Revue de presse achats - semaine du 15 mars
C'est pour vous, et rien que pour vous, qui n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine que la rédaction a sélectionné des articles parus sur le Web. Bonne lecture!
Je m'abonneCoup de chaud sur les matières premières
Du cuivre, à l'étain, en passant par le blé, le maïs, l'huile de palme ou le soja, sans oublier le pétrole ou le fer, tous ces produits ont un point commun : leurs prix connaissent une forte poussée de fièvre. Depuis l'automne 2020, les cours des matières premières ont commencé à s'enflammer. Et la tendance se poursuit en ce début d'année 2021. A cet égard, le cas de l'étain est exemplaire. Le métal blanc se négocie actuellement à plus de 26 000 dollars (environ 21 700 euros) la tonne sur le London Metal Exchange, renouant ainsi avec des niveaux atteints il y a neuf ans. Depuis le 1er janvier, son cours progresse de 30 %. Ce n'est pas le seul métal à s'échauffer. Le cuivre, lui, tutoie la barre des 9 000 dollars la tonne, en hausse de 15%, après avoir frôlé, courant février, son record historique de 10 190 dollars la tonne. Quant au nickel, il a franchi, au même moment, le seuil des 20 000 dollars la tonne, un plus haut depuis six ans, avant de subir un brusque coup de froid. >> Lire l'article complet sur le site du Monde
Et...
Nouveau supercycle des matières premières?
Est-ce pour autant le signe d'un nouveau supercycle des matières premières comme ceux que l'humanité a connu au tournant du 19e et du 20e siècle, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, puis dans les années 1970 et enfin dans les 2010, lors de l'industrialisation de la Chine ? Des cycles pendant lesquels la pénurie d'investissements avait fini par entraîner une pénurie de matières premières et une flambée des prix puis de nouveaux investissements ? Certaines banques, Citi, JP Morgan, l'affirment déjà. Pour d'autres banques et analystes, telles que BMO Capital, il s'agit d'une surchauffe temporaire du secteur, liée à la reprise économique accélérée, mais aussi aux quantités astronomiques de liquidités qui s'engouffrent dans les matières premières à la faveur de la nouvelle faiblesse du dollar, alors que tout le monde craint un retour de l'inflation. Une bulle en somme, que la Chine pourrait faire éclater en normalisant sa politique monétaire. >> Lire l'article complet sur le site de RFI
Peintures, colles, enduits, vernis : la Fipec constate une pénurie de matières premières
C'est au tour du secteur des industries des peintures, encres, couleurs, colles et adhésifs et préservation du bois de s'inquiéter de la pénurie de matières premières. La Fipec, qui représente les entreprises industrielles spécialisées dans la fabrication de mélanges chimiques, a tiré la sonnette d'alarme. Ses adhérents subissent de plein fouet les fortes perturbations sur leurs capacités de production. Certaines substances indispensables à la fabrication de peintures, colles, encres, enduits, vernis et autres mélanges pour les secteurs de l'automobile, du bâtiment ou encore de l'aéronautique ne sont aujourd'hui plus disponibles, ou sous conditions d'allocation extrêmement strictes. "Cette rupture d'approvisionnement de peintures dans le BTP ralentit les chantiers. Chaque profession est interdépendante, ce qui crée un effet boule de neige", regrette Gilles Richard, délégué général de la Fipec. "Nos adhérents auront des difficultés croissantes pour approvisionner leurs clients." Généralisée à l'échelle européenne, cette crise dure depuis plusieurs semaines et met à mal les entreprises qui peinent à se faire livrer les substances chimiques dont elles ont besoin pour leur production. "La crise vient en partie de Chine, où le pays a préféré approvisionner son marché intérieur, ce qui a entraîné une pénurie des matières premières et une flambée des prix des conteneurs, mais également du Texas et d'Allemagne avec des sites industriels en maintenance ", explique Gilles Richard. >> Lire l'article complet sur le site de BatiActu
