Revue de presse achats - semaine du 3 au 7 décembre
Vous n'avez pas eu le temps de surfer sur le Web cette semaine? Pas de souci: la rédaction vous a concocté une sélection d'articles parus sur la Toile et qui devraient vous intéresser car ayant trait aux achats, aux relations fournisseurs, à la supply, à la RSE, etc. Bonne lecture!
Je m'abonne"Gilets jaunes": 13 milliards d'euros de pertes dans l'agroalimentaire ?
"Désorganisation de la production" débouchant sur du "chômage technique" sur certains sites de fabrication, "désorganisation totale" dans les relations avec la grande distribution (commandes annulées, ruptures d'approvisionnement, etc.), et "gaspillage alimentaire" de produits frais dû à une "saturation des entrepôts", sont les trois principales conséquences du mouvement de protestation national contre les taxes et la vie chère. Le secteur est composé de 18.365 entreprises, dont 98% de petites et moyennes entreprises, réalisant 170,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires, dont 22% est réalisé à l'exportation. Il emploie 386.412 salariés en équivalent temps plein. L'Ania dénonce aussi des conséquences négatives pour l'exportation de certaines denrées alimentaires en raison du "blocage de nombreux ports". "Notre secteur est en péril, certaines entreprises ne sont plus en capacité de produire et de livrer. Les conséquences sur le chiffre d'affaires et l'emploi sont irréversibles. Nous demandons aux pouvoirs publics que ces blocages cessent au plus vite et soient de toute urgence qualifiés de force majeure pour limiter l'impact des pénalités logistiques de la part de nos clients distributeurs" déclare Richard Girardot, président de l'association, et ancien patron de Nestlé France. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro
Et si les cabinets de conseil en achats étaient destinés à devenir les "Amazon" des entreprises ?
la limitation des risques est souvent un motif important pour faire appel à une solution externe. La gestion d'une multitude de fournisseurs, parfois de petite taille, rentre de plus en plus en contradiction avec les règles de gouvernance internes aux entreprises. Enfin, la réglementation impose maintenant des règles de devoir de vigilance de plus en plus stricte en matière de contrôle de risques financiers et en particulier de fraude, de RSE et la conformité au sens large avec une parfaite maitrise de la sous-traitance. Le contrôle des bénéficiaires effectifs et des délais de paiement constitue également un enjeu important, notamment en France depuis la Loi LME. Ainsi, le recours à un prestataire externe permet de mieux organiser la gestion de l'ensemble de ces contrôles.Toutes ces raisons ont conduit à l'émergence d'acteurs se positionnant de façons diverses sur cette chaîne de valeur de l'externalisation des achats. >> Lire la tribune complète sur le site des Echos
Les fabricants d'électroménager lourdement sanctionnés pour entente sur les prix
Les entreprises concurrentes s'étaient entendues sur des prix planchers en dessous desquels elles ne pouvaient descendre et sur un barème des majorations : 20 euros sur les appareils vendus moins de 200 euros ; 30 euros pour les produits entre 200 et 400 euros ; et 50 euros au-delà. Il ne s'agit pas de dérapages de seconds couteaux, mais d'une politique décidée " au plus haut niveau des entreprises lors de réunions secrètes ", indique l'autorité administrative présidée par Isabelle de Silva. "La concertation sur les hausses de prix se déroulait en trois étapes. Dans un premier temps, les dirigeants des entreprises se réunissaient pour définir les grandes lignes des hausses des prix avant que les responsables marketing ne discutent de leur mise en oeuvre, détaille l'Autorité de la concurrence. Enfin, les dirigeants se réunissaient à nouveau pour finaliser les modalités de la hausse de prix discutée et garantir ainsi un meilleur suivi. Des échanges téléphoniques complétaient ces discussions." >> Lire l'article complet sur le site du Monde
Un nouveau modèle de contrat de sous-traitance BTP
Les nouveaux modèles dévoilés intègrent, désormais, des conditions visant à renforcer la lutte contre le travail dissimulé, diffuser la carte BTP, veiller au respect des délais de paiement, ou encore, tenir compte des nouveaux moyens de communication. D'autres précisions concernant l'exécution des travaux ont également été apportées indique le communiqué, parmi lesquelles : la précision de l'existence ou non d'une période de préparation et si cette dernière est incluse dans le délai d'exécution ; l'indication d'un délai de visa de l'entreprise principale ; la fixation d'un délai de contestation des comptes-rendus de chantier ; l'indication que la date de remise au sous-traitant du procès-verbal de réception fixe le point de départ de la levée des réserves par le sous-traitant ;- et enfin des précisions sont apportées sur les dépenses communes à toutes les entreprises sur le chantier et les sommes à répartir entre l'entreprise principale et le sous-traitant. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Entreprises, attention, le risque politique prend de l'ampleur !
