Revue de presse achats - semaine du 16 mars
La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus cette semaine sur le Web et susceptibles de vous intéresser car ayant trait aux achats ou à votre mission de manager. Bonne lecture !
Je m'abonne"La grande distribution doit aussi s'approvisionner sur les marchés de gros"
Tribune de Philippe Goetzmann, président et fondateur de Philippe Goetzmann & - Pour ceux qui servent cette restauration c'est une catastrophe. Metro, Pomona, ou notre Marché d'Intérêt National (qui n'a jamais mieux porté son nom) de Rungis voient la majorité de leurs débouchés fermés. Et c'est la même chose pour leurs fournisseurs qui sont souvent différents de ceux des GSA ou quand ils sont identiques ne livrent pas les mêmes produits. Une crise d'une telle ampleur appelle la solidarité. Ceux qui en sortiront grandis sont ceux qui auront le mieux servi leurs clients et respecté l'esprit de responsabilité qui doit prévaloir. Pour maintenir l'emploi, garantir les débouchés de la production agricole, faire tenir les filières mais aussi sécuriser les volumes mangés par les Français et éviter le gaspillage de produits frais, il serait bon que la grande distribution s'approvisionne aussi sur ces marchés de gros. Là il y a un défi de référencement pour les parties-prenantes et parfois un défi réglementaire. Mais rien d'important au regard des enjeux. On parle de plus en plus de "raison d'être" dans la filière agroalimentaire et dans le retail. Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour. C'est le moment. >> Lire l'intégralité de la tribune sur le site de LSA
Les clauses contractuelles au secours du risque géopolitique
Réussir à sortir d'un contrat commercial sans trop de dommages financiers est une chose, le faire sans entraîner de risques humains en est une autre. Négocier des clauses de forces majeures dans une conjoncture changeante peut vite s'avérer complexe. Aussi, mieux vaut opter pour un certain nombre d'outils d'anticipation, telles que des clauses de "hardship", dans les contrats. Correctement rédigées, elles éviteront une rupture trop brutale des relations commerciales qui, sur le long terme, peuvent s'avérer préjudiciable à l'entreprise. Des clauses de stabilisation de la législation sont aussi envisageables pour engager plus facilement, si nécessaire, la responsabilité de l'Etat. Certaines techniques de garanties entre la maison mère et les filiales permettent aux entreprises étrangères de se couvrir face aux risques de non-paiement. "La gestion du risque exige de savoir perdre du business", estime Guillaume Nonain, general counsel EMEA APAC de Brinks. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Entreprises : Il faudra "un changement drastique de la façon de sourcer nos fournisseurs"
Tribune de Elvire Regnier-Lussier, ancienne directrice achats du groupe Avril -"Il y a pourtant mille raisons de ne pas acheter au prix le plus bas. Le problème est que ces mille raisons sont très difficilement chiffrables, leur impact sur la balance des pertes et profits ("Profit and Loss" ou P & L, dans le jargon managérial) n'est pas toujours clair, parfois impossible à isoler. Comment identifier l'impact sur le P & L du risque qu'un virus extrêmement contagieux survienne et bloque une partie de l'économie mondiale en quelques semaines parce que les filières d'approvisionnement ("sourcing") ont été délocalisées à l'autre bout du monde pour des questions de prix ? Qui aurait suivi l'acheteur qui aurait intégré ce risque dans ses calculs économiques ? Aujourd'hui, l'économie mondiale se trouve devant l'impensable, l'inimaginable, l'inquantifiable. Un rapport du cabinet d'études Dun & Bradstreet indique que parmi le top 1 000 des sociétés mondiales, 938 ont un fournisseur de rang 1 ou de rang 2 impacté par le Covid-19 ! Des décennies de stratégies achat orientées prix, des mises en concurrence poussées à l'extrême, ont contribué à détruire le tissu industriel occidental au bénéfice des pays à bas coûts, avec aujourd'hui des conséquences désastreuses que nul n'a vu venir." >> Lire l'intégralité de la tribune sur le site du Monde
Coronavirus: l'industrie agroalimentaire va devoir tourner à plein régime