Les usines françaises de Stellantis touchées par la pénurie de semi-conducteurs
La production de l'usine Stellantis de Rennes-La Janais (35), où 2 000 personnes produisent des Peugeot 5008 et Citroën C5 Aircross, a été arrêtée vendredi 12 et lundi 15 mars 2021 en raison d'un problème d'approvisionnement de pièces, a-t-on appris lundi de sources concordantes. D'autres usines du groupe, comme Mulhouse et Sochaux, auraient été mises partiellement à l'arrêt pour le même motif. "Il y a eu un Conseil économique et social (CSE) ce matin et on a confirmé qu'on travaillait demain matin" (mardi), a indiqué le service de communication de l'usine de Rennes, confirmant que la production a été à l'arrêt vendredi et lundi. "C'est un problème d'approvisionnement des pièces en semi-conducteurs, une crise (d'approvisionnement) mondiale" qui est à l'origine de cet arrêt, selon la même source. >> Lire l'article complet sur le site du Journal Auto
La PME sous-estime le professionnalisme qu'il faut avoir dans les achats
Interview de Pierre Brucher, conseil opérationnel en optimisation des coûts et de management de transition en performance Achats et Supply chain -"Un des cas les plus difficiles que j'ai rencontrés était dans l'automobile. Nos clients nous demandaient sans arrêt des baisses de prix. La grosse partie de nos coûts venait de mousses et de coiffes de sièges, mais les fournisseurs historiques, en situation d'oligopole, malgré le volume très important de nos commandes, ne nous accordaient aucune réduction et étaient à l'origine de fréquents arrêts de production et d'importants problèmes qualité. La situation était devenue intenable. Dès mon arrivée en poste, devant un tel constat, je n'ai rien lâché malgré un contexte très "politique". Prenant fermement le contrôle des relations avec ces fournisseurs, il m'a fallu neuf mois pour rétablir la situation et obtenir d'eux des gains exceptionnels pour l'entreprise, en rupture totale avec l'historique de hausses de prix, de non qualité produit et logistique. Aveu final de ces fournisseurs "on ne nous l'avait jamais vraiment demandé !". Mon sentiment, c'est que personne n'osait vraiment s'imposer et que les fournisseurs entretenaient activement leur influence et profitaient de la dilution des responsabilités pour mieux imposer leur jeu." >> Lire l'intégralité de l'interview sur le site de Association des Intrapreneurs
Comment la pandémie a perturbé l'approvisionnement des fabricants de meubles
La fermeture ces dernières années des hauts fourneaux sur le Vieux Continent n'a pas permis de répondre à la demande d'acier. La fabrication de molécules pour les mousses, par une poignée d'usines chimiques dans le monde, a, elle, été freinée par un phénomène de concentration. "Cette logique de concentration est historique dans la production de matières premières. Le redémarrage n'a pas été le même dans le monde. Ces entreprises ont répondu aux commandes les mieux valorisées", poursuit le dirigeant. En moyenne, les fabricants de meubles doivent désormais patienter entre 4 à 6 mois avant d'être livrés. "Nous avons craint début 2021 qu'une pénurie stoppe nos usines, finalement elles tournent mais la gestion est très compliquée, reprend Philippe Moreau, président de l'Ameublement Français. Cela nous oblige à passer des commandes sur 3 à 4 mois, donc pour juin. Il faut prendre des précautions ". La constitution de stocks est devenue une priorité. Car certains industriels fabriquent à la commande, dans le secteur de la cuisine notamment. Quand la matière n'est pas là, ils ne peuvent donc pas produire. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Pourquoi vous ne verrez plus systématiquement l'origine de votre lait