Brexit, tensions autour de la politique commerciale américaine, escalade russo-ukrainienne ou éternel sujet de la Corée du Nord... Le risque politique est aujourd'hui omniprésent . Une étude réalisée par Willis Towers Watson et Oxford Analytica (1) montre que les impacts sur le monde économique sont bien réels . 55 % des très grandes entreprises internationales - avec un chiffre d'affaires supérieur à 1 milliard de dollars - ont vécu au moins une perte liée au risque politique supérieure à 100 millions de dollars, le taux atteignant 35 % sur l'ensemble du panel. Avec, aux premiers rangs, la Russie (quatre mentions) et le Vietnam (trois mentions), puis l'Inde, l'Egypte, la Tanzanie, la RDC, le Ghana et la Colombie (deux mentions), et enfin l'Afrique du Sud, la Chine, Chypre, le Gabon, l'Indonésie, l'Iran, l'Irak, le Nicaragua, le Venezuela et le Yémen (une mention). Les pertes sont liées tout d'abord au transfert de devises (60 %), à la violence politique (48 %) et aux embargos à l'importation ou à l'exportation (40 %). Plus de la moitié (60 %) des répondants ont déclaré que les niveaux de risque politique avaient augmenté depuis l'année dernière. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Supply chain
Dernier kilomètre : un marché en effervescence
Et si le transport au dernier kilomètre n'était plus le maillon faible de la chaine logistique ? Force est de constater que ce segment de marché jouit d'une bonne dynamique. Ce dernier jouit d'un taux de croissance très important, avec la multiplication des offres de livraison de courses, l'augmentation de la part du e-commerce ou encore le changement des habitudes de consommation qui privilégie les circuits courts et désintermédiés. Le transport au dernier kilomètre devrait ainsi représenter un chiffre d'affaires de 2,6 Md€ en France, à l'horizon 2025, contre 1,1 Md€, en 2016, selon des statistiques publiées par Les Echos Etudes. Cette croissance soutenue attire donc de nombreux acteurs, majoritairement des TPE et PME qui pèsent 80 % du marché. Ce segment de la chaîne logistique est celui qui est le moins consommateur en capex, avec souvent la seule nécessité d'avoir un véhicule utilitaire léger et un chauffeur disposant d'un simple permis de conduire. >> Lire l'article complet sur le site de CapitalFinance
Comment l'Internet des objets trace les contours de la logistique de demain ?
