs environnementaux", souligne Valérie Goff, directrice des polymères de Total, en évoquant "un changement radical des comportements depuis quelques mois". Total travaille ainsi avec Saint-Gobain à la mise en place d'une filière de recyclage du polystyrène, qui sera incorporé à la production de plastique de ses usines de Carling (Moselle) et Feluy (Belgique). En février, le pétrolier a également racheté Synova, une société spécialisée dans le polypropylène recyclé pour l'automobile. >> Lire l'intégralité de cet article sur le site de La Croix
Fashion Pact : tour d'horizon des solutions existantes pour produire moins et mieux
Côté matières, les alternatives au coton, dont la gourmandise en produits phytosanitaires et en eau reste un problème, se multiplient, notamment avec un développement du coton biologique qui a au moins le mérite de régler l'un des deux problèmes. Dans la forêt de labels, Gots et Oeko-Tex apparaissent comme des valeurs sûres dans le secteur. Aujourd'hui, il est possible de tracer la plupart des matières et donc de quantifier leur impact écologique. Le lin, les laines, mais aussi le chanvre et même l'ortie, sont des matières au potentiel encore sous-exploité. D'autres alternatives sont encore plus surprenantes. Orange Fiber, qui exploite les chutes de la production de jus d'agrumes, fondée par Adriana Santanocito et Enrica Arena en 2014, monte en puissance, notamment via des collaborations avec Salvatore Ferragamo, H&M ou le spécialiste de la cravate Marinella. Pellemela, de la société Frumat, est une matière constituée de 50 % de fibres issues de pommes recyclées et de 50% de polyuréthane. Alternative au cuir, le Pinatex exploite des feuilles d'ananas, recueillies après la récolte des fruits. La société a travaillé notamment avec Hugo Boss, sur des sneakers, ou Trussardi, sur des pièces de prêt-à-porter. Le Muskin est quant à lui une matière créée à partir de champignons et le rendu de celle-ci peut notamment remplacer les cuir suédés. De son côté, la société française Ictyos - Cuir marin de France a développé sa matière à partir de la peau de poisson comme alternative au cuir traditionnel. L'un des enjeux fort est de réduire l'emprise de l'industrie pétrochimique dans l'industrie de la mode, en ce qui concerne son impact en termes de production ainsi que sur la fin de vie des produits. Le polyester et le nylon recyclés sont eux aussi de plus en plus exploités. >> Lire l'article complet sur le site de FashionNetWork
Intermarché va modifier 900 recettes pour être meilleur sur Yuka
Plutôt que de naviguer à vue, les fournisseurs d'Intermarché choisissent de s'allier à l'application. Ainsi, Agromousquetaires évalue les recettes modifiées avant leur mise en vente sur le marché. L'Usine Nouvelle rapporte que les équipes ont pu mettre en place des code-barres temporaires pour les produits en cours de reformulation. Ce système permet de scanner au fur et à mesure les nouveautés et de rectifier le tir en temps réel. L'objectif ? Afficher un score supérieur à 50/100. Pour rappel, en-deçà de cette note, Yuka propose automatiquement aux utilisateurs et utilisatrices des alternatives mieux notées. Cette reformulation passe surtout par la suppression d'additifs. L'Usine Nouvelle indique ainsi que le glutamate, le dioxyde de titane ou encore les carbonates de magnésium seront exclus de ces produits. Au total, ce sont 140 additifs qui sont amenés à disparaître d'ici 2020. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN
Le prix du kilo de vanille est passé d'une cinquantaine d'euros à plus de 600 euros en quelques années