Le Conseil d'État a indiqué dans une décision concernant l'étiquetage du lait qu'il annulait le décret du gouvernement qui obligeait jusqu'alors l'indication de l'origine du lait. "Par décret du 19 août 2016, le Premier ministre a rendu obligatoire, à titre expérimental, l'indication de l'origine du lait ainsi que du lait et des viandes utilisées comme ingrédient dans des denrées alimentaires préemballées, pour la période allant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2018", une période d'expérimentation prorogée par décrets jusqu'au 31 décembre 2021, rappelle la décision relayée par l'AFP ce vendredi 12 mars. Le Conseil d'État avait été saisi par le géant laitier Lactalis, qui semble avoir eu gain de cause. "Après avoir interrogé la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), le Conseil d'État juge qu'il est illégal d'imposer l'étiquetage géographique du lait car il n'y a pas de lien avéré entre son origine (UE, non UE) et ses propriétés", a-t-il indiqué dans un communiqué synthétisant sa décision rendue mercredi. Le groupe Lactalis faisait valoir que la décision du gouvernement français était contraire au règlement du 25 novembre 2011 du Parlement européen et du Conseil de l'Union européenne. Celui-ci concernait l'information du consommateur sur les denrées alimentaires, a ajouté le Conseil d'État.>> Lire l'article complet sur le site de RTL
"Le Made in France ne suffit pas à faire vendre un produit", rappelle Tiphaine Chouillet (La Racine)
"Il faut que la qualité du produit soit immédiatement perceptible par le consommateur, ce qui passe par l'image notamment. Cela peut passer par le site internet et la communication. Il faut avoir la possibilité d'avoir une garantie accessible et de pouvoir réparer ses produits rapidement. On va voir apparaître de plus en plus de services de réparation et de seconde main. Il y a six ans, le "made in France" n'était pas un sujet aussi fort. Il y a eu une prise de conscience globale avec la crise, en plus des mouvements de ces dernières années (le salon MIF, par exemple, en témoigne). Ce sujet qui était réservé à une cible avertie, s'est ouvert à tous avec le Covid, quelque soit sa catégorie socioprofessionnelle." >> Lire l'inrégralité de l'interview sur le site de Businessmarchés
Innovation
Danone lance des tablettes de lait pour remplir les biberons
Danone lance les premières tablettes de lait infantile pré-dosées au Royaume-Uni. Des dosettes carrées et calibrées, dont le format est proche des dosettes pour lave-vaisselle et qui ont été conçues en partenariat avec le groupe agroalimentaire Meiji . L'entreprise japonaise est à l'origine de ce procédé pour lequel elle a obtenu un brevet. Meiji commercialise déjà ses produits en Asie. Les jeunes parents apprécieront sans doute le format pour préparer le biberon de la nuit. En pleine révolution de sa gouvernance , Danone ne dévoile pas les termes de son partenariat " commercial ". Le groupe précise néanmoins qu'il sera " le seul en Europe " à produire du lait infantile sur la base de ce procédé japonais. La fabrication se fera dans son usine de Wexford, en Irlande. Récente et déjà dédiée à l'élaboration de lait pour bébé, Wexford a été spécialement équipée pour cette innovation et sera en mesure de fournir plusieurs marchés européens en 2022, si l'expérimentation s'avère concluante au Royaume-Uni. Danone a choisi le marché britannique pour opérer ce lancement parce qu'il est le plus gros en Europe, pesant 500 millions d'euros par an. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Une start-up française a créé une enzyme capable de recycler le plastique à l'infini
Les chercheurs de Carbios ont trouvé une enzyme extraite d'un tas de feuilles de compost et, en la modifiant en laboratoire, ont réussi à améliorer sa capacité à décomposer le plastique. Cette molécule pourrait décomposer 90% du PET en 10 heures, en séparant et purifiant les résines une à une. Ensuite, elles pourront être ré-assemblées pour créer un nouveau plastique sans aucune perte. Ce plastique pourrait donc être recyclé aussi facilement que le verre. Plusieurs industries sont déjà intéressées par cette proposition, comme Nestlé, Pepsi, l'Oréal et Orangina-Schweppes. Elles ont même autorisé la start-up a testé leur projet sur leurs produits. Pour ne pas perdre de temps, Carbios construirait déjà une usine près de Lyon qui permettrait de recycler 2000 tonnes de plastique d'ici 2021. >> Lire le sujet complet sur le site de Demotivateur
