Revue de presse achats - semaine du 17 février
Vous n'avez pas eu le temps de surfer cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser car ayant trait aux achats. Bonne lecture!
Je m'abonneGrande distribution : les garde-fous législatifs protègent-ils vraiment les fournisseurs ?
Par Alexandra Berg-Moussa, avocate - Le "rapport de force" évoqué par la DGCCRF explique certes que des fournisseurs victimes de pratiques contestables - qui sont encore mises en oeuvre de manière régulière par certains distributeurs et doivent être sanctionnées - hésitent à faire valoir leurs droits directement, par crainte de déréférencements, obligeant l'autorité à jouer un rôle d'arbitre et de gendarme dans des décisions remarquées comme celles évoquées ci-dessus. Mais l'on peut aussi se demander si l'empilement de textes adoptés par le législateur dans l'objectif affiché et assumé de protéger les intérêts des fournisseurs et imposant toujours plus de formalisme, process et règles (particularité franco-française qui n'existe nulle part ailleurs) ne complexifie pas la donne et ne tend pas encore plus le contexte des négociations pour nuire finalement à l'objectif poursuivi. Le fait que fournisseurs et distributeurs du secteur de la grande distribution alimentaire ne profitent pas de la possibilité offerte par la loi de conclure leurs accords pour deux ou trois ans interpelle également. Négocier un accord - à tout le moins ses termes purement juridiques et logistiques par exemple - pour 3 années, en réservant la renégociation annuelle à la mise à jour des CGV (le cas échéant) et du plan d'affaires, permettrait aux parties de se concentrer au moins pendant les deux années suivantes, sur les éléments purement commerciaux de leur relation...et d'espérer respecter la date butoir du 1er mars ! >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune
Carrefour, Système U et Intermarché écopent de 4 millions d'euros d'amendes pour "non-respect des règles" dans des négociations commerciales
"La règle fixant une date butoir au 1er mars pour la signature des conventions annuelles n'avait pas été respectée pour un nombre significatif de fournisseurs", précise la DGCCRF. "Le montant des sanctions est proportionné au nombre et à l'importance des retards, ainsi qu'au chiffre d'affaires prévisionnel concerné". Les négociations commerciales entre distributeurs, agriculteurs et industriels, se tiennent de la mi-octobre jusqu'à fin février et doivent établir les prix des produits mis en rayons pendant l'année à venir. Or "le fait de ne pas avoir signé la convention dans les délais impartis est susceptible de renforcer le rapport de force en faveur du distributeur", note la DGCCRF, qui revendique quelque "5 500 contrôles sur l'application des nouvelles règles encadrant les promotions", prévues dans le cadre de la loi Alimentation. >> Lire l'article complet sur le site de FranceTVInfo
En France, l'industrie investit plus dans le numérique que dans d'autres pays
C'est une question que se posent régulièrement les économistes : pourquoi les entreprises françaises investissent-elles autant , et particulièrement dans les actifs que l'on appelle " immatériels " (logiciels, base de données, R & D ou propriété intellectuelle) (...) Mathieu Plane, économiste à l'OFCE, se demande s'il ne s'agit pas là d'une conséquence du crédit d'impôt recherche (CIR) qui représente plus de 6 milliards d'euros par an et dans lequel les entreprises peuvent intégrer des investissements en logiciels. Comme la localisation des actifs immatériels est difficile, il pourrait s'agir d'optimisation fiscale. Ou alors d'une simple préférence des industriels pour l'immatériel en raison de son coût réduit par le CIR. Les experts de la Fabrique de l'industrie émettent, eux, l'hypothèse que cette différence découle de l'importance des grands groupes en France, ces derniers investissant souvent plus lourdement dans l'informatique que les entreprises de plus petite taille. L'investissement immatériel est même "très concentré au sein d'une poignée de gros investisseurs" dans l'industrie et est faible dans les entreprises plus petites ou celles qui sont faiblement présentes à l'international, selon l'étude. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Exportations de riz: le Vietnam menace de détrôner à nouveau la Thaïlande
