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Revue de presse achats - semaine du 7 décembre

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Revue de presse achats - semaine du 7 décembre

Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine? LA rédaction a sélectionné, pour vous,d es articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser.

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Les labels RSE, oui... mais pas n'importe lesquels !

Afficher une image respectueuse de l'Homme et de l'environnement devient incontournable pour assurer son développement économique. Mais les actes contredisent parfois les paroles... Face à la profusion de labels censés estampiller la vertu des organisations, certaines s'engouffrent dans la brèche du greenwashing. Et il devient de plus en plus difficile d'évaluer la crédibilité et la robustesse des actions engagées. D'abord, un cahier des charges pertinent, dans lequel sont précisément détaillés les critères pris en compte. Les pratiques menées et les résultats obtenus doivent y être clairement énoncés pour établir les liens de cause à effet et déterminer quels sont concrètement les bénéfices obtenus. Mondialement reconnue, la norme volontaire ISO 26000 sur la responsabilité sociétale s'intéresse exclusivement à ces questions. Ce texte de référence fixe les lignes directrices d'un comportement socialement responsable et respectueux de l'environnement, avec un gain de performance à la clef. Ensuite, une méthode de scoring solide et incontestable. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune

Baromètre mondial de l'investissement industriel : l'Asie en tête, devant le continent américain

Sur les 18 183 investissements industriels dans le monde annoncés de 2016 à 2020, 53 % (8 358) ont pour destination l'Asie et représentent dépenses d'investissement cumulées de 3 455 milliards de dollars (Md USD). Cette zone se situe loin devant le continent américain (20 % des projets, Md USD) et l'Europe (13 %, 847 Md USD). Si l'Afrique ne concentre que 9 % des investissements industriels annoncés, les montants investis se rapprochent néanmoins de ceux de l'Europe avec 613 Md USD, en grande partie en raison de l'activité minière. Enfin, rapportée à sa part dans la population mondiale, l'Océanie est le continent les plus attractif avec 4 % des investissements annoncés et 275 Md USD de dépenses cumulées. Signe d'une forte intégration régionale, 89 % des investissements en Asie sont originaires du même continent, ce qui fait de la région la plus autosuffisante, juste devant l'Europe (64 % d'investissements intracontinentaux), les Amériques (64 %), l'Afrique (50 %) et l'Océanie (38 %). >> Lire l'article complet sur le site du Moci

Guillaume Blanloeil (Saint-Jean) : "50 millions pour accélérer sur le Made in Drôme"

Romans-sur-Isère dans la Drôme, le fabricant de ravioles, quenelles et pâtes fraiches Saint Jean investit près de 50 millions d'euros dans une nouvelle plateforme logistique, la modernisation de son siège social et la création d'une usine de pâtes farcies. En croissance forte depuis plusieurs années, il mise sur le "made in France", et même sur le "made in Drôme" pour accélérer sur le marché français et étranger. Retour sur cette stratégie avec Guillaume Blanloeil, directeur général depuis 2002 de cette entreprise cotée, mais détenue majoritairement par la famille Gros depuis 1992. 150 emplois seront créés grâce à ce projet d'ici 2030. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune

Relocalisation : le projet des Tissages de Charlieu retenu par France Relance

Economiser chaque année 48.000 tonnes de CO2 en fabriquant à Charlieu, dans le Nord de la Loire, 12 millions de sacs de caisse en tissu recyclé. Voici le projet auquel s'attellent activement Eric Boël et son nouvel associé, Antoine Saint-Pierre (ex DG de Novatech), dirigeants des Tissages de Charlieu. Un projet à 8 millions d'euros sur deux ans, subventionné -, c'est la bonne nouvelle de la semaine pour la PME ligérienne-, à hauteur de 800.000 euros dans le cadre du plan France Relance. Les Tissages de Charlieu travaillaient sur le dossier depuis deux ans, mais ce coup de pouce de l'Etat en pleine pandémie lui permettra de dérouler son plan plus vite. La production devrait démarrer dès le printemps prochain. "Aujourd'hui, l'essentiel des sacs en tissu sont achetés par la grande distribution à des entreprises fabriquant en Asie", explique le dirigeant. "En les produisant entièrement en France, c'est-à-dire confection et tissage compris, à partir de matières recyclées, nous économiserons 4 kg de Co² par sac. En fait, chaque emploi créé permettra d'économiser quelque 1000 tonnes par an". Ces sacs seront fabriqués avec la technologie du 3D Jacquard, c'est-à-dire qu'aucune encre ne sera nécessaire à son marquage. Eriv Boël martèle : "Le public doit bien comprendre et faire le lien : relocaliser en France, c'est créer de l'emploi ici mais aussi préserver l'environnement". Car ce dernier précise que "si l'industrie textile est peut-être l'une des plus polluantes, c'est aussi parce que nous avons délocalisé cette production dans des pays où l'énergie est très carbonée".>> Lire l'article complet sur le site de La Tribune


Supply chain

Le gouvernement annonce 1,7 milliard d'euros pour la logistique

Des entrepôts aux ports, en passant par l'ensemble des modes de transport, les 16 mesures annoncées couvrent chaque maillon des chaînes logistiques. 1,7 milliards d'euros sont mis sur la table pour les financer. Le gouvernement décline les priorités de ce plan d'action en trois volets : "soutenir la décarbonation du transport de marchandises et accompagner la reprise d'activité des entreprises de la filière logistique, pour 805 millions d'euros", "renforcer l'attractivité du territoire français pour la construction d'entrepôts logistiques compétitifs et efficaces sur le plan environnemental, pour 800 millions d'euros", "rendre plus fluides nos points d'entrée et de sortie du territoire des marchandises, pour 65 millions d'euros." >> Lire l'article complet sur Stratégies Logistique

Covid : la ruée vers le froid pour transporter et conserver les vaccins

Ces exigences particulières ont entraîné une véritable ruée vers la neige carbonique et les "super-congélateurs". Les autorités tentent de mieux anticiper les besoins qu'ils ne l'avaient fait lors de la première phase de la pandémie avec les masques et les lits d'hôpitaux. C'est ainsi que l'Etat de l'Ohio estime qu'il devra se procurer près de 7.000 kilogrammes de glace carbonique par semaine. Pfizer avait prévenu depuis plusieurs mois que son vaccin nécessiterait une conservation à l'ultra-froid, ce qui a permis à beaucoup d'anticiper. Mais ce matériel est coûteux : environ 25.000 dollars (plus de 20.000 euros) pour un modèle de la taille d'un réfrigérateur, et 7.000 dollars pour le plus petit modèle, de la taille d'une glacière. Et l'on craint déjà que les producteurs ne puissent pas suivre. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Des livraisons urbaines autonomes en 2022

Les premiers essais de livraisons urbaines robotisées 100% autonomes sont annoncés en 2022 et le déploiement commercial de ces solutions d'ici 2025-2026. La mise en oeuvre de ces applications "autonomes" en logistique urbaine devra s'accompagner d'une clarification de son cadre réglementaire. Sur sites privés fermés, le véhicule autonome de fret est aussi une réalité dans le cadre "de circulations automatisées sur parcours définis en zone minière ou des carrières", indique Philippe Gache. Pour le directeur du programme Systèmes de transports et intelligence (CARA), coordinateur du volet "Fret" de la stratégie nationale, le transport automatisé de conteneurs sur zones portuaires est répandu également, à Rotterdam sur le terminal ECT ou à Hambourg sur le terminal ACT par exemple. Ces applications autonomes sont appelées à se développer dans les ports et les aéroports entre 2022 et 2026. Sur la même période, l'automatisation des véhicules devrait gagner les cours des plateformes logistiques étendue, ensuite, aux parcs logistiques avec circulations publiques. Pour concrétiser ce plan de marche, une meilleure visibilité du cadre réglementaire est attendue dès 2021. Le développement d'interfaces entre systèmes automatisés et non-automatisés est cité aussi comme une condition dans le cas, par exemple, de "l'accroche-décroche" des remorques dans les cours des plateformes logistiques. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique

Première escale française pour un géant des mers propulsé au GNL

Parti le 29 octobre du port de Ningbo, situé à 200 km au sud des chantiers navals de Shanghai où il a été construit, le navire de 400 mètres de long, 61 mètres de large et 78 mètres de haut a d'abord fait escale à Singapour, d'où il est reparti avec 21.330 conteneurs à bord, pour une capacité totale de 23.000, signe de la vitalité des échanges entre l'Asie et l'Europe malgré la pandémie de Covid-19. Au départ de Dunkerque, il fera une escale à Hambourg, pour terminer à Rotterdam le voyage aller de la French Asia Line (FAL), ligne emblématique du quatrième transporteur maritime mondial reliant Busan, en Corée du Sud, au port néerlandais. Là, il y fera le plein de 18.600 m3 de GNL qui lui permettront de faire en autonomie de carburant une rotation complète Europe-Asie, soit un demi-tour de la Terre en 84 jours. Il faudra 53 heures pour effectuer le premier plein, puis 35 heures pour les suivants. Il s'effectue à partir d'une barge raccordée à l'avant du navire. Même si cette barge est mobile, pour l'heure seul Rotterdam ravitaillera les neuf porte-conteneurs géants propulsés au GNL commandés par CMA CGM aux chantiers navals chinois. Les ports de Singapour et Marseille-Fos pourraient suivre. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

L'immobilier logistique cherche ses positionnements

Et face à certaines zones complètement saturées, les logisticiens doivent être parfois capables de faire des choix alternatifs, en allant chercher des perles rares en dehors des sentiers battus. " En tant qu'investisseur, nous nous positionnons sur des territoires déjà établis, mais aussi sur d'autres, qui présentent suffisamment d'atouts pour devenir des zones alternatives ", note Vincent Gourlin, directeur du développement chez GLP. Encore faut-il trouver le bon équilibre entre des variables qui s'additionnent : "Il faut de l'emploi, du foncier, une fiscalité qui ne soit pas rédhibitoire... Mais nous assistons cependant à une redistribution des cartes en termes de flux, en dehors de la dorsale. Certains plans stratégiques d'entreprises évoluent vers des endroits qui n'étaient pas caractérisés logistique, aussi bien pour des besoins locaux que des refontes de supply chain européennes. De l'axe Nord-Sud, on passe parfois à une vision Est-Ouest", note Jean-Paul Rival, directeur général de Concerto. "Des développements sur des territoires plus exotiques proposent des offres alternatives qui jouent sur d'autres éléments de la chaîne de valeur pour les locataires", note de son côté Christophe Chauvard, directeur général de P3 Logistic Parks en France. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog

Commande publique

"Relance" : quand la crise fait redécouvrir les avantages de la dépense publique

Le plan "France Relance" présenté le 3 septembre a le mérite du chiffre rond : 100 milliards d'euros sur les budgets 2021 et 2022 pour permettre à l'économie de redémarrer après la fin (espérée) de la pandémie. Le plan de relance européen, adopté par l'Union européenne le 21 juillet, s'élève lui à 750 milliards d'euros sur une plus longue période, de 2021 à 2027. Le Coronavirus Aid, Relief and Economic Security Act (CARES Act) américain, signé le 27 mars par le président Trump après un vote bipartisan du Congrès, atteint 2 200 milliards de dollars (1 800 milliards d'euros) pour 2020 et 2021 - il a été qualifié de "plus grand plan de relance de l'histoire des Etats-Unis" - auquel s'ajouteront les 900 milliards proposés à Joe Biden le 1er décembre par le Congrès... Le Covid-19 semble ainsi avoir sorti de la naphtaline où l'avaient plongé des années de politique de "compétitivité" l'idée que la dépense publique a un rôle majeur à jouer pour préserver les équilibres économiques lorsque le chômage, la récession, la pauvreté ou un choc extérieur - épidémie, guerre, catastrophe naturelle - assèchent les revenus et paralysent la demande. >> Lire l'article complet sur le site du Monde