Le cours de la vanille continue de flamber. En quelques années, le prix au kilo a été multiplié par plus de dix. Il est passé d'une cinquantaine d'euros en 2013 à 600 euros ces derniers mois. La faute aux ouragans qui ont ravagé les cultures ces dernières années, mais aussi à cause de l'instabilité politique de Madagascar, premier producteur mondial.(...) Avec la très forte hausse du prix de la vanille, la demande mondiale a chuté de 25 % ces dernières années selon des spécialistes. Cependant, le cours de l'épice devrait malgré tout rester haut car Madagascar a du mal à relancer sa production. Le pays qui fournit 80 % de la planète a subi des cyclones qui ont ravagé les cultures. Selon le professeur d'histoire économique à l'Université Paris-Dauphine Philippe Chalmin, il y a aussi une autre raison : le manque de stabilité politique de l'île. "S'il y avait une autorité de la vanille à Madagascar, elle pourrait arriver à stabiliser les prix pour relancer la consommation. Le problème, c'est qu'il n'y a rien de tout cela et les prix resteront instables", explique-t-il. D'autres pays, comme l'Indonésie et l'Ouganda, se sont lancés récemment dans la production de vanille. Ces nouvelles cultures pourraient faire baisser les prix dans quelques années. >> Lire l'article complet sur le site de FranceTVInfo
Mutti, le roi italien de la tomate se veut exemplaire dans un secteur critiqué
Dans un secteur agricole italien à l'image dégradée en raison d'une exploitation de la main-d'oeuvre, avec le phénomène du "caporalato", Mutti a aussi été touché en 2015 quand un ouvrier soudanais est mort alors qu'il travaillait dans un champ des Pouilles (sud) par 40 degrés. L'entreprise s'est constituée partie civile au procès, car son fournisseur avait assuré respecter les règles sur les conditions de travail. Conséquence: comme elle le faisait déjà dans le nord de l'Italie, Mutti, dont les tomates sont à 100% italiennes, n'achète depuis que des fruits issus de récoltes entièrement mécanisées dans le Sud. Avec les machines, les plants sont arrachés puis séparés des fruits, limitant la main-d'oeuvre au conducteur et à quelques employés effectuant un premier tri. Une mesure "éthique" à côté d'autres: un prix payé aux agriculteurs de 12 à 14% plus élevé que la moyenne dans le Nord et jusqu'à 30% dans le Sud; une certification sans OGM; une collaboration avec l'ONG WWF pour réduire son utilisation en eau et son empreinte carbone, et un engagement pour une agriculture durable. Même s'il ne produit du bio que de manière limitée.>> Lire l'article complet sur le site de Boursorama
Peste porcine africaine : après la flambée des prix, la crise sanitaire ?
Sur le papier, la contamination peut se faire de mille façons. Dans leur étude intitulée Comprendre la chaîne d'approvisionnement des vitamines et les risques de transmission de maladie d'origine étrangère, deux professeurs de l'Université du Minnesota - Jerry Shurson et Pedro Urriola - considèrent que " le risque d'une introduction de virus d'origine animale comme la PPA venant de Chine aux États-Unis semble faible, mais l'impact éventuel serait très grand ". D'autant que le doute s'étend à présent à tout ce qui touche de près ou de loin d'industrie porcine chinoise. Par exemple, la Chine est aujourd'hui le premier producteur (et exportateur) mondial d'additifs présents dans la nourriture animale, comme les vitamines B12, l'acide folique ou encore la biotine. Si les deux chercheurs américains saluent les efforts des autorités de leur pays pour filtrer toute contamination, ils rappellent " l'existence d'intermédiaires peu scrupuleux [sur le marché chinois] qui ne fournissent pas tous les certificats de traçabilité " des produits qu'ils distribuent. Un vrai enjeu de santé publique. Côté européen, plusieurs pays sont déjà touchés comme la Belgique, l'Ukraine, la Moldavie, la Pologne, la Roumanie... La Bulgarie vient de déclarer un 5e cas de contamination, le 31 juillet 2019. Tous les pays d'Europe centrale - où sont élevés 100.000 porcs - craignent donc de devoir passer par la case 'abattage en série'. >> Lire l'article complet sur le site de Consoglobe
et... Perte nette pour Fleury Michon, qui invoque la flambée des cours