L'association thaïlandaise des exportateurs de riz l'admet elle-même : le royaume aura du mal à atteindre son objectif de 7 millions et demi de tonnes d'exportations en 2020. Le Vietnam, qui espère vendre 7 millions de tonnes de riz à l'étranger cette année, pourrait donc ravir à la Thaïlande sa place de deuxième exportateur mondial, derrière l'Inde. Le Vietnam n'a doublé la Thaïlande qu'une seule fois, en 2012. A l'époque le gouvernement thaïlandais n'arrivait pas à écouler ses stocks de riz acheté trop cher aux paysans thaïlandais. Cette année, au contraire, la Thaïlande manque de riz, sa récolte intermédiaire a subi la sécheresse. Et ce riz n'est pas compétitif en raison de la hausse de la monnaie, le baht, vis-à-vis du dollar. Autre handicap, la Thaïlande n'a pas su diversifier ses variétés de riz pour les adapter aux nouveaux goûts du marché mondial, de plus en plus porté vers les riz parfumés ou moelleux. >> Lire l'article complet sur le site de RFI
A la St Valentin, passe d'armes aux Etats-Unis sur le travail des enfants dans le cacao
"L'industrie du cacao et du chocolat veut voir les enfants à l'école et non travailler dur sur les fermes, et elle travaille depuis des décennies avec les gouvernements ouest-africains pour réduire le travail des enfants dans la chaîne de valeur. Les résultats sont mitigés, ce qui signifie que nous avons besoin, de façon urgente, d'adopter une approche nouvelle afin de régler le problème", déclare le patron de la WCF dans une tribune publiée vendredi dans fooddive.com. On estime à 2 millions le nombre d'enfants au Ghana et en Côte d'Ivoire qui sont exposés aux pires formes de travail des enfants, selon la définition de l'Organisation internationale du travail (OIT), précise-t-il. En 2010, l'industrie et les gouvernements ivoirien et ghanéen se sont engagés à essayer de réduire de 70% ce chiffre d'ici 2020 "Cet objectif ne devrait pas être atteint", souligne-t-il. Mais, si les Etats-Unis interdisent l'importation de ce cacao, "cela pousserait des millions de fermiers pauvres dans encore plus de pauvreté, bien que la grande majorité est innocente de telles pratiques ; cela risque de porter atteinte à l'économie et à la sécurité d'un partenaire vital des Etats-Unis en Afrique de l'Ouest." >> Lire l'article complet sur le site de Commodafrica
En janvier, les prix des huiles grimpent de 7% et la viande baisse de 4%
Les huiles ont grimpé de 7% en un mois, atteignant son niveau le plus élevé depuis trois ans étant donné que les prix des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza ont tous augmenté. Les cours se sont affaiblis durant la deuxième moitié de janvier, reflétant ainsi les incertitudes commerciales, l'impact de la récente épidémie du coronavirus et les tensions commerciales entre l'Inde et la Malaisie. Le sucre a enregistré une hausse de 5,5% en raison des prévisions d'une baisse de la quantité de sucre produite dans plusieurs des principaux pays producteurs, souligne la FAO dans son communiqué. >> Lire l'article complet sur le site de Commodafrica
Hermès réinvente son carré mythique grâce à une innovation technique encore peu répandue
"Le carré double-face, nous en rêvions depuis longtemps", souligne Hermès dans sa présentation du nouveau produit, qui sera vendu au prix de 490 euros contre 375 euros pour un carré "classique" de 90 cm sur 90. Cette pièce emblématique du sellier-maroquinier, aux côtés de ses sacs à main Kelly et Birkin, nécessite pas moins de 450 kilomètres de fil, soit l'équivalent de 300 cocons de vers à soie. De l'idée au produit, un total de quarante personnes travaillent sur un carré. Bali Barret raconte avoir eu l'idée d'un foulard pile ou face "il y a dix ans, mais à l'époque tout le monde me disait que c'était impossible" techniquement. "Depuis, la technologie a fait de grands pas, et on a créé une machine spéciale. Il a fallu inventer un savoir-faire qu'on a mis plus de cinq ans à mettre au point. C'est une vraie petite révolution", juge celle qui avait sa propre marque de prêt-à-porter avant d'arriver chez Hermès en 2003. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune
Les impacts du coronavirus...