L'avis d'Eric Lanzi, président de Geoconcept - "Prenons l'exemple de SITA, spécialiste de la gestion des déchets, qui a doté ses collecteurs de capteurs dédiés afin de suivre à distance leur taux de remplissage. La remontée des informations sur les équipements en temps réel permet de planifier et d'assurer les interventions au bon moment, lorsque le collecteur de déchets est presque plein. Grâce aux poubelles connectées SITA peut connaître le niveau de remplissage en temps réel et donc "prévoir" les volumes à ramasser. Via nos algorithmes seuls capables d'optimiser les tournées dès la planification ou la réception des commandes de transport, le transporteur peut organiser au mieux les tournées sur la base d'une réalité factuelle. Concrètement l'information du niveau de remplissage fournie par le conteneur à ordures connecté vient modifier la priorité qu'on donne au ramassage au sein de la tournée. C'est ici l'IoT qui déclenche les tournées ! >> Lire l'article complet sur le site de Transportissimo
Gilets jaunes : les organisations professionnelles font les comptes
Estimant les pertes d'exploitation pour les transporteurs comprises entre 400 et 600 millions d'euros (M€), les organisations professionnelles dressent un état des lieux de ces dernières semaines. "Les camions sont bloqués dans des centaines de kilomètres de bouchons ou dans les zones logistiques, sans pouvoir livrer. Des entrepôts sont inaccessibles et les personnels sont menacés. On constate, en outre, dans plusieurs régions des problèmes d'approvisionnement en carburant", assurent la FNTR, l'Union TLF, l'Unostra et la CSD. Pire, l'OTRE témoigne d'une situation très compliquée sur le terrain : "depuis plusieurs jours, une nouvelle étape a été franchie. Elle se traduit par des comportements hostiles et menaçants à l'encontre des conducteurs, et des actes de malveillances et de détériorations des véhicules." >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique
Accord sur le paquet mobilité dans le transport routier : une avancée majeure pour une Europe qui protège
Le communiqué du ministère des Transports français est tombé à 2h30 du matin. Elisabeth Borne se félicite d'une avancée majeure. Il reste à être optimiste. Voici le communiqué complet: "Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports, salue l'accord trouvé le 3 décembre en Conseil des ministres européens des Transports pour une réforme du paquet mobilité dans le transport routier". "Au terme de 18 mois de négociation, et après plus de 14h de discussion aujourd'hui, cet accord constitue une avancée majeure pour harmoniser par le haut les droits sociaux des salariés du secteur, pour créer les conditions d'une concurrence plus équitable au sein du marché européen, et pour s'assurer enfin du bon respect des règles. C'est la traduction concrète du combat porté par la France depuis de longs mois pour que le droit du détachement s'applique pleinement au transport routier", a indiqué Elisabeth Borne. >> Lire l'article complet sur le site de Transportissimo
Transport routier : une dérogation temporaire sur les temps de conduite et de repos
Estimant "qu'un mouvement national perturbe les conditions de circulations et l'approvisionnement national" et que "de nombreux conducteurs se sont retrouvés immobilisés loin de leurs attaches familiales et professionnelles", le législateur a publié au Journal Officiel du 1er décembre un arrêté de dérogation temporaire relatif au temps de conduite et de repos des chauffeurs. Cet arrêté autorise une prolongation de 2 heures de la durée maximale de conduite journalière et de 4 heures la durée maximale de conduite hebdomadaire jusqu'au 5 décembre à minuit. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique
Le transport routier, caillou dans la chaussure de l'Europe
La France veut qu'un routier soit considéré détaché dès qu'il roule à l'étranger, la Commission le propose après trois jours dans un autre pays, les pays de l'Est défendent l'idée d'une dizaine de jours ! Ces derniers sont d'autant plus fermes qu'ils jugent que la récente réforme du travail détaché est un cadeau fait à la France et l'Allemagne. Pour ce nouveau round bruxellois, les participants, qui qualifient cette réunion de "match retour" étaient pessimistes en début de soirée. Cela veut dire que le match aller a eu lieu et que chacun considère sans doute qu'ils étaient rentrés chez eux sur un "nul". Entre temps, la montée des populismes et la pression sociale incitent chacun à ne rien lâcher (ou à la marge), à l'exemple du gouvernement français empêtré dans la fronde des gilets jaunes. De leurs côtés, les pays de l'Est, menés par la Pologne et la République Tchèque demandent de la souplesse pour un trafic fluide sur tout le territoire européen au nom du marché unique. >> Lire l'article complet sur le site
Commande publique
La consécration du sourcing dans l'achat public, une vraie fausse bonne idée ?