Commande publique
Bercy veut faire de la commande publique un outil de la relance verte
"Aujourd'hui, après 21 mois de travail, nous avons revu les règles du jeu administratives pour insérer dans les appels d'offres publics une clause environnementale. Si un appel d'offres n'en comporte pas, il faudra le spécifier", annonce Agnès Pannier-Runacher. Cette avancée préfigure l'obligation de la clause environnementale qui devrait arriver dans les cinq ans avec la loi Climat, et doit sécuriser tous les acheteurs publics soucieux de rester dans les clous de la légalité. "Cela permet d'équilibrer les critères des appels d'offres et de mieux noter une réponse plus chère mais mieux-disante au niveau environnemental, et donc de remettre un peu de concurrence loyale avec certaines entreprises non européennes moins attentives aux émissions CO2, au traitement des déchets ou à l'économie circulaire", précise la ministre déléguée. C'est important, dit-elle, par exemple pour flécher la grosse enveloppe de la rénovation énergétique et pour qu'une mairie puisse embaucher facilement et sans frémir un artisan du coin pour refaire l'isolation de la salle de classe. En gonflant largement la part des appels d'offres dotés d'une clause environnementale, Bercy espère favoriser les entreprises françaises et européennes, mêmes petites, qui sont en général plus outillées sur ces sujets que des industriels asiatiques ou de pays à bas coûts (l'aspect environnemental pouvant compenser des surcoûts). >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Économie de défense. L'envolée des coûts d'entretien des matériels
Les coûts de MCO peuvent être réduits en mettant en concurrence les différents prestataires. Cela ne constitue toutefois qu'une solution à court terme. L'accroissement des coûts trouve principalement sa source ailleurs, dans les choix faits lors de la conception des équipements. Pour obtenir certaines performances, il est nécessaire de choisir des matériaux, des composants et une architecture qui peuvent entraîner des coûts élevés de MCO lorsque les équipements entrent en service. Plutôt que de gérer ces coûts a posteriori, il vaut mieux tenter de les anticiper en analysant en amont les dépenses associées aux différentes alternatives techniques sur l'ensemble du cycle de vie des équipements. Le meilleur MCO est celui que l'on peut éviter ou, tout du moins, minimiser tout en offrant un niveau acceptable de performances opérationnelles. Enfin, l'organisation même du MCO, au ministère des Armées et entre le ministère et ses partenaires industriels, explique le niveau élevé des dépenses de MCO. Nous retrouvons ici des enjeux classiques de la théorie de l'entreprise concernant les coûts de transaction, c'est-à-dire ceux liés à la recherche d'un partenaire (sélection et négociation du contrat) et à l'exécution des prestations (surveillance des performances et renégociations). Faut-il faire ou faire faire ? Le découpage des activités entre les différents acteurs permet-il une réalisation efficace du MCO ? Comment faire en sorte d'éviter des coûts inutiles, des délais et des conflits de responsabilité ? >> Lire l'article complet sur le site de Areion24.news
Marché de formation : une négociation peut ne porter que sur le critère du prix même si sa pondération est faible
