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Revue de presse achats - semaine du 11 mai

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Revue de presse achats - semaine du 11 mai
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Vous n'avez pas eu le temps de surfer sur le Web cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser car ayant trait aux achats et à l'économie, en général. Bonne lecture.

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Il n'y a pas de "solution magique" pour relocaliser

Interview de Sébastien Jean, directeur du CEPII - "Cette crise constitue un choc économique d'une grande violence. Elle va modifier à la fois les tissus productifs, avec des faillites et des ruptures de relations commerciales entre entreprises, et elle influera durablement sur la perception des risques par les décideurs. Cela amènera certaines entreprises à reconsidérer leurs stratégies pour améliorer leur capacité de résistance aux chocs exogènes, et dans certains cas pour moins dépendre de fournisseurs à l'autre bout de la planète et raccourcir les chaînes de valeur. D'autant que la montée des risques géopolitiques et des tensions commerciales les poussait déjà dans ce sens. Pour autant, il ne faut pas trop attendre de ces évolutions. L'arbitrage en faveur d'une plus grande sécurité peut modifier un peu l'équation, mais je ne crois pas que cette crise déclenchera par elle-même une recomposition majeure du commerce mondial, parce qu'elle ne remettra pas en cause fondamentalement les avantages des chaînes de valeur internationale en termes de coûts. D'ailleurs, cette crise ne signe pas l'échec des chaînes de valeur, dans le sens où il n'y a pas eu beaucoup de blocages de production dus à des pénuries de pièces et composants, ni de lien clair entre le degré d'internationalisation des secteurs et leur résistance à la crise. Dès lors, l'évolution de la localisation des productions dépendra avant tout des politiques publiques. Va-t-il y avoir un changement significatif du rôle de l'Etat dans l'économie ? C'est possible, parce que cette crise a suscité à la fois des interventions publiques massives et une exacerbation de la demande d'un Etat protecteur." >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Le nombre de mauvais payeurs augmente, la traque s'intensifie

A l'inverse, le camp des mauvais payeurs dont quelques noms ont fuité (Vinci, Lafarge, Le printemps) s'est enrichi de General Electric ce mois-ci. "Outé" par la Confédération des PME (CPME) du territoire de Belfort, le groupe industriel a cherché à imposer à 270 fournisseurs une baisse de 20% de leurs tarifs. GE a depuis mis fin à cette pratique et engagé une médiation avec ses sous-traitants représentés par la CPME. En revanche, le gouvernement se retient encore de publier les noms des entreprises qui ne jouent pas le jeu. "Nous le ferons si les abus continuent", menace Pierre Pelouzet. Pour repousser ou réduire le montant de leurs factures, certains grands groupes rivalisent d'imagination. Des courriers anonymisés soumis au comité de crise que nous avons pu consulter exposent ces pratiques. Elles émanent de tous les secteurs économiques. "Aucune filière n'y échappe. Les mauvais payeurs, le sont par culture", juge le médiateur des entreprises. Premier artifice : le donneur d'ordre décide unilatéralement qu'il déduira par anticipation le bonus fournisseur de fin d'année sur une facture en cours. "L'Etat met différents dispositifs à disposition pour aider à traverser cette période de tension des trésoreries des entreprises, nous les activons. En acceptant cette déduction d'acompte de BFA (bonification de fin d'année), vous nous aider à compléter ce dispositif", écrit un distributeur. Tel groupe industriel expose en anglais à son "estimé fournisseur" une nouvelle politique de paiement qui aboutit à retarder le règlement de ses factures de 20 à 30 jours à compter de la date de livraison enregistrée par ses soins. >> Lire l'article complet sur le site du JDD

