Revue de presse achats (semaine du 23 au 27 avril 2018)
Voici une sélection d'articles parus cette semaine sur le Net, qui vous concernent directement ou indirectement car ayant trait aux achats, à la supply, à la RSE, à la relation fournisseurs, au management, aux RH, etc. Bonne lecture!
Je m'abonneCarrefour et Système U s'allient aux achats
Surprise. Carrefour et Système U annoncent, ce mercredi 25 avril 2018, conclure une coopération à l'achat pour une durée de cinq ans et prendre des engagements renforcés en faveur des producteurs agricoles. Système U quitte ainsi l'alliance avec Auchan et Casino. (...) Celui-ci sera construit autour des prix et des volumes pour procurer aux exploitants, dans la durée, une juste rémunération. Pour atteindre cet objectif, les deux enseignes annoncent être en négociations exclusives afin de conclure une coopération de cinq années qui portera sur la négociation à l'achat des plus grandes marques nationales et internationales. Le périmètre de cet accord, destiné à renforcer la compétitivité des deux enseignes, aura vocation à s'étendre, notamment aux achats non marchands. Les politiques commerciale et promotionnelle demeureront sous la responsabilité de chaque enseigne.
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et.... Pourquoi Système U a quitté Auchan et Casino pour Carrefour
Avec ce dernier coup de théâtre, quatre acteurs se trouvent esseulés. Leclerc, qui mène de loin le marché en France et appartient par ailleurs à une alliance aux achats au niveau européen. Les discounteurs Lidl et Aldi, qui, certes, ne pèsent que quelque pourcents en France, mais bénéficient tous deux de la puissance de leurs groupes présents dans plusieurs pays. Et Intermarché, enfin.
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Le partenariat Dassault-Airbus aura un effet d'entraînement pour les fournisseurs
La relance de la coopération franco-allemande aura un effet d'entraînement positif sur la "supply chain" aéronautique des deux côtés du Rhin. Notamment en matière de compétitivité et de consolidation. C'est une des conclusions d'une étude, rendue publique, hier au salon ILA de Berlin, par le Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales).
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Trois critères de décision hors prix pour mieux sourcer
Les professionnels de l'approvisionnement chevronnés savent qu'il y a souvent beaucoup plus à attribuer un contrat que le prix. Et pourtant, ils entendent souvent dire par des intervenants commerciaux que l'approvisionnement concurrentiel n'est pas la bonne stratégie pour leur catégorie particulière, disant que "cette catégorie est trop spécialisée et qu'il y a trop de facteurs autres que le prix qui doivent être pris en compte pour l'attribution du contrat final. Le sourcing n'a tout simplement pas de sens ici". "La réalité est exactement le contraire. Une organisation d'approvisionnement mature devrait être prête et capable d'incorporer des facteurs de décision autres que les prix dans l'évaluation finale et l'attribution d'un contrat de fournisseur. Elle devrait également être en mesure de pondérer les facteurs de prix et de non-prix en une seule évaluation. Bien que cela puisse être difficile dans un processus d'approvisionnement hors ligne, les progrès des technologies eSourcing au cours des cinq dernières années ont facilité l'intégration de critères d'attribution variés et complexes dans un processus d'approvisionnement rationalisé et automatisé."
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Bercy prêt à bouleverser les règles des négociations commerciales pour les produits alimentaires
Branle-bas de combat dans les linéaires des grandes surfaces. Alors que le très attendu projet de loi alimentation arrive dans l'Hémicycle le 22 mai, un amendement, adopté mercredi 17 mars en commission des affaires économiques, a pris de court tous les acteurs. Le texte, auquel le gouvernement n'est pas opposé, prévoit - ni plus ni moins - de soustraire aux négociations commerciales annuelles tous les produits agricoles et alimentaires. Soit plus des trois quarts des produits de grande consommation. C'est une véritable bombe à laquelle personne ne s'attendait...