Les sollicitations sont énormes et le rythme auquel réapprovisionner les magasins est très soutenu. "Les entreprises ont passé le week-end à s'organiser pour assurer la logistique et la continuité de la chaîne de production. Les équipes ont été reconfigurées en tenant compte de l'absence des salariés contraints de rester chez eux", explique pour sa part le président de Coop de France, Dominique Chargé. "Une de nos priorités est en effet de mettre les salariés à l'abri. Le plus possible en télétravail. Pour les livraisons, les dispositions ont été prises pour éviter tout contact", ajoute-t-il. Parmi les changements notables, les entreprises annoncent des adaptations de gammes. "Nous allons réduire le choix des produits pour privilégier la quantité", précise le dirigeant. Le président des coopératives se veut rassurant. "C'est un saut dans l'inconnu, mais nous n'avons aucune alerte de rupture de fabrication." En revanche, certaines très petites entreprises, spécialisées dans les produits destinés à la restauration hors foyer subissent de plein fouet les fermetures des cantines et restaurants. "L'arrêt de leur activité ainsi que le chômage partiel sont une réponse à court terme. On ne sait pas combien de temps cette situation va durer", dit encore Dominique Chargé. La solidarité entre entreprises va jouer dans un premier temps, au moins afin de prendre en charge la transformation des matières premières périssables, comme le lait qui peut être déshydraté et conservé. Un fonctionnement qui existe en cas d'incendie dans une usine. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Fabriquer des masques, un "effort de guerre" des usines textile contre le Covid-19
Bien que très fortement impactée par l'épidémie de Covid-19 qui sévit actuellement, l'industrie du textile française a décidé de contribuer à sa façon à la mobilisation collective que le président de la République a appelée de ses voeux. Plusieurs sites de production ont en effet annoncé ces derniers jours transformer leurs chaînes de fabrication afin de produire des masques contre le coronavirus. Un outil de protection sanitaire qui fait déjà défaut aux professionnels qui luttent contre le virus sur le terrain, tout comme aux particuliers. (...) Côté français, LVMH a détourné trois de ses sites de production de cosmétiques et de parfums pour fabriquer du gel hydroalcoolique. Ils seront destinés gratuitement et en priorité aux 39 hôpitaux de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) afin de venir en aide au personnels soignant et de contrer la pénurie. Un effort précieux qui devrait durer "le temps nécessaire" comme l'a indiqué le groupe de luxe français. >> Lire l'article complet sur le site de Madame Figaro
Supply chain
Les restrictions aux frontières gênent l'approvisionnement en Europe
"Des retards et des perturbations aux frontières des Etats ont été observés dans les livraisons de certains produits agricoles et transformés mais aussi pour le matériel d'emballage", déclarent-ils dans un communiqué commun signé par plusieurs fédérations représentants agriculteurs, négociants et par FoodDrinkEurope, premier lobby européen du secteur. Plus d'une douzaine de pays ont décidé de limiter, voire d'interdire, le passage de frontières habituellement ouvertes pour freiner la propagation du nouveau coronavirus, mais ces mesures pénalisent le transport de marchandises, qu'il s'agisse de produits alimentaires ou d'équipements médicaux. "Le secteur des transports est sévèrement affecté par toute une série de mesures nationales prises pour contenir la pandémie", a déclaré mercredi la Croatie, qui préside actuellement l'Union européenne.>> Lire l'article complet sur le site de Boursorama
Le travail de nuit et le dimanche autorisé dans la logistique
Pour permettre l'approvisionnement des magasins d'alimentation malgré la pandémie de Covid-19, la ministre du Travail a autorisé par décret le travail du dimanche dans les entrepôts. "J'ai été saisie d'une demande par les entreprises de logistique, j'ai pris un arrêté qui autorise le travail du dimanche", a-t-elle déclaré dimanche sur LCI. Le travail de nuit et les heures supplémentaires pourraient faire l'objet de mesures de souplesse, comme l'a annoncé Bruno Le Maire plus tôt dans la journée. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique
E-commerce: en France, avalanche de commandes et tensions dans les entrepôts
Sous pression, le commerce en ligne en France fait face à une avalanche de commandes provoquée par l'épidémie de Covid-19 dans l'alimentaire, la bureautique ou les jeux vidéo, alors que des points-relais ferment et que la tension monte dans les entrepôts. "Depuis l'intervention d'Emmanuel Macron jeudi soir, nos ventes en ligne ont été multipliées par 2,5 sur Fnac.com et par 2 sur Darty.com. Hier, nous avons enregistré un record de 63 000 commandes", précise à l'AFP Olivier Garcia, directeur produits du groupe Fnac Darty. Confinés à leur domicile depuis mardi midi, les Français s'équipent en matériel informatique (PC, tablettes, imprimantes...) mais aussi en congélateurs, "un petit business pour nous normalement (mais) qui a été multiplié par dix: les foyers stockent des surgelés sur une longue durée", explique-t-il. >> Lire l'article complet sur le site de FrenchWeb