Commande publique : Hauts-de-Seine et Yvelines font cause commune

Depuis 2016, les départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines sont bien décidés à ne faire plus qu'un. Les deux assemblées ont même voté des délibérations en ce sens il y a deux ans. Mais ce désir reste suspendu à la volonté de l'Etat qui doit donner son quitus à cette fusion. Plutôt que de rester l'arme au pied, les deux collectivités ont décidé de mutualiser par étapes certaines compétences - l'adoption des enfants, la voirie et l'archéologie préventive - qui ont été transférées à l'établissement public interdépartemental (EPI) créé pour l'occasion. La commande publique est ensuite venue s'ajouter naturellement dans la corbeille des mariés. Avec trois ambitions : donner un coup de fouet à l'attractivité des achats du territoire, autrement dit renforcer la visibilité des marchés auprès des acteurs économiques, améliorer l'efficacité des achats et leur sécurité juridique et dégager des gains liés à la mutualisation. En 2019, le volume cumulé des commandes des deux départements atteignait 583 millions d'euros, dont 207 pour le fonctionnement et 376 pour l'investissement. Une direction unifiée est créée, dont la responsabilité est confiée, en avril 2019, à un professionnel éprouvé, en la personne de Nicolas Lallemand, alors directeur des achats de produits de santé de l'Agence générale des équipements et produits de santé (AGEPS), l'une des deux centrales de l'AP-HP. "Dans les faits, deux pouvoirs adjudicateurs continuent d'exister, mais il n'existe qu'une direction", explique-t-il d'emblée.

Loi "ASAP" : top départ des mesures relatives à la commande publique

Lorsque, en cours d'exécution d'un marché ou d'une concession, l'entreprise titulaire est placée en procédure de redressement judiciaire, l'acheteur pourra désormais prononcer la résiliation du marché, sous réserve de démontrer l'un des deux motifs de résiliation de plein droit prévues à l'article L. 622-13 du code de commerce. La résiliation est ainsi autorisée dans les deux cas de figure suivants : -Après une mise en demeure de prendre parti sur la poursuite du contrat adressée par le cocontractant à l'administrateur et restée plus d'un mois sans réponse. Avant l'expiration de ce délai, le juge-commissaire peut impartir à l'administrateur un délai plus court ou lui accorder une prolongation, qui ne peut excéder deux mois, pour se prononcer ; - A défaut de paiement et d'accord du cocontractant pour poursuivre les relations contractuelles. En ce cas, le ministère public, l'administrateur, le mandataire judiciaire ou un contrôleur peut saisir le tribunal aux fins de mettre fin à la période d'observation. Jusqu'à présent, la résiliation d'un contrat de la commande publique demeurait exclue en cas de placement en procédure collective. Désormais, les règles de résiliation applicables aux contrats de la commande publique exécutés avec une entreprise en difficulté se placent dans le sillon de celles des contrats de droit commun. >> Voir ce sujet sur le site de Charrel Avocats


RSE

Quelles entreprises ont la meilleure réputation RSE ?

Le classement repose sur la perception des engagements des entreprises, en matière de responsabilité sociale et environnementale notamment. L'étude montre que la qualité des produits et des services proposés joue un facteur clef dans cette perception. Deux entreprises font partie du top 10 depuis la première édition du classement en 2011 : The LEGO Group et The Walt Disney Company. Parmi les nouvelles organisations entrantes, Ferrari et Levi Strauss & Co, qui ont su créer une "forte connexion émotionnelle" avec leurs publics, estiment les équipes du Reputation Institute. Par ailleurs, en ces temps troubles, certains secteurs peinent à rencontrer les attentes des consommateurs et consommatrices. Parmi eux, le secteur pharmaceutique, celui des transports, des services financiers et de l'énergie. Ce n'est pas le cas des biens de consommation et de la technologie, qui ont, au global, les meilleures réputations. (...) Il est étonnant de voir que Ferrari, constructeur automobile peu engagé sur les questions environnementales, ou Netflix, régulièrement pointé du doigt pour les ravages du streaming, figurent en si bonnes positions. Mais il s'agit ici de mesurer la réputation, et non pas la réelle performance RSE des entreprises. Selon Kylie Wright-Ford, CEO du Reputation Institute, c'est aussi... une question de com' - auprès des consommateurs et consommatrices, mais aussi des actionnaires. "Ce qui distingue ces marques, c'est leur capacité à trouver de nouvelles manières d'échanger avec leurs publics." Un constat peu réjouissant qui montre sur le sujet, question transparence et éducation, il y a encore un peu de boulot. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