Conséquence de l'épidémie de peste porcine africaine, la demande chinoise a explosé, faisant flamber le prix du porc de 24 % au marché au cadran, entre la mi-mars et le début de juillet, avait indiqué la Fict (fédération des industries charcutières). Cette dernière avait salué le 9 juillet des renégociations entre distributeurs et industriels pour répercuter au moins partiellement la flambée des prix de la matière première. >> Lire l'article complet sur le site de La France Agricole
Supply chain
Pour Kone, la maintenance prédictive se fait à grande échelle... et à toute vitesse
Ce service de maintenance prédictive intitulé Services Connectés 24/7 est le résultat d'un projet mené depuis 2016. "Nous voulions investir dans les métiers de services avec des solutions digitales et l'IoT nous est apparu comme un moyen d'optimiser notre métier et d'améliorer notre expérience utilisateur", raconte Patrick Renou. Pour anticiper la maintenance des ascenseurs, les équipes de Kone se sont alliées à IBM et ont mis au point un boîtier connecté en 4G (bientôt en 5G) installé sur chaque ascenseur pour surveiller 200 paramètres critiques par seconde (ouverture et fermeture des portes, lumière, arrêt automatique, vibrations ou encore la pression de l'air). Ce sont au total 15 000 données par ascenseur qui sont analysées chaque jour dans le cloud par l'intelligence artificielle IBM Watson. >> Lire l'article complet sur le site de JournalduNet
Quand l'e-commerce transforme les métiers de la logistique
[Tribune] Depuis de nombreuses années déjà, Amazon a ancré le fait que logistique et e-commerce ne font qu'un afin d'offrir la meilleure expérience client. Selon le baromètre annuel publié par SprintProject et GS1 d'avril 2019, les conditions de livraison sont un élément déterminant. D'ici le premier trimestre 2020, les attentes en matière de variété de possibilités de livraison vont augmenter, qu'il s'agisse de la livraison chez un tiers (39% vs 28% aujourd'hui), en consigne (27% vs 17% aujourd'hui), géolocalisée (24% vs 12% aujourd'hui) ou sur le lieu de travail (23% vs 19% aujourd'hui). Ces résultats sont le miroir d'une transformation profonde des métiers de la logistique, dont la valeur ne repose plus seulement sur la capacité à stocker et localiser les marchandises au bon endroit mais sur le résultat. En effet, ces attentes en mutation constante ont poussé la chaîne logistique aval à davantage se transformer en mettant l'accent sur les capacités de livraison et à se digitaliser. Aussi, concentrer les équipes de Supply Chain sur la livraison développe des compétences, notamment les compétences digitales. A l'image du e-commerce qui est par essence digital et consumer centric, la logistique devient elle aussi digital native et plus attentive à l'utilisateur final. Pour ce faire, l'adoption de réflexes BtoC est un facteur clé de réussite. >> Lire l'article complet sur le site de LSA
Transport routier : Le CNR dresse un tableau mitigé
Le CNR publie ses Perspectives économiques et coûts du TRM Septembre 2019. Sans surprise, le ralentissement dans le transport routier est lié à un contexte politique et économique compliqué : conflit commercial USA-Chine, échéance du BREXIT, baisse du marché automobile, etc. Ainsi, le PIB français devrait connaître une croissance de seulement + 1,3 % en 2019 contre + 1,7 % en 2018. Les coûts d'exploitation du transport routier de marchandises depuis un an connaissent une in?ation comprise entre + 1,7 % et + 1,9 % hors gazole (selon la spécialité). Les entreprises du secteur se préparent aussi à différents dispositifs : DFS, GNR, décote du remboursement partiel de TICPE, contrats courts, requali?cation des entrepôts ce qui fragilise le secteur. Le ralentissement amorcé en 2018 s'ampli?e avec une croissance autour de + 3,2 % en 2019, après + 3,6 % en 2018. >> Lire l'article complet sur le site de Transportissimo
Fret aérien : les volumes transportés ont ralenti en 2018