Covid-19 : le monde de la livraison chamboulé
Depuis lundi 16 mars 2020, Mondial Relay a décidé de suspendre leur offre de livraison sur l'ensemble de leur réseau de Points Relais. "Les colis prévus en livraison dans les Points Relais fermés depuis samedi 14 seront sécurisés sur les agences en attente de réouverture du réseau. Les colis en stock dans les Points Relais fermés depuis samedi 14 resteront confinés dans les boutiques jusqu'à leur réouverture, autant dire pendant encore longtemps", indique l'entreprise sur son site internet. De son côté, Relais Colis constate également que trop peu de partenaires Relais Colis seront à même de maintenir leur activité de livraison de colis : l'activité a été arrêté ce mardi 17 mars. "Beaucoup d'entre eux ont interdiction d'ouvrir, les autres doivent se concentrer sur leur activité principale pour assurer les approvisionnements des produits de première nécessité", indique le site internet officiel. Fedex maintient son service mais prévient qu'en raison du coronavirus (COVID-19) et des dernières mesures à date imposées par les autorités à travers le monde, "nos services de ramassage et de livraison sont susceptibles d'être impactés et peuvent subir des modifications, aussi bien en France qu'à l'international." >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique
Commande publique
Coronavirus : gros trou d'air dans les marchés publics
Des dizaines de collectivités suspendent, réaménagent, ou délayent leurs marchés publics. ?Cette hibernation va d'autant plus durer que le gouvernement a annoncé ce jeudi le report de la désignation des maires élus au premier tour dans 30.000 communes. La fermeture des espaces verts entraîne dans son sillage le gel des prestations d'élagage ou d'entretien ; celle des écoles et crèche l'annulation des repas. En début de semaine, la plate-forme francilienne de marchés publics Maximilien (un GIP de 350 collectivités et 50.000 entreprises) enregistrait une baisse de trafic d'environ 30 %. Ce fléchissement survient dans une période déjà traditionnellement ralentie par les échéances électorales. "Depuis janvier, les PME ne misaient plus vraiment sur les acheteurs publics du bloc communal d'autant que la situation économique était bonne par ailleurs", note Xavier Boivert, coprésident de l'association Breizh Stratégie du Bon Achat, qui promeut l'accès des PME à la commande publique. Le report du deuxième tour des municipales crée des incertitudes juridiques supplémentaires. Les commissions d'appels d'offres, indispensables dans les grandes villes, ne peuvent pas être désignées. Les maires maintenus de facto en poste deux mois supplémentaires, sont tenus de se limiter aux affaires courantes sans engager de grosses dépenses. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Jean Bouverot : l'optimisation des coûts passe par la réunion de la logistique et des achats
Le ministère, qui a déjà optimisé la logistique pour les tenues des gendarmes et des policiers en externalisant complètement la prestation, veut aussi rationaliser son dispositif interne. A cette fin, un système d'information ad hoc, baptisé Log MI (pour logistique du ministère de l'Intérieur) est en cours de déploiement. "Il nous permettra de gérer les stocks à partir de trois magasins centraux, chacun étant spécialisé dans un type de matériel, et les distributions vers les différents services et unités." Déjà en service pour les munitions, les kits ADN et les gilets pare-balles, l'outil propose une ergonomie simple et fluide calquée sur les plateformes des sites marchands. "Lorsqu'un commissariat prévoit par exemple une séance de tir d'entraînement, il se connecte sur Log MI et indique, dans son panier, le nombre de cartouches dont il aura besoin. Après vérification de la dotation budgétaire, il reçoit un message de confirmation de sa commande ainsi que les informations relatives à la date de livraison. Ensuite, il est régulièrement tenu informé du suivi de sa commande, et ce jusqu'à la livraison effective. Grâce à ce système innovant qui, contrairement aux sites marchands traditionnels, a intégré des contraintes renforcées de sécurité, on est passé, en moyenne, d'une logistique à 54 jours à une logistique à 7 jours, divisant ainsi les délais par 8 !", illustre Jean Bouverot. >> Lire l'article complet sur le site de Santé-achat.info
Les marchés publics peuvent-ils attraper le Coronavirus ?