Etude sur l'économie circulaire: où en sont les entreprises françaises?

Le groupe AFNOR, en partenariat avec OREE, présente les conclusions d'une étude menée au premier trimestre 2020 pour comprendre la manière dont les entreprises françaises s'emparent du concept d'économie circulaire. Ce paradigme propose depuis des années de délaisser le modèle d'économie linéaire "Matières premières extraites > production > consommation > déchets" pour atteindre un objectif : découpler la croissance économique de l'épuisement des ressources naturelles par la création de produits, services, modèles d'affaire et politiques publiques innovants. Pour autant, le concept de l'économie circulaire demeure un encore flou pour bien des répondants à l'étude, puisque seuls 15 % d'entre eux considèrent que ce sujet n'a aucun secret pour eux. Il faut dire que le cadre institutionnel est récent : la première feuille de route gouvernementale date d'avril 2018 et la loi n'a sacralisé le concept qu'en février dernier (loi AGEC). Ce défaut de compréhension, qui peut être compensé par une formation à l'économie circulaire, ne freine pourtant pas les acteurs. Les répondants "entrent dans la boucle" concrètement puisqu'ils indiquent qu'ils se sont bien emparés des domaines d'actions de l'économie circulaire, chacun à leur manière, que ce soit en matière de gestion des matières ou produits en fin de vie (61 %), d'approvisionnement durable (56 %), de consommation responsable et l'allongement de la durée de vie (52 %), d'écoconception (43 %), d'écologie industrielle et territoriale (38 %) et d'économie de la fonctionnalité (33 %). >> Lire cette étude sur le site de l'AFNOR

Une technologie responsable pour une transformation durable

Tribune de Olivier Girard -"Les entreprises les plus avancées dans le numérique (avec migration dans le cloud, dématérialisation de la relation client, etc.) redémarreront plus vite que les autres et iront sans doute plus loin également, car la situation que nous vivons n'est pas la gestion d'une crise ponctuelle, mais bien l'accélération d'une transition vers un univers toujours plus numérique. Cette crise oblige les entreprises à se réinventer en partie et impose à des pans entiers de l'économie de se reconstruire. Elle interroge certains business models que les entreprises ont mis des années à construire : sourcing, production, organisation du travail... Mais surtout, elle a donné un coup de projecteur sur les problématiques de responsabilité. Il y a aujourd'hui une réelle prise de conscience de la part des entreprises sur ces sujets. Si la technologie est une solution pour réussir dans le monde de demain, elle soulève un certain nombre de questions en matière de responsabilité et d'éthique. >> Lire cette tribune sur le site de HBR

La Chine interdira totalement les importations de déchets dès 2021

"Toute importation de déchets solides, par quelque moyen que ce soit, sera désormais interdite", indique une note des autorités, citée vendredi par l'agence de presse Chine nouvelle. "L'annonce prendra effet à compter du 1er janvier 2021", ajoute le texte daté de mardi et publié conjointement par les ministères de l'Environnement et du Commerce, par les Douanes ainsi que par la commission nationale de planification économique (NDRC). Cette politique environnementale est populaire en Chine depuis son lancement. Mais elle a provoqué de grandes difficultés pour certains industriels du recyclage américains et européens, obligés d'entreposer des déchets dans l'attente d'une solution. Les déchets exportés vers le pays asiatique étaient achetés depuis des décennies par des entreprises locales, qui les nettoyaient, broyaient et transformaient en matières premières pour des industriels. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro

Morbihan : Ecofeutre lance des bols en cellulose moulée

À l'origine, Ecofeutre avait été créée en 1998 afin de fabriquer des boîtes à oeufs, principalement pour les éleveurs de poules pondeuses adhérents au groupe. Toutefois avec la réorganisation de la filière oeufs, décision a été prise de remplacer ces emballages en cellulose par des alvéoles en plastique réutilisables par les éleveurs et les centres de conditionnement. Un virage qui a conduit Ecofeutre à réorienter sa production en cellulose moulée vers les porte-gobelets, intercalaires pour le lait et autres calages industriels. Et depuis peu vers les emballages à contact alimentaire fabriqués dans l'usine du Sourn dont le bâtiment a été acquis en 2019. (...) Par ailleurs chaque année, l'entreprise développe en entre 40 et 50 nouveaux produits. Parmi eux figurent les "Eco'Bols", des bols entièrement constitués à partir de pulpe de fibres vierges certifiées PEFC (label qui garantit la gestion durable des forêts). Ces bols sont à 100 % recyclables, biodégradables et compostables. Ils sont destinés à accueillir des soupes, salades, desserts et autres aliments dans une plage de température allant de -18 °C à +120 °C. Autre atout, ils offrent une résistance à l'eau jusqu'à 13 heures. De plus, ils sont résistants à l'huile ou la vinaigrette pendant une heure. Ce qui intéresse les produits prêts-à-consommer. La société s'apprête d'ailleurs à signer des contrats avec plusieurs grandes enseignes de snacking. >> Lire l'article complet sur le site des Echos


IT

Orange Business Services conclut un accord stratégique mondial avec Amazon Web Services

Le monde des télécommunications change fondamentalement à cause du cloud avec la mise en place d'une nouvelle architecture pour une meilleure technologie repensée avec une demande accrue de connectivité, mais à la clé de nouveaux revenus provenant des services basés sur le cloud. Mais les opérateurs peuvent passer à côté de l'augmentation des dépenses consacrées aux services cloud, contrairement aux géants comme Salesforce, Google Cloud et AWS. AWS a été le premier fournisseur de cloud à mettre en place une unité commerciale dédiée ciblant les opérateurs en 2016, grâce aux premiers clients tels que Comcast, Vodafone et Verizon.AWS se concentrent sur l'ensemble de la chaîne de valeur de l'opérateur... >> Lire ce sujet sur le site de Services mobiles

Une cyberattaque cible les vaccins anti-Covid à l'Agence européenne des médicaments

Le régulateur européen chargé d'évaluer et d'approuver les médicaments, dispositifs médicaux et les vaccins pour les 27 membres de l'Union européenne a annoncé dans l'après-midi ce mercredi 9 décembre qu'il avait fait l'objet d'un incident informatique et qu'une enquête avait été ouverte avec les forces de l'ordre et les entités concernées, sans fournir plus de détails. En début de soirée, le fabricant de médicaments américain Pfizer et son partenaire allemand BioNTech ont indiqué dans un communiqué que des documents réglementaires relatifs au développement de leur vaccin avaient été illégalement consultés lors de l'offensive menée contre l'EMA. >> Lire l'article complet sur le site de RTL


Travel & Mice

Comment l'épidémie rebat les cartes de l'hôtellerie et des transports

Quant aux clients professionnels, Sébastien Bazin considère qu'il faut savoir répondre à leurs nouvelles envies. "Plus de 70% des salariés veulent travailler plus souvent à distance, mais la moitié d'entre eux ne veulent pas rester à la maison, d'où l'énorme croissance des tiers lieux!" Le groupe Accor a d'ailleurs fait l'expérience en interne de ce nouveau marché pendant l'épidémie, en proposant à ses 2.000 salariés du siège en Ile-de-France d'aller travailler dans l'un des hôtels du groupe le plus proche de chez eux. "Nous avons de la place!" "Nous aussi, nous avons de la place dans nos gares et comptons bien proposer des espaces de travail", renchérit Jean-Pierre Farandou. Les deux dirigeants observent que cette période difficile provoque des changement lourds comme une dispersion des habitants des grandes métropoles vers des villes de taille plus réduite où ils privilégient des maisons plutôt que des appartements. Les déplacements vont s'en ressentir. Plus de TGV, moins de TER? >> Lire l'article complet sur le site de Challenges