Pénurie en vue : le coronavirus menace la production mondiale d'antibiotiques
La politique en faveur du développement des médicaments génériques, qui a débuté en France au milieu des années 90, s'est inscrite dans le cadre de la maîtrise de la croissance des dépenses de médicaments, parmi les dépenses de santé. Par voie de conséquence, les industriels du médicament ont subi un important ralentissement de la croissance de leur chiffre d'affaires, concernant les médicaments remboursables. Ces industries ainsi frappées de plein fouet, ont dû effectuer une rapide mutation, sous la forme d'une externalisation massive de leurs activités à faible valeur ajoutée. Et c'est pourquoi l'Inde et la Chine sont rapidement devenues des usines de fabrication de très nombreux médicaments. L'idée initiale était d'assurer l'essentiel de la production dans ces pays tiers situés hors de l'Union européenne, mais tout en maintenant une production minimale en Europe, ceci afin de garantir une flexibilité et une sécurité d'approvisionnement. Toutefois cette production au sein de l'Union européenne ne reste possible que tant que la pression sur les prix reste supportable. >> Lire l'article complet sur le site de Atlantico
Coronavirus : le "cauchemar logistique" des entreprises occidentales en Chine
Et quand la production peut reprendre, les défis abondent - d'abord parce qu'un grand nombre d'usines de sous-traitants chinois, qui fournissent les groupes étrangers en composants, n'ont pas redémarré. Signe de ces difficultés, le géant automobile allemand Volkswagen a repoussé au 24 février le redémarrage de ses usines avec le chinois SAIC. Il a pointé lundi des "défis en termes de chaînes d'approvisionnement" et les "moyens de voyager limités des employés". Ses usines rouvriront au cas par cas. "S'il manque les freins, vous ne pouvez pas vendre une voiture! La synchronisation des approvisionnements reste grippée", abonde Joerg Wuttke, président de la Chambre européenne de commerce en Chine lors d'une conférence téléphonique mardi. Pour lui, les restrictions de circulation et mesures de confinement, adoptées localement, compliquent le "cauchemar logistique" pour garantir ses approvisionnements et assurer ses livraisons aux clients. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune
Les résultats d'Apple seront affectés par le coronavirus
Le géant des technologies Apple explique dans un communiqué les difficultés d'approvisionnement en iPhone, fabriqués en Chine, et la demande pour ses produits alors que ses magasins sont fermés dans le pays. "Le travail commence à reprendre, mais le retour aux conditions normales prend plus de temps que nous n'avions anticipé", détaille le groupe californien, évoquant une "pénurie d'iPhones qui va temporairement affecter nos revenus dans le monde". >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies
et... Comment le Coronavirus pourrait faire les affaires de Samsung face à Apple
Ils était certainement loin de se douter que cette décision ferait leurs affaires aussi rapidement. A l'annonce de la fermeture de la dernière usine estampillée Samsung sur le territoire chinois en octobre dernier, les membres de l'état-major du géant coréen ne devaient pas s'attendre à ce que la délocalisation de cette activité au Vietnam voisin leur permette de tirer parti des conséquences, désastreuses pour l'industrie, de l'épidémie de Coronavirus qui sévit actuellement dans l'Empire du Milieu. >> Lire l'article complet sur le site de ZDNet
La crise sanitaire du coronavirus affecte les matières premières
L'expansion du coronavirus porte, d'abord, un coup au pétrole. C'est la première fois que le baril de Brent, de la mer du Nord, tombe sous la barre des 60 dollars depuis le début de l'année. Le minerai de fer et le cuivre dévissent, également. Les cours des céréales, comme ceux du blé ou du maïs sont, également, en recul. Du côté des oléagineux, le soja et le colza sont touchés. L'huile de palme enregistre, elle, une baisse de 7%. >> Lire l'article complet sur le site de RFI
Le coronavirus va-t-il bloquer l'industrie automobile mondiale ?