Litiges : "le BTP représente 10 à 15% des saisines" de la médiation

Interview de Pierre Pelouzet - "Au cours des dernières semaines, nous avons vu que le BTP représentait une partie non-négligeable des saisines et des sollicitations, de l'ordre de 10 à 15%, ce qui est quand même sur-représentatif par rapport au poids du secteur dans l'économie. Mais c'est aussi compréhensible compte-tenu de l'impact que la crise a eu et va continuer à avoir sur la construction. Le sujet qui monte dans le BTP, c'est évidemment la reprise, ce qui est une bonne chose mais la reprise a un coût, d'autant plus qu'elle se fait dans des conditions sanitaires spéciales. Tout le monde est conscient que cela a un coût, car on ne peut pas faire travailler les gens de la même manière, on ne peut pas les équiper et les organiser de la même façon. J'espère qu'il y aura de l'intelligence collective mais je pense qu'on aura tout de même pas mal de médiations. Il y a d'ailleurs un certain nombre de documents qui sont en train d'être rédigés, notamment dans le BTP, qui cadrent tout cela mais indiquent en même temps que la médiation sera la solution privilégiée pour résoudre les problèmes. J'espère que tout le monde aura le réflexe de venir nous voir parce qu'il y aura certainement beaucoup de discussions et de négociations autour de ce sujet : il y a un surcoût, et évidemment la question est de savoir qui paye, comment on organise ce paiement, comment on l'étale, et tout cela ne peut se faire que dans une discussion intelligente." >> Lire l'article complet sur le site de BatiActu

Covid-19 : comment les producteurs agricoles se réorganisent

L'entrepreneur Sébastien Pelka renchérit : "Oui, c'est tout le paradoxe : certes, on a observé un regain très fort pour les produits locaux, mais les producteurs locaux ont dû tout changer du jour au lendemain". Le 24 mars, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire appelle la distribution à acheter local. Sauf qu' "il y a une crainte de certaines exploitations à s'adresser aux distributeurs, elles ne connaissent pas, elles ne maîtrisent pas les codes ou ont eu une mauvaise expérience". Un autre problème, et de taille, est celui de "la logistique, la gestion, l'affacturage, la livraison", étaye l'entrepreneur, dont l'entreprise Direct-Market facilite les rapports entre producteurs locaux et distributeurs en gérant ces aspects. "On l'a constaté, ne serait-ce que par l'augmentation des sollicitations des producteurs pour des aides. Même obstacle pour les distributeurs, appelés à "renationaliser leur approvisionnement", ajoute Yuna Chiffoleau, qui souligne le manque de communication avec beaucoup de producteurs locaux : "Ça va être compliqué parce que les liens ne sont pas faits". D'autant que les distributeurs ne "renationalisent" pas par patriotisme mais parce qu'ils souffrent mécaniquement de la fermeture des frontières : "Beaucoup de produits d'Espagne ou du Maroc n'arrivent plus", rappelle Sébastien Pelka. >> Lire l'article complet sur le site de Usbek & Rica

Avec le Covid-19, la fast fashion perd le fil et doit changer de modèle

Outre sa responsabilité sociale, l'industrie fait face à sa mauvaise gestion des flux et des stocks. Les surplus sont un des problèmes majeurs de l'industrie qui mise sur les prix bas et les gros volumes, exerçant une forte pression sur les travailleurs et l'environnement. "Nous devons travailler tous ensemble à trouver comment vendre correctement un produit au lieu de le voir comme une quantité massive de marchandises dont nous avons juste besoin de nous débarrasser", a expliqué dans un webinar Gary Wassner, PDG de Hilldun, une entreprise de financements des sociétés de textile. C'est déjà ce qu'appelait à repenser le président de la Fédération national de l'habillement, Éric Mertz, en juin dernier lorsqu'il proposait de mettre un terme aux soldes qualifiant ces dernières de "spirale mortifère". Car elles résultent en effet des surplus et des invendus du secteur. "Les soldes sont les soins palliatifs d'un marché qui a perdu la tête", jugeait le cofondateur de la marque Bonne gueule, Geoffroy Bruyère. En affinant les stocks et en s'approvisionnant en circuit court, les marques ont pourtant tout à y gagner. C'est en tout cas l'avis de Hakan Karaosman, expert de la chaîne d'approvisionnement de la mode à la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe. >> Lire l'article complet sur le site de Novethic