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La filière oeufs met le cap sur l'exigence et la qualité
L'interprofession des oeufs a présenté son nouveau logo "OEufs de France", en présence du ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert. Ce dernier vise à garantir des produits de qualité avec un cahier des charges strict. Par ailleurs, le plan de transformation, lancée en 2017 pour favoriser l'élevage alternatif, s'organise.
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Pourquoi LVMH veut mieux contrôler sa production de lunettes
Après Kering, LVMH reprend sous son contrôle la fabrication de lunettes considérées par le géant du luxe comme un accessoire stratégique. Le géant du luxe a créé une nouvelle entité Thélios avec son partenaire italien Marcolin. Une nouvelle manufacture a été inaugurée hier en Italie.(...) C'est une activité potentiellement très rentable. Jusqu'à présent le groupe de luxe fonctionnait à partir de licences avec pas moins de 16 marques confiées à des tiers. Aujourd'hui, l'idée est de mieux contrôler non seulement la fabrication mais la distribution en la rendant beaucoup plus sélective. Une suite logique pour un groupe de luxe.
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RSE
Primark, Ferrero, Unilever... de grandes entreprises acceptent d'être transparentes sur leur chaîne d'approvisionnement
En refusant de publier la provenance de l'huile de palme qu'ils utilisent dans leurs produits, des multinationales comme PepsiCo ou Kellogg's ne respectent pas leurs promesses de lutter contre la déforestation, dénonce Greenpeace dans un récent rapport. Mises sous pression, les grandes entreprises jouent cependant de plus en plus le jeu de la transparence. En témoignent les engagements récents de Ferrero, d'Unilever ou de Primark de rendre accessible à tous leurs listes de fournisseurs.
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Les clauses RSE entre acheteurs et fournisseurs freinées par des obstacles opérationnels et juridiques
Des obstacles "opérationnels et juridiques persistants" freineraient l'efficacité des clauses RSE entre acheteurs et fournisseurs, révèle une étude menée par Ecovadis en partenariat avec Affectio Mundi. Sur les 50 entreprises ayant répondu à cette enquête, 49 % intègrent une clause RSE pour atténuer leurs impacts environnementaux et sociaux dans leur chaîne d'approvisionnement, 31 % le font en réaction aux risques juridiques et réglementaires. 75 % des entreprises n'adaptent pas leur clause au contexte du fournisseur et la mise en oeuvre de cette clause est souvent un "défi" : "89 % considèrent que le plus grand défi est de s'assurer du respect de la clause", souligne Ecovadis. Sur les 159 fournisseurs interrogés, 79 % reconnaissent que ces clauses ont un impact positif sur leurs pratiques, mais 38 % considèrent ne pas disposer des ressources et de l'expertise nécessaires. Par ailleurs, 59 % des fournisseurs "se sont déjà trouvé avec des exigences de prix, quantité et délai inconciliables avec le respect de la clause RSE", précise l'étude d'Ecovadis. De plus, "sur le panel observé, les clauses RSE présentent un niveau de détail faible" : plus de 75% des clauses RSE se réfèrent en effet à des "principes généraux" et moins de 5% fixent des objectifs précis. A noter que le fournisseur doit dans 66 % des cas assurer la prises en charge financière des audits. Enfin, "si 74% des répondants prévoient un mécanisme de sanction en cas de non-respect de la clause RSE, seuls 12% l'ont déjà mis en oeuvre effectivement", explique Ecovadis.
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GreenYellow : pari gagnant pour le groupe Casino dans l'énergie verte
Au fil des années, le succès de GreenYellow a dépassé le cadre du groupe Casino. La start-up a gagné marchés et appels d'offres en France et à l'international, tout en développant une expertise de pointe dans la production d'énergie photovoltaïque décentralisée à destination des entreprises et collectivités. Aujourd'hui, le portefeuille-client de GreenYellow compte de grands noms comme Leroy-Merlin, Solvay, Castorama, ou l'aéroport de Bogota. La société est désormais le quatrième producteur d'électricité solaire en France (2% de la puissance photovoltaïque installée), et le premier producteur de solaire décentralisé en France, au Brésil et en Colombie.