Le volume de fret aérien ralentit en 2018. C'est, en deux mots, ce qu'il faut retenir du rapport annuel de l'Association du transport aérien international (IATA). Malgré une diminution du coût du transport aérien de moitié au cours des 20 dernières années à environ 78 cents US par tonne kilomètre payante (RTK), les volumes enregistrés, en tonnes-kilomètres, n'ont progressé que de 3,4 %, contre 9,7 % en 2017. Une tendance qui semble se poursuivre en 2019 puisque l'IATA anticipe une croissance de 2 % du tonnage kilomètre de fret sur l'ensemble de l'année. Si selon l'étude "la montée des politiques protectionnistes pèse lourdement sur le secteur", d'autres facteurs comme la fin du cycle de réapprovisionnement des entreprises, la faible activité économique mondiale, la contraction des carnets de commandes à l'exportation de tous les principaux pays exportateurs, à l'exception des États-Unis, semblent avoir pesé dans la balance. De son côté, la capacité mondiale a atteint 5,4 % en 2018 pour une demande en hausse de 3,4 %. D'un point de vue géographique, c'est la zone Asie qui se montre la plus dynamique puisqu'elle capte une part de marché de 35,4 % pour une demande en hausse de 1,7 % et une capacité de 5 %. >> Lire l'article complet sur Actu Transport Logistique
Commande publique
Le métro pour chauffer les habitants ? Londres et Paris donnent le La !
Cette initiative est la deuxième phase d'un projet plus vaste lancé par cette municipalité située juste au nord du quartier financier de Londres. Mise en route en novembre 2012, une centrale fonctionnant au gaz située sur Central Street fournit de la chaleur à 860 habitations, deux centres de loisirs et quatre immeubles de bureaux. La récupération des températures élevées produites par le métro représente la deuxième phase de ce programme. Les infrastructures pour le moins vieillottes dans la capitale du Royaume-Uni provoquent d'incroyables gâchis. L'Autorité du Grand Londres ("Greater London Authority") estime que la chaleur perdue notamment dans le métro représenterait 38% des besoins de la ville. Ce chiffre pourrait même atteindre 63% dès 2050 . Le "London Underground" n'est pas la seule compagnie de transport urbain à se préoccuper de ce problème. La RATP chauffe depuis 2018 un immeuble de vingt logements situé rue Beaubourg dans le 4e arrondissement grâce à la chaleur récupérée sur la ligne 11. Les résultats de ce test sont satisfaisants puisque le dispositif permet de couvrir en moyenne 35% des besoins en chauffage de l'immeuble. "Ce projet illustre notre capacité à innover au service de ?la ville durable", vante Marie-Claude Dupuis, la directrice Stratégie, innovation?et développement du groupe RATP qui souhaite réduire de 20% ses consommations d'énergie d'ici 2025 par voyageur-kilomètre par rapport à 2015 et diminuer de 50% ses émissions de gaz à effet de serre avant le milieu de la prochaine décennie. >> Lire l'article complet sur le site de Influencia
Le statut associatif accepté pour les centrales locales d'achat public
La réponse des services du Premier ministre a rapidement permis de lever le doute. "Aucune disposition n'impose aux centrales d'achat d'adopter une forme juridique particulière", indique le document. "Dès lors qu'elle dispose du statut d'acheteur, la centrale d'achat peut être constituée sous forme d'une personne morale de droit privé", et rien n'indique que cette situation "présente davantage de risque de contournement ou de non respect des règles qui s'imposent à elle". En conclusion, il semble inutile de faire évoluer la réglementation de la commande publique "dont le strict respect devrait suffire à prévenir certaines dérives", ajoute le document. Une position aussitôt saluée par la centrale d'achats Cap'Oise. "Cet avis nous conforte dans notre position et va permettre de calmer le jeu", se félicite son président Didier Jeudon. >> Lire l'article complet sur le site de la Gazette des communes
Marchés publics : nouveau coup de pouce aux PME
La secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances et Sébastien Lecornu, ministre des Collectivités, s'apprêtent à donner un coup de pouce l'an prochain tant aux entrepreneurs qu'aux élus locaux . Un décret va augmenter de 25.000 à 40.000 euros le seuil à partir duquel les administrations centrales et locales devront recourir à la procédure d'appel d'offres pour un achat. Autrement dit, les élus locaux pourront se contenter d'accords de gré à gré jusqu'à 40.000 euros, un allégement certain pour leurs équipes. "Les PME nous disent que cela reste difficile juridiquement de candidater et que c'est une perte de temps. Ce n'est pas la même chose d'y consacrer un poste pour une entreprise de 20 personnes et pour un groupe", enfonce la secrétaire d'Etat. Pour Agnès Pannier-Runacher, la France retire ainsi un handicap à ses PME en revenant vers la moyenne des seuils européens. Elle est de 40.000 euros pour les marchés de service et de 80.000 euros pour les travaux. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
RSE
La sécurité sociale se met au vert et lance un programme de transition énergétique
La sécurité sociale veut devenir "green". Selon les informations d'Europe 1, la secrétaire d'Etat de la transition écologique Emmanuelle Wargon va dévoiler son programme pour rendre le parc immobilier de la sécurité sociale moins gourmand en énergie. "C'est la première fois qu'une telle institution s'empare du sujet de la transition énergétique pour l'accélérer au niveau de l'ensemble de son parc", se réjouit Ella Etienne-Denoy, directrice générale du cabinet Green-Soluce, qui va accompagner les agents de la sécurité sociale pour mettre en oeuvre cette démarche de transition énergétique. Baptisé "Impulsion 2021", le programme concerne les 4,5 millions de mètres carrés que représentent les 5.000 bâtiments du parc de l'institution. >> Lire l'article complet sur le site de Europe1
Eramet, Suez et BASF veulent réutiliser les batteries des voitures électriques
A trois, Eramet, Suez et BASF ont formé une alliance qui a été retenue par l'Europe pour un programme de recherche innovant. L'enjeu de celle-ci ? Faire entrer l'automobile dans l'économie circulaire, en recyclant les batteries lithium-ion des véhicules électriques usagées pour en faire de nouvelles. (...) Aujourd'hui les procédés existants ne permettent qu'une récupération partielle des métaux actifs et leur pureté, au terme du recyclage, n'est pas suffisante pour imaginer un réemploi. "Isoler les métaux et atteindre la pureté nécessaire implique des compétences métallurgiques qu'Eramet possède et qui constitue une barrière technologique pour la plupart des recycleurs actuels", poursuit-il (Pierre-Alain Gautier, directeur de la stratégie du groupe Eramet). La recherche d'Eramet va maintenant sortir du laboratoire pour être testée à partir de janvier 2020 (toujours à Trappes) en pilote industriel, avec la collaboration de Suez, en charge de la collecte et du démantèlement des batteries usagées, et de BASF, qui utilise le lithium pour fabriquer les électrodes des batteries. Ce consortium sera soutenu par deux organismes de recherche : Chimie ParisTech et la Norwegian University of Science and Technology. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
La responsabilité sociale des entreprises commence à intéresser les Français
Peu à peu, les Français s'approprient l'enjeu de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Seuls 33 % des personnes interrogées connaissent bien ce concept, d'après un sondage effectué par l'Ifop pour RM Conseil et le Forum de Giverny, publié en exclusivité par La Croix - consacré ce vendredi à ce sujet. Ce taux grimpe à 42 % parmi les 18-24 ans, souvent considérés comme leaders d'opinion au vu de leur assiduité sur les réseaux sociaux. En revanche, 38 % des actifs sont incapables de dire si leur entreprise est engagée dans une démarche RSE. Mais plus le concept est maîtrisé, plus l'intérêt pour la RSE progresse, notamment chez les salariés de l'industrie, du BTP et du transport. Un quart (26 %) des personnes sondées la perçoivent comme étant " utile ", le premier des adjectifs positifs qui lui sont associés. À l'inverse, 18 % la jugent " compliquée ". >> Lire l'article complet sur le site de La Croix