Jamais la dépendance de l'industrie automobile mondiale à ses sous-traitants chinois n'était apparue aussi évidente. Renault a annoncé, vendredi, la suspension de la production de son usine sud-coréenne de Busan durant quatre jours ouvrables, en raison de pénurie de composants venus de Chine, confrontée à l'épidémie de coronavirus. Le constructeur français a indiqué que l'usine Renault Samsung Motors de Busan (Sud-Est) serait fermée à partir du 11 février " pour anticiper des problèmes d'approvisionnement ", selon une porte-parole. (...) Avant lui, le constructeur sud-coréen Hyundai avait déjà annoncé, mardi, suspendre toute la production de ses usines en Corée du Sud, après avoir vu se tarir son approvisionnement en composants de câblage électronique, principalement produits en Chine. En Corée du Sud, le plus grand centre de production automobile du monde est à l'arrêt : Hyundai y a cessé ses opérations, victime de l'épidémie du coronavirus qui paralyse les usines chinoises au risque de déstabiliser des chaînes de production à travers tout le globe. >> Lire l'article complet sur le site du Point
Supply chain
Retail : la supply chain se réinvente
Devenu question de survie, le sujet englobe de multiples dimensions : commerciale, marketing, digitale mais aussi bel et bien logistique : " Nul ne doute que les distributeurs revoient complètement l'organisation de leur modèle logistique. Les premiers impacts touchent d'abord les systèmes de traitement de l'information. Les distributeurs ont pris conscience de l'ubiquité du consommateur. Néanmoins, les outils dont ils disposent ne sont pas toujours suffisamment aboutis pour servir la transparence des stocks répondant à la disponibilité d'un produit et à son allocation. Ils accusent encore un retard sur certaines marketplaces qui, elles, utilisent les techniques de l'IoT pour gérer l'information, la revue de commande à des prix et marges négociés, le coût de préparation de commandes et les frais d'expédition. Même si certaines enseignes font de très gros efforts depuis un ou deux ans ", développe François Mondou, directeur général de la société d'ingénierie SDZ ProcessRéa. Effectivement, si le sujet avance, de nombreux retailers n'ont pas encore fiabilisé leurs process omnicanaux comme le click-and-collect, le web-to-store ou bien le store-to-web... >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog
Le transport maritime mondial va brûler un carburant plus propre
Ce nouveau carburant moins visqueux n'est qu'un avant-goût de la révolution à venir avant le grand saut qui attend le secteur. Les règles plus lointaines de l'OMI adoptées en 2018 sont marquées par une drastique baisse de leur empreinte carbone. "Dès 2030, il est prévu une baisse de 40 % du CO2 à la tonne de marchandises transportée, puis en 2050, une chute de 50 % du volume total des émissions par rapport à 2008", détaille Jean-Marc Lacave. Comme la flotte va continuer à croître de 3 à 4 % l'an, cela implique une baisse proportionnellement plus importante si on la mesure par navire. Pour répondre à cette vraie rupture, "il n'y a pas de solution technique connue", selon Armateurs de France. Une des manières de commencer à bouger est d'investir dans des bateaux propulsés au GNL (20 % plus chers qu'un navire diesel), "puis de remplacer plus tard ce carburant du méthane décarboné". Vu les investissements massifs qui les attendent, les armateurs plaident pour des choix cohérents au niveau mondial, et se méfient des politiques régionales de nature à fausser les conditions de concurrence. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Le transport fluvial de marchandises en hausse pour 2019
Au total, l'an passé, ce sont un peu plus de 56,3 millions de tonnes qui ont été transportées sur le réseau fluvial français. "Avec ces résultats 2019, je suis particulièrement fier de voir le transport fluvial s'inscrire comme une alternative crédible pour le transport de marchandises. Ces bons résultats attestent des atouts du fluvial : avantages écologiques grâce à une faible émission de CO2, mais également économiques, grâce à la massification des trafics qu'il permet, en toute sécurité et dans le respect des délais", juge Thierry Guimbaud, directeur général de VNF. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog
Commande publique
Végétaliser la ville : ni une mode de bobo, ni un sujet déco, mais de vrais enjeux