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Tomates : Savéol aide les maraîchers dans la transition énergétique
Savéol, la coopérative bretonne spécialisée dans la production de tomates, a annoncé le 19 avril le lancement de "Savéol Energies Nouvelles". Soit un cercle d'acteurs de l'énergie réunis pour mener la transition énergétique chez les maraîchers. Producteurs et spécialistes se rencontreront régulièrement autour d'ateliers de travail sur des sujets comme la méthanisation, la biomasse, le photovoltaïque, ou encore l'efficacité énergétique. "L'objectif est d'aider les maraîchers à mettre en oeuvre les solutions énergétiques les plus adaptées à leurs exploitations, dans une logique de rentabilité technico-économique", indique Savéo.
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Economie circulaire : les 5 mesures qui impacteront le BTP
Réduire la consommation des ressources de 30% par rapport au PIB d'ici à 2030, baisser de 50% la quantité de déchets non dangereux mis en décharge en 2025, créer jusqu'à 300 000 emplois supplémentaires... Les ambitions "vertes" affichées par le gouvernement sont grandes. Pour y parvenir, Edouard Philippe a présenté la feuille de route économie circulaire ce lundi. Au programme : 50 mesures pour accompagner un changement de modèle "écologique, sociétale et économique", indique le ministère de la Transition écologique. Si une attention particulière a été accordée aux déchets ménagers, le BTP sera impactée par plusieurs mesures spécifiques. Car, avec 247 millions de tonnes de déchets par an, le secteur est responsable de plus des deux tiers des déchets en France, rappelle le ministère. L'objectif de l'Etat : renforcer le tri, le réemploi et la valorisation des déchets du BTP. "Il est ainsi essentiel de réduire spécifiquement ce flux alimenté par les activités de démolition et déconstruction, en particulier dans le secteur du bâtiment. L'horizon d'une approche pleinement circulaire pour ce secteur est de faire du parc des bâtiments la banque de matériaux des constructions futures", estime le gouvernement. Cinq mesures doivent permettre d'y parvenir.
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Commande publique
L'Etat veut booster l'achat innovant dans la commande publique
C'est l'une des promesses du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi: en 2020, 2% du volume des achats publics de l'Etat sera réalisé auprès d'entreprises innovantes. Pour l'instant, on observe encore une certaine frilosité de la part des acheteurs publics, d'où la nécessité d'intensifier le partage de bonnes pratiques, comme lors de cette journée d'échange organisée le 12 avril dernier par la préfecture d'Ile de France et l'UGAP.
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Le GHT 94 Nord déploie sa fonction achat commune
La création d'une fonction achats commune dans les groupements hospitaliers de territoire, au sein de l'établissement support, est obligatoire depuis le 1er janvier. Dans le Val-de-Marne, le GHT 94 nord (2 établissements) a défini dès 2017 un programme de convergence des marchés jusqu'en 2022. Il s'accompagne d'une réflexion sur un nouvel organigramme et de nouvelles méthodes de travail. Mais il faut du temps pour changer les habitudes. La direction se donne trois ans pour faire aboutir cette réforme.
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Marchés publics : la Commission Européenne reconnaît la nécessité de recourir aux procédures accélérées
Dans ses conclusions du 12 décembre dernier, le Conseil européen a invité la Commission à adopter une série de mesures pour faire face à la crise financière. La directive 2004/18/CE sur les marchés publics autorise le recours à une procédure accélérée lorsque l'urgence le justifie. La Commission constate qu'en raison de la nature exceptionnelle de la situation économique actuelle, la poursuite de grands travaux publics peut revêtir un caractère d'urgence qui doit suffire, en principe, à justifier le recours aux procédures accélérées. Celles-ci permettent de réduire sensiblement la durée globale de la procédure, qui passe de 87 à 30 jours. Cette présomption d'urgence devrait s'appliquer à tous les grands projets publics au cours des années 2009 et 2010.