Travel management
Comment Amadeus utilise l'IA pour supprimer les points de friction liées au voyage aérien
Depuis 2017 et la mise en place d'une infrastructure Cloud hybride - qui a permis en premier lieu de moderniser les systèmes d'informations de la société - de nombreuses applications intégrant des technologies d'intelligence artificielle ont été développées afin par exemple d'optimiser les recherches de vols, la gestion des revenus pour les compagnies aériennes ou pour offrir une personnalisation accrue. Mais en quoi les comparateurs de prix, qui ont toujours existé, peuvent-ils être améliorés par le machine learning ? "Plus de 80% des requêtes des internautes s'orientent vers le vol le moins cher, rappelle Denis Lacroix, Senior Vice President of Core Shared Services R&D. Or le moins cher par exemple pour un Paris-New York... c'est de faire escale à Istanbul, c'est-à-dire d'aller à l'est alors que la destination finale est à l'ouest". Un exemple concret qui montre que si le prix est un critère majeur, il ne peut à lui seul déterminer le choix d'un billet. Amadeus a généré un algorithme qui combine deux segments de requêtes, pour lesquels 750 itinéraires sont générés. Soit 562 500 itinéraires possibles, qui doivent être combinés eux-mêmes à un million de combinaisons de tarifs par trajet. L'algorithme isole les 250 meilleures recommandations. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Digitale
Notes de frais : "Les décisions doivent être collégiales et non pas laissées à un seul service"
Interview de Claude Lelièvre, administrateur de l'AFTM qui donne une vision globale des étapes à respecter et des avantages de la digitalisation au sein des entreprises - "Les principales étapes à respecter lorsqu'on se fixe l'objectif du 0 papier sont qu'il faut impérativement se renseigner sur toutes les conditions légales et réglementaires de cette intégration selon l'activité de l'entreprise et sa zone géographique. De nombreux paramètres dépendent de la zone ou du pays. Par exemple en Russie, seul le papier a une valeur légale. Si l'entreprise a une activité à l'international il faut s'adapter à la réglementation du pays. Le 100% digital est une bonne chose, mais il faut se renseigner sur les contraintes qui nous demandent de garder, parfois, une trace papier. Ensuite il faut analyser tout le flux de façon détaillée et regarder comment il peut être transféré sur le digital. L'outil choisi va permettre de mettre en place un certain nombre d'automatismes, comme éviter l'étape de contrôle pour des budgets repas par exemple. En parallèle, il faut constituer un groupe de travail comprenant l'IT, afin d'assurer toute la synchronisation des bases Input et Imput, comptabilité, finances et RH. De même qu'il faut impliquer, si besoin, les personnes en charge des moyens de paiement. Enfin, le service communication aura également un rôle important pour diffuser les informations en interne auprès des collaborateurs." >> Lire l'article complet sur le site de DéplacementsPros
RH / Management / Carrière
Salaires des cadres 2019 : ceux qui seront toujours plus augmentés et les autres