Par Sébastien Taupiac - La performance des possibilités en matière de traçabilité et de pérennité de l'outil de sourcing mis en oeuvre est un élément majeur à étudier lors du choix de ce dernier. En effet, l'acheteur doit être en mesure de démontrer que la mise en oeuvre des opérations de sourcing n'a pas eu d'impact sur les trois grands principes de la commande publique. Cette traçabilité est d'autant plus importante lors de la conduite de rencontres ou réunions avec les fournisseurs potentiels. L'enregistrement de la date, durée, personnes et fonctions présentes ainsi que des principales thématiques évoquées semblent être un minimum à respecter au regard des processus déjà mis en oeuvre au sein de certains opérateurs de mutualisation nationaux. À noter que l'enregistrement et la conservation de ces informations doivent se faire en conformité avec les récentes obligations imposées par le RGPD. L'acheteur doit donc s'assurer de la parfaite intégration de ces exigences par le prestataire ou éditeur de la solution. Un outil de sourcing ne peut garantir à lui seul déontologie et éthique de l'acheteur public. Il est ainsi vivement conseillé aux organisations achats de rapidement mettre en oeuvre des chartes de bonnes pratiques et plus globalement des chartes en matière d'éthique et de déontologie à l'image par exemple de la réalisation du département du Gard. >> Lire la tribune complète sur le site de Weka
Vers la prise en compte de la responsabilité sociale des entreprises dans les marchés publics
Si aujourd'hui encore, les critères de sélection relatifs à la responsabilité sociale des entreprises sont censurés par le juge administratif, il existe des motifs d'espoir pour l'avenir. Nicolas Lafay, avocat au barreau de Paris, a soufflé quelques astuces à destination des acheteurs publics, lors d'une conférence organisée par achatpublic.com. La volonté d'intégrer un critère de responsabilité sociale des entreprises (RSE) dans les marchés publics ne date pas d'hier. Beaucoup ont essayé, en vain. A chaque fois, le juge administratif a sanctionné son utilisation, le considérant comme trop éloigné de l'objet du marché, ou dénué de lien avec celui-ci. Le dernier exemple est celui de Nantes métropole pour un marché de travaux d'impressions (CE, 25 mai 2018, n°417580). Le critère "performance générale en matière de responsabilité sociale des entreprises", pondéré à 15% et comprenant notamment un sous-critère "aspects sociétaux" a été censuré par le Conseil d'Etat. >> Lire l'article complet sur le site du Moniteur
RSE
Cycl-add rénove les vieux plastiques avec des déchets industriels
Très difficilement recyclables, les salons de jardin, jouets d'extérieur et autres pots en plastique finissent leur vie à la Déchetterie. Hervé Guerry, président du bureau d'étude Créastuce, spécialisé depuis vingt ans en plasturgie et écoconception dans l'Ain, a trouvé un moyen de régénérer cette matière première de piètre qualité. Comment ? En lui incorporant des additifs à base de poudres époxy, elles-mêmes issues de déchets industriels valorisés. Brevetés, ces boosters développés par Cycl-add, spin-off de Créastuce créé en 2016, sont composés d'encres de tonner et de reliquats de peinture récupérés dans l'industrie métallique. "Ce sont des poudres propulsées au pistolet en cabine. Les hottes aspirantes récupèrent jusqu'à 40 % de la peinture projetée dans le vide. C'est un produit sans solvant, non dangereux et non usagé." Et disponible en quantité : 30.000 tonnes enfouies chaque année. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Économie circulaire : les professionnels du bâtiment se mobilisent