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Contractualisation : ces collectivités qui rechignent ou s'opposent
Onze collectivités ont signé leur contrat financier, le 16 avril à Matignon. Logiquement, l'État attend que les 311 autres en fassent de même d'ici au 30 juin. C'est loin d'être gagné, car même si le gouvernement est toujours en discussion avec l'Assemblée des départements de France sur la question des AIS et des MNA - dont l'association fait un préalable à la signature des contrats - plusieurs collectivités refusent de s'engager dans un pacte jugé "contraignant" et "non concerté", quand d'autres estiment ne pas avoir besoin qu'on leur dise de faire ce qu'elles font déjà. Certes, trois départements, autant d'intercommunalités et cinq communes se sont engagés dans ce nouveau mode de gestion financière en acceptant de maîtriser leurs dépenses de fonctionnement. En braquant les projecteurs sur cette première fournée symbolique à Matignon, le gouvernement a voulu démontrer la faisabilité de cette nouvelle méthode. Mais cela n'a pas fait fléchir les maires et présidents de collectivités campant sur leurs positions.
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Fleet / Mobilité
Plan Climat : les mesures qui vont toucher les flottes à Paris
Le 22 mars 2018, le conseil de Paris a adopté à l'unanimité le nouveau Plan Climat Air Énergie territorial (PCAET) de la ville. Visant à atteindre la neutralité carbone et 100 % d'énergies renouvelables en 2050, ce plan prévoit plusieurs mesures en lien avec la mobilité. (...) Paris compte sur des mesures incitatives encourageant professionnels et particuliers à investir dans des véhicules bas-carbone ou revoir leurs modes de déplacement. Outre les dispositifs d'aide existants, la ville envisage pour 2020 une "tarification positive" du stationnement, en différenciant les prix selon le taux d'émissions de CO2 des véhicules sur la base de la vignette Crit'Air. Paris mise également sur l'innovation. La ville " engagera une réflexion sur une tarification plus large de l'occupation de l'espace public afin notamment d'anticiper la régulation nécessaire des véhicules autonomes ", annonce ainsi le Plan Climat. L'objectif : réduire les circulations à vide grâce à des services de mobilité et de logistique utilisant des flottes de véhicules autonomes et bas-carbone. De premières navettes autonomes devraient être insérées dans le transport collectif routier d'ici 2024.
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Les véhicules utilitaires légers commencent à peser lourd : l'État veut réguler
est pointée la responsabilité environnementale de ce moyen de transport, plus polluant à la tonne transportée que si l'on utilise le trafic poids-lourd. La congestion des centres-villes due à des pratiques de livraison peu respectueuses fait également partie de la réflexion. (...) Le rapport remis par Damien Pichereau à la ministre des transports Elisabeth Borne, après 2 mois de travail et 70 heures d'audition des acteurs du secteur, contient 33 mesures préconisées pour remédier à la situation. Car il faut réguler cette nouvelle façon de livrer, induite par l'émergence et le développement, aussi, des nouvelles plateformes de vente en ligne, et du e-commerce.
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Volkswagen annonce le parking autonome pour 2020
Le groupe Volkswagen teste actuellement à l'aéroport de Hambourg le parking autonome. Des voitures cobayes (Volkswagen, Audi et Porsche) se dirigent vers des places libres en s'aidant de pictogrammes installés pour l'occasion. La zone d'expérimentation a été isolée pour éviter tout contact avec le public.Quand ces essais seront satisfaisants, l'étape suivante sera une utilisation du système dans une "circulation mixte" avec tous types de véhicules. On pense notamment aux parkings des grandes surfaces parois dotés de plusieurs niveaux. Pour aider les véhicules à se diriger et à repérer un emplacement libre, une cartographie des lieux sera intégrée à la fonction, tandis que des marqueurs spécifiques installés dans tout le parking serviront de fil d'Ariane.