Tribune de Maxime Büsch (LexCase) - En cas de difficulté dans l'exécution d'un marché public, la théorie de la force majeure, applicable même sans clause particulière, permet à chaque partie de ne pas voir sa responsabilité engagée en cas de non-respect de ses obligations. Mais pour être qualifié de force majeure, encore faut-il que l'événement à l'origine des difficultés soit irrésistible, imprévisible et extérieur aux parties. Afin de rassurer les entreprises, le Gouvernement a souhaité trancher dès maintenant le débat : dans son discours aux partenaires sociaux du 28 février 2020, le ministre de l'Economie a ainsi déclaré "L'État considère le coronavirus comme un cas de force majeure pour les entreprises. Ce qui veut dire que pour tous les marchés publics de l'Etat, si jamais il y a un retard de livraison de la part des PME ou des entreprises, nous n'appliquerons pas de pénalités, car nous considérons le coronavirus comme un cas de force majeure. J'écrirai aux PME et aux entreprises pour les informer de cette décision. J'écrirai également aux différentes associations de collectivités locales, l'Association des maires de France, à Régions de France (RF) ou l'AVF pour les inviter à en faire de même dans les marchés publics, les collectivités locales." La question est donc quasiment réglée s'agissant des services de l'État : les acheteurs sont invités à ne pas appliquer de sanction contractuelle à un titulaire de marché en retard (très probablement, cette position devrait être également appliquée aux contrats de concession et à tout autre contrat public). >> Lire l'article complet sur le site de AchatPublic.info
Et...
Covid-19 et marchés publics : les recommandations de la DAJ
Pour l'exécution des marchés, elle incite les acheteurs à appliquer le régime de la force majeure. Elle en rappelle les conditions d'application, sous réserve que des clauses contractuelles l'aient aménagé : a) L'événement était imprévisible. Cette condition est remplie en l'espèce ; b) Cet événement est extérieur aux parties. Cette condition est également remplie ; c) Le prestataire ou l'acheteur public se trouve dans l'impossibilité absolue de poursuivre, momentanément ou définitivement, l'exécution de tout ou partie du marché public (délais, quantités, respect de certaines spécifications des prestations à réaliser...). Cette dernière condition doit être vérifiée au cas par cas. En cas de force majeure pas de faute contractuelle ; donc pas de sanction du co-contractant. >> Lire l'article complet sur le site de AchatPublic.info
Fleet management
Le secteur du pneumatique serre les dents
Patron d'une quinzaine de centres Point S et Norauto dans le Haut-Rhin, une zone particulièrement touchée par le Covid-19, Fabien Rosenblatt a très tôt réorganisé son groupe. "Dès la semaine dernière, nous avons fermé tous nos sites pour n'en laisser qu'un seul d'ouvert. Celui-ci nous permet de gérer les urgences mais aussi les dépannages car beaucoup d'automobilistes ont encore besoin de se déplacer, essentiellement pour des raisons professionnelles, malgré les mesures de confinement." Un service minimum que le chef d'entreprise n'est pas certain de pouvoir assurer encore longtemps, la problématique des stocks demeurant