Pour un marché portant sur la "formations achats", la société requérante avait obtenu, après négociation, une note technique pondérée de 76,50 points sur 90 et une note financière de 9,94 points sur 10. Leur offre avait été rejetée par le pouvoir adjudicateur au profit d'un prestataire de formation qui avait obtenu 85,50 points au titre de la valeur technique et 7,90 points au titre de la valeur financière. Le règlement de la consultation du marché précisait que " le pouvoir adjudicateur mènera une négociation sur les aspects techniques et/ou financiers avec les deux entreprises dont les offres auront été jugées les plus satisfaisantes au regard des critères d'attribution pour chacun des lots ". Après l'analyse des offres reçues, l'acheteur a engagé une négociation portant exclusivement sur le critère du prix, alors même que la société requérante avait souhaité engager une négociation portant également sur les critères techniques. Selon le juge, il résulte des dispositions du Code et du règlement de la consultation que le pouvoir adjudicateur pouvait engager une négociation limitée au seul critère du prix. D'autre part, les sociétés en compétition ont été placées dans une situation identique dès lors qu'elles ont toutes pu proposer une révision des prix de leurs prestations, et que leurs propositions ont été prises en compte afin de déterminer l'offre économiquement la plus avantageuse. >> Lire l'article complet sur le site de Weka
RSE
Devoir de vigilance : les députés européens se mettent d'accord sur un texte ambitieux
Le texte est destiné à contraindre les entreprises à identifier, traiter et corriger leurs impacts sur les droits humains et l'environnement, tout au long de la chaîne de sous-traitance. Il devrait peser auprès de la Commission européenne qui doit produire un projet de législation d'ici l'été. Les députés souhaitent que toutes les sociétés opérant sur le sol européen, y compris les entreprises étrangères ou les PME cotées en bourse et à haut risque, puissent être condamnées en justice pour manquement à leur devoir de vigilance sur les risques environnementaux et sociaux. Et les sanctions administratives proposées incluent des lourdes amendes, l'exclusion des marchés et aides publics et l'interdiction d'importer certains biens. Enfin, les victimes de pays étrangers pourront demander réparation auprès des cours européennes. Le vote des députés est "un message fort adressé à la Commission", réagit Dominique Potier, le député PS qui avait porté la loi française de 2017. D'abord, il n'est pas si fréquent que le Parlement se saisisse de son droit d'initiative législative qui lui permet de formuler une proposition à la Commission. Ensuite, la large majorité avec laquelle il a été adopté (...) montre une convergence inédite. Même si les députés PPE sont encore divisés sur ce sujet qui crispe le patronat, le parti de droite, majoritaire au Parlement, a visiblement évolué sur la question. >> Lire l'article complet sur le site de Novethic
Pourquoi la mode doit encore s'améliorer en matière de durabilité ?
Les émissions de CO2 produites par l'industrie de la mode dans son ensemble ne faiblissent pas, mais augmentent - les prédictions annoncent ainsi une hausse vertigineuse du volume de vêtements et chaussures de 81% d'ici 2030, soit 102 millions de tonnes par an. Un récent rapport réalisé par le Global Fashion Agenda et le cabinet McKinsey a indiqué que les émissions devraient augmenter et atteindre 2,7 milliards de tonnes d'ici 2030 si aucune mesure n'est prise au cours des dix prochaines années. Même si les progrès continuent au rythme actuel, les émissions resteront au même niveau qu'aujourd'hui à mesure que l'industrie grossit - ce qui montre bien l'urgence du problème. "C'est une question de mathématiques ; de mathématiques et de temps", déclare Maxine Bédat. "Pour lutter contre le changement climatique, nous devons réduire nos émissions à un rythme spécifique dans un délai précis, et nous savons comment y parvenir. Commençons par les fondamentaux." L'organisation environnementale à but non lucratif Stand.Earth a élaboré un plan d'action en cinq étapes pour une industrie sans combustible fossile, qui inclut plus d'ambition et de responsabilité de la part des marques, un objectif de 100% d'énergies renouvelables dans la chaîne d'approvisionnement et l'abandon de matières dérivées de combustibles fossiles comme le polyester. >> Lire l'article complet sur le site de Vogue
Le groupe BMW entame un virage stratégique décisif