En juillet 2019, des chercheurs australiens sont également arrivés à la conclusion que les arbres en milieu urbain engendraient une réduction des risques de troubles psychologiques. D'après leur étude, les feuilles vertes procurent un apaisement sensoriel dans "un environnement dominé par les angles droits, les surfaces dures et les publicités." Les bienfaits ne sont pas que psychologiques : ils sont également physiques. Alors que l'été 2019 a été marqué par des pics de chaleur dépassant les 40°C, les arbres permettent de créer des îlots de fraîcheur. "Avoir certains types de végétaux en ville permet de dépolluer les espaces publics", explique Hugo Meunier. Les particules en suspension sont réduites de 7 à 24% à proximité des arbres urbains, d'après une étude de l'ONG américaine The Nature Conservancy. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN
L'Etat se dote d'un outil innovant de suivi de ses consommations de gaz, d'électricité, d'eau, de fioul et de chauffage urbain
Elisabeth Borne, Ministre de la Transition écologique et solidaire, Gérald Darmanin, Ministre de l'Action et des Comptes publics et Emmanuelle Wargon, secrétaire d'Etat auprès de la Ministre de la Transition écologique et solidaire ont pris une série de mesures pour réduire les consommations énergétiques et les émissions de CO2 du parc immobilier de l'Etat et de ses établissements publics. Une de ces mesures concerne le déploiement de l'outil, OSFi(1), permettant aux services de l'État de mieux gérer leurs consommations énergétiques et d'optimiser le pilotage de la gestion énergétique de leur parc immobilier. Fruit d'une étroite collaboration entre la direction de l'immobilier de l'Etat (DIE) et la direction des achats de l'Etat (DAE), le projet expérimenté en 2019 est désormais proposé à l'ensemble des ministères et a vocation à s'étendre aux opérateurs et établissements publics de l'Etat. Le déploiement de l'outil OSFi vient de commencer et se poursuivra en 2020. >> Lire l'article complet sur le site de la DAE
RSE
Les plans de Tesla pour sa giga usine allemande retardés en raison de préoccupations environnementales
Un tribunal allemand a temporairement suspendu les travaux de construction destinés à préparer le terrain pour la nouvelle usine européenne de Tesla. La raison ? Des préoccupations environnementales qui doivent être examinées. La Cour administrative supérieure de Berlin-Brandebourg a décidé que le déboisement d'une forêt près de Berlin, dont un juge a donné le feu vert pour l'abattage de 227 acres la semaine dernière, doit être examiné sur la base d'une plainte d'un groupe de protection de l'environnement. Comme l'a rapporté l'Associated Press, le groupe nommé Ligue verte du Brandebourg s'inquiète du fait que l'abattage d'une grande partie de la forêt puisse avoir un impact sur la pureté de l'eau potable, ainsi que sur les populations locales d'animaux sauvages.>> Lire l'article complet sur le site de ZDNet
Plastique : Carrefour épinglé par une association
Suffit-il d'apposer le mot "réutilisable" sur de la vaisselle en plastique pour être responsable ? C'est le drôle de tour de passe-passe tenté par Carrefour, qui proposait à la vente des assiettes et gobelets en plastique "réutilisables 20 fois"... mais qui ne l'étaient pas. Intriguées par cette promesse, les équipes de l'association Zero Waste France, qui défend une démarche zéro déchet et zéro gaspillage, ont mené l'enquête. Verdict : Carrefour a visiblement confondu "jetable" et "réutilisable". "Nous avons pris au mot l'étiquette et tenté de manger 20 fois dans ces assiettes en les passant régulièrement au lave-vaisselle, déclare Laura Châtel, responsable du plaidoyer de Zero Waste France. Résultat : dès le premier lavage, les assiettes ressortent légèrement déformées et cabossées. Après moins de 10 utilisations, la plupart étaient fendues ou avaient pris la couleur et les traces de gras des aliments qu'elles avaient contenus." >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN
Les vêtements bientôt étiquetés en fonction de leur impact environnemental
Neuf critères seront pris en compte pour établir la note du vêtement : émission de gaz à effet serre, toxicité aquatique, consommation eau, épuisement de ressources minérales, impact sur les ressources énergétiques, acidité dans l'eau, pollution photochimique, eutrophisation et impact sur la biodiversité. Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la loi anti-gaspillage, promulguée ce mardi, qui prévoit la mise en place d'un étiquetage pour informer le consommateur sur les caractéristiques environnementales de certains produits. Le textile est le premier secteur à expérimenter la démarche. Il s'agit en effet d'"une des industries les plus polluantes, plus que le secteur des transports aérien et maritime réunis, juste après les hydrocarbures", a souligné la secrétaire d'Etat à la Transition écologique, Brune Poirson. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Procès de la RSE : faut-il tuer la responsabilité sociétale des entreprises ?