incertaine. Pour les uns comme pour les autres, l'heure n'est toutefois pas à l'inquiétude. "Nos chefs d'entreprise font preuve de sang-froid, confirme Olivier Pasini. Ils sont en attente d'un soutien qu'on leur donne depuis le siège en leur communiquant le cadre légal, les dispositions à prendre s'ils restent ouvert et en leur envoyant quotidiennement une note d'information". "Notre tête de réseau est là pour nous soutenir mais pour le moment il n'y a pas lieu de s'affoler", juge Christelle Millot qui explique avoir la trésorerie pour "tenir jusqu'au 15 avril. Après, on avisera". >> Lire l'article complet sur le site du Journal de l'Automobile
Environnement de travail
Les bienfaits d'une épidémie
Le télétravail, pratiqué autrefois par 3 % des salariés , aura eu en l'espace de quelques mois la double incitation des grèves des transports et des confinements. Ce sont à présent près d'un actif sur quatre qui y a recours. Beaucoup d'entreprises au départ réticentes ont dû sauter le pas, et de nouvelles habitudes sont apparues. Les salariés se sont aperçus que, les nouvelles technologies aidant, ils pouvaient réaliser une partie de leur travail depuis chez eux, économisant un temps précieux perdu quotidiennement dans les transports. A la clé : une hausse de la productivité, une diminution de l'absentéisme et une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie familiale. Symétriquement, peut-être fera-t-on plus attention à ne pas gaspiller le temps de présence physique, devenu plus précieux, en réunions inutiles. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
IT
Coronavirus : les opérateurs télécoms assurent être prêts à assumer la hausse du trafic
Preuve que les groupes télécoms pensent pouvoir assumer cette surcharge, ils ont multiplié les annonces pour donner accès à plus de données à leurs abonnés. Ainsi Free a multiplié par 20, et sans surcoût, le volume de données disponibles à ses abonnés sur les offres de 0 à 2 euros. Ceux-ci ont désormais accès à 1 gigaoctet de données par mois au lieu de 50 mégaoctets. Chez Orange, Bouygues et SFR, l'accès gratuit à de nouvelles chaînes de télé est offert aux abonnés. Même si une partie des équipes des opérateurs sont passées en télétravail, les services clients continuent à fonctionner, et Thomas Reynaud indique que les déplacements chez les clients pour résoudre des pannes sont maintenus, même s'ils s'accompagnent de mesures sanitaires relevées. >> Lire l'article complet sur le site du Monde
Télétravail : top 10 des bonnes pratiques pour éviter les cyberattaques
Le télétravail abaisse la sécurité informatique des entreprises. Mais de la même manière qu'il faut se laver les mains pour se prémunir du coronavirus, il existe de bonnes pratiques pour prémunir les entreprises des virus informatique. Le point en 10 points. 1. Appliquer les mises à jour de sécurité sans délai ; 2. Sauvegarder les données ; 3. Protéger les accès et mots de passe ; 4. Utiliser une connexion VPN (réseau Internet sécurisé) ; 5. Mettre en place un protocole de vérification dans le traitement des e-mails ; 6. Ne pas utiliser ses outils informatiques personnels ... >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN
RH / Management / Carrière... et autres !