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Gestionnaire de flotte : comment maintenir sa veille informationnelle
Très concrètement, la première veille doit donc être interne. Pour cela, il faut rechercher l'information auprès de ses collègues et des autres départements de son entreprise. La direction peut avoir décidé de baisser les coûts globaux des achats, ce qui aura des incidences sur l'acquisition ou la location de véhicules. Même principe si le management souhaite intégrer le cercle vertueux de la diminution du CO2 rejeté par la flotte. Il faut aussi s'enquérir et connaître les sujets impliquant les ressources humaines, la direction ou les politiques du management de son entreprise. Il s'agira par exemple d'une volonté d'améliorer le niveau de sécurité des salariés. Il peut alors être nécessaire de former les conducteurs aux principes d'une bonne conduite. D'autres décisions sont aussi à connaître le plus tôt possible comme l'objectif de réduire le nombre de véhicules de fonction ou de développer l'autopartage.
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Le nombre de désignations de conducteurs a augmenté de 191 % en 2017
Le nombre de désignations d'un conducteur auteur d'une infraction au volant d'un véhicule professionnel est passé de 890 000 en 2016 à 2,59 millions en 2017, soit un bond de 191 %. Le taux de désignation est passé de 26 % à 78,2 % en 2017. Une réaction logique à l'obligation de désignation des collaborateurs auteurs d'une infraction routière mise en place le 1er janvier 2017. Pour désigner leurs collaborateurs, les entreprises sont près de 65 % à passer par la plate-forme de l'Antai, qui propose un espace dédié aux professionnels, qu'ils aient moins de 10 ou plus de 1 000 véhicules. Face à la quasi-certitude d'être désignés par leurs entreprises, les collaborateurs sont donc plus prudents au volant. Les infractions routières commises à bord d'un véhicule professionnel ont chuté de 9,4 % en 2017.
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Bosch défend bec et ongles le diesel
Bosch affirme avoir trouvé une solution miracle pour diminuer drastiquement les émissions d'oxyde d'azote des moteurs alimentés au gazole - un carburant qui émet théoriquement de 15 à 20 % de moins de CO2 que l'essence. Les ingénieurs de l'équipementier allemand, un acteur majeur du diesel, auraient trouvé un nouveau système basé sur l'optimisation d'équipements existants, capable d'émettre en moyenne 40 mg/km de Nox. Soit trois fois moins que la norme qui s'appliquera en Europe à partir de 2020. Même en ville, lorsque le moteur est froid, et même lors des démarrages, soit les faiblesses actuelles de la dépollution automobile.
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Doc & IT
Thierry Breton : "Atos va fournir à ses clients un accès sécurisé à l'intelligence artificielle de Google"
Atos va faire entrer Google dans les entreprises tout en assurant à ces dernières la souveraineté de leurs données industrielles. Dans une interview aux " Echos ", Thierry Breton, le PDG de l'entreprise informatique française, présente un partenariat mondial inédit avec le géant californien. Atos pourra notamment proposer à ses clients des accès sécurisés aux technologies d'intelligence artificielle développées à Mountain View. Pour accéder aux technologies les plus pointues, "nos clients demandent un tiers de confiance", explique Thierry Breton. "L'accord permet de marier les compétences d'Atos dans le traitement et le stockage de données en toute sécurité, à celles de Google dans les technologies de "machine learning" et du cloud public . Il s'agit ainsi de créer des solutions en ligne depuis les serveurs de nos clients, ceux que nous privatisons pour eux, les nôtres et ceux que leur loue Google. Les applications iront de l'intelligence artificielle à l'environnement de travail connecté. Il s'agit d'un partenariat mondial unique entre une société de technologie et de service comme Atos, qui sait adapter ses solutions pour accompagner la transformation digitale des clients, et l'entreprise la plus avancée en matière d'intelligence artificielle. Nous partageons avec Google le même souci de performance et de sécurité."
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