FFB, Capeb, Unicem ou encore FNBM se sont engagés pour améliorer la collecte et la valorisation des déchets du bâtiment. Dans un communiqué, les partenaires (*14 au total) rappellent s'être associés pour construire le cahier des charges d'une étude sur la manière de répondre efficacement aux objectifs fixés par la feuille de route économie circulaire (FREC). Après avoir transmis ce cahier des charges aux pouvoirs publics, la réalisation de l'étude entre dans sa phase opérationnelle avec, pour horizon, les travaux législatifs à venir sur la transposition des directives européennes " déchets ", attendue pour le printemps prochain. Cette étude qui débutera le 4 décembre prochain vise la mise en place de scénarios permettant d'améliorer la gestion des déchets du bâtiment. Elle doit permettre d'améliorer l'utilisation des ressources disponibles en fin de vie des bâtiments, de faciliter et optimiser la collecte des déchets et de soutenir et développer les filières de réemploi, recyclage et autres formes de valorisation "dans le respect de la hiérarchie de modes de traitement des déchets".>> Lire l'article complet sur le site de Batiweb
Casino lance le premier étiquetage sur le bien-être animal
Associé à trois ONG reconnues pour leur expertise en faveur du bien-être animal, le groupe Casino propose le premier étiquetage sur ce critère, pour des produits de volaille. Les premiers produits de volaille étiquetés "bien-être animal" seront disponibles à partir du 10 décembre dans les 5 000 magasins Géant Casino et Supermarchés Casino. >> Lire l'article complet sur le site de La Croix
Oui, on peut être une entreprise engagée ET rentable
L'avis de l'entrepreneuse Alice Korngold - "Si les entreprises ne s'engagent pas, elles mourront. Prenons le cas du réchauffement climatique ; l'ouragan Florence qui a récemment frappé durement la côte Est des États-Unis a eu des conséquences terribles sur les populations. Mais cet impact se mesure également au niveau du business. Financièrement, c'est dévastateur. Prenons un contre-exemple ; certaines entreprises s'engagent sur le long terme, pour garantir l'éducation, l'accès à la santé et la protection de l'environnement. L'entreprise ExxonMobil a par exemple investi massivement dans la recherche contre la malaria, car elle est implantée dans de nombreux pays touchés par la maladie. Les cadres dirigeant.es ont bien compris que si les épidémies se répandaient, ce serait mauvais pour leur business. C'est un raisonnement pragmatique, qui profite à tout le monde. Par ailleurs, pour une entreprise qui cherche à développer ses marchés à l'étranger, investir dans le développement économique du tissu local est fondamental. On voit de plus en plus d'études qui convergent dans ce sens. Elles émanent des grands cabinets de gestion d'actifs, même eux le voient ! Je pense qu'on vit à une époque où la transparence, la responsabilité et l'engagement sont les nouveaux piliers du business." >> Lire l'interview complète sur le site de l'ADN
Patagonia donne 10 millions pour la planète
Sur LinkedIn Rose Marcario, CEO de Patagonia, partage sa vision de l'entreprise responsable. Les sociétés doivent "payer [leurs] impôts en fonction de [leur] réussite, et soutenir [leur] pays et [leur] gouvernement (...) qui doivent à leur tour contribuer à la santé et au bien-être de la société civile. Les impôts permettent de faire fonctionner les services publics, les services de santé, et nos institutions démocratiques. Ils protègent les personnes les plus vulnérables (...). Et malgré tout cela, l'administration Trump a choisi de faire bénéficier les entreprises d'une réduction d'impôts, menaçant directement ces services aux dépens de notre planète." Oui, parce que cette loi avantage certaines entreprises encore plus que les autres. Celles qui viennent de l'industrie pétrolière et gazière. Pour elle, c'est clair : les sociétés ne doivent pas bénéficier de cadeaux des politiques - elles doivent assumer leurs responsabilités et leur rôle dans un monde chamboulé par les urgences. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN
Ile-de-France : troisième session de l'appel à projets sur l'économie circulaire et les déchets
La direction Ile-de-France de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a lancé, le jeudi 6 décembre, la troisième session de son appel à projets "Economie circulaire et déchets en Ile-de-France". "Cet appel à projets doit permettre à la fois d'accélérer l'identification et le montage de projets, mais aussi de favoriser et d'accompagner les synergies organisationnelles entre différents acteurs régionaux", explique l'Ademe Ile-de-France dans un communiqué. Les collectivités territoriales, les établissements publics, les associations, fondations, entreprises et acteurs privés sont invités à répondre à cet appel. Il couvre dix volets thématiques. >> Lire l'article complet sur le site de Environnement magazine
Fleet / Mobilité
Modèles adaptés au nouveau cycle WLTP : ça progresse très lentement
Le marché européen a tourné au ralenti en octobre à cause du cycle WLTP. Les constructeurs ont visiblement plus de mal que prévu à mettre à jour leurs modèles puisque seulement 63 % d'entre eux aujourd'hui sont à jour vis à vis du nouveau cycle d'homologation. Rappelons que le passage au cycle WLTP oblige, entre autres, les constructeurs à implanter des filtres à particules sur les moteurs essence actuels à injection directe. Mais ce n'est évidemment pas la seule modification importante à effectuer sur les véhicules qui doivent parfois nécessiter d'importantes refontes de la cartographie et de l'injection. Parfois, si l'investissement est trop grand, le modèle est purement et simplement abandonné, surtout s'il arrive en fin de vie (Audi A3 e-tron, Peugeot 208 GTI...). >> Lire l'article complet sur le site Caradisiac
La Loi d'Orientation des Mobilités (enfin) présentée en Conseil des ministres
Après 18 mois de travail et concertation avec les différents acteurs concernés, le projet de Loi d'Orientation des Mobilités (LOM) a été présenté ce lundi 26 novembre en Conseil des ministres. Le texte, qui vise à désenclaver les territoires et proposer des alternatives à la voiture, est présenté telle une boîte à outils dans laquelle collectivité territoriale et entreprises sont incitées à piocher pour améliorer la mobilité de nos concitoyens. Pas de grande surprise lors de l'annonce faite aujourd'hui : le développement du véhicule électrique, l'autopartage, le covoiturage ou encore le vélo conservent une bonne place dans le dispositif imaginé par le Gouvernement. Les péages urbains ont quant à eux disparu pour tenter de calmer la contestation de ces derniers jours. Notons toutefois, que le projet de loi est amené à évoluer. Il sera sans aucun doute enrichi lors des débats au Parlement. >> Lire l'article complet sur le site Automobile Entreprise
Gruau se lance dans la LLD de véhicules transformés avec G'Lease
Le groupe Gruau multiplie les initiatives dans le cadre de son Projet d'Entreprise 2022. Après une séquence internationale marquée par la signature d'une joint-venture en Chine avec Brillance Special Vehicle et l'ouverture de la filiale Gruau Deutschland, le carrossier se focalise à nouveau sur le marché national avec le lancement d'une offre de location longue durée de véhicules utilitaires transformés. Pour construire son offre G'Lease, Gruau s'est appuyé sur l'expertise de Parcours. La filiale d'ALD opère en marque blanche en apportant son savoir-faire dans le domaine du financement à destination des professionnels et en mettant à disposition un plateau technique et du personnel pour traiter toutes les demandes des clients du carrossier. >> Lire l'article complet sur le site Journal'Auto
Le train à batterie de Bombardier, un hydrogène-killer ?