L'économie secondaire d'abord et l'économie circulaire s'inscriront comme des enjeux incontournables pour les futures générations de voitures développées. Avec ses modèles Neue Klasse, le groupe BMW entend en effet élever l'importance du développement durable à un niveau supérieur. Outre le passage à l'énergie renouvelable pour alimenter ses propres processus de production ainsi que ceux de la chaîne d'approvisionnement, le groupe BMW se concentrera également sur la réduction de la consommation de ressources en général. "Compte tenu de la rareté croissante des ressources limitées et de la hausse des prix des matières premières, cette étape est absolument impérative", justifie la firme. >> Lire l'article complet sur le site de Automobile Entreprise
Supply chain
Loi Climat : l'écotaxe sur les poids lourds refait surface
Dans le détail, l'article 32 du projet de loi Climat , qui sera examiné dans l'Hémicycle à la fin du mois, prévoit une "habilitation à légiférer par ordonnance" pour permettre aux régions volontaires, "disposant d'un domaine public routier", de mettre en place cette contribution. L'article stipule aussi que le gouvernement sera autorisé à prendre les ordonnances dans un délai de 24 mois à compter de la publication de la loi, ce qui laisse un peu de temps. L'exposé des motifs précise qu'il s'agit de "favoriser le transport des marchandises par des moyens moins émetteurs de gaz à effet de serre (ferroviaire, fluvial...)". "L'échelle régionale est tout à fait adaptée et la contribution toucherait l'ensemble des camions, à la fois les camions français mais surtout les camions étrangers", a souligné le corapporteur du projet de loi, Jean-Marc Zulesi (LREM). De son côté, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a insisté sur le fait que la demande émanait de certaines régions, "dans une logique de différenciation". >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Europe : des supply chains grippées
Malgré les recommandations de la Commission européenne, les chauffeurs professionnels doivent désormais présenter des tests COVID-19 de moins de 48 heures à certaines frontières. L'irrationalité de ces restrictions entraîne la perturbation, voire la paralysie des supply chains européennes. La solution pourrait venir de la vaccination. Des voix commencent à s'élever dans certains pays pour faire des conducteurs routiers un public prioritaire. C'est notamment le cas en Pologne où TLP, le premier syndicat patronal routier, a demandé officiellement au ministre de la Santé de faire vacciner prioritairement les chauffeurs engagés dans le transport de marchandises et de passagers. Il souhaite également obtenir que les autorités des autres États membres de l'UE cessent alors de tester les conducteurs vaccinés. Aux États-Unis, le mouvement est enclenché dans certains États, signale le site TRM24. >> Lire l'article complet sur le site de Upply
Les wearables donnent un coup de collier à la supply chain
Les wearables, ces objets connectés à porter sur soi, "définissent l'avenir des processus d'assemblage, de production et de logistique", estime Andreas Koenig, PDG de Proglove, une entreprise d'origine allemande spécialiste des wearables pour l'industrie. L'entreprise a enregistré depuis le début de la crise sanitaire une croissance de 35% de ses ventes par rapport à l'année précédente, et note une forte demande dans les secteurs du retail, du postal et du pharmaceutique. Et elle n'est pas la seule à constater cet intérêt pour les gants, vestes et autres casques connectés en logistique. L'éditeur et intégrateur français de solutions d'optimisation de la supply chain Acteos témoigne aussi d'un vif engouement pour les devices dans ce secteur. La première raison qui explique l'essor des wearables en logistique : la réponse qu'ils fournissent au besoin de productivité. Selon Acteos, l'usage de wearables dans les activités de picking offre un gain de productivité de l'ordre de 25%. >> Lire l'article complet sur le site du JDN
L'offre routière pourra-t-elle absorber une reprise soutenue ?