En Chine, le confinement fait exploser les demandes de divorce
En Chine, où une partie de la population est confinée depuis six semaines, les divorces se multiplient. D'après Lu Shijun, le responsable de l'état civil de Dazhou dans la province du Sichuan, 300 couples ont demandé un rendez-vous en vue d'un divorce, depuis le 24 février. " Le taux de divorce a considérablement augmenté depuis l'épidémie de coronavirus, " a-t-il expliqué à la presse. Le responsable du registre des mariages poursuit en expliquant que les longues périodes passées ensemble dans des petites surfaces conduisent les couples à se disputer pour des choses insignifiantes. Et parfois à se tourner directement vers le divorce. D'autres préfèrent expliquer ce pic soudain de demandes par une raison mécanique. La fermeture des services administratives au plus fort de l'épidémie aurait entraîné le report de nombreuses demandes. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN
Complimenter quelqu'un pour son travail a un impact magique
Pour Sylvie Riondel, pour qu'un compliment soit vraiment bénéfique, "il doit être sincère, constructif et surtout argumenté, explique-t-elle. Cela demande un engagement authentique de la part du manager car nous sommes des êtres d'émotions (..) et avons besoin de sentir que nous avons une valeur et une existence propre et originale", analyse-t-elle dans la vidéo. Et ce n'est pas encore gagné car le compliment n'est pas encore ancré dans la culture d'entreprise française contrairement à celle des américains par exemple. Selon, le sondage, seul 1 manager sur 3 sensibilise ses équipes sur l'importance d'être bienveillant sur le lieu de travail. Du côté des salariés, ce n'est pas mieux : 80 % d'entre eux n'osent pas complimenter leur manager de peur que cela soit mal perçu.>> Lire l'article complet sur le site de Cadremploi
Pour protéger votre cerveau, ne soyez pas (trop) aimables
Les personnes peu agréables, ne craignant pas les conflits et faisant preuve d'un certain anticonformiste voient leur cerveau mieux protégé. De plus, cette protection ne se manifeste pas n'importe où, mais précisément dans les circuits de la mémoire, endommagés par la maladie d'Alzheimer. "L'agréabilité élevée caractérise des personnalités très adaptatives, qui désirent avant tout être compatibles avec les souhaits des autres, éviter les conflits et chercher la coopération, note le spécialiste. Ceci diffère de l'extraversion. On peut en effet être très extraverti et très peu agréable, comme le sont les personnalités narcissiques par exemple. Le déterminant important est la relation à l'autre: est-ce qu'on s'adapte à l'autre à nos propres dépens?" Un autre trait de personnalité semble également avoir un effet protecteur, mais de manière moins nette: l'ouverture à l'expérience. "Sur ce point, la surprise est moindre: on savait déjà que le désir d'apprendre et l'intérêt pour le monde qui nous entoure protègent du vieillissement cérébral". Mais pourquoi ? Quels sont les mécanismes biologiques à l'oeuvre ? Pour l'instant, cela reste un mystère. >> Lire l'article complet sur le site de Techno-Science.net
Covid- 19 : le lourd impact de la quarantaine sur la santé mentale des confinés
Rien n'est plus terrifiant que l'imaginaire... Or, dans le confinement, il n'est plus possible d'éviter ses angoisses en leur substituant des peurs, c'est-à-dire certes des émotions de nature anxieuse, mais reliées à des objets, donc à des explications et des possibilités d'agir. Coupé de tout, on se trouve confronté à ses émotions crues ("je vais devenir folle !"), qui ne sont pas des craintes, mais des angoisses aussi irrationnelles que le malaise éprouvé par les claustrophobes quand ils se croient enfermés dans des toilettes. Cette fragilité émotionnelle, chacun peut l'avoir plus ou moins au fond de soi sans présenter un trouble anxieux caractérisé. Le confinement aura donc certainement des répercussions psychologiques pour une partie de la population. Outre les décompensations émotionnelles chez des sujets vulnérables, le contexte du confinement et ses conséquences pèsent également pour déclencher un malaise psychologique. La décision de confinement signe la gravité d'une situation qui reste nébuleuse : le virus est insaisissable, il peut être partout, sur moi, sur mes proches. De plus, Il n'est pas bien connu. La méfiance règne... >> Lire l'article complet sur le site de Atlantico
"Le coronavirus met à mal le taylorisme"
Interview de François Dupuy, sociologue des organisations - "On ne contrôle pas le travail de la même manière s'il est exécuté dans l'entreprise ou chez le salarié. Ce sont des caractéristiques radicalement différentes qui vont impliquer de revoir les notions de confiance. Adieu donc le 'command and control' ! Le management va nécessairement devoir se remettre en question pour mettre en place plus d'échanges basés justement sur la confiance. Il va falloir inventer de nouvelles formes managériales. Si la crise sanitaire n'avait pas été si grave, je vous aurais dit que c'est une période très intéressante" >> Lire l'interview sur le site de Courrier Cadres