La "RSE alibi", celle "des fontaines à eau ou du reporting" a vécu. "Nous voulons une RSE qui fait bouger les lignes et qui ruissèle dans les métiers", plaide Basile Michardière, responsable de l'incubateur de MakeSense. Au final, la RSE n'est pas condamnée. Le juré - cinq personnes de l'assistance, essentiellement des membres de l'ORSE - s'est prononcé à l'unanimité : la RSE doit vivre. Parce "qu'elle est trop jeune pour mourir" (70 ans de théorie et 30 ans de pratique). Parce qu'elle "doit encore infuser du bien commun jusqu'à ce qu'il soit dissous dans toutes les entreprises", estiment-ils encore. Ou parce qu'elle porte en elle "ceux qui sont capables de transformer le système" et qu'elle est "source de dialogue dans un monde d'opposition qui ne veut plus se parler", veulent-ils croire. Mais pour survivre, elle devra aussi "se remettre en cause, sortir de sa posture, se transformer, s'amplifier et accélérer la cadence". Bref, "créer les conditions du changement". >> Lire l'article complet sur le site de Novethic
Bien-être animal, une étiquette pour transformer l'élevage
Ces exigences s'inscrivent dans un nouveau référentiel bien plus large, qui pourrait marquer un vrai tournant dans les pratiques. Son nom ? AEBEA, pour " Association étiquette bien-être animal ", un dispositif de notes (de A à E désormais) élaboré depuis 2017, mais qui progressivement s'étend et s'étoffe. Carrefour, les magasins U et Galliance (producteur de volailles) viennent ainsi de rejoindre la démarche, lancée par trois organisations reconnues de défense de la cause animale et le groupe Casino (lire les repères). L'enjeu est de promouvoir un étiquetage clair, exigeant, mais aussi rassembleur, afin d'éviter la confusion entre étiquettes et d'embarquer un maximum d'acteurs : des éleveurs, des coopératives, de grands distributeurs, etc. En commençant par la filière de la volaille, dont les pratiques sont régulièrement dénoncées. >> Lire l'article complet sur le site de La Croix
IT
RPA : bots autonomes, bots supervisés et bots augmentés
Les organisations configurent des bots RPA pour effectuer des tâches dans le cadre de leurs processus opérationnels. Cette "main-d'oeuvre numérique" (ou digital workforce) a pour but de soulager les employés humains de leurs tâches les plus répétitives (et sans valeur ajoutée) en les prenant en charge pour que ces employés puissent s'occuper de celles plus complexes. Le RPA peut aussi les aider dans leur travail en intervenant à des moments précis des procédures opérationnels, automatiquement ou à la demande de l'humain. Chacun de ces modes d'intervention est un type de RPA différent. Il en existe trois : autonome (ou non supervisé), supervisé (un assistant) et augmenté (ou hybride). >> Lire l'article complet sur le site de Le Mag IT
Fleet management
Diesel : voici pourquoi les ventes vont rebondir en 2020
Après cinq années de baisse des ventes des voitures à moteur diesel, de 78 % du marché en 2008 à 38,9 % en 2018, ce mouvement semble sur le point de s'arrêter, et la part des ventes de voitures à moteur diesel devrait se stabiliser, voire progresser à nouveau en 2020 sur le marché français. Et ce, pour plusieurs raisons. Rappelons qu'à partir de 2020, les constructeurs vont devoir atteindre une moyenne de leurs de devoir payer d'importantes pénalités financières. Les premières projections montrent qu'il s'agit d'un défi majeur car les seules ventes de voitures électriques et hybrides rechargeables ne devraient pas suffire. Ainsi, afin d'atteindre l'objectif d'émissions de CO2, de nombreux constructeurs vont être amenés à favoriser les ventes de voitures à moteur diesel au détriment de celles dotées de moteurs essence. (...) La part des motorisations diesel devrait croître l'an prochain dans les flottes de location ou parmi les voitures de démonstration des concessionnaires. "Pour atteindre leurs objectifs CO2, les constructeurs n'ont pas d'autre choix que de pousser les ventes de voitures à moteur diesel" , ajoute Rémi Cornubert, Senior Partner du cabinet Advancy en charge du secteur automobile. >> Lire l'article complet sur le site de L'Auto-Journal