Net ralentissement des défaillances d'entreprises

Si l'on observe le cumul des ouvertures de redressements et de liquidations judiciaires, celles-ci sont en recul de 84,1 % sur la seconde quinzaine de mars et de 75,2 % sur la première quinzaine d'avril, par rapport aux mêmes périodes de 2019. La fermeture des tribunaux et les ordonnances prises à la fin mars pour adapter les droits des entreprises en difficulté expliquent ce ralentissement jusqu'au 24 août. Une entreprise en difficulté a en effet le droit de reporter sa demande d'ouverture de procédure collective un mois après la fin de l'état d'urgence sanitaire. Après cette date, les entreprises en cessation de paiement seront tenues de demander l'ouverture d'une procédure collective. On devrait donc assister à un afflux de procédures qui aura un effet aussi trompeur que le ralentissement actuel. Mais on devrait avoir une idée plus précise de la situation le 24 octobre, soit trois mois après la fin de l'urgence sanitaire. L'état de cessation des paiements de l'entreprise sera alors apprécié au regard de sa situation financière constatée au 12 mars 2020 (date retenue comme celle du début de l'état d'urgence sanitaire). Comme l'explique Altares, "cela veut dire que, jusqu'au 24 octobre, une entreprise pourrait ne pas être considérée en état de cessation de paiement si elle ne l'était pas au 12 mars". >> Lire l'article complet sur le site de l'Auvergnat de Paris

Des masques et des bulles pour retrouver l'extérieur après le confinement

De nombreuses entreprises imaginent à quoi pourrait ressembler l'EPI du quotidien. Avec une démarche innovante, créative ou ludique, elles semblent aussi dessiner le monde après le Covid-19. L'Usine Nouvelle a sélectionné les projets les plus convaincants. Le plus abouti - Installé à Toronto (Canada), VYZR Technologies a déjà récolté plus de 114 000 euros sur la plateforme de financement participatif Indiegogo. La start-up a conçu un prototype de sa solution : un EPI équipé d'un ventilateur et d'un filtre pour traiter 95 % des particules en suspension dans l'air. Assez massif, le produit ressemble à un scaphandre souple mais il ne pèse que 1,25 kg. Une petite batterie permet d'alimenter le ventilateur pendant 8 heures pour brasser de l'air propre dans la combinaison. Celle-ci se recharge avec un simple port USB. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle

Vous allez tailler vos budgets à la hache ? Vous auriez mieux à faire...

En ce qui concerne le budget marketing / communication, ou plus largement celui des moyens moteurs, la crise actuelle est une fantastique opportunité de remettre en cause le paradigme d'un pourcentage fixe des ventes (chiffre qui varie selon les secteurs et qui est souvent arbitraire). C'est l'occasion de partir d'une feuille blanche et de bâtir un plan d'activation bottom up qui a bien évidemment comme point de départ les objectifs fondamentaux de la marque et sa plateforme de communication pour aboutir au strict nécessaire en termes de nombre de touchpoints activés. Ce "strict nécessaire" est efficace aux quatre conditions suivantes : 1 - Connaître les touchpoints influents dans la catégorie : c'est comme réviser d'abord les matières à fort coefficient pour réussir son bac. Encore faut-il connaître les coefficients ! 2 - Concentrer suffisamment de moyens sur le nombre réduit de touchpoints retenus pour s'assurer de franchir le seuil de visibilité de la catégorie : la déperdition d'argent en actions secondaires qui se diluent dans le "bruit moyen" de la catégorie est généralement beaucoup plus important qu'on le pense. " 3 - Travailler les touchpoints en synergie et pas simplement en cohérence de message (qui est le "minimum syndical") : le fameux 1+1 = 3 ne s'obtient pas tellement par la répétition d'un même message sur différents canaux que par des rebonds intelligents, par la création d'effets dominos entre les touchpoints. Selon les marques, il y a des points d'entrée qui sont plus efficaces que d'autres pour engager le consommateur dans le mix d'activation. Couvrir les principaux points de passage du customer journey : être dans les endroits clés, pas nécessairement partout. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

Avis des fournisseurs - Service achats : comment contribuer à l'acquisition de talents pour en faire un avantage concurrentiel ?

Par Arnaud Malardé, Ivalua - Le service achats peut remettre à plat l'alternative stratégique du "faire ou faire faire", généralement connue sous le nom de "Make or Buy", afin d'augmenter les chances de mettre en adéquation talents et besoins. Par "faire", on entend le recrutement d'un collaborateur, tandis que la notion de "faire faire" désigne le recours à l'une des nombreuses possibilités de sous-traitance disponibles sur le marché. En général, les services entrant dans la catégorie "faire" sont ceux qui sont considérés comme essentiels au coeur de métier d'une entreprise. Il n'est cependant pas toujours aisé d'en donner une définition. Un service peut être considéré comme vital dans un secteur donné, mais pas dans un autre. (...) La conséquence directe pour une activité qu'on estime appartenir au coeur de métier d'une entreprise, c'est qu'elle est censée demeurer en interne sur le long terme. Le recrutement est donc la stratégie à privilégier. En revanche, lorsqu'un besoin n'a pas de lien avec le coeur de métier, lorsqu'il est difficilement compatible avec les exigences du droit du travail ou lorsque certains talents ne sont pas disponibles sur le marché de l'emploi, comme c'est le cas des développeurs par exemple pour certains langages de niche, le marché de la sous-traitance offre des solutions alternatives. C'est là que la stratégie du "faire faire", ou stratégie d'achat, entre en jeu. >> Lire l'article complet sur le site de InformatiqueNews

Multinationales et coronavirus : qui rit, qui pleure ?