Que se passerait-il si le BT s'arrêtait ? - La perte d'un irremplaçable savoir-faire

Coscia, Neffke et Hausmann ont émis l'hypothèse que si les voyages d'affaires ont pour but ou conséquence de transférer le savoir-faire d'un pays à l'autre, ils devraient avoir un impact sur la productivité des industries qui reçoivent ce savoir-faire. Par exemple, si un pays parvient à attirer de nombreux voyageurs d'affaires en provenance d'Allemagne, dont l'industrie automobile est l'une des principales industries exportatrices, alors le taux de croissance, le nombre d'entreprises et le nombre d'employés de cette industrie devraient augmenter dans le pays d'accueil. Et, sur cette période 2011-2016, c'est exactement ce qu'ils ont constaté ! Sans entrer dans le détail de la recherche, ils ont pu démontrer que le lien entre ces deux phénomènes (les voyageurs allemands et l'industrie automobile du pays d'accueil, pour reprendre cet exemple) n'étaient pas une corrélation : un lien organique qui fait du voyage d'affaires l'origine de la croissance économique. A partir de ces masses énormes de données, les chercheurs ont pu établir un classement des pays en fonction de l'impact de leurs voyages d'affaires sur le PIB mondial :1/ Allemagne : 4,82 % - 2/ Canada : 1,23 % - 3/ Etats-Unis : 1,07 % - 4/ Royaume-Uni : 0,98 % - 5/ Corée du Sud : 0,95 % - 6/ France : 0,62 % - 7/ Japon : 0,49 % Et ainsi de suite... Jusqu'au 17e pays de ce classement (la Chine : 0,12 %), les pays ont un impact supérieur à 0,10 % sur le PIB mondial... Même en s'en tenant à ces 17 champions, si le BT s'arrêtait, le PIB mondial se rétracterait de... 12,5 % ! >> Lire l'article complet sur le site de Déplacements Pros


Fleet management

Financement des flottes d'entreprises : état des lieux

La location longue durée confirmerait dès lors qu'elle reste, ces dernières années, le mode de financement le plus répandu au sein des entreprises en France. "39 % y ont fait appel, un score supérieur à la moyenne européenne (29 %)", analyse l'Arval Mobility Observatory. On notera que ce taux moyen de 39 % est le même qu'en 2019, mais qu'il représente un point d'adhésion en plus par rapport à 2018. "Ce mode de financement cache des disparités significatives selon la taille des entreprises", précise l'AMO. Ainsi, "la part de la LLD passe de 14 % au sein des plus petites entreprises de moins de 10 employés à 71 % chez les très grandes structures." Dans le détail, on constate que la location longue durée est la stratégie d'acquisition priorisée dans les entités employant au moins 100 collaborateurs. La LLD est en effet le premier choix pour 55 % des structures ayant un effectif de 100 à 999 salariés. Un indice néanmoins en baisse de quatre points par rapport à 2019 et à 2017, et de cinq points par rapport à 2018. Pendant ce temps, la location longue durée continue de séduire les grands groupes à un niveau encore plus élevé, avec une part oscillant entre 71 et 73 % depuis quatre ans. A contrario, la LLD n'est que le 3e choix de financement retenu par les PME de 10 à 99 salariés, qui lui préfèrent en particulier l'achat comptant ou à crédit. >> Lire l'article complet sur le site de Caradisiac