Une solution suisse pour réduire de 90% les émissions CO2 des camions
Et si les camions transportaient à leur bord un dispositif capable de réduire leurs émissions CO2 de 90 % ? C'est le pari que viennent de prendre des chercheurs de l'école polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en brevetant un nouveau concept de capture d'émissions de gaz à effet de serre. Ce procédé consiste à capturer le CO2 à même le pot d'échappement, puis le transformer et le stocker sous forme liquide dans un boîtier situé sur le toit du véhicule. Le CO2 liquide pourrait être ensuite retransformé en carburant, en utilisant des sources d'énergie renouvelables. Ce procédé, s'il était appliqué, permettrait de continuer à exploiter le parc actuel de véhicules, sans forcément tout basculer vers des solutions toutes électriques beaucoup plus onéreuses en termes d'acquisition. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique
Travel management
"Le MaaS correspond à la transformation digitale de la mobilité"
Interview de David Lainé, MaaS Director chez Transdev -"L'objectif premier est d'augmenter la fréquentation des transports en commun et différents modes de mobilité à l'échelle d'un territoire grâce à une offre complémentaire facilitant les trajets de porte-à-porte. En plus d'accroître le chiffre d'affaires des opérateurs, il permet de mutualiser des fonctions coûteuses comme l'acquisition ou encore le service client. Le MaaS permet aussi aux différents opérateurs de gagner en maturité technique, chacun pouvant béné?cier du savoir-faire technologique de l'autre. De plus, il présente une opportunité de mutualisation des coûts opérationnels et l'ajustement de l'offre à la demande, et ce, grâce à une vision globale et précise des usages en temps réel. En?n, il constitue un support de communication en temps réel entre une ville et ses citoyens ou une destination et ses touristes. Lors d'une rencontre sportive, un maire a la capacité d'offrir le ticket de bus menant au stade en toute simplicité. In ?ne, cette digitalisation de l'offre de mobilité va transformer les modèles économiques établis dans le Transport avec la possibilité de proposer des tarifs à l'usage. Attention cependant à ne pas créer des modèles pervers. Dans 10 ans, peut-être que le carsharing, les trottinettes et les VTC seront des services publics. La ville de Nice a par exemple décidé de subventionner Uber plutôt que sa ligne de bus nocturne pour des raisons économiques." >> Lire l'intégralité de l'interview sur le site de Tom Travel
Voyager avec un passeport périmé : l'avis de l'avocate E. Llop
"Je pense qu'il faut être pratique et je dis cela à l'attention des professionnels, agences, TO et compagnies : peut-être adapter leurs CPV ou leurs conditions de transport afin d'avertir les voyageurs/passagers de l'existence de cet Accord et des différences qui existent selon les pays. A partir de là, le professionnel aura intérêt à délivrer l'information préalable ultra-personnalisée selon la destination, en vérifiant si le pays a ratifié l'Accord (c'est finalement ce qu'exige le Code du Tourisme article R. 211-4-6°), mais je conseille d'ajouter à son information destinée au voyageur qu'il est préférable d'appliquer un principe de précaution, en se munissant d'un titre non-périmé et en cours de validité (passeport ou CNI, car en France sa validité a également été prolongée malgré la péremption, sous certaines conditions). Ainsi, le professionnel aura complètement " fait le job " et ne pourra être déclaré responsable si malgré tout le voyageur est refoulé, même s'il ne sera quand même pas à l'abri d'une réclamation par son client, dont le réflexe demeure bien ancré de se retourner vers son vendeur. Car s'il est bon de rappeler le droit comme le fait la Cour de Cassation, la réalité en est parfois sensiblement éloignée... >> Lire l'article complet sur le site de L'Echo Touristique