L'épidémie de coronavirus, qui va entraîner une sévère récession au niveau mondial, a touché de manière diverse les multinationales, avec des perdants mais aussi de grands gagnants, selon une étude du centre de recherche de la banque italienne Mediobanca. Son analyse est basée sur les résultats du premier trimestre de plus de 150 entreprises ayant un chiffre d'affaires supérieur à trois milliards d'euros. Les multinationales de l'internet occupent la première place du podium parmi celles tirant leur épingle du jeu. Le chiffre d'affaires du secteur - dont Amazon représente plus d'un tiers - a bondi de 17,4% et son bénéfice net de 14,9%. "C'est un secteur qui a toujours crû beaucoup plus vite que les autres et il a maintenu cette vitesse", souligne le centre d'études de Mediobanca. Durant l'épidémie, il a été tiré par les services cloud (+27,4%), indispensables pour le télétravail, les nouveaux abonnements (+26,5%) et le commerce en ligne (+22,8%). En revanche, naturellement, les ventes de voyages en ligne ont subi un coup de bambou. >> Lire le sujet sur le site de MSN


Supply chain

Covid-19 : un pilotage des supply-chains à réinventer

Deuxième grande priorité de ces groupes, la mise en oeuvre d'un pilotage très réactif pour maîtriser au plus près les coûts et la trésorerie. La planification de la supply-chain évolue actuellement en terrain inconnu : "Il faut inventer de nouvelles routines pour piloter la supply-chain aujourd'hui. Nous sommes passé du mensuel à l'hebdo, voir bi-hebdo ou plus fréquent pour estimer les besoins et les forecasts" témoigne Stéphanie Rott. Chez Michelin, la direction prend des décisions majeures pour le groupe à partir d'un S&OP hebdomadaire qu'anime Pierre Martin Huet, VP global supply chain : "Notre pilotage s'appuie sur les informations de chaque région consolidées au niveau groupe lors d'un S&OP hebdomadaire. Nous surveillons les tendances de vente journalières, les stocks, les scenarios de demande, de reprise des usines, l'impact sur les clients, etc. Il y a un besoin d'alignement colossal de la supply-chain entre les forces commerciales enthousiastes et des directions financières très préoccupées". Gestion du cash avec les stocks - Alimenté par de fréquents S&OP, le pilotage du cash fait jouer le levier des stocks dans ces grands groupe. Main dans la main avec la direction financière, la supply-chain joue un rôle clé en la matière. Chez Michelin, le stock qui représente plus de 4 milliards d'euros est vu comme un réservoir de cash. "Nous pilotons une initiative de réduction des stocks assez importante" témoigne Pierre Martin Huet. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique.

Laurent Livolsi : "Cette crise pourrait conduire à une nouvelle mondialisation"

Laurent Livolsi, maître de conférences en sciences de gestion et directeur du Cret-Log, (...) entrevoit en revanche une nouvelle mondialisation avec un essaimage renouvelé des pôles industriels. (...) "À l'extrême, cela a mis en avant la différence entre une entreprise intégrée qui a gardé ses sites de production de l'amont jusqu'à l'aval et une entreprise dotée d'un modèle avec beaucoup moins d'actifs, qui a décidé de tout sous-traiter ou presque. Après la crise financière de 2008, on s'était dit qu'une société intégrée ne constituait pas le bon business model. C'est un peu moins clair dans cette crise-là. On s'aperçoit que pour une organisation qui a fait le choix de tout externaliser, les risques ont été plus importants en termes de continuité et de reprise d'activité. Il va falloir s'approvisionner de façon plus conséquente, gérer un nombre d'acteurs plus important et comprendre le contexte de chacun de ses sous-traitants pour redémarrer sa propre activité. Cette crise a également posé la question de la localisation des activités, quel que soit le modèle d'ailleurs, et a provoqué une critique de la mondialisation mais il faut savoir se garder de ces discours prophétiques car on s'aperçoit que les fournisseurs en Europe ont aussi été touchés et que nous sommes tous vulnérables car c'est le propre d'une pandémie." >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog

La logistique a été au rendez-vous

Interview de Marie-Christine Lombard, présidente du directoire de Geodis - "La crise marque sans conteste un point d'accélération pour toutes les tendances qui existaient: relocalisation de certaines productions ou assemblages, ou en tout cas rapprochement, développement de la "logistique verte" plus respectueuse de l'environnement, essor du e-commerce... Mais également revalorisation de la notion de stock. Disposer de stocks s'est révélé capital dans les derniers mois pour de nombreuses entreprises, et cela va entraîner un changement d'optique. Le stock, qui était devenu une immobilisation à éviter, va reprendre de l'intérêt pour les produits de consommation et d'équipement et pas seulement de première nécessité. J'espère aussi qu'au sortir de cette crise, beaucoup au sein du public français auront évolué dans leur perception de nos métiers. Nous avons besoin d'attirer les talents et de recruter. Or, il y a un désamour un peu injuste pour notre secteur, qui est vu comme une source de pollution, un domaine à faible valeur ajoutée et peu glamour. C'est en fait tout le contraire. L'aspect médiatique de la livraison des masques ne doit pas éclipser le fait que ce que nous faisons là, c'est fondamentalement ce que nous faisons pour tous les produits que nos clients nous confient en distribution. Les moyens logistiques dont les camions font partie ne doivent pas être vus comme des éléments nuisibles mais comme des achemineurs vitaux ; les transporteurs ont été au rendez-vous des urgences de cette crise, il faut le savoir. Le bruit, la congestion et la pollution sont des vrais sujets, mais la profession fait beaucoup d'avancées. De même, il faut savoir que les entrepôts logistiques sont à la pointe du digital. >> Lire l'article complet sur le site de l'Institut de l'entreprise

Machines : remise en service après le confinement

Les risques liés à la remise en service des machines résident principalement dans les énergies et les fluides qu'elles utilisent et dépendent par extension, de leurs réseaux d'alimentation et de distribution. Dans tous les cas, il sera nécessaire de procéder à une analyse de ces risques avant toute remise en service ; les éléments suivants sont les points essentiels pour procéder à une telle analyse aussi bien au niveau des réseaux que des machines. Cette analyse doit être itérative et le diagnostic de l'ensemble des éléments doit être réalisé. Par exemple, avant la remise en service de certains réseaux communs d'alimentation, il est nécessaire de vérifier la mise hors énergie individuelle de chaque machine (cf. partie Energies des machines). Les machines seront, ensuite, remises en service progressivement pour éviter une demande d'énergie trop importante, par exemple des surintensités dans les réseaux électriques. >> Lire l'article complet sur le site de l'INRS


Commande publique

Réquisition : le régime est prolongé par décret

Selon l'article 16 du décret n° 2020-545 du 11 mai 2020, le préfet de département est habilité, si l'afflux de patients ou de victimes ou la situation sanitaire le justifie, à ordonner, par des mesures générales ou individuelles, la réquisition nécessaire de tout établissement de santé ou établissement médico-social ainsi que de tout bien, service ou personne nécessaire au fonctionnement de ces établissements, notamment des professionnels de santé. Ainsi, le préfet de département peut procéder à la réquisition des matières premières nécessaires à la fabrication des catégories de masques mentionnées à l'arrêté conjoint des ministres chargés de la santé et du budget mentionné au K bis de l'article 278-0 bis du code général des impôts. Transports - Dans la mesure nécessaire à l'acheminement de produits de santé et d'équipements de protection individuelle nécessaires pour faire face à la crise sanitaire, sont réquisitionnés, sur décision du ministre chargé de la santé, les aéronefs civils et les personnes nécessaires à leur fonctionnement. >> Lire l'article complet sur le site de AchatPublic.Info

Responsabilité pénale des décideurs publics?: Ce que dit la loi prorogeant l'état d'urgence