PLF 2021 : le Sénat annule provisoirement le malus au poids

Dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances pour l'année 2021, le Sénat a adopté un amendement visant à supprimer la future taxe au poids du véhicule. Ce texte précise que "la création de cette taxe nouvelle paraît en complète contradiction avec le plan de soutien à la filière automobile annoncé par le président de la République le 26 mai dernier. En outre, elle s'ajoute à la hausse du malus déjà prévue par ailleurs à l'article 14 du projet de loi de finances et relève clairement de l'écologie punitive". Pour mémoire, cette nouvelle taxe frappe les véhicules dont le poids est supérieur à 1,8 tonne à compter du 1er janvier 2022. L'amendement gouvernemental avait été voté par l'Assemblée nationale le 13 novembre dernier. Réclamé par la Convention citoyenne pour le climat, ce malus figure parmi les 149 propositions retenues par le président de la République. Bien évidemment la filière automobile se félicite de ce coup d'arrêt même s'il est évidemment provisoire. Les députés auront bien sûr le dernier mot sur le vote final du PLF 2021 et rétabliront sans doute cet amendement au poids avant la fin de l'année. >> Lire l'article complet sur le site de Auto-Infos

La pollution des freins et des pneus bientôt pire que celle des gaz d'échappement ?

L'usure des freins, des pneus et des revêtements routiers pourrait bientôt représenter la première source d'émissions atmosphériques de particules liées au trafic routier, devant les gaz d'échappement, a alerté l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un rapport publié lundi 7 décembre 2020. (...) Les réglementations ciblant la circulation routière devraient au contraire prendre en considération les émissions à l'échappement et "hors échappement" de tous les véhicules, et tenir compte de facteurs comme le poids des véhicules et la composition des pneus, soulignent les auteurs du rapport. Enfin, les décideurs devraient en outre privilégier des mesures qui raccourcissent les déplacements motorisés, limitent l'accès des véhicules aux zones urbaines et encouragent les transports collectifs, la marche et l'usage du vélo, conclut le rapport. >> Lire l'article complet sur le site de Auto Plus


RH

Télétravail et surveillance : entre ce que dit la loi et ce qu'il est bon de faire, il y a débat

On pensait que télétravail rimait avec confiance, mais il semblerait que pour certaines entreprises, le maître-mot soit plutôt surveillance. Sur le banc des accusés du débat du moment : Microsoft, et son " score de productivité ". Développé au sein de son service Microsoft 365, il permettait aux managers de suivre la productivité de leurs équipes, leur attribuant une note sur 800, calculée selon différents items. Communication, réunions, travail d'équipe... le tout en utilisant des données issues des logiciels dont Microsoft est propriétaire. Objectif affiché : aider les gens à mieux travailler. Dérive assurée : leur flicage - et les possibles sanctions - par le management. Résultat : une fronde organisée a fait plier la firme de Redmond, et Microsoft a annoncé début décembre le retrait d'une fonction jugée particulièrement problématique. Désormais, les managers ne peuvent plus avoir accès aux statistiques d'une personne en particulier, mais uniquement aux statistiques "globales" de leur équipe. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

Le management en télétravail ou la nécessité de créer une machine à café virtuelle

Par Aude Boughaba, responsable ISG SEMEA, Gestion du changement et organisationnel - La sagesse populaire concède volontiers, même avec un peu d'ironie, que beaucoup d'idées naissent à la machine à café. Les discussions qui y ont cours sont effectivement souvent un moteur puissant de la créativité. Parce que qu'elle offre un contexte plus libre, moins contraignant ou plus sécurisant pour ceux qui hésitent à prendre la parole en réunion, les langues s'y délient et les solutions fusent. Les échanges informels de la vie de bureau ont cela de magique qu'ils permettent d'évoquer, y compris avec des personnes dont ce n'est pas nécessairement la fonction, des problèmes spécifiques. Hors des sentiers battus, certaines résolutions, les plus originales, mais aussi les plus porteuses de valeur peuvent éclore. Ces moments de créativité doivent exister en télétravail également, quitte à les inscrire à l'agenda, de manière obligatoire pour tous. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Digitale


 
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