Pourquoi les RH doivent s'emparer des déplacements des collaborateurs
Une expérience positive de déplacement participe en effet de la qualité de vie au travail. Pour autant, les parcours des utilisateurs restent parfois chaotiques et les règles figées pour tous les utilisateurs. Souvent confiée au service achat, la règle est celle de l'économie et du contrat négocié. Pourtant, La RH avec les autres fonctions (finance, achat, it...) est aujourd'hui à même de créer un parcours fluide similaire à ce que vit le collaborateur dans le privé et peut, en captant les données, créer des variables en fonction des comportements. Par exemple, en automatisant la réservation online et en laissant le voyageur gérer ses propres contraintes, l'entreprise économise 10 % par rapport à une réservation via une agence. Créer un parcours fluide, c'est aussi optimiser les process pour servir chaque fonction : récupérer la TVA, centraliser les dépenses, automatiser les notes de frais... En utilisant les services tiers, agrégés par des APIs, le process complet de déplacement peut être automatisé. Mais là encore, le manque de dialogue entre les différentes fonctions sur le sujet obère cette possibilité. >> Lire l'article complet sur le site du JDN
Carrière / RH / Management
2020 : nouvelle très bonne année pour les recrutements de cadres
En 2020, le marché de l'emploi cadre restera porteur. Les entreprises annoncent avoir besoin de recruter environ 297 000 cadres, soit une hausse de 5 % par rapport à 2019. La poursuite des investissements des entreprises et leurs besoins d'encadrement et d'expertise pour accompagner l'accélération de la transformation numérique, la transition énergétique ainsi que l'évolution des organisations et de leur mode de management, sont les principaux moteurs de cette dynamique. Au niveau sectoriel, les services, qui concentrent plus de 7 recrutements sur 10, ont le vent en poupe. Les secteurs tertiaires les plus " recruteurs " demeureraient les activités informatiques, l'ingénierie - R&D et les activités de conseil. L'industrie et la construction comptent poursuivre sur leur dynamique. Seul bémol, après une bonne année 2019, le commerce stabiliserait ses embauches de cadres. Les fonctions informatique, études-R&D et commercial - les plus importantes en termes de recrutements - représentent près de 6 embauches sur 10. L'informatique est la fonction qui affiche les prévisions les plus optimistes avec une hausse attendue de 15 %. À l'inverse, les recrutements de cadres en production industrielle et chantier sont orientés à la baisse. >> Lire l'article complet sur le site de l'Apec
Comment passer du management directif au management participatif ?
Tant que les managers ne prendront pas conscience que leur légitimité repose également sur leur capacité à guider leurs collaborateurs pour qu'ils trouvent par eux même des solutions, ils ne " passeront " pas à un mode de management participatif. Cette évolution de la perception de leur valeur ajoutée de manager est un préalable indispensable à tout changement. Cette prise de conscience étant faite, il faut ensuite leur donner les outils du management participatif. Les deux "outils" de communication indispensables au mode de management participatif sont les questions ouvertes et l'écoute. La question ouverte permet d'impliquer son collaborateur. L'interroger sur la manière dont il voit les choses plutôt que lui donner une solution. Questionner plutôt que dire. Poser une question ouverte parait simple mais cette forme de questionnement ne nous est pas naturelle. Il est donc nécessaire de la travailler. Au collaborateur qui vient lui soumettre un problème, le manager peut le questionner, le faire réfléchir à une solution, plutôt que de lui dire quoi faire. Le deuxième "outil" est l'écoute, qui permettra de laisser de la place à l'expression des collaborateurs. Il faut être capable d'une vraie écoute, avec l'objectif de comprendre ce que veut dire son interlocuteur et de prendre en compte ses propositions. >> Lire l'article complet sur le site de Km30