En substance, ce texte inséré dans le Code de la santé publique reprend les termes de l'article 121-3 du Code pénal qui prévoyait déjà, dans sa version issue de la loi du 10 juillet 2000, dite Loi Fauchon, une appréciation de la faute in concreto tenant compte des "diligences normales?" accomplies par l'auteur, appréciées au regard "de la nature de ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait". Sur le fond, le texte ne semble donc pas modifier les mécanismes d'appréciation de la responsabilité pénale fixés par l'article 121-3 du Code pénal, en cas de contamination involontaire d'un usager de service public, d'un résident de structures médicalisées ou encore d'un salarié d'une entreprise dans le contexte actuel. >> Lire le sujet sur le site de Seban Associés.avocat

Mobilité

Vélo, covoiturage... le forfait mobilités durables entrera en vigueur dès lundi

Le forfait mobilités durables est entré en vigueur lundi, au lieu du 1er juillet (décret et arrêté), a annoncé Oliver Dussopt, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'action et des comptes publics sur son compte Twitter, dimanche 10 mai. (...) Les principales mesures du forfait mobilités durables sont : - Jusqu'à 400 euros par an et par salarié si l'employé prouve l'usage d'un moyen de transport durable pour ses trajets domicile-travail. - Le montant est défiscalisé à 100 % et dénué de cotisation sociale, pour le salarié comme pour l'employeur. - Sont concernés : le vélo personnel (mécanique ou à assistance électrique) ; le covoiturage (chauffeur ou passager) ; les engins de déplacement personnels partagés (vélopartage, trottinettes et scooters en freefloating...) ; l'autopartage à motorisation non thermique ("frais d'alimentation d'un véhicule électrique, hybride rechargeable ou hydrogène"). - Ce montant de 400 euros est cumulable avec le remboursement de l'abonnement transport déjà en vigueur, mais la somme des deux montants est plafonné à 400 euros. Autrement dit, en Île-de-France, où le montant de la moitié de l'abonnement Navigo dépasse les 400 euros, cette mesure s'adresse principalement aux salariés qui ne prennent pas les transports en commun pour aller au travail. - Le forfait mobilités durables prend la place de l'indemnité kilométrique vélo en l'élargissant à d'autres mobilités. De plus, pour le cas d'un vélo personnel, des dépenses d'achat, de location, de réparation ou d'accessoires seront éligibles à ce forfait mobilités durables. >> Lire l'article complet sur le site du Monde


Fleet management

La Chine annonce une norme nationale pour la recharge sans fil des véhicules électriques basée sur la technologie de WiTricity

La normalisation est essentielle au déploiement à grande échelle de véhicules électriques en Chine et dans le monde, permettant à tout véhicule électrique équipé d'utiliser n'importe quel chargeur sans fil standard. Au cours des quatre dernières années, WiTricity a été activement impliqué dans le processus chinois de normalisation de la recharge sans fil des véhicules électriques grâce à son travail avec le China Electric Power Research Institute (CEPRI), le China Automotive Technology and Research Center (CATARC) et le CEC. Avec un portefeuille IP mondial de plus de 1400 brevets délivrés et en attente, WiTricity a déclaré vingt brevets chinois comme "normes essentielles" aux systèmes mettant en oeuvre la norme GB. Les constructeurs automobiles chinois et leurs fournisseurs de niveau 1 s'appuient sur le comité des normes GB pour définir la solution de recharge sans fil pour les véhicules électriques à déployer en Chine. La norme ratifiée est désormais un catalyseur majeur du marché pour le déploiement sur les véhicules et dans les infrastructures de recharge publiques. WiTricity a travaillé en étroite collaboration avec le comité de normalisation GB sur plusieurs questions techniques importantes, y compris les efforts pour harmoniser la norme chinoise avec d'autres normes internationales (SAE J2954, ISO 19363, IEC 61980) qui seront publiées en 2020 et 2021. >> Lire l'article complet sur le site de electriccarsreport


IT

Comment le Covid-19 va massivement digitaliser l'économie

Par Jean-René Boidron, CEO de Kameleoon - Une chose est certaine en revanche : cette crise va définitivement faire basculer nombre de nos actes quotidiens du physique au numérique parce que plus rapides, plus simples et moins chers. Certes, la digitalisation de nos vies était déjà bien lancée mais la situation actuelle ne laisse plus aucun autre choix à tous les individus dans leurs actes quotidiens - de citoyen, de salarié et de consommateur - que de passer par la case "digital". Pour tous les acteurs qui offrent des biens et des services, c'est une opportunité. Mais à une condition : que les consommateurs leur accordent leur confiance. Celle-ci passe évidemment par les protections réglementaires déjà en place avec le RGPD. L'assurance de respecter la vie privée et ne pas profiter de la valeur des données clients pour les monétiser est essentielle. >> Lire la tribune sur le site de la Tribune


Environnement de travail

Vers une généralisation du télétravail après la crise du coronavirus ?

"Continuez à recourir au télétravail au maximum de ce qui est possible." La consigne vient du sommet de l'Etat français. Dans son discours du 7 mai dernier, dans le cadre du plan déconfinement, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a même annoncé la publication d'un "guide spécial du télétravail" pour accompagner les entreprises peu familières avec ce type d'organisation. Jusqu'alors, le télétravail faisait l'objet d'un fantasme pour certains ou d'un véritable cauchemar managérial pour d'autre. Et sa pratique restait très marginalisée en France. Près de 5 millions de Français sont actuellement en télétravail, selon la ministre. Et cela pourrait bien durer au-delà du confinement, à l'image de PSA, fleuron de l'automobile français, qui s'apprête à mettre au télétravail permanent ses 80 000 employés hors production. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Digitale

Covid-19 : vers la fin des machines à café en entreprise ?

Des consignes d'usage des machines seront affichées dans les lieux de pause : lavage des mains avant et après utilisation du distributeur, distance d'au moins un mètre entre chaque utilisateur et gobelet à usage unique. Mais "il a été préconisé, dans les fiches métiers publiées par le ministère du Travail, d'arrêter les distributeurs : dans la métallurgie, chez les garagistes...", indique Pierre Albrieux, ce qui a induit "une grande confusion" au sein des entreprises. "Le plan national de déconfinement, lui, ne parle plus d'interdiction des distributeurs, sauf que le mal était fait", déplore-t-il. "Il n'y aura pas de reprise pour nous : beaucoup d'entreprises (clientes) restent en télétravail ou en mode dégradé", s'alarme-t-il, en particulier dans les sièges sociaux du quartier d'affaires de la Défense à l'ouest de Paris ou dans les grandes métropoles. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro


RH / Management

Manager après le coronavirus : 5 nouvelles routines qu'ils espèrent garder

On dit souvent qu'en pleine tempête, le lâcher-prise est indispensable aux managers pour prendre le recul nécessaire à la bonne marche des équipes. Cette idée résonne fortement dans la tête de Yolaine von Barczy, VP HR et Développement Durable au sein du groupe Shiseido. "Nous vivons dans un monde où nous essayons constamment de tout prévoir. Le mode de fonctionnement des organisations repose sur le fait de faire des scénari et de prévoir une quantité de plans B, dont nous avons besoin pour nous rassurer. Pendant cette crise, j'ai pris conscience qu'il était nécessaire de faire preuve d'anticipation mais qu'il fallait surtout savoir lâcher prise et s'ajuster en fonction du contexte. Cela impose de changer nos modes opératoires : de n'avoir qu'un seul coup d'avance lorsqu'auparavant nous en avions vingt, de sur-communiquer y compris lorsqu'aucun élément nouveau n'est connu et de faire preuve d'humilité en matière de leadership", estime la manager, qui dirige une équipe composée d'une cinquantaine de professionnels RH. Une approche qui implique d'accepter de ne pas avoir réponse à tout. "J'accepte de mieux en mieux de dire "je ne sais pas" à mes équipes, de manager dans l'incertitude. Cette crise marque peut-être la fin du monde des sachants", indique-t-elle.

Le manager obsédé par le contrôle et le reporting, avec les yeux rivés sur les KPI, est-il en voie de disparition ? La réponse est non. Mais ce n'est pas une raison pour se résoudre à une vision uniquement mécaniste de son job. La crise sanitaire amène les managers à répondre aux fameuses questions de quête de sens que se posent de plus en plus de collaborateurs à haute voix. "Il y a quelques jours, l'un de mes collaborateurs m'a dit : "Le monde est en train de s'écrouler et nous, nous faisons des campagnes marketing... " J'ai pris le temps de lui expliquer que notre mission était désormais de préparer le monde d'après, c'est ça donner du sens selon moi", raconte Selma Chauvin de PeopleDoc. Re-mobiliser un collaborateur qui doute nécessite du doigté. Un discours bullshit n'a pas d'effet à long terme.>> Lire l'article complet sur le site de Cadremploi


 
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