Trois études arrivent à la même conclusion, les doutes s'estompent. En moins de deux jours, le cabinet Deloitte, l'Apec et Expectra livrent tous les trois la même bonne nouvelle : la rémunération des cadres est en hausse. Le spécialiste de l'intérim prévoit 2,4 % de hausse pour 2019. Le cabinet d'audit estime l'augmentation médiane à 2,8 % et l'Agence pour l'emploi des cadres constate qu'il y a eu "seulement" 2% d'augmentation l'an passé. (...) Malgré ces différences et même si 2018 était déjà une bonne année pour les salaires des cadres, cette nouvelle a de quoi leur donner envie de négocier ! Pour autant, tous les cols blancs ne voient pas le montant de leur fiche de paie grimper de la même façon. La classe d'âge pèse pour 32% dans la rémunération, la région pour 15%, le métier exercé pour 16% et le secteur d'activité pour 16% également. Surprise. A l'heure où la désindustrialisation ne décélère pas, ce secteur, qui emploie deux cadres du privé sur dix, offre cette année les meilleurs salaires. Les salaires médians de l'industrie atteignent 53 000 euros par an selon le baromètre de l'Apec. L'automobile et l'aéronautique dépasse même ce niveau en rémunérant ses cols blancs 55 000 euros par an. Si le second est toujours en bonne santé, le premier, après trois années d'excellentes ventes, pourrait connaître des lendemains plus contrastés. A noter que la chimie et l'industrie pharmaceutique proposent des rémunérations de même niveau que l'auto et l'aéronautique. >> Lire l'article complet sur le site de Cadremploi
Hyper-sollicités, les managers sont particulièrement exposés à la souffrance au travail
L'hyper-sollicitation au bureau touche particulièrement les managers. Ils sont deux fois plus nombreux que les autres salariés (22% contre 10%) à avoir des contacts avec un nombre élevé de collègues et de clients dans une journée (plus de 20 échanges) passant par tous les outils de communication : e-mail, messagerie, conf-call... Selon l'enquête, cette sollicitation aurait des effets désastreux. Les managers se disent ainsi deux fois plus "souvent en tension" avec des collègues (21% contre 10% pour les non-managers), mais aussi avec leurs chefs (24% contre 11%). Cette pression se retrouve également dans la matérialisation d'une peur accrue du licenciement : 24% des managers ont "souvent" peur d'être licenciés, lorsque 9% seulement des non-managers ressentent cette crainte, qui reste le plus gros facteur de stress au travail. Ainsi, 84% de ceux qui craignent d'être licenciés se disent "souvent stressés". Le rapport montre que les managers auraient ainsi deux fois plus de mal à se concentrer que leurs collègues, et que leurs interactions, trop nombreuses, ne seraient pas qualitatives. Ils sont ainsi 50% à estimer que "les gens ne prennent plus le temps de se parler" dans leur entreprise, alors que 37% seulement des autres salariés en arrivent à ce constat.>> Lire l'article complet sur le site de l'Express
Quand Les Soft Skills Prennent Le Pas Sur les Hard Skills
Selon une étude Monster, 85 % des entreprises délaissent les hard skills au profit des soft skills, c'est à dire les compétences comportementales lors d'un recrutement. Autrement dit, la personnalité d'un candidat est devenue ces dernières années un critère décisif d'embauche, surpassant les hard skills, les compétences techniques. Ces dernières ont un fort risque d'obsolescence dans un nouvel écosystème numérisé. Si bien qu'en 2030, 85 % des métiers n'existeraient pas encore selon le rapport Dell publié en 2017. D'où l'importance d'avoir une personnalité qui fasse la différence, pour s'adapter et coopter. (...) Les compétences sociales sont déterminantes pour l'entreprise. Les qualités les plus valorisables reposent sur l'esprit d'ouverture, l'esprit de synthèse ainsi qu'un bon relationnel. Le relationnel fédère une équipe. Que ce soit avec son manager, ses collègues ou même le client. Par ailleurs, l'esprit d'ouverture est très important dans le sens où il faut s'assurer que le candidat puisse être capable de s'adapter et de passer d'une technologie à une autre, d'un secteur d'activité à un autre, d'un client à un autre. Les collaborateurs sont souvent amenés à changer de mission, il leur faut donc cette qualité d'adaptabilité et d'agilité. Enfin, l'esprit de synthèse est important. Il démontre un esprit bien structuré. >> Lire l'article complet sur le site de Forbes