En France comme à l'international, les difficultés financières d'une partie des transporteurs affaiblis par la crise sanitaire pourraient également contredire cet équilibre en impactant l'offre. Alexandre Vienney de Bp2r s'étonne d'ailleurs de l'opinion qu'ont les donneurs d'ordres sur la santé financière de leurs transporteurs. A 41 %, ils la considèrent "bonne voire très bonne". Avec Valérie Cornet, il les alerte sur "le risque de défaillances brutales avec la diminution des aides de l'Etat". Ce risque commence à être perçu semble-t-il puisque pour la première fois la solidité financière des transporteurs apparaît parmi les critères d'achat de services routiers cités par les chargeurs après la qualité, les tarifs et l'engagement capacitaire. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique
Prologis analyse les loyers de l'immobilier logistique en 2020
Les loyers effectifs nets sont restés stables à 0,3 % pour l'ensemble de l'Europe. Les villes où la croissance a été la plus forte sont, dans l'ordre croissant : Munich, Hanovre, Francfort-Rhin-Neckar, Hambourg et le Grand Londres. "L'accélération de l'essor de l'e-commerce, la réévaluation des niveaux de stocks et la nécessité d'accélérer la commercialisation ont été quelques-uns des facteurs structurels de la demande. Dans l'ensemble, la demande a été alimentée par les secteurs qui procurent des biens essentiels, ce qui souligne l'importance du secteur et de la chaîne logistique. Nous tablons sur une poursuite du redressement de la croissance sur les différents marchés européens en 2021, ainsi que sur une demande soutenue", commente Dirk Sosef, vice-président Recherche et Stratégie. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog
Importateurs et transitaires au bord du krach maritime
En un an, l'importateur de luminaires français Batimex, a vu sa facture transport flamber de 1,5 million d'euros (M€) à 15 M€ pour acheminer 1 500 conteneurs de Chine vers Fos-sur-Mer. La marchandise n'a pas encore embarqué, faute de conteneurs et d'espaces sur les navires, que le fournisseur chinois réclame son paiement. Le surcoût des stocks, évalué dans ce cas précis de 5 à 7 M€, entraîne une tension extrême sur la trésorerie des entreprises. Une partie étant assumée par les transitaires contraints de payer les armateurs au comptant. Au même moment, un autre industriel de la région parisienne habitué à recevoir sa marchandise en six semaines fulmine car les délais grimpent à 22 semaines. La grande distribution française infligerait même des amendes aux importateurs retardataires. Au coeur du typhon, les compagnies maritimes qui, selon nos sources, "gagneraient en dix jours ce qu'elles gagnent en une année...". Leurs surcharges dépassant parfois le prix du fret. La responsable transport du groupe de sous-vêtements masculin Eminence se dit être l'otage de ce système. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique
IT
Incendie d'OVH : quelles conséquences pour les clients ?
L'article 7.7 des conditions générales de vente d'OVHcloud prévoit l'incendie comme un cas de force majeure. L'entreprise s'exonère ainsi contractuellement de sa responsabilité dans ce cas. Il s'engage à indiquer par écrit les circonstances de l'événement et l'évolution de la situation aux clients concernés. Si elle dure plus de trente jours, le client est alors libre de mettre fin aux services. "Si dans le cadre d'une expertise diligentée pour déterminer les causes de l'accident, il était démontré qu'OVH avait une responsabilité interne, l'incendie pourrait alors ne plus remplir l'ensemble des conditions de la force majeure", précise Arnaud Touati. Un recours serait alors possible, mais pas dans l'immédiat. A l'heure actuelle, d'après les premières conclusions de l'enquête, l'incendie serait d'origine accidentelle. En théorie, OVHcloud pourrait aussi se voir poursuivi par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) sur le fondement de la " perte de disponibilité des données ", prévu par le règlement européen de protection des données (RGPD). En pratique, si les préjudices subis par les clients ne sont pas très importants, la Cnil n'a aucun intérêt à agir. La bonne santé économique du leader européen de l'hébergement de serveurs est prioritaire. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Travel
Michel Dieleman (AFTM) : "Entre 40 et 50% de l'activité avant-crise à la rentrée...!"
Il va y avoir une forte appétence pour les voyages après la crise. Et les gens reprendront probablement l'avion dès qu'ils le pourront. Mais cela devrait être différent pour la clientèle d'affaires. Les entreprises et le top management s'interrogent en effet sur l'usage des nouveaux outils de visioconférence. Ces derniers pourraient avoir un impact important, de l'ordre de 20 à 30% sur le nombre de déplacements. Bien sûr, c'est une moyenne et il devrait y avoir de fortes disparités d'une entreprise à l'autre. Certains acteurs du secteur ne prévoient pas un retour à une certaine normalité avant 2024. Scott Gillespie (un conseiller reconnu du secteur, ndr) pense même que le voyage d'affaires ne retrouvera plus les niveaux d'activité antérieur à la crise, du fait du développement de la visio-conférence mais aussi de la nouvelle organisation du travail et des responsabilités nouvelles en matière environnementale et sociale...>> Lire l'intégralité de l'interview sur le site de Déplacements Pros