Le constructeur français Alstom a présenté mercredi 21 novembre 2018 une version française de son train à hydrogène. Objectif: que les régions commandent une trentaine d'exemplaires au premier trimestre 2019. Mais est-ce un choix technologique vraiment pertinent ? Est-ce la seule façon de remplacer les trains au diesel ? Le groupe québécois Bombardier a une option beaucoup plus économique et énergétiquement plus efficace à proposer. Nom de code: Talent 3. A l'occasion du salon du ferroviaire InnoTrans, à Hennigsdorf près de Berlin, le groupe Bombardier a présenté du 18 au 21 septembre 2018 un train à batterie qui remplace le train diesel polluant. Une solution qui est, selon Bombardier, DEUX FOIS moins coûteuse que le train à hydrogène. Le constructeur allemand Siemens Mobility, en collaboration avec la compagnie autrichienne ÖBB, va proposer un concept similaire. >>Lire l'article complet sur le site Techniques Ingénieur
Travel
Les moyens de paiement à l'heure de la Blockchain et des fintechs
Après une longue période d'immobilité, les moyens de paiement doivent s'adapter pour répondre aux attentes des voyageurs d'affaires et des travel managers qui commencent à s'impatienter. A l'heure de la technologie Blockchain et de la multiplication des fintechs, quelles innovations concrètes peuvent révolutionner le marché du voyage d'affaires ? La technologie Blockchain pourrait ainsi devenir dans un futur proche une alternative sérieuse à la carte virtuelle, très utilisée pour le règlement des hôtels. Les acteurs du paiement comme AirPlus, VISA ou encore Mastercard ont d'ailleurs pris les devants et commencent à tisser des partenariats avec des start-up spécialisées dans les cryptomonnaies telles Le Swave, Ripple ou Chain. Côté acquéreur/fournisseur de l'industrie du voyage, les cryptomonnaies sont encore globalement peu acceptées comme moyen de paiement notamment en raison de la volatilité du cours de ces dernières. >> Lire l'article complet sur le site Déplacements Pros
IT
TIPS, le nouveau système européen de paiement instantané
La Banque centrale européenne a lancé le 30 novembre 2018 un nouveau système de paiement instantané. Baptisé TIPS, ce nouvel outil doit permettre aux banques européennes d'affronter les géants de la tech dans cette activité. TIPS (TARGET Instant Payment Settlement) est destiné aux entreprises comme aux particuliers, dans une activité alors dominée par PayPal, Google, Facebook, Amazon, Alibaba ou Tencent. La première transaction par TIPS a été effectuée le 30 novembre entre des clients de Natixis (groupe BPCE) et de la banque espagnole CaixaBank. D'après la BCE, le traitement des paiements prend 10 secondes et coûte un dixième de centime, soit 0,002 euro. Ces transactions ne sont accessibles qu'aux banques de l'Union européenne, uniquement en euros pour l'instant, mais la banque centrale affirme pouvoir ouvrir son service à d'autres devises si la demande en est faite. >> Lire l'article sur le site Usine Digitale
RH / Carrière / Management
Le codéveloppement : secrets d'une approche puissante et pragmatique de développement professionnel
Une démarche aux origines canadiennes, basée sur l'échange de pratiques, l'entraide et l'intelligence collective, conçue et développée par Claude Champagne et Adrien Payette, deux Canadiens, qui en donnent la définition suivante : " Un groupe de codéveloppement est un groupe de personnes qui veulent améliorer leur pratique professionnelle, quelle qu'elle soit, et qui s'entraident dans ce sens, car elles croient pouvoir apprendre les unes des autres " L'objectif est d'apprendre au contact des autres, développer son identité professionnelle et améliorer sa pratique par l'expérience, l'échange, l'action et l'expérimentation, en prenant en compte la dynamique de groupe. >> Lire l'article complet sur le site Cadre dirigeant magazine
L'analyse cérébrale pour évaluer un candidat, ça peut vraiment arriver en France ?
Et si le nouveau test de recrutement était en fait une analyse cérébrale. Non, vous ne rêvez pas, des chercheurs américains qui viennent de publier dans la revue Science Advances, ont bel et bien scanné le cerveau de candidats pour évaluer leur savoir-faire et leur expérience. Pour cela, ils ont attifé les cobayes d'un casque bardé de capteurs et enregistré l'activité de leur cerveau. En fonction des zones activées là haut, ils ont été capables d'analyser leurs capacités motrices. Notamment leur dextérité car il s'agissait de chirurgiens. Hum, on s'en réjouit d'avance. Mais ce type de sélection pourrait-il vous concerner demain ? Ces analyses cérébrales servent surtout à révéler le " coup de main " de professionnels, leur dextérité. Donc, si elles venaient à débarquer en France, elles concerneraient des métiers essentiellement manuels. Mais attention tous les cerveaux ne sont pas identiques. Par ailleurs sommes-nous prêts à laisser la machine servir de caution pour valider un choix de cet ordre? >> Lire l'article complet sur le